Ne pas aimer les hommes: c’est incrusté en elle depuis sa petite enfance auprès d’une grand-mère plus grande que nature et d’une mère fragilisée. Mais Marie-Sissi n’en fait qu’à sa tête, quitte à se brûler les ailes. Elle enfile les garçons « comme des pâtes sur un collier en macaronis», elle carbure au sexe faute de mieux. Ne pas aimer les hommes ou comment sortir du cercle infernal de l’amour bidon qui fait mal. « Je me suis toujours dit qu’on peut me pénétrer comme on veut, aussi profondément qu’il est possible, jamais on ne m’atteindra le cœur. Quelle conne !» C’est cru, c’est direct, c'est troublant, dans la foulée des premières autofictions de l’autrice, Borderline et La brèche.
Elle a complété une Maîtrise en création littéraire, avec mention « excellent », à l'Université du Québec à Montréal – 1998-1999. Sujet de recherche : l’autofiction; sujet de création : son premier roman, Borderline, paru aux Éditions du Boréal en mars 2000. Borderline a été traduit en allemand, chez Antje Kunstmann, en russe chez Text, en grec chez Diigisi et en néerlandais chez Van Gennep. Max Films en a assuré l’adaptation cinématographique sur un scénario de Marie-Sissi Labrèche et Lyne Charlebois.
Son deuxième roman, La Brèche (Éditions du Boréal, 2002), a été publié avec succès en allemand, toujours chez Antje Kunstmann.
Depuis 1996, Marie-Sissi Labrèche est journaliste au magazine Filles d’aujourd’hui, devenu Filles Clin d’œil. Elle collabore également aux magazines Clin d’œil et Lou (magazine européen). Elle a été intervieweuse pour l’émission Clin d’œil sur les ondes de TVA, à l’été 2003. De 1996 à 1997, elle a été journaliste culturelle à Montréal Campus, le journal des étudiants de l’Université du Québec à Montréal.
De 1994 à 1997, Marie-Sissi Labrèche a été auteur-compositeur-interprète dans le groupe rock alternatif Sylph. Le groupe a donné plusieurs spectacles dans la plupart des bars de la métropole, et a produit un CD, Hiroshima.
Au niveau littéraire, elle a remporté le Premier prix des Grands Prix de la Société Radio-Canada avec la nouvelle « Dessine-moi un mouton! » (chapitre 4 de son roman Borderline) ; elle a gagné le concours « Nouvelles Fraîches douze », avec la nouvelle « J’ai dix doigts ». Elle a fait paraître des nouvelles dans diverses revues, dont XYZ (notamment « Dessine-moi un mouton »), STOP, et dans l’ouvrage collectif Le Aquin des écrivains (Éditions La Mise en quarantaine, 2002). Marie-Sissi Labrèche a fait des lectures publiques de ces textes, notamment au bar Le Hasard, à l’émission « Les Nerfs Électriques », à la radio de CISM (89,3 FM), à la radio de Radio-Canada, et à l’APES (Association professionnelle des écrivains de la Sagamie).
J’ai vraiment adoré ce livre. Marie-Sissi Labrèche raconte son lien avec les hommes depuis sa naissance jusqu’à aujourd’hui. En fait, même avant sa naissance puisqu’elle raconte aussi la vie de sa grand-mère, qui détestait vraiment les hommes et qui est tout un personnage… C’est vraiment excellent, je l’ai dévoré.
4,5 ⭐️ Ahhh que c’était bon! Dire que je n’avais jamais lu Marie-Sissi Labrèche. J’ai beaucoup aimé sa plume; la narration à travers les differentes époques de ses souvenirs. C’est très bien raconté: on comprend le parcours de la narratrice et tout ce qui l’a menée à avoir du mal à aimer les hommes. Vraiment, je suis agréablement surprise par ma lecture!
C'est un témoignage légitime, évidement. Ceci dit, j'ai trouvé ça crissement redondant. Aussi, les phrases sont vraiment longues, mais ça, c'est une préférence personnelle.
J’ai lu Ne pas aimer les hommes de Marie-Sissi Labrèche.
Un livre qui nous plonge dans les relations toxiques, les patterns dans lesquels on s’emprisonne et les traumas qui se transmettent d’une génération à l’autre.
« Mais c'est souvent comme ça dans les familles dysfonctionnelles, on fait endosser des rôles aux enfants, des rôles de père et de mère, des rôles que les adultes ne veulent même pas ou ne sont juste pas capables d'assumer. »
On reçoit les mots de l’autrice comme une confidence.
Elle nous raconte des bribes de sa vie avec franchise, sans jamais chercher à embellir ses souvenirs.
Ça l’effet d’une conversation à cœur ouvert autour d’un café… Il y a quelque chose de réconfortant malgré les mots qui frappent.
« J'ai appris que ceux qu'on aime peuvent nous laisser tomber comme ça, sans crier gare, j'ai appris que l'amour ça fait mal la plupart du temps. »
Elle met des mots sur pourquoi certaines blessures persistent, sur la confiance qui peut être difficile à donner et sur le vide qu’on peut chercher à remplir lorsqu’on vient d’une famille dysfonctionnelle.
« Je n'ai pas eu de modèles parentaux pour me montrer ce qui est acceptable dans une relation amoureuse ou même juste pour me transmettre de bonnes valeurs amoureuses. »
J’ai beaucoup aimé !
Encore une fois, un livre dans lequel je me suis trop souvent retrouvée.
« En fait, à partir de mon premier amour, je ne serai pratiquement jamais seule, il y aura toujours quelqu'un quelque part pour m'aider à panser mes blessures. »
Ce que je voulais lire c'était le résultat de la haine des hommes de sa grand mère. Finalement ça n'a aucun rapport. Amoureuse en série et relations qu'on aperçoit qu'en surface, j'ai trouvé ce livre plutôt redondant. Elle ne répète que les mêmes 3 affaires :elle vient d'un milieu pauvre et non cultivé et qu'elle manque d'amour. Mais ça on l'a compris dans la première partie du livre. C'est juste lourd de répéter la même affaire à peu près à chaque 4 paragraphes. Déçu d'une lecture que je pensais vraiment plus aimer.
J'aime beaucoup la plume de l'autrice. L'écriture est juste et maîtrisée. La fin m'a semblé un peu abrupte. Il me semble qu'il y aurait eu matière pour une conclusion plus développée qu'un paragraphe de 9 petites lignes...
C’est beau, c’est touchant - tout en vulnérabilité et en humilité - tout ce que j’aime de l’humain distingué qui se développe sur des bases saines ou pas, fragiles ou pas.
« C’est étourdissant, il y a quelque chose qui cloche. Mais ça ne tilte pas dans mon cerveau. C’est ça quand on baigne dans la folie depuis la petite enfance, on ne sait jamais si tel ou tel comportement est normal, on a le dos large. »
Je n'ai jamais relu un livre de Marie-Sissi Labrèche depuis que ma professeure de secondaire 5 m'aie prise à part dans la salle de classe pour me remettre un exemplaire du livre Borderline en me disant que moi, je ne lirais pas le même livre que les autres cette année, que je lirais un livre qui me ressemblerait plus et que j'avais besoin de lire.
À l'aube de mes 15 ans, j'ai été choquée de cette lecture, plutôt crue, et me suis longtemps demandée pour quelles raisons, mon enseignante jugeait que ce livre me ressemblait davantage.
Je n'ai donc jamais relu de livre écrit par cette autrice, maintenant à l'âge adulte, j'espère pouvoir faire la paix avec le jugement de ma prof et apprécier la plume de Marie-Sissi Labrèche.
***MISE À JOUR APRÈS LECTURE***
J'ai terminé ma lecture de ce roman. Malgré la belle plume de l'autrice et malgré que ses récits se déroulent dans un monde que je connais. J'ai trouvé que le titre se justifiait un peu mal. J'ai, malgré tout, passé un bon moment, mais je ne recommanderais pas le livre à mes ami·e·s. J'ai trouvé certaines longueurs pendant ma lecture. La construction des chapitres tournant autour de l'énumération de ses amants / conjoints / chums / hommes de sa vie m'a un peu déçue. J'en aurais pris plus, plus de description, plus d'explication du Pourquoi détester les hommes. J'ai plutôt eu l'impression qu'on venait ici me présenter des exemples mais sans débattre du point principal.
Pourtant le livre est une enfilade d'histoires d'amour plus ou moins toxiques qui se répètent et se répètent encore, jusqu'à ce que ce soit couronné par un petit paragraphe fluet en guise de conclusion. Une fin en queue de poisson.
J'ai beaucoup aimé le livre! La plume de l'autrice me plaisait. Le sujet était intéressant soit la relation que les femmes de sa famille avaient avec les hommes et comment cela a façonner ces relations à elle. J'ai aimé comment le contexte généalogique, et l'explication des traumas d'enfance. Je recommande grandement !
Marie-Sissi Labrèche expose dans ce récit autobiographique les diverses relations difficiles qu'elle a entretenues avec des hommes. Elle raconte son enfance alors que sa grand-mère lui apprend à se méfier des hommes, message qui viendra teinter ses futurs rapports avec les hommes qui ont été bien souvent malsains.
J'ai beaucoup aimé ce récit et surtout la franchise de l'autrice qui nous présente ses failles sans pudeur. J'ai été touchée par le parcours sinueux de cette femme qui cherche l'amour, mais qui sera bien souvent blessée avant de le trouver.
Un livre qui porte très mal son nom : passée la première partie, c'est un éventail des hommes que l'autrice a aimés, un portrait d'une femme qui aime les hommes malgré leurs travers.
l’histoire des travers et des traversées de vie des hommes dans la vie de marie sissi. this sissi (moi) s’y est reconnue par moments et par d’autres s’est laissée simplement emporter dans les marées de l’écriture de cette autrice que je tiens proche de mon cœur. merci pour ce livre.
« Mais c'est souvent comme ça dans les familles dysfonctionnelles, on fait endosser des rôles aux enfants, des rôles de père et de mère, des rôles que les adultes ne veulent même pas ou ne sont juste pas capables d'assumer. »
J’ai toujours beaucoup aimé Marie-Sissi Labrèche et malgré ma relation qui se ternie avec l’autofiction Québécoise (j’aime l’autofiction, mais j’aimerais ça encore plus si on était capable publier autre chose. N’importe quoi d’autre.) je trouve quand même toujours l’envie et le cœur de lire du Labrèche.
Labrèche va explorer les traumas générationnels sur les relations avec les hommes, de sa grand-mère qui suite à une trahison a appris à les détesté et qui va apprendre à sa progéniture à faire de même, à sa mère qui va passer sa vie dans les jupes de sa propre mère, définissant ses relations avec les hommes selon les dégouts de sa mère et finalement Marie-Sissi Labrèche, la petite fille, élevé sans bon modèle de l’amour, qui n’a jamais appris à aimé et qui va passer d’une relation à l’autre sans voir la toxicité de ses relations. J’ai aimé qu’elle analyse sans jugement sur trois générations leurs relations, montrant l’impact des traumas générationnel et de l’éducation sur nos relations. On sent bien les patterns qui recommence et que bien qu’on reconnaisse on n’est pas capable les briser parce qu’ils font partie de nous et nous rassure.
J’ai toujours beaucoup aimé la plume de Labrèche, elle sonne un peu oral, mais surtout très personnelle. Elle va nous donner cette impression de confession, d’intimité, comme si on recevait les mots de l’autrice dans la proximité de la confidence. Elle va nous racontés des brides de sa vie avec une franchises crues, sans atténues ou sans embellir ses souvenirs. Elle est directe et ne craint pas les mots et bien qu’elle puisse se montrer vulgaire et très oral dans son style, son livre va toujours rester littéraire. Ses mots vont être frappant et vont même donner l’impression d’une conversation à cœur ouvert entre ami.e.s.
Par contre, j’ai trouvé le livre quelque peu redondant. Elle répétait principalement que les mêmes choses, elle vient d’un milieu pauvre et peu cultivé, elle a manqué d’amour et son dating life va mal. Bien qu’on la voie évolué dans plusieurs relations, il revienne toujours un peu au même. Je ne sentais pas que chaque relation qu’elle décrivait apportait quelque chose de nouveau ou faisait évoluer le personnage, je trouvais que parfois c’était plus en ajouter pour en ajouter, comme pour nous énumérer une liste d’épicerie. Certaines phrases également me semblait redondante, j’avais l’impression que bien que reformuler dans différent mots, elles revenaient au même et dans un livre aussi court je trouvais ça dommage que ça soit redondant. J’aime les répétitions, mais il faut que ça ait l’aire volontaire et ce ne fut pas le cas. Je pense aussi que la fin a été un peu trop abrute, l’autrice fini par se marier et avoir un enfant, je pense qu’il aurait été bien de mettre un peu d’importance sur son mari et son enfant et pas que sur le négatif. De faire un chapitre un peu positif et pas de finir sur une non-fin avec un personnage insignifiant et une relation qu’elle a eu quelque mois avant d’enchainer avec une autre.
C’était un bon livre, c’est toujours une valeur sûre de lire du Marie-Sissi Labrèche et c’est un court livre qui se lit très rapidement! Hâte de lire son prochain.
Ne pas aimer les hommes, ce que nous, en tant que femme, sommes conditionnées a penser dès notre plus jeunes ages. Cette idée qui se confirme grâce aux expériences vécues par toutes ces femmes un peu partout. Au fure et à mesure de la lecture, on voit que le but du livre est de partager ces expériences qui ont confirmé ce qu'on se fait dire depuis l'enfance, il ne faut pas faire confiance aux hommes, c'est des profiteurs et des manipulateurs. Tellement d'idée préconçues, j'aurais aimer voir un peu l'envers du décor et voir plus la bonne et saine relation qu'elle a trouvée après toutes ces expériences pour contrebalancer l'idée qu'il ne faut pas aimer les hommes. De plus, le livre est structurer un peu plus comme un essai, il n'y avait pas vraiment de lien entre les différentes histoires/differents hommes. Je le recommande tout de même, ça se lit bien et l'histoire est assez crue, on le sent que ça a du vécu!!
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À vrai dire, j’ai bien aimé lire ce livre. Le ton était constant, avec une vitesse et une écriture qui t’entraîne à toujours vouloir en savoir plus. Mais, il manquait quelque chose. Il y avait tellement de sujets mentionnés mais jamais développées que j’en perdais le fil. Je crois que le véritable coup de grâce a été pour moi quand, à la page 126, l’auteure fait mention d’un garçon, sensiblement semi-important dans l’histoire, comme « l’ami du premier chapitre de borderline ». Je déteste quand les auteurs citent d’autres de leurs œuvres dans un livre, d’autant plus quand le récit est un roman de fiction biographique. Je pense que ce roman aurait été un quatre étoiles sans cela. Je sais, c’est bébé, mais ça m’a complètement sorti de ma lecture. Je recommande quand même !
Ma première lecture de cette actrice. j'ai beaucoup aimé ! J'ai toutefois trouvé que ça se termine de façon un peu abruptement. Le ton de la narration est parfait, juste assez corrosif. L'actrice a développé une bonne auto-critique avec les années et est capable de décrire avec beaucoup de lucidité et d'introspection à la fois la maladie et la personne qu'elle a été. J'ai bien envie de découvrir ses autres écrits.
Il m’a fallu un certain temps avant que je réussisse à entrer dans le récit et à m’attacher aux personnages. Le titre est choquant en soi mais terriblement révélateur des différents poids et traumas intergénérationnels issus des relations hommes-femmes. Tant de facteurs peuvent impacter la définition et l’existence même de l’amour : antécédents familiaux, santé mentale, contexte socio-économique…. Au final, j’ai aimé. Je me suis particulièrement attachée à la mère du personnage principal.
L’histoire des relations qu’a entretenue l’autrice avec les hommes est intéressante. On y suit toute sorte de paterns toxiques et dysfonctionnels. On voit comment l’autrice et ces hommes ont des problèmes avec l’attachement et la confiance. Il aurait été intéressant de s’attarder plus qu’en 4 lignes à comment l’autrice s’est extirpée de cette boucle. 3.3/5
J’avais bien hâte de lire ce nouveau livre de Marie-Sissi Labrèche, ayant déjà lu deux de ses autres livres qui m’avaient bien plu. J’ai beaucoup aimé celui-ci aussi! Elle a une très belle plume, c’est assez petit, et ça raconte différentes histoires avec différents hommes qui ont fait partie de sa vie.