Il semblerait que, dans la petite gare de Nohara, se trouve une librairie où l'on dénicherait à coup sûr le livre qu'il nous faut. Lorsque Fumiya entend cette rumeur, il part à la recherche de l'ouvrage qu'il cherche depuis des années. À son arrivée, il tombe sur les trois employées de la librairie : Makino, la patronne, Waku, le propriétaire et Sugawa, le libraire. De prime abord, le jeune homme ne semble pas convaincu par ce lieu réputé extraordinaire, et ce malgré le coin café, des libraires pleinement investis et un mystérieux sous-sol. Mais Fumiya ne sait pas encore que, lorsqu'on entre dans La Librairie du Vendredi, les problèmes semblent disparaître comme par magie.
C'est ma niche alors comme d'habitude j'ai adoré. Dès les premières pages quand le narrateur est dans le train et qu'il se met à pleurer parce qu'il voit un arbre en fleur, j'ai su que c'était pour moi. Je ressens beaucoup de mélancolie dans les TGV.
Un feel good japonais comme je les aime. L'écriture était simple mais agréable, avec un humour décalé que j'ai beaucoup apprécié. Les personnages sont attachants et assez complexes pour qu'on s'investisse dans leurs histoires. Mais je pense que l'atout principal de ce roman est la passion de l'autrice pour la littérature et les librairies, qu'on ressent véritablement à chaque page. C'est bien dosé, on voit qu'elle a choisi quelques romans auxquels elle voulait rendre hommage et elle donne envie de les découvrir, malheureusement la plupart ne sont pas traduits en français :(
Apparemment Le bruit du monde va traduire tous les romans de cette série par contre, j'attends la suite avec impatience !
on va dire 3.5, c'est chill et rapide à lire mais jsp si c'est la traduction mais parfois les dialogues help on dirait une mauvaise série américaine maiiiis les librairies c'est cool 👯♀️
Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Un Printemps au Goût de Mochi ? "Je voulais découvrir le Bruit du Monde, cette maison d'édition établie à Marseille, depuis quelques temps déjà et cette couverture m'attirait particulièrement. J'ai donc été ravie que ce roman soit proposé lors d'une masse critique Babelio."
Dites-nous en un peu plus sur son histoire... "Après avoir lu qu'il existait, dans la gare de Nohara, une librairie qui trouve toujours le livre qu'il vous faut, Fumiya décide de s'y rendre et il se pourrait bien, qu'en effet, il reçoive exactement ce dont il avait besoin, sans même le savoir..."
Mais que s'est-il exactement passé entre vous ? "Il se trouve que moi aussi, cette lecture, c'est juste ce qu'il me fallait à ce moment-là, quelque chose de doux, léger, facile à lire. Le roman suit le schéma assez habituel des feelgood asiatiques et si ce n'est pas forcément le meilleur que j'ai pu lire dans ce style, c'était quand même bien agréable. On suit quelques personnages principaux, dans une librairie, ce qui est toujours un plus pour moi bien sûr, à travers plusieurs petites histoires. Ces dernières s'attardent chacune sur un personnage secondaire différent et sa problématique. Ce que j'aime dans ce format, c'est quand il y a une interconnexion entre ces personnages-là, et à chaque fois que j'ai pu la trouver, le roman a été un coup de coeur et c'est sûrement ce qui m'a manqué un peu ici. Mais on y parle beaucoup de livres, et ça, j'adore. Je dirais même que chaque histoire tourne autour d'un livre précis et que l'autrice m'a indéniablement donnée envie de tous les lire. Et puis cette librairie, elle vous réserve bien des surprises et elle arrive à se démarquer des autres malgré toutes celles, réelles ou fictionnelles, que l'on a pu croiser dans nos vies de lecteurs."
Et comment cela s'est-il fini ? "J'ai adoré qu'on nous fournisse une liste de tous les livres cités en annexe, ça devrait être obligatoire dans tous les livres qui parlent de livres ! Pour le roman en lui-même, il fait partie d'une série de 4 tomes se déroulant à la librairie du vendredi et je serai ravie d'y retourner pour de nouvelles aventures."
Dans “Un printemps au goût mochi”, premier tome de la série : La librairie du vendredi de Sawako Natori, on suit Fumiya, un jeune homme réservé qui mène une existence plutôt discrète. Un jour, au détour de recherches sur Internet, il tombe sur l’existence d’une librairie nichée dans le nord du Kantô, tout près de la petite gare de Nohara.
Poussé par une curiosité inattendue et par une raison que nous découvrirons au fil de la lecture, Fumiya décide de partir à sa rencontre. Sur place, il découvre un lieu chaleureux, des libraires atypiques, une atmosphère paisible et un univers où les livres semblent presque respirer.
Cette librairie deviendra le point de départ de rencontres, d’une introspection et d’un renouveau pour ce jeune homme en quête de douceur et de sens.
Ce roman m’a offert exactement ce que je venais y chercher, à savoir une lecture feel-good, pleine de tendresse, toute simple mais incroyablement réconfortante.
Fumiya, avec sa timidité, ses questionnements et ses maladresses, est un personnage qu’on adopte immédiatement. Son exploration de cette librairie si particulière offre un cadre doux, presque apaisant.
Ce tome 1 fonctionne à merveille, il nous permet de prendre place au sein de cette chouette librairie. Il peut également être une excellente porte d’entrée à la littérature japonaise contemporaine. Il est accessible, délicat, très “slice of life”, avec cette atmosphère calme typique des romans japonais.
Et puis… le titre est tellement bien choisi ! Il rend hommage aux livres, à ceux qui les manipulent, les protègent, les proposent, et rappelle combien la lecture peut être un refuge.
C’est une histoire simple, mais belle, sincère, et qui donne envie d’embarquer dans la suite de la série. Une parenthèse douce, sucrée même comme un mochi. Et que dire de cette couverture ? C’est d’ailleurs clairement elle qui m’a attiré en premier lieu.
La librairie du vendredi est une librairie cachée au fond d’une petite gare perdue au nord de Tokyo. On dit que chacun y dénicherait à coup sûr le livre dont il besoin. Intrigué par cette légende urbaine, Fumiya, un étudiant, décide de s’y rendre, afin de trouver l’ouvrage que son père lui réclame depuis tant d’années. Une fois place, il découvre à l’intérieur du magasin une drôle d’équipe composée de Makino, la douce responsable, Waku le propriétaire aux airs de yakuza et Sugawa le taiseux, qui fait office de cuisinier et de barman pour les clients souhaitant profiter du coin café. Bientôt embauché à mi-temps dans l’établissement, Fumiya va y découvrir ses secrets bien cachés ainsi que ceux de ses employés. uatre chapitres dans ce roman qui peuvent se lire comme autant de nouvelles indépendantes. Pour chacune d’elle un ouvrage en particulier sert de fil conducteur à l’intrigue : un roman japonais de facture classique, un polar signé Raymond Chandler, un livre jeunesse de l’allemand Michael Ende et un recueil fantastique sur les yôkai. Au menu des histoires douces-amères où un client va, à travers le livre mis en avant, effectuer une plongée introspective agissant comme une sorte de baume apaisant. Le principe est sympa mais je ne ressors pas pour autant sous le charme de cet ouvrage que j’ai trouvé dans l’ensemble plutôt fade. Ça se lit bien mais il n’y a rien de transcendant, peut-être aussi parce que Fumiya le narrateur est un personnage d’une affligeante platitude, incapable de retranscrire l’émotion vécue par ceux dont il restitue les histoires. Du feelgood bienveillant mais un peu mou, c’est dommage.
Le livre qui m’aura donné l’envie de lire d’autres livres ! Ce roman est apaisant, donne envie d’ouvrir son propre club de lecture où je pourrais donner mon avis critique et mon opinion personnelle sur des choix empruntés par certains personnages. J’ai été complètement plongée dans l’univers de la librairie de vendredi, avec cet envie d’appartence, l’envie de prendre part au débat ! J’ai aussi beaucoup aimé la subtilité, le client d’œil aux livres mentionnés en commémorant un plat mentionné dans ces bouquins, sans parler du fait que l’on pourrait assimiler des personnages à nos propres histoires. Je conseille ce livre à dévorer dans sa librairie préférée ou dans un coffee shop ou dans son endroit cozy préféré ! Les relations entres les différents protagonistes de cette belle Librairie du Vendredi est aussi belle et apaisante à lire. Ce livre m’a fait encore plus prendre conscience de l’impact que la lecture peut avoir dans nos vies, et retenir de belles leçons de vie. Je me permets de citer une qui m’a particulièrement touchée et qui a façonné ma vision de moi-même : « Quand on passe son temps à se soucier du regard des autres, on finit par perdre le sien. » Une chose qui est sûre, à l’issue de ce livre, votre wishlist et votre pile à lire risque de s’agrandir ! Je remercie @gleephapp et la maison d’édition @le_bruit_du_monde pour m’avoir envoyé ce livre, qui aura été une belle découverte. Hâte de lire les prochains tomes avec toujours cette belle traduction de cet ouvrage japonais !
D’une simple rumeur trouvée sur internet, ce jeune homme Fumiya Kurai, part en quête d’une librairie : la librairie du Vendredi. Ou paraît-il chaucun trouverait le livre qu’il lui convient. La dite librairie se trouve non loin des quais de la gare de Nohara et fait aussi salon de thé. C’est ainsi qu’après sa première visite Fumiya Kurai va venir y travailler et tomber peu à peu sous le charme de sa patronne Makino et de la librairie du Vendredi. Un roman dans le roman: chaque chapitre conte l’histoire d’un être cherchant le livre qu’il lui faut en cet instant précis. C’est ainsi que Makino et sa fabuleuse librairie du Vendredi le trouve. Plusieurs livres sont alors cité, permettant à Fumiya et aux lecteurs de découvrir d’autres œuvres. Un super roman, profond, intéressant avec des histoires personnelles touchantes et intimes. J’ai adoré, je vous recommande chaudement sa lecture! Merci à @Gleephapp et à la maison d’édition @le_bruit_du_monde pour cet envoi livresque!
Fumiya a grandit dans l’univers des livres car son père, aujourd’hui hospitalisé, est le patron d’un grand groupe de librairie. Il a entendu parler de cette fameuse librairie nommée « La librairie du vendredi », qui se situe dans une gare à Nohara au Japon, où on pourrait trouver à coup sûr le livre qu’il nous faut. Voilà maintenant un long moment qu’il cherche un livre bien spécifique. Peut-être l’auront-ils là bas ? et ça tombe bien, son université est à coté. C’est à partir de ce moment-là que l’auteur nous enverra dans un voyage où l’on verra le jeune Fumiya découvrir et grandir tout au long du roman. Je tiens tout d’abord à remercier Gleeph et les éditions Le Bruit du Monde qui m’ont permis de découvrir ce roman en exclusivité (sorti prévu en octobre 2025). J’ai bien aimé retrouvé cette écriture spécifique aux auteurs japonais, où l’on sent que les détails, qui sont répétés de manières régulières tout au long du récit, ont leur importance. C’est une belle histoire où l’on voit Fumiya, jeune étudiant très introverti, découvrir un univers qu’il pensait connaître sur le bout des doigts, finalement le découvrir sous un autre aspect. Ce roman est très dépaysant et nous emmène dans des univers très différents. On entend parler de Yokaï ou de kappa, on découvre différentes personnalités et leur histoire, toutes reliées à cette fameuse librairie. Ce roman étant le premier d’une tétralogie, je suppose que les 3 prochains sont suivant les saisons et qu’à la fin, Fumyia devra choisir entre cette librairie et reprendre le groupe de son père (ce ne sont que mes suppositions hein). Ce roman est un bel hommage à la lecture et au pouvoir que celle-ci peut avoir sur chacun de nous.