Tonnerre après les ruines

by Floriane Soulas

« Elle est où la limite, alors ? Entre l'homme et le monstre ? »

Dans un monde en déliquescence rongé par les difformités et les maladies, Férale est un monstre – du moins, les autres l'ont toujours traitée comme tel. Tous, sauf Lottie, qui l’a sauvée et lui a appris à survivre à travers les plaines de cendres. Ensemble, elles protègent les quelques caravanes qui rallient encore les derniers bastions de l’humanité.

Jusqu'au jour où Férale entend parler de Tonnerre, une cité close où des chercheurs travailleraient à comprendre les mutations génétiques, et mieux, à les guérir. Là-bas, il y aurait aussi des gens comme elle, dotés d’yeux jaunes et poussés par une faim… insatiable. Et si dans un premier temps Lottie refuse de gagner la ville qui l’a vu naître, fuyant un passé qu'elle préfèrerait oublier, les événements vont en décider autrement.

Des ruelles poisseuses d’un gigantesque bidonville aux entrailles froides d’un complexe scientifique, les deux femmes vont croiser les différentes factions en place, autant de visages d’une humanité qui, au milieu des décombres, aspire plus que jamais à trouver sa place…

Genres: Science Fiction, Fantasy, Sci Fi Fantasy

688 pages, Mass Market Paperback

First published October 1, 2023

About the author

Floriane Soulas, née en 1989 à Paris, est une romancière et nouvelliste française de fantasy et de science-fiction, notamment dans les sous-genres du steampunk et du space opera. Publiée à partir de 2014, elle obtient plusieurs prix depuis 2018.

Née en 1989 à Paris, Floriane Soulas a suivi une classe préparatoire, puis une école d'ingénieur, l'École des mines de Carmaux. Elle valide ensuite une thèse en génie mécanique. En parallèle d'une carrière d'ingénieur logiciel, elle écrit des nouvelles de science-fiction. Parmi ses lectures de jeunesse et ses inspirations, elle cite Émile Zola, Victor Hugo, Albert Camus mais aussi des œuvres de fantasy comme celles de J. R. R. Tolkien et David Gemmell ou de science-fiction comme celles d'Isaac Asimov et George Orwell.

Reviews

[Lucille · Rating 4 out of 5]

Eh bhen !! Un post apo puissant, sale, sanglant, mutant et violent ! J’ai adoré les deux héroïnes

[Yuyine · Rating 5 out of 5]

C’est un vrai coup de foudre que j’éprouve pour Tonnerre après les ruines. L’univers post-apocalyptique proposé par Floriane Soulas est original et riche et ses héroïnes sont absolument inoubliables, en particulier Férale qui apporte à l’ensemble une humanité magnifique. Le roman est haletant, maintenant sur plus de 500 pages une histoire solide et accrocheuse où résonne un cri d’amour pour la liberté et pour la force des liens malgré un contexte terrifiant de cruauté où tout semble bon pour la survie.

Critique complète sur yuyine.be!

[Lizzie (TwoFaceLizzie) · Rating 4 out of 5]

Floriane a vraiment le talent pour décrire des situations ignobles et les disséminer tout au long de son histoire. Tonnerre ne sera pas pour tout le monde, car c'est long, c'est terrible, du vrai post-apo très violent, on ne nous promet aucun espoir et les situations ne font que s'empirer.

J'ai adoré Férale, cet être si particulier et attachant. Je suis triste de laisser le petit Etincelle derrière moi également.

Floriane, merci de me laisser te suivre dans ton génie et dans ta folie. Tu as réussi à accoucher de ce roman (un taux de réussite plus réussi que dans Tonnerre !) malgré toute l'aventure de cette histoire. Je suis si fière.
✨
Voir mon nom dans les remerciements, ça reste magique.

[Octarine · Rating 2 out of 5]

Malheureusement pas une lecture pour moi, pas du tout.

Cela m’ennuie, car je voulais découvrir l’autrice depuis longtemps, et Tonnerre après les Ruines me faisait de l’œil depuis sa sortie.

Pas de bol, je ne suis clairement pas le bon public pour ce livre.

Rien à dire sur le style : c’est bien écrit, et les thématiques sont intéressantes.

Mais deux choses m’ont vraiment rebutée.
Premièrement, je ne me suis pas du tout attachée aux personnages, mais alors pas du tout. Je les ai limite trouves antipathiques, alors que clairement j’aurais du avoir de l’empathie pour Lottie et Ferale.

Deuxièmement, et non des moindres, ce livre est plein de trigger warning, et si je l’avais su, je ne me serais jamais lancée dedans : viol, grossesses qui se passent mal (quel personnage n’a pas accouché dans ce bouquin à part les hommes et Ferale ??), maladies, autant de sujets qui me mettent très mal a l’aise et que j’ai beaucoup de mal à lire. Beaucoup de glauque, de morbide, de sang, de crasse aussi. Dans la deuxième moitié en particulier, les scènes gores se succèdent et cela m’a dégoûtée. Je n’avais juste plus envie de revenir à cette lecture, et je me suis forcée à finir.

Je ne doute pas que ce livre ait trouvé et trouvera son public. Je suis juste désolée de dire que je n’en fais pas partie.
Je remercie malgré tout Babelio et son concours Masse Critique de m’avoir donné une chance de gagner ce livre. Je tacherai de le passer à un lecteur qui saura mieux l’apprécier que moi.

J’espère avoir plus de chance avec les autres livres de l’autrice.

[Emma Valieu · Rating 2 out of 5]

Ce n'est pas ce à quoi je m'attendais et je suis déçue, ça a même été un peu pénible à finir ^^' Je n'ai eu aucun atome crochu avec les personnages, sauf que le roman se concentre essentiellement sur eux. C'est aussi très (trop) descriptif, ce qui casse beaucoup trop le rythme. Contrairement à la majorité, j'ai préféré le début de l'histoire... Bref, parfois, ça ne marche pas !

[stasia · Rating 4 out of 5]

[septembre 2025] {galactic book club}

globalement même si c’était pas extraordinaire mais plutôt classique dans le genre j’ai passé une bonne lecture! niveau divertissement on y était et j’étais contente de découvrir cette histoire

j’ai qqs points négatifs avec lesquels je vais commencer puis on finira sur une note plus positive

c'est assez répététif et on ressent pas forcément tant que ça les enjeux puisque quand on se retrouve dans une nouvelle situtation on y reste assez longtemps et il n'y a pas forcément d'évolution (dans la situation ou la façon dont les personnages font face à la situation). je regrette aussi qu'une fois arrivée à tonnerre et ses environs on y reste et qu'on ne retourne pas dans les plaines, j'aurais aimé en explorer plus. la situation étant ce qu'elle est à tonnerre (et uniquement à tonnerre puisqu’on ne sait pas trop pour d'autres villes) ça limite aussi un peu le côté catastrophe dans le sens où c'est une 'petite' échelle. je veux dire par là que dans la plaine y a plein de gens qui vivent et la situation de tonnerre est dramatique par leurs seuls choix. les thèmes évoqués étaient intéressants même si pas forcément hyper développés. la fin ne me déçoit pas mais à la fois on la voyait venir et je m'attendais à un petit truc, j'ai limite envie de dire que c'est trop 'simple'.
bémol aussi sur les chap un peu annexes (1). je les trouve assez en décalé et ça colle pas des masses avec l'idée que j’ai du perso? enfin elle est assez calme et réfléchie et là on aurait limite dit les pensées d'un.e infecté.e...
les perso sont aussi assez caricaturaux et j'aurais peut-être aimé un peu plus de finesse et de subtilité: on a naomie la scientifique folle et complètement bornée qui ne se remet jamais en question, ruben le gourou qu'on voit à peine pour être mystique, férale la perso qui sait rien d'elle-même super naïve, lottie la perso affirmée qui doute jamais et sait ce qu'elle fait etc... des nuances sont parfois ajoutée mais ça reste trop superficiel pour moi pour que les perso ne soient juste plus des persos d'une histoire mais soient vraiment incarnés

après malgré ça j'ai eu une vibe 'the last of us' avec les deux perso qui errent ensemble dans un monde post-apo complètement ravagé. même si les personnages ne m'ont pas particulièrement touché j'ai quand même bien aimé les suivre et le livre a clairement fait son taff niveau divertissement. la plume n'est pas hyper riche mais ça m'a pas dérangé, ça fait un récit assez sobre et ça colle assez bien avec l'histoire je trouve + je n'ai pas remarqué les répétitions que j’ai vu être relevé par certain.es donc ça ne m'a pas dérangé. c'était un rythme assez posé et à la fois j'aurais pu aimer que ce soit un peu plus dynamique mais aussi j'ai bien aimé que ce soit 'calme' car ça aurait pu très vite tourner dans de la sur-enchère d'action dramatique pour être dramatique. c'était un récit relativement féminin aussi donc c'était assez chouette à découvrir.

en gros pas le lecture qui révolutionne le genre ou apporte des questions qu’on a jamais vu mais c’est une histoire prenante, qui est pertinente et qui divertit bien!










spoils————-
(1) de lottie qui découpe de la viande

[Cyri Frd · Rating 5 out of 5]

J'admire autant que je crains le cerveau de Floriane parce qu'elle est toujours capable de créer des personnages incroyablement touchants et complexes au milieu d'histoires parfois cruelles et horrifiantes, bref le génie a encore frappé avec ce roman qui m'a parfois donné des hauts le cœur tant certaines scènes sont violentes, mais qui m'a surtout fait pleurer et vibrer au rythme du parcours de Lottie et Férale (protect her at all costs 🫶). Floriane est si géniale que chacun de ses romans est un coup de cœur pour moi, peu importe le genre, et même si le genre en question n'est normalement pas ma tasse de thé, elle m'a déjà fait le coup avec Les oubliés de l'amas alors que je ne suis pas du tout fan de SF dans l'espace, et elle récidive ici avec de la post-apo bien trash. Le point commun est évidemment toujours la façon qu'elle a d'écrire les émotions humaines complexes et imparfaites, de manière toujours très juste et touchante. Et cette fin 🙌

[lothwolfjedi · Rating 5 out of 5]

Une dystopie bien violente et sanglante comme on aime. Deux héroïnes attachantes, dont j’ai adoré voir évoluer la relation, qui cheminent dans un monde remplit de mutants, de monstres sous toutes les formes. C’est fort, c’est beau et laid à la fois. Âmes sensibles s’abstenir.

[Ellie · Rating 5 out of 5]

4.5*

[Tachan · Rating 3 out of 5]

Floriane Soulas est pour moi une caméléon de l’imaginaire, parvenant à se glisser dans tous les genres avec un beau succès. Ayant réussi à me faire aimer des genres que je n’aime pas ou moyennement, je pensais qu’elle réussirait l’exploit de me faire aimer un récit post-apocalyptique. Ce ne fut malheureusement pas le cas. Et cela signe mon deuxième échec consécutif avec elle en SF. Je suis un peu triste.

Le récit n’a pourtant en soi rien de rédhibitoire, je pense, pour ceux aimant ce genre d’histoire. Il se découpe en un road trip, un huis clos dans une cité qui a survécu, une fuite après avoir découvert des déviances et un affrontement des deux camps. Bref, un schéma très classique mais qui doit plaire vu comme il revient sans cesse. Floriane a en plus imaginé un univers marquant à défaut d’être 100% original. On y retrouve les marqueurs de ces récits post-apo qu’on retrouve au rayon jeunesse / YA, avec une jeune population qui a survécu et tente de retrouver une certaine stabilité en utilisant la science et la médecine. Ici, un virus mute les gens et la conséquence est que certains sont des batteries vivantes, qui sont exploitées pour cela, et d’autres sont devenus stériles, réduisant de plus en plus la population. Alors quand ils trouvent quelqu’un qui semble avoir été contaminé mais va bien, pire qui a des capacités de guérison hors norme, ils pensent avoir trouvé la solution.

Commençons par le positif. J’ai beaucoup aimé toutes les réflexions autours de la génétique, l’eugénisme, la recherche d’un vaccin, avec notamment les questionnements éthiques classiques. C’était efficace, c’était prenant. J’ai beaucoup aimé le côté violent de l’histoire, avec une autrice qui se sent permise d’aller assez loin sur les questions de cobayes mais aussi de maternité. Petit Trigger Warning en revanche sur la participation du cannibalisme à tout ça, mais ayant lu un petit Conte interdit juste avant où cela allait encore plus loin, j’avoue que je l’ai trouvé, pour ma jauge, plutôt supportable ici. L’autrice a d’ailleurs ici une écriture très organique qui reflète bien le mode survie dans lequel sont les personnages que j’ai beaucoup appréciée. Voilà pour les points positifs.

Ensuite pour ma part, je suis une anti-road trip alors forcément la première partie m’a parue fort longue… Longueurs que j’ai malheureusement retrouvées dans chaque partie. J’ai régulièrement eu l’impression d’un récit qui tournait à vide et se répétait. Il y a énormément de pages pour peu de choses au final. Un final, au passage, qui est précipité, abrupte, trop succinct comparé à tous les longs développements qu’on a en long, en large et en travers auparavant… Quand on délaye, délaye, répète, répète, il faut avoir, selon moi, un final efficace qui percute, remue ou fait réfléchir, ce n’est pas le cas. D’ailleurs l’ensemble de l’histoire, on ne va pas se le cacher, à part pour les touches de cannibalisme et encore, est assez banale. Elle n’a pas le petit truc en plus, l’ambiance particulière que l’autrice a habituellement dans ses histoires. Ici, n’importe qui (ou presque) aurait pu l’écrire. Je ne reconnais pas la touche Floriane Soulas.

Dans les points négatifs, j’ai aussi eu beaucoup de mal à apprécier les personnages. J’ai eu l’impression de me retrouver encore avec de jeunes adultes, comme dans nombre de récits post-apo, avec la maturité qui leur est propre et que je ne recherche plus… Pourtant, ce sont censés être des adultes d’au moins une trentaine d’années. Je ne l’ai pas du tout ressenti ainsi. Ils faisaient « jeunes » et franchement, j’en ai un peu assez de ce postulat. J’ai besoin qu’âge et maturité ou maturité et histoire se corrèlent mieux. Ce ne fut pas le cas et cela m’a sortie de l’histoire. C’est dommage parce qu’ensuite leur non manichéisme était intéressant, tout comme le fait qu’on ait des salauds qui ne s’en rendent pas compte tant les nécessités de la situation semble les y obliger. Mais je suis en grande partie passée à côté car leur immaturité, dans l’écriture de l’autrice, m’agaçait.

Ajoutés bout à bout tout cela a fait que c’est une lecture à côté de laquelle je suis passée. Il n’y avait pas assez d’originalité, de différence, de corps, pour quelqu’un comme moi qui n’est pas friande de récits post-apocalyptique. C’était trop classique aussi bien dans le fond que la forme, avec des personnages manquant de maturité et une violence de façade qui cache mal le vide et les répétitions de l’intrigue. Je pensais que l’autrice comme d’autres fois ferait agir sa magie, depuis deux textes, je ne la retrouve plus. Je me sens déconnectée de ce qui faisait son charme autrefois, j’en suis la première désolée. Peut-être que les amateurs du genre aimeront explorer cette nouvelle aventure de lutte contre les éléments et les virus, de recherche d’une nouvelle voie et nouvelle humanité avec cette écriture très charnelle qui est la sienne ici. Moi, je n’étais pas prête pour ce voyage sans destination finale.

Article complet : https://lesblablasdetachan.wordpress....

[Kahlan · Rating 5 out of 5]

Troisième excursion dans l’univers de Floriane Soulas, une autrice devenue, au fil des pages et des romans, l’une de celles que je suis bien décidée à suivre, coûte que coûte. Parce que chacun de ses ouvrages met en scène des personnages féminins forts et attachants, dans des univers extraordinaires. Après Rouille et Les oubliés de l’amas, que j’avais tous deux beaucoup aimés, me voici propulsée dans un univers post-apocalyptique peuplé de créatures monstrueuses.

On ignore ce qui s’est passé au juste, mais la Terre a été transformée en un désert couvert de cendres et peuplé de mutants. Au milieu du chaos, deux femmes, Lottie et Férale, deux pisteuses qui protègent les caravanes des dangers mortels qui hantent ces terres. Elles sont bonnes dans leur job, surtout parce que la seconde est elle-même une mutante, dotée de perceptions et de capacités extraordinaires. Cela la place d’office à l’écart d’une société qu’elle s’évertue pourtant à protéger, malgré la faim insatiable qui l’anime. Alors Férale veut comprendre, découvrir la vérité sur ses origines, quel genre de monstre elle est vraiment, et quand elle entend parler de Tonnerre, le dernier bastion où des scientifiques soignent les malades, elle y entraîne une Lottie qui freine des quatre fers.

Autant le dire tout de suite, ceci est un livre à ne pas mettre entre toutes les mains ! Certaines scènes sont difficilement soutenables, tant Floriane Soulas y décrit sans le moindre fard un cannibalisme fort peu ragoûtant. Désolée de spoiler ainsi, mais il me semble préférable d’être pleinement averti avant de se lancer.

Cela étant dit, j’ai beaucoup aimé ce roman. A la fois pour ses héroïnes qui ne ressemblent à aucune autre, son univers sombre, dur et impitoyable, et son intrigue passionnante. Ne vous y trompez pas, on n’est pas dans du YA. Les thématiques, et surtout la manière dont elles sont traitées, sont très adultes au contraire. Il est question d’identité, de solitude et de comment trouver sa place dans une société en plein déclin ; de manipulation, d’éthique et des limites que l’on s’impose pour atteindre ses objectifs, aussi louables soient-ils, en apparence en tout cas. De différence aussi…

Si j’ai parfois été mal à l’aise face à ce que je lisais, j’ai adoré suivre l’évolution, tant de Férale que de Lottie. Je me suis même entichée des personnages secondaires, comme Rose ou encore l’enfant foudre, et j’ai été pleinement satisfaite de cette fin douce amère que nous propose Floriane Soulas, parce que ça ne pouvait pas finir autrement, tout simplement. Pas un coup de cœur mais un roman coup de poing qui me restera longtemps en mémoire, je pense.

[Lise · Rating 3 out of 5]

Des années plus tôt, Lottie s’enfuit de Tonnerre, laissant derrière elle un nouveau-né. Jamais elle ne remettra les pieds dans cet endroit qui lui aura pris sa liberté. Elle s’enfonce dans la plaine, jouant le rôle de pisteuse pour diverses caravanes. Dans ce monde post apocalyptique, tout est dangereux. Les monstres, les maladies, la pluie. Dans une de ces caravanes, elle rencontre une bête en cage, un monstre, Férale. Elle prend la décision de la libérer et de s’en occuper. Cette dernière lui sera utile, tant ses sens sont développées.

Des années plus tard, alors que tout le monde semble mourir de maladies, Férale entend parler de Tonnerre. Endroit dans lequel il y aurait des personnes comme elle, elle qui ne sait pas qui elle est et d’où elle vient. Elle convainc Lottie d’y retourner avec elle, mais la ville peut réserver de mauvaises surprises.

Je vais faire en sorte que mon avis ne soit pas biaisé par le fait que ça ne soit pas mon genre de lecture. Les dystopies, oui, mais la science-fiction, ouille, ça a du mal à passer.

Malgré une plume remarquable, j’ai beaucoup de mal à rentrer dans ma lecture. Il faut dire que je dois parfois faire des retours en arrière car je ne comprends plus les lieux/les personnages. Mais ceci n’est pas la faute de l’autrice. En effet, j’ai beaucoup de mal à me visualiser un univers qui n’est pas le mien.

Quelle imagination! Rien n’est laissé au hasard, le moindre petit détail est pensé et expliqué. Ma lecture a été plus fluide lors de l’arrivée de Lottie et Férale à Tonnerre. Les enfants foudres, le médecin Frankenstein et les monstruosités, ça a fini par attiser ma curiosité et j’ai pris du plaisir à lire la suite de l’histoire.

J’ai eu du mal à visualiser certains personnages car c’est surtout le côté psychique qui est considéré, mais cela peu permettre une compréhension très intéressante du point de vue/des réactions des différents protagonistes que l’on croisera. Mais pour moi, ça a été alors plus difficile de m’attacher aux personnages secondaires, comme Ruben, Sumi ou encore Rose.

J’aurais aussi aimé avoir une carte des lieux dans le livre, car je n’ai pas bien su situer les grottes, la plaine, le bidonville, Tonnerre, le marais…

De manière générale, ce fut pour moi une lecture plaisante. J’ai aimé suivre Lottie et Férale et leur cheminement pour survivre et (re)découvrir qui elles sont mais effectivement, la science-fiction, ce n’est pas pour moi. Je pense que quelqu’un qui aime le genre peut vraiment prendre beaucoup de plaisir.

#florianesoulas #NetGalleyFrance

[unpetitlecteurbreton · Rating 5 out of 5]

Il est une histoire qu'on ne raconte qu'à Tonnerre et dans ses environs. Une histoire de sang et de malédiction. Une légende faite de colère et de survie contée ici par les mots cataclysmiques de Floriane Soulas.

Dans un monde en ruines où tout est violence et poussière, éclair et terre, l'humanité lutte pour perdurer parmi les vestiges d'un passé éclaté où la destruction a érigé la peur et la méfiance en sentinelle de fer et de verre. Deux femmes, Lottie et Férale, émergent comme des phares d'espoir dans cet orage à l’allure de couronne colérique, dans cette nuit dévastée et démesurée. L’autrice nous saisit par son réalisme cru et viscéral, nous transportant vers ce sombre avenir et cette ville malade, véritable mouroir dans laquelle chacun doit apporter sa pierre à l'édifice commun de la survie.

Le récit est un petit chef-d'œuvre de narration, nous arrachant des tripes une aventure où nos deux héroïnes, tombant dans un puits de rien, de blanc, de mort, explorent avec intelligence leurs failles, leurs espoirs perdus puis retrouvés et leurs passés, soulevant le cadenas de souvenirs qu'elles avaient patiemment enfoui en elles.

Dans ce bunker souterrain, au pied de ce doigt accusateur tendu vers le ciel, qui du mutant défiguré ou de l’humain impitoyable qualifieriez-vous de monstre ? Serait-ce les anormaux aux yeux fauves ou bien ceux qui hurle la terreur et la stupeur à la recherche de la même chose que toi, que moi : d’une famille qui l’accepte ? A partir de combien de coups doit-on commencer à ramasser les petits morceaux brisés de son âme ? Jusqu’où sommes-nous prêts à aller pour trouver qui nous sommes et libérer ce flamboyant acte d’amour et de mort ?

Récit post-apocalyptique saisissant zébré de cendres et de mutations, "Tonnerre après les Ruines" est une œuvre obsédante qui vous laissera sans voix avec l’odeur du monde pourrissant, le regard débordant de faim, et le goût de la peur et du sang roulant sur votre langue.
Sans voix mais avec un nom, le genre de nom qui vit et qui existe. Le nom d’une jolie chose née au milieu de ce cancer aseptisé, unique cri d’espoir craché au monde, comme une promesse faite de monstre à monstre.

[Psychée Délik · Rating 4 out of 5]

J'ai découvert Floriane Soulas avec son premier roman Rouille et j'ai eu la chance de la rencontrer lors de l'édition 2023 du festival Ouest Hurlant.
Je remercie les éditions Argyll de m'avoir permis de lire sa dernière sortie via la plateforme NetGalley.

J'ai mis du temps à lire ce roman. Non pas parce qu'il ne me plaisait pas mais parce que j'ai eu énormément de mal à lire durant la période fin 2023 - début 2024. Dès que mon rythme de lecture a repris, j'ai littéralement dévoré cette lecture. Je me suis enfilée la moitié du roman en moins de deux jours.

Tonnerre après les ruines est une quête initiatique autant pour Férale que pour Lottie. Chacune d'elles cherchent sa place dans ce monde en pleine déchéance.
L'autrice a su créer un univers et le développer de façon intéressante. À travers une dimension écologique, elle y aborde de nombreux thèmes : les mutations, la figure du monstre, la liberté, les sectes, la manipulation de masse ou encore l'éthique scientifique.
Dans les textes de ce genre littéraire, il est assez rare de voir les femmes autant mises en avant. Autant par ses personnages principaux que par les personnages secondaires, les figures féminines prennent une place importante dans l'histoire. Cela est vraiment appréciable.
La fin est belle et triste à la fois. Elle ne m'a pas surprise. Elle était même attendue mais je n'ai pas boudé mon plaisir pour autant.

Petits points négatifs : On retrouve quelques clichés récurrents, notamment sur la science et la religion. Il y a également quelques facilités scénaristiques.

Ce roman ne révolutionne certes pas le genre mais a été un bon moment de lecture. Je me suis attachée aux protagonistes et je me suis sentie investie par leur devenir.
Floriane Soulas est pour moi une autrice à suivre. Il me reste deux de ses romans dans ma pile à lire, il faudra que je les sorte.

Ma chronique : https://psycheedelik-unehistoiredemot...

[Nympha · Rating 4 out of 5]

Dans ce roman post-apocalyptique, nous suivons Lottie et Férale. Férale, dans ce monde où la difformité et les mutations sont légion, est considérée par beaucoup comme un monstre. Mais Lottie veille au grain, et toutes deux parcourent la plaine et vivent de missions de protection de caravanes, jusqu’à arriver en vue de Tonnerre, une mystérieuse cité.

Par certains côtés, l’intrigue fait un peu « exposition » – ce que je reproche souvent aux romans post-apo – mais on n’a pas pour autant l’impression qu’on n’est là que pour se balader dans Tonnerre et ses environs : il y a un sens à tout cela (même si je ne dirais pas que l’intrigue est le fort du roman). Ce qui frappe fort ici, c’est l’atmosphère et des personnages, et j’ai été pleinement convaincue par cet aspect ! J’avais lu Rouille, de l’autrice, et je dois dire que j’ai trouvé que son style s’était beaucoup étoffé depuis son premier roman ! Dans Rouille déjà, l’atmosphère sombre et violente d’un Paris steampunk était une grande force, mais avec Tonnerre, Floriane Soulas s’est surpassée ! L’ambiance sombre, sanglante, prend aux tripes le lecteur et ne nous lâche pas. Le livre n’est pas facile à lire, car on baigne dans une violence assez crasseuse et dans les miasmes, mais c’est très prenant ! Et les personnages sont complexes, bourré de failles et de questions, fragiles et fortes à la fois. Donc une grande réussite sur ces deux points et cette atmosphère poisseuse me restera.

Les thématiques du livre en elles-mêmes sont assez classique : on retrouve une réflexion autour de la monstruosité (qui est le monstre ? celui qui en a l’air ou celui qui fait souffrir autrui ?) et autour de l’identité. Mais il y a également une réflexion autour de la maternité et du traumatisme qui m’ont assez touchée.

Dans l’ensemble, donc, une réussite que ce pavé, qui me donne envie de lire les prochains romans de l’autrice !

Merci beaucoup à Netgalley et aux éditions Argyll pour cette lecture donc !

[Benjamin - Les Mots Magiques · Rating 4 out of 5]

𝑇𝑜𝑢𝑡 𝑐𝑒 𝑞𝑢𝑖 𝑝𝑜𝑟𝑡𝑒 𝑢𝑛 𝑛𝑜𝑚 𝑒𝑥𝑖𝑠𝑡𝑒.
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Dans un univers post apocalyptique ravagé par les pluies acides, les mutations et la maladie, Férale est différente. A cause de ses yeux jaunes, elle est rejetée par tous et considérée comme un monstre, même si elle peut quand même compter sur sa seule alliée, Lottie. Mais quand Férale découvre l’existence de Tonnerre, une ville où vivraient d’autres personnes aux yeux jaunes, Lottie se montre extrêmement réticente à l’idée de s’y rendre.
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J’ai vraiment bien apprécié ma lecture mais je peux d’ores et déjà vous dire que ce n’est pas un roman pour tout le monde. Soyez prévenus : ce livre est extrêmement sombre !
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Dès les premières pages, on découvre un univers violent, où l’humanité subsiste tant bien que mal à cause de la prolifération des maladies, la présence de malebêtes qui déciment les populations qu’elles croisent, et d’un climat des plus hostiles.
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On pourrait s’imaginer que les conditions difficiles motiveraient au moins les humains à s’entraider et à faire preuve de solidarité, mais c’est plutôt tout l’inverse. Le maître mot est plutôt l’individualisme, le chacun-pour-soi.
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C’est dans ces conditions que nous rencontrons Férale, qui n’a qu’une envie : découvrir d’où elle vient. En cela, on peut dire que le roman est avant tout une quête identitaire même s’il ne se résume pas à ça. C’est aussi une façon pour l’autrice de s’interroger sur la figure du monstre (et comme très souvent, la monstruosité n’est pas forcément là où on l’attend).
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Pas mal d’autres thèmes sont abordés dans ce roman, et tous sont assez malaisants dans l’ensemble. On parle notamment d’expérimentation scientifique, de secte et de fanatisme, de manipulation, ou encore de ségrégation. Que des sujets légers donc !
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J’ai souvent été mal à l’aise pendant ce roman mais ça n’a rien d’étonnant compte tenu des thématiques abordées. Ça reste malgré tout intéressant puisque c’est l’occasion d’aborder des questions d’éthiques que je trouve toujours intéressantes.
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Bien que j’ai passé un très bon moment, je ne recommande pas ce roman à tous. A vous de voir, selon vos sensibilités, si ce roman peut vous convenir ou non.
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Mention spéciale pour la fin douce amère qui est très réussie !

[Dyders · Rating 4 out of 5]

J’ai apprécié l’univers post-apo avec ces deux héroines.
J’ai aimé la mise en place, la découverte de Tonnerre, de sa population, et de la démonstration de la phrase « tu es un monstre non pas par ton ADN, mais par trs actes ».
En revanche, au-délà de ces deux protagonistes, je n’ai rien ressenti pour les événements tragiques survenant aux autres, quasi tous tués dans des conditions grotesquement répétitives, gore…combien de piqures ? Combien de femmes enceintes rendent leur dernier souffle dans leur trippes, leur sang avec un nouveau mort né diforme ? Combien de scènes de cannibalisme ?
Franchement, je n’ai pas compris cette dernière partie, très répétitive et inutilement gore à mes yeux.

[Aly · Rating 4 out of 5]

Une histoire qui nous transporte tant par le monde post-apocalyptique, que par la plume puissante de l'auteur. Les descriptions étaient si bien écrites que je me voyais dans la plaine et au milieu des bidonvilles. Les personnages sont très attachants, complexes et humains. J'ai été transporté de la première page jusqu'au dernier mot de ce livre. Paradoxalement ce n'est pas tant l'intrigue (pas basique mais typique de ce genre) que le développement des personnages qui a été fait avec brio.

[Marion · Rating 3 out of 5]

J’ai bien aimé l’ambiance sombre et l’univers. L’intrigue reste assez basique, mais les thématiques abordées (monstruosités, eugénisme…) sont intéressantes. Le tout fonctionne bien et se lit avec plaisir, malgré quelques défauts : des répétitions dans les actions, des personnages parfois antipathiques qui mettent du temps à évoluer et qui tournent un peu en rond dans leurs réflexions.

J’aurais aimé que l’on explore davantage les plaines et le mystère de la forêt ; dommage que l’histoire se concentre presque exclusivement sur la ville de Tonnerre.

Service de presse reçu gratuitement.

[JaimieWebby · Rating 2 out of 5]

J'ai en général beaucoup de mal quand, je trouve que, les auteurs se regardent ecrire... ce qui fut pour moi le cas avec ce roman. Je n'ai du coup pas cru une seconde aux relations censées se nouer entre les personnages.

[Jiysiyn · Rating 5 out of 5]

J'ai encore les larmes aux yeux après avoir lu la dernière page de ce livre...
Je souhaite à toustes de parcourir le monde de Tonnerre, ses bidonvilles et la plaine environnante et de vivre à travers les yeux de ses héroïnes Férales et Lottie.

[Dine Wlmn · Rating 3 out of 5]

2,5/5

Je n'ai pas passé un mauvais moment, j'avais envie de connaître la fin de l'histoire mais c'était beaucoup trop répétitif pour moi, j'avais très envie de sauter des pages ... Les personnages sont quand même un peu trop caricaturaux 🫠

[Nathanaël Tal Librairie l'antre-monde · Rating 5 out of 5]

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[Epistrophe · Rating 4 out of 5]

Un style inégal, un post apo sans trop d'espoir, mais le récit est bien mené et émaillé de scènes assez marquantes.

[Ancolie · Rating 4 out of 5]

J'aurais mis du temps à le finir, mais enfin ! Un post apo violent et envoûtant, que j'ai eu du mal à lire tant il regorge de noirceur. Magique !

[Gabriel Meyer · Rating 2 out of 5]

Assez mitigé sur ce roman. Autant les premiers chapitres m'ont emporté, autant j'ai trouvé que l'intrigue et la prose s'essoufflent rapidement. Mon principal problème avec la prose, c'est une certaine lassitude face à son aspect foisonnant. Il y a beaucoup d'adjectifs, et les descriptions deviennent vite redondantes. En somme, j'ai trouvé le style est fonctionnel, mais sans jamais le beau ou le marquant. Quant à l'intrigue, j'ai eu l'impression qu'on n'avançait pas. Il y a beaucoup de tergiversations, et on tourne souvent en rond. De plus, je n'ai pas trop apprécié le message "science = méchant" ; j'y ai perçu des nuances presque anti-vaccins qui m'ont franchement refroidi. Ah, et pourquoi tout le monde tremble-t-il constamment dans ce livre ?