Dans Si c'était à refaire, Fernand Demany revient sur son parcours politique, personnel et idéologique à travers une réflexion lucide et critique. Ancien résistant, militant communiste et député belge, il évoque son engagement dans les luttes sociales et antifascistes pendant et après la Seconde Guerre mondiale. Le livre marque surtout une rupture : celle avec le Parti communiste, qu’il quitte en 1950, désabusé par son fonctionnement autoritaire et dogmatique. À travers ses souvenirs, Demany analyse les dérives du stalinisme, les contradictions internes du mouvement ouvrier et les désillusions d’une génération militante. L’ouvrage est à la fois une confession, un acte politique et une tentative de comprendre les erreurs d’un engagement sincère. Si c’était à refaire est un témoignage poignant sur la conscience d’un homme face à l’histoire.