L’autora de El consentiment, relata la descoberta dels seus orígens paterns, amb un pare tòxic, fantasiós i racista a qui feia deu anys que no veia, i un avi de la minoria alemanya dels Sudets txecs, que va aconseguir de sobreviure passant de col·laboracionista nazi a refugiat privilegiat a França.
Vanessa Springora est une éditrice, écrivaine et réalisatrice française. Elle publie, début janvier 2020, l'ouvrage Le Consentement, témoignage de sa relation avec Gabriel Matzneff lorsqu'elle était adolescente.
livre que je ne noterai pas en vertu de ma règle autoimposée du "si c'est explicitement issu de la vraie vie de quelqu'un alors je me rappelle à la valeur de ce que je suis (pas grand-chose) et je me retiens de l'inélégance d'une évaluation chiffrée". je garde par ailleurs une immense émotion vis-à-vis du Consentement, qui nous a fait histoire et dont je me souviendrai toujours. tout cela étant beau et dit, je veux juste écrire ma perplexité face à cette démarche de recherche dont j'ai le sentiment que l'autrice n'était pas prête à accepter l'ensemble des possibles résultats. dans ce cas, pourquoi se lancer ? ce n'est plus de l'enquête, c'est du récit motivé, et les dernières pages ont été à ce titre une énorme déception pour moi, d'autant que je ne comprends pas ce qui a motivé ce refus d'aller au bout de la pensée, de la possibilité, de l'évidence, le refus de renoncer à tout bénéfice du doute alors même que c'est complètement exigé par le contexte, les enjeux. un grand sentiment de soufflé qui retombe face à un traitement déceptif de la question de la banalité du mal (à quoi bon l'invoquer si c'est pour le faire si brièvement, à quoi bon essayer de la triturer et de la questionner si c'est pour aussitôt en rester là ?). passionnée cela dit d'apprendre tout ce que j'ai appris sur l'histoire de la Tchéquie et des Sudètes. mais était-ce pour cela que je lisais ? deux points d'incompréhension enfin pour tout un passage lunaire sur le fait que les féministes elles sont pas très gentilles avec les zom car les zom ils peuvent mourir à la guerre et c'est tout aussi redoutable que la menace des violences sexuelles pour les femmes + j'ai un fils donc euh tut tut, et pour une certaine invisibilisation du rôle des archivistes : dans le texte, les archives sont envoyées magiquement par la poste sans que soit questionné, admiré, imaginé le rôle des hommes et des femmes qui sauvent chaque jour ce passé de l'oubli et le rendent accessible à autrui. et ça me froisse car je suis cette nerd en admiration devant ces métiers d'inversage de courants des rivières, de tentatives infinies d'arrêt, de ralentissement du passage du temps, ça m'inspire beaucoup d'émotion et de respect. peut-être que je suis juste une bandeuse de vieux papier. c'est une possibilité à ne pas exclure.
Bon globalement impossible à lâcher pour moi, mais peut-être à tort. Visiblement je ne suis pas la seule à faire une obsession sur les origines et l’enfance cette année donc je continue de lire toutes ces écrivaines qui en parlent lol - et Springora en parle très bien au début. J’ai généralement peu de patience pour ces gens qui racontent leur vie sans autre projet derrière, mais là je me suis laissée entraîner dans cette quête de l’autrice, surtout lorsqu’elle explore l’appartement de son père décédé et poursuit son enquête en Tchéquie, il y avait quelque de très touchant que je recherchais et qui me parlait énormément. Mais après, dès que les chapitres où elle fantasme la vie de ses aïeux dans le détail font surface on commence à s’ennuyer, trop de déballage gratuit, de parallèles histoire / grande Histoire peu subtils voire artificiels, et on ne retire plus grand-chose de ce vaste article Wikipedia de 400 pages. Ça manque précisément de coupes, le fil directeur se retrouve progressivement noyé sous les infos inutiles, l’émotion disparaît, des citations et des explications soit trop fouillées (sur la police nazie) soit B.A.BA niveau lycée, etc. C’est un beau livre dans le fond mais je trouve que son potentiel est inexploité, peut-être par incapacité de l’autrice mais aussi par manque d’édition, ou alors parce qu’elle n’avait finalement pas grand-chose de supra original ou sensible à en dire ? En 4x moins de pages j’ai trouvé Constellucination tellement plus poignant - j’ai aussi pleuré ici, mais juste vu la longueur du livre c’était trop insuffisant… je me demande si je devrais lire aussi La carte postale ou Les exportés pour comparer sur ce thème
Que una novela hable de los orígenes de una persona, de su infancia me suelen gustar. En esta caso Vanessa lo hace en esta novela. Comienza la historia con la muerte de su padre, y esta cuando recoge el apartamento de este descubre la vida de un hombre del que no conocía prácticamente nada, únicamente su superficie, además encuentra cajas llenas de fotos, donde su abuelo aparece con el uniforme nazi.. es aquí cuando Vanessa decide investigar el pasado de su familia y sobretodo de su apellido. La primera parte me encanto, pero llega un punto donde se fantasea demasiado en detalle, muchos paralelismos complejos y mucho dato histórico que no aporta demasiado a la historia, llegando a un punto donde el lector no sabe diferenciar entre hechos históricos y ficción… Estoy segura que con menos paginas y mas directas hubiera sido perfecto, pero hay demasiada paja que se hace lenta y pesada. Aun así es una historia que tiene mucho fondo y que puede resultar muy interesante en ciertos momentos.
¿Son los silencios de nuestros antepasados los pilares invisibles de nuestras identidades?
“Nuestro nombre es lo que hacemos con él. Cada uno le da el significado que quiere y se inventa su propia leyenda. ¿Por qué no tendría yo derecho a acomodar un poco la verdad? He elegido ser la que habla y da testimonio, la que cuenta la historia.”
En 2020, Vanessa Springora publicó el libro que revolucionó todo. “El consentimiento” era un memoir reivindicativo y aterrador, la realidad de una adolescente que vivía en un mundo alterado donde los hombres seguían ejerciendo el poder a sus anchas sobre las mujeres. En medio de la promoción de su revolucionario libro, la autora recibe la noticia del fallecimiento de su padre. Una figura paterna ausente y desconectada de su vida, sí, pero es entonces cuando la autora comenzó un viaje de descubrimiento, autoconocimiento e investigación sobre sus antepasados que la llevaría a averiguar la verdad sobre su abuelo, y a asumir que no todo es lo que parece.
Tener como de debut literario “El acontecimiento” es un arma de doble filo. Por una parte es un primer libro potentísimo, que te atrapa, del que se sigue hablando a día de hoy (y del que espero que se hable durante muchos años), con un mensaje actual, un libro que ha abierto debates y, sobre todo, que ha puesto en el punto de mira a un ser despreciable. Pero ¿por qué es un arma de doble filo? Porque, inevitablemente, vienen las comparaciones. Me dije a mí misma que no iba a hacerlo, pero según pasaban las páginas pensaba… Esto me importa poco o nada. Y me voy a explicar.
Es un libro que habla del conflicto de la identidad. De conocerse a uno mismo, pero no del autodescubrimiento, sino de descubrirse a través de tu familia, de tus antepasados, de los que ya no están. Esto es algo que sé que para mucha gente es importante. En mi caso no. Entonces he conectado cero con la constante búsqueda de la autora. A cada página que pasaba solo pensaba que me daba igual quien fuera su padre o su abuelo. Porque no me generaba interés. Porque no conectaba con dos hombres cuya historia me es ajena. Conectaba con Vanessa, sí, pero desde la empatía y la comprensión.
Y no me malinterpretéis: creo que la historia de Josef, el abuelo de Vanessa, tiene mucho de interesante (no quiero haceros spoiler de nada), pero toda la información que nos llega, es tan insuficiente, aporta tan poco a nivel personal… Que a veces lo que uno busca es más ese debate interno, esas dudas y preguntas que uno se hace sobre si estará haciendo las cosas bien o mal… Pero Josef está solo presente a través de documentos oficiales. Y ya. No hay en esa historia nada que te pueda generar una conexión con él como “personaje”. Y quizás es por eso que se me ha hecho un poco pesado y tedioso este libro.
Vanessa Springora analyse avec nuance et émotion les actions et parcours des hommes de sa famille, et en particulier de son père et son grand-père. Encore une fois, des thèmes qui me touchent tout particulièrement, et un angle très intéressant (et unique à mes yeux) du patronyme, du nom propre, et de la quête de soi qui en découle. Beaucoup de passages m'ont retourné le cerveau et m'ont fait questionné sur la complexité du bien et du mal, du poids que l'on porte sur ses épaules en tant que descendants d'opresseurs (d'un point de vue historique mais aussi personnel) à lire!
"MON JOSEF N'EST PAS UN HÉROS, MAIS IL EST CELUI DE CE LIVRE. ET POUR TOUJOURS, IL SE TIENDRA DANS CETTE ZONE GRISE, À LA LISIÈRE DU BIEN ET DU MAL".
c'est l'enquête familiale, les origines et les non-dits. c'est la guerre dans ce qu'elle a de pire et les femmes qui se déchirent et les hommes qui abîment, constamment. l'écriture n'est pas très poussée, mais c'est ce qu'il faut pour explorer ses propres racines, d'où on vient, et les émotions qu'une telle recherche, viscérale et nécessaire, nous font ressentir.
Si en su debut Vanessa Springora abordaba el trauma debido a los abusos que sufrió por parte del escritor Gabriel Matzneff, aquí se sumerge en otro tipo de herida: la de la complicada relación que tenía con su padre y el peso de su apellido.
La obra arranca tras la muerte de su padre. Al vaciar su apartamento, Springora descubre fotografías y documentos que sugieren un pasado inquietante: su abuelo paterno podría haber estado relacionado con los regímenes oscuros de la Europa del siglo XX. A partir de ahí, la autora inicia una investigación que combina recuerdos personales, testimonios familiares y búsquedas, viajando incluso a Europa del Este para desentrañar lo que se esconde tras su nombre.
El libro está escrito con un estilo sencillo, directo, sin grandes florituras, y dividido en capítulos cortos que facilitan una lectura ágil. La primera mitad resulta especialmente dinámica, con un ritmo narrativo que atrapa y un equilibrio entre lo íntimo y lo histórico. Sin embargo, en la segunda parte, cuando se adentra demasiado en datos históricos y en las ramificaciones de la investigación sobre su abuelo, el relato puede hacerse más denso y pesado. Entre los puntos menos logrados también está el hecho de que algunas de las grandes incógnitas quedan sin resolver: no siempre sabemos con certeza cuál fue la implicación real del abuelo, y en ocasiones la mezcla entre hechos documentados y elementos más ficcionados genera cierta confusión en el lector.
Aun así, me ha parecido una lectura valiosa. Es un libro que invita a reflexionar sobre la identidad, la transmisión del trauma, el peso de los silencios familiares y sobre la manera en que los nombres y los apellidos arrastran historias que se entrelazan con la memoria colectiva y los grandes acontecimientos históricos. Springora vuelve a demostrar valentía al enfrentarse a su propia historia y a la de su familia. Puede que no todas las respuestas estén ahí, pero por la búsqueda en sí misma ya merece la pena acompañarla.
Avec Patronyme, Vanessa Springora plonge dans l’histoire intime et pourtant universelle de nos noms de famille. L’autrice du Consentement explore avec finesse l’importance de l’héritage que porte un patronyme, questionnant ce qui nous définit réellement : notre nom nous appartient-il, ou ne faisons-nous que l’emprunter ? Avec sa plume toujours aussi fluide et captivante, elle nous entraîne dans une quête identitaire où les strates du passé se dévoilent, mêlant souvenirs personnels et secrets familiaux. À travers la découverte du passé de son aïeul Joseph, c’est tout un pan de sa propre histoire qui se redessine, révélant des vérités insoupçonnées. Les relations familiales y sont exposées sans filtre, de la perte d’un père à la redécouverte d’un ancêtre qui n’était pas celui que l’on croyait.
À travers cette enquête bouleversante, Springora interroge le poids du silence et des traumatismes transmis de génération en génération. Comment l’histoire familiale forge-t-elle notre identité ? Peut-on se reconstruire en levant le voile sur le passé, au risque de tout bouleverser ? Un récit qui se lit ou s’écoute d’une traite. Les pages se tournent avec avidité, comme si nous aussi cherchions désespérément à comprendre qui était vraiment Joseph. Une lecture marquante, intime et universelle à la fois.
Enfin fini. C'est mon sentiment en posant ce livre.
Pourtant, je l’ai commencé avec les meilleures dispositions. J'avais bien aimé le premier livre de Vanessa Springora, Le Consentement. L’autrice continue à explorer des sujets qui lui sont intimes, cette fois-ci son histoire familiale : l'origine de ce nom rare qu’elle porte, l’histoire qu’il cache.
Les premières pages du récit sont bouleversantes. La perte du père, même absent, même avec une relation compliquée, reste un événement charnière dans une vie. Mais surtout, il y a ce descriptif de sa déchéance, la tristesse de cette fin. Springora revient sur ces moments avec une sincérité touchante.
En classant les affaires de son père, Vanessa Springora tombe sur des photos de son grand-père qui la perturbent. Elle décide donc de partir à la recherche de l’histoire de cet homme dont elle garde des souvenirs doux, mais qui reste une grande énigme pour elle.
Ses recherches nous font découvrir l’histoire de la République tchèque, en particulier la région des Sudètes. C’est intéressant, mais le récit s’enlise. L’autrice expose en détail ses tergiversations administratives, ses doutes, ses idées préconçues. Et surtout, elle sur-analyse tout, théorise tout. C'est lassant.
Ce qui était touchant au début devient un peu agaçant, et les longueurs font qu’on a juste envie d’en arriver au bout. C’est dommage.
Les silences de nos aïeuls sont-ils les piliers invisibles de nos identités ? En vidant l'appartement de son père, Vanessa Springora découvre la vie d'un homme dont elle ne connaissait que la surface, dont les mots exprimés demandaient un exercice de démantèlement du vrai et du faux pour celui qui les entendait. Dans les cartons de sa vie, elle y exhume des photos de son grand-père en costume nazi, un choc. Partant à la recherche des sources de son nom de famille, elle lie la petite à la grande histoire, questionnant ce qui nous compose dans les silences.
Un roman qui aurait pu être passionnant de bout en bout, mais qui a trop de longueurs, et qui perd le lecteur dans les faits historiques et la fiction qu'elle crée pour combler les trous du passé. Le sujet aurait mérité d'être traité de manière plus "réelle", car ne pas répondre à tout est aussi une forme de réponse acceptable.
Un nom sans en être un et pourtant Springora fait honneur à son nom en délivrant un livre qui dépasse la noirceur et la médiocrité des deux seuls hommes qui l’ont porté avant elle. Au delà de l’Histoire, ce sont pleins d’histoires, la sienne mêlée à celle de son père et de son grand père, bien imparfaites voire sombres. C’était passionnant et terriblement bien écrit, impossible de lâcher ce livre.
Passionnant ! Encore un récit poignant (le 2ème) de Vanessa Springora. Le décès de son père l'amène à remonter le fil de l'histoire de ses aïeux paternels. Cette enquête la conduit jusqu'au passé (plutôt sombre) de son grand-père. L'occasion pour elle d'interroger le poids laissé par notre héritage familial, que ce soit des actes dont on préférerait qu'ils n'aient jamais existés, des choix de vie, des traumatismes, un patronyme.
Après avoir offert au monde son percutant «Le consentement», Vanessa Springora récidive avec un deuxième roman, ou plutôt un récit d’enquête, comme il s’en fait tant ailleurs, mais surtout en France. On passe la première partie du livre avec son père, un personnage mythomane et hoarder. En faisant le ménage dans ses effets personnels après sa mort, elle découvre une sinistre photo de son grand-père qui la lance sur la piste du passé familial. Ça donne un livre absolument fascinant qui pose des questions nuancées.
J’ai mis un mois et demi à le lire, un mois et demi à me motiver à le continuer. C’était très intéressant, mais c’était long et redondant. On ne se perd pas dans la chronologie des évènements malgré les va-et-viens, ni dans les identités. On apprend plein de choses, c’est vraiment intéressant. Mais j’ai l’impression qu’il n’y a pas vraiment de conclusion ? Le dernier chapitre fait une belle synthèse des recherches mais j’ai l’impression qu’à partir de la moitié le «résultat» n’a pas évolué.
24 septembre 2025. Récit accompli et magistral sur l'emprise du passé trouble de son grand-père et des désordres psychologiques qui en ont découlé chez son père, Vanessa Springora livre un passionnant récit où le tumulte de l'Histoire vient percuter les non-dits, les mensonges par omission et l'équilibre psychique de plusieurs générations d'une même famille. Démarche sincère qui ne cache rien de ses doutes et de ses tâtonnements. J’y ai trouvé personnellement un encouragement à continuer à travailler sur la transmission de l'histoire familiale, sa part de vérité, sa part de mythe, sa part de fantasme ... « Patronyme ». Vanessa Springora. Bernard Grasset. Paris. 2025.
Attendue sur le plateau de La Grande Librairie pour parler de son livre, Le Consentement, l’autrice est appelée par la police pour venir reconnaître le corps sans vie de son père, qu’elle n’a pas revu depuis dix ans. Dans l’appartement de banlieue parisienne où il vivait, et qui fut jadis celui de ses grands-parents, elle est confrontée à la matérialisation de la folie de cet homme toxique, mythomane et misanthrope, devenu pour elle un étranger. Tandis qu’elle s’interroge, tout en vidant les lieux, sur sa personnalité énigmatique, elle tombe avec effroi sur deux photos de jeunesse de son grand-père paternel, portant les insignes nazis. La version familiale d’un citoyen tchèque enrôlé de force dans l’armée allemande après l’invasion de son pays par le Reich, puis déserteur caché en France par celle qui allait devenir sa femme, et travaillant pour les Américains à la Libération avant de devenir « réfugié privilégié » en tant que dissident du régime communiste, serait-elle mensongère ? C’est le début d’une traque obsessionnelle pour comprendre qui était ce grand-père dont elle porte le nom d’emprunt, quelle était sa véritable identité, et de quelle manière il a pu, ou non, « consentir », voire collaborer activement, à la barbarie. Au fil de recherches qui s’étendront sur deux années, s’appuyant sur les documents familiaux et les archives tchèques, allemandes et françaises, elle part en quête de témoins, qu’elle retrouvera en Moravie, pour recomposer le puzzle d’un itinéraire plausible, auquel il manquera toujours des pièces. Comment en serait-il autrement dans une Tchécoslovaquie qui a changé cinq fois de frontières, de nationalité, de régime ? Dans ce texte kaléidoscopique, alternant fiction et analyse, récit de voyage, légendes familiales, versions alternatives et compagnonnage avec Kafka, Gombrowicz, Zweig et Kundera, Vanessa Springora questionne le roman de ses origines, les péripéties de son nom de famille et la mythologie des figures masculines de son enfance, dans une tentative d’élucidation de leurs destins contrariés. Éclairant l’existence de son père, et la sienne, à l’aune de ses découvertes, elle livre une réflexion sur le caractère implacable de la généalogie et la puissance dévastatrice du non-dit.
«Y como escribir es habitar el mundo de una manera diferente, vivir dentro de las historias que nos contamos, me pregunto qué diferencia en el fondo a los escritores de los mitómanos».
Después de caer rendido ante Vanessa Springora con «El consentimiento», uno de mis libros favoritos, esperaba encontrar en su nuevo libro una historia que me atrapase y me conquistase. Pero no ha sido del todo así.
No quiero que se me malinterprete: el libro es interesante, un buen libro. La autora vuelve a narrar episodios oscuros con una tranquilidad, una sencillez y una naturalidad tan difíciles de lograr en un relato de este tipo que resulta casi imposible no prestar atención. Sin embargo, lo que cuenta no alcanza, quizás, el nivel de interés que podría esperarse.
La primera parte de la historia nos sitúa en la campaña de promoción de su primer libro, El consentimiento, momento en el que descubre un secreto familiar que desencadena toda la investigación que se muestra en el libro. Ésta sirve de introducción, un hilo del que tirar durante el resto del relato. La segunda parte va de peor a mejor. En un primer momento, se pierde entre definiciones etimológicas que no aportan, pero, a medida que avanza, cuando Vanessa Springora comienza a encajar las primeras piezas del puzzle, el relato cobra más fuerza.
La tercera parte es, para mí, la que peor funciona. La autora se adentra de lleno en la vida de su abuelo, recurriendo en ocasiones a la ficción, de manera que realidad e invención se confunden, y, aunque resulta poético, se aleja de lo que se ha leído anteriormente. ¿La consecuencia? Unx tiene la sensación de que, a falta de información veraz —la propia Vanessa Springora habla de situarse en un callejón sin salida—, recurre a esta ficción para tener algo que decir.
El tramo final del libro, formado por la parte IV y el epílogo, me parece lo más relevante. Esto es así porque, por primera vez, Vanessa Springora habla de lleno de ella, de lo que supone descubrir que gran parte de su historia familiar ha sido humo. Es en ese momento cuando unx consigue empatizar de verdad, cuando recuerda por qué «El consentimiento» fue el fenómeno que fue: cuando la autora habla sin tapujos y, sin necesidad de recurrir a sentimentalismos, logra emocionar.
Vuelvo a decirlo: «El nombre del padre» no es un mal libro (¡todo lo contrario!). Sin embargo, sé, sin lugar a dudas, que me habría gustado muchísimo más leer su visión de lo ocurrido en lugar de navegar entre hechos y suposiciones que, en alguna que otra ocasión, ha llegado a aburrir. Siempre me quedará «El consentimiento».
“Sea cual sea la vida que hayamos llevado, no podemos evitar pensar en la que no hemos tenido, en las decisiones que tomamos en detrimento de otros caminos posibles” ~ El nombre del padre de Vanessa Springora.
Traducción: Noemí Sobregués.
Libro autobiográfico. Tras la muerte de su padre, la autora encuentra fotografías del pasado y en una (la que muestra en portada) ve a su abuelo con una camisa del equipo de esgrima y un escudo en el que aparece una esvástica. ¿Era su abuelo nazi? Ahí comienza el hilo del que comienza a tirar para averiguar su pasado ya que así encontraría respuestas al comportamiento de su padre y llenar los huecos de su historia familiar.
Vanessa navega entre las dudas sobre su abuelo y el intento de comprender a su padre, un hombre ausente y que escondía más secretos de los que la autora podría imaginar. Aunque para imaginación la de su abuelo, nacido en Checolovaquia, para lidiar con las posiciones políticas extremistas de la época. A lo largo de la investigación se van desvelando secretos y arrojando luz en la historia de las tres generaciones.
Reconozco que este libro ha sido un “sí, pero no” o un “no, pero sí”, escoged la f��rmula que más os guste. Me ha gustado la parte correspondiente a la historia, a la dureza de la época y a las miles de aventuras que su abuelo tuvo que inventar para salir adelante y sobrevivir a una época convulsa. Asimismo, destacar el carácter reivindicativo de la historia.
“¿Qué hemos aprendido, que hemos retenido del pasado? Las fuerzas retrógradas ganan terreno en todo el mundo. La tiranía prospera e ilusiona. La tentación fascista renace de sus cenizas. Los partidarios del odio están cada vez más cerca del poder”.
Sin embargo, buena parte del trabajo de investigación, excesivamente detallado, que me paralizaba en la lectura, me hacía preguntarme qué hacía leyendo esta historia que sólo me ha parecido que sirve para saciar la curiosidad personal de la autora.
Hay libros que nacen del silencio, de esos vacíos familiares donde nadie quiere mirar demasiado. "El nombre del padre" (Vanessa Springora, 2025) comienza justo ahí: en el desalojo de un apartamento después de la muerte del padre.
Entre cajas y papeles olvidados, la autora encuentra fotografías y documentos que abren una grieta inesperada en la historia familiar —una sospecha inquietante: su abuelo pudo haber estado ligado al régimen nazi.
La primera mitad del libro se lee con una mezcla de interés y emoción. Springora equilibra la intimidad con la investigación, moviéndose entre la memoria y la Historia.
Hay algo profundamente humano en su búsqueda: no se trata solo de entender quién fue su abuelo, sino de comprender qué significa llevar un apellido cargado de pasado, de culpa, de ecos que atraviesan generaciones.
En la segunda parte, la narración se vuelve más densa por momentos. La autora busca en archivos, fechas y nombres, y eso hace que el ritmo se desacelere.
"El nombre del padre" es un libro sobre la identidad, la herencia emocional y los silencios que construyen a una familia.
Pero también es una pregunta abierta sobre la memoria y la responsabilidad: ¿qué hacemos con lo que descubrimos cuando el pasado deja de ser historia y se convierte en parte de nosotros?
Ce livre a été un réel travail de recherche de soi et d’une histoire familiale. J’ai trouvé très beau le fait de partir d’un simple nom de famille pour retracer la vie de son père et de son grand père. On voyage avec ce livre, étant amoureuse de Prague j’ai adoré en apprendre plus sur la Tchéquie et sur son histoire notamment pendant la Seconde Guerre mondiale. L’aspect historique est très puissant et il demande du courage de faire tant de démarches administratives pour retrouver des membres de sa famille et les traces de son passé familial. Je suis très attachée à tout ce qui concerne la famille, son histoire et les liens entre ses membres. Ce livre illustre parfaitement la difficile quête de soi de l’autrice tout en mettant en parallèle la mythomanie de son père et ses difficultés personnelles, ainsi que le passé sombre de son grand-père Josef. Le travail d’enquête et les nombreuses citations de références littéraires ont vraiment enrichi mes connaissances. Merci beaucoup a Vanessa Springora d’avoir partagé son histoire et ses nombreux questionnements tout au long du chemin qui ont trouvé un réel echo chez moi. Une lecture bouleversante.
355 pages. Grande quête identitaire menée par l’autrice Vanessa Springora pour démystifier l’origine de son nom de famille. C’est à la mort de son père, lorsqu’elle vide son appartement, qu’elle tombe sur des documents choquants et intrigants qui viennent compromettre l’image qu’elle s’était faite de son grand-père paternel. On vit et on sent son malaise.
Un peu comme dans le roman de Rebecca Makonnen Dans mon sang, l’autrice démarre une enquête sur sa famille paternelle. On suit « en direct » ses découvertes. L’écriture est fluide, les chapitres courts et les pages se tournent toutes seules.
La finalité nous laisse un peu sur notre faim. Mais comment faire autrement, l’autrice reste elle aussi sur sa faim. C’est l’enjeu lorsque qu’on sort de la fiction, parfois la réalité manque de punch! ;)
J’ai somme toute passé un bon moment, très heureuse d’avoir retrouvé la plume de Vanessa Springora.
C’est pour toi si 👀 : les intrigues familiales t’allumes, si tu n’es pas tanné d’entendre parler de la 2e GM et si tu veux faire une petite incursion en Tchécoslovaquie.
Se me ha hecho una bola tremenda, de esos libros que casi te dan rabia porque te estropean una racha lectora o convierten el rato de lectura en algo no disfrutable. Básicamente le sobran, por lo menos, la mirad de las páginas. Y quizá, encima le falta algo de lo que promete y que de hecho vislumbra en sus últimas páginas: su padre y sus motivos. Es decir, por entender a su abuelo se olvida de su padre, de qué le llevó a ser como era, que no solo se explicaban por la familia, también por su orientación sexual. Hay muy poco de eso y qué pena.
Me cae genial Vanessa Springora y por eso me da pena reseñarlo así. Aunque sinceramente, creo que es un ejercicio un poco ególatra asumir que todos los detalles de la historia de su apellido, de su abuelo y de su propia investigación son tan interesantes como para dárnoslos hasta este extremo.
No sé, le dejo un 3 porque algo se aprende, yo sabía poco de la historia de Chequia… sería un 2,5.
Pero, por favor, leed ‘El consentimiento’, de Springora, que es brillante e interesante.
Debería existir un subgénero de la literatura llamado "mujeres increíbles escribiendo sobre sus terribles papás una vez muertos". Aunque son libros muy diferentes, me recordó a otros dos libros: "La cabeza de mi padre" y "Dios fulmine a la que escriba sobre mí"; dos de mis libros favoritos y que ahora forman una trinidad con "El nombre del padre". Tres libros muy diferentes en su historia, contexto y estructura, pero en los que subyace el tratar de entender a ese papá que las abandonó y desistió de su paternidad.
Supongo que el hecho de que estos 3 libros sean de las mejores obras que he leído en mi vida, hablan de que por ahí tengo los llamados "daddy issues"; quizá y con mucha suerte, un día me una a esta lista de escritoras.
"El consentimiento" es el libro con el que la autora se introdujo a la escena literaria y que tuvo un impacto mediático y literario como pocos. Por lo que la vara estaba muy alta con este segundo lanzamiento de Vanessa Springora. Entre a este libro con precaución, dudando de si estaría a la altura del primero; sin intención de comparar, El nombre del padre me parece incluso superior al primero.
Un libro entre ensayo, memoria y reconstrucción histórica en el que Springora intenta comprender y explicar su vida a partir de las historias de su papá y su abuelo, desconocidas para ella hasta la muerte del primero.
Me gusta mucho el trabajo que hizo la autora en varias capas. La apertura para narrar su historia personal desde el cariz de su relación con su papá. Recuerdos poco placenteros y dolorosos, rodeados del luto reciente, confusión ante nuevos descubrimientos familiares y resentimiento hacia su progenitor.
El contexto histórico que nos ofrece para entender mejor de dónde viene su familia y que complementa muy bien este libro. Sin que las explicaciones históricas se vuelvan tediosas, con esta reconstrucción histórica, la autora ofrece al lector un contexto complejo, que sin hacer apología de las decisiones familiares, permite entender mejor las situaciones que llevaron a su abuelo y padre a tomar ciertas decisiones.
Admiro que la autora compartiera información tan íntima y potencialmente dañina a la reputación familiar, pero veo en esta acción la necesidad de romper con la tradición de los secretos familiares, de sacar a la luz aún lo más oscuro y vergonzoso del pasado.
Realmente deseo que con este libro, la autora haya encontrado algún remedio para hacer las paces con su apellido, su historia familiar y las mentiras; con la esperanza de que en la escritura de este libro, Vanessa haya logrado romper la herencia familiar de secretos ocultos, y que de cara al futuro esta forma de vida, ya no sea una herencia para su hijo.
Interessant reflexió sobre el pes dels cognoms i sobre l'herència tòxica, quasi genètica, que transmeten, ni que sigui un cognom inventat, especialment quan un no sap trencar el lligam i el llegat va en contra d'un mateix, com en el cas del pare de l'escriptora. Et pot destruir la capacitat de formar-te qualsevol identitat. Pel que fa a l'avi, figura esmunyedissa per molta investigació acurada -i aquest és un dels defectes de la narració: que se li veuen massa les costures a la recerca i es fa una mica pesada- no se'n podrà treure mai l'aigua clara, perquè el periple vital de fugides, domicilis i oficis no inclou empremta de sentiments i de valors morals, si és que van existir mai.
Escribir sobre el trauma que recorre a las generaciones no es fácil y mucho menos si es la tuya. Vanessa Springora realiza un ejercicio excelente en el que intenta desentrañar el pasado nazi de su abuelo, el origen de las mentiras de su padre. Al fin y al cabo lo que intenta es comprender su apellido, aferrarse a él a pesar de toda esa violencia a la que ha estado ligado. Sin duda, este libro ha sido duro, pero precioso. No dejaré de leer a esta autora que, tras El consentimiento, ha vuelto a atraparme con sus palabras.
Vanessa Springora skriver verkligen otroligt bra. Det är en garanti när man läser en bok av henne, att språkligt kommer läsningen att vara en ren fröjd. Den här var även bitvis riktigt spännande- vilken historia. Sista femtio sidorna blev det dock lite tjatigt och tradigt, lite för mycket ”what if”, utan att det blev särskilt djupt. Det kändes lite ansträngt- djupet kom ju av hela läsningen boken igenom, de spontana reflektionerna allteftersom det förflutna uppdagades, inte av några ansträngda filosofiska tankar i slutet som vreds och vändes på ett rätt banalt sätt.
Enquête filiale, ce livre nous emporte dans une aventure administrative et européenne dans un effort de reconstruction et d’(in)compréhension. Très très forte, Vanessa Springora réussit le tour de force d’établir une psychologie familiale, en partant des origines de son propre nom. Par ses ressentis et ses émotions au cours de cette enquête, on accompagne l’autrice au fur et à mesure de ses découvertes. Excellent !
je poursuis ma lignée des enquêtes familiales cette fois-ci avec Vanessa Springora qui, au décès brutal de son père, juste après la sortie de son livre "Le Consentement", doit vider son appartement. Elle découvre alors des éléments bouleversants sur la vie de son père et de son grand-père, et se lance à la poursuite de la vérité jusqu'en Tchéquie. un livre bien écrit, qui résonne avec l'histoire (et malheureusement l'actualité) politique du vieux-continent
"...En español sentir nostalgia se expresa con el verbo añorar, cuya etimología es la misma que la de la palabra ignorar. Para todo exiliado, el peor sentimiento sería ignorar lo que ocurre en el país que dejó atrás y cómo les va a sus seres queridos. Nostalgia de lo que no hemos vivido, de lo que nos hemos perdido..."
" ...No tengo otro apellido que el mío. Podría habérmelo cambiado para librarme de él. Todas las mujeres deberían hacerlo, porque sus apellidos son originariamente los de sus dueños y opresores..."