Les témoins d’événements chocs insistent invariablement sur l’atmosphère ordinaire, paisible même, avant le chaos. Michèle a beau fouiller sa mémoire, aucun signe avant-coureur qu’un garçon la percutera au cœur de la route 112 ne lui vient à l’esprit. Pourtant, par ce jour gris d’avril, un très grave accident l’envoie à l’hôpital pendant cinq mois. S’il faut un village pour élever un enfant, c’est un village d’amis hauts en couleur qui se rallie autour des soignants pour aider Michèle à se reconstruire après ce face-à-face qui lui a presque coûté la vie. Avec cette histoire inspirée des joies, des mystères, des inquiétudes, des fous rires et de la solidarité qui ont contribué à sa reconstruction, Michèle Plomer brode une œuvre éblouissante d’humanité. Elle nous plonge au cœur d’un tourbillon où l’ordinaire et l’extraordinaire s’entremêlent, où l’espoir est omniprésent. Ce roman dépasse le récit de survie : il se lit comme une lettre d’amour.
Michèle Plomer est née d’une mère acadienne et d’un père britannique et a grandi à l’ombre du Parc Belmont à Montréal. Sa trajectoire de vie a été modifiée à tout jamais en lisant Le lotus bleu à l’âge de neuf ans. Après des études en droit et en linguistique, elle s’envole pour la Chine où elle enseignera à l’université de Shenzhen pendant quatre ans.
Elle a écrit six romans publiés aux éditions Marchand de feuilles : - Le jardin sablier (prix Alfred-DesRochers, mention spéciale prix Anne-Hébert, finaliste prix de la relève Archambault); - HKPQ (prix France-Québec 2010, finaliste prix Archambault et prix Alfred-DesRochers, en lice prix des Libraires); - la trilogie Dragonville (2011-2013) et - Étincelle (prix Alfred-DesRochers, finaliste prix des Libraires).
Son roman HKPQ a été publié en France et en Belgique chez Genèse Édition avec le titre La petite voleuse de perles.
En 2015, elle a cofondé les Éditions Chauve-souris, où elle a coécrit le roman jeunesse à succès Sueurs froides. Elle a participé à de nombreux salons et événements littéraires au Québec, en Europe et en Chine. Elle partage son temps entre les Cantons-de-l’Est et un voilier qui navigue le Saint-Laurent.
Construction très intéressante! Le fait que l’autrice entrecroise sont récit personnel à celui d’autres personnages rend l’histoire plus originale et dynamique qu’un récit au « je » plus traditionnel.
Un roman très pertinent et qui a dû être très libérateur pour l'auteure, mais qui m'a semblé trop flou et mélangé entre le passé, le réel et l'imaginaire.
J'ai eu de la difficulté à me situer dans le temps et au niveau du grand nombre de personnage et je n'ai pas saisi la pertinence du contenu d'entrevue intergénérationnelle.
Travaillant dans le domaine hospitalier, j'ai apprécié les passages où on mettait des mots sur les émotions et les ressentis du côté de la patiente. J'en aurais pris davantage, mais j'ai trouvé que le reste prenait trop de place.
Bel hommage aux amitiés qui se supportent dans les moments difficiles ainsi qu'au personnel hospitalier, mais je me suis perdue parmi les multiples embranchements du roman.
La couverture de ce roman autobiographique résume incroyablement bien le vécu de Michèle Plomer, victime d'un accident de la route. Éclat de métal ou de verre qui pénètre la vie et qui aurait pu donner la mort. Couleur rose, empreinte de bonté, douceur et surtout d'amour.
Michèle Plomer nous partage sa lente guérison à travers sa vision modifiée du monde qui l'entoure et grâce à son talent d'écrivaine. Sa plume, simple et légère, malgré les souffrances vécues, autant physiques que psychologiques, nous transporte dans l'acceptation, la résilience dont un corps et une âme sont capables lorsqu'ils recoivent l'attention et l'amour nécessaires à la renaissance.
En 2022, Michèle Plomer a eu un grave accident de voiture qui l'a obligé à demeurer à l'hôpital durant 5 mois. Dans ce récit autobiographique, l'autrice nous raconte comment elle a surmonté cette épreuve difficile entouré de ses amis et du personnel soignant qui seront toujours là pour la réconforter.
Quel beau récit rempli d'humanité! J'ai aimé en apprendre plus sur cette femme d'une grande gentillesse qui fait face à une épreuve difficile avec résilience et humour. Pas étonnant qu'elle soit aussi bien entourée, son attitude attire la sympathie des autres. J'ai aimé la construction du récit alors que l'autrice nous amène dans sa communauté de Eastman alors qu'elle nous présente des rencontres intergénérationnelles qu'elle a menées. Une lecture qui fait du bien!
Je pense que toutes les personnes qui comme moi ont vécu un accident de voiture important seront bouleversées par la première partie du livre. J'ai dû m'arrêter à plusieurs reprises tant la justesse de ces mots me frappaient, ça m'a fait remonter beaucoup d'émotions, et pourtant mon accident n'a rien à voir en termes de gravité à celui vécu par l'autrice. En plus, les moments à l'hôpital et sa reconstruction physique m'ont ramené à une période très intense de ma vie où j'ai dû accompagner une personne de ma famille après une opération majeure. La fatigue du personnel en sous-effectif, mais leur bienveillance, je m'en souviens. Et l'angoisse face à l'incertitude de la guérison, et la mort qui plane autour, et l'importance d'être entourée, tout cela, l'autrice le décrit tellement bien. J'y repense et j'ai les larmes aux yeux. Pour moi, c'est un récit très touchant, imparfait certes, mais tellement humain.
J’ai beaucoup aimé ce récit quand l’autrice raconte son accident, ses enjeux de santé par la suite et sa reconstruction. J’ai moins aimé les passages où il y a des entrevues avec plusieurs personnages, j’étais vraiment mélangée entre ceux-ci et je n’ai pas trop compris la raison pour laquelle ces passages se trouvaient dans le livre. Ils ont malheureusement nuit à mon appréciation. Par contre cette lecture est la démonstration d’une persévérance et d’une force incroyables de l’autrice ainsi qu’une belle leçon de courage.
3.5 C’était très touchant. Les passages avec Bruno m’attendrissaient particulièrement. Quel courage et quelle résilience, mais surtout, quelles beauté et force dans les relations humaines ce roman nous montre-t-il (autant dans les amitiés de longue date qu’entre les patients et le personnel soignant).
J’avais toutefois un peu de difficulté à comprendre le lien entre le projet Tapisserie et le récit de l’accident/de la guérison. L’entrelacement de ces deux trames me mélangeait parfois.
Beau récit porteur d’espoir. Ce que je retiens: la résilience de Michèle, l’esprit de communauté autour d’elle et le personnel soignant fabuleux. Sans oublier Bruno présent tout au long du roman.
Récit d’amitié malheureusement dans un fouillis qui ne permet pas de bien suivre justement cette toile d’amitié tissée autour de la convalescente. Les entrevues intergénérationnelles viennent brouiller les pistes et égarent inutilement. Récit de courage également.