Sault-aux-Oiseaux a la réputation d’un village de « pardus, de drogués, de pogneux d’cuisses ». Mais dans ce monde qui sent la robine et les feux de forêt, il y a aussi le rayon de soleil qui se glisse dans la maison bleue. Le courage de Bernard. La crème glacée à l’orange de Diane. Les mitaines en peau de lièvre de Jeanne-Mance.
Dans ce premier roman ancré dans les paysages de la Côte-Nord, Isabelle Lapointe nous fait découvrir une plume à l’oralité chantante. Drôle mais rude, triste mais débordant de vie, Épinette est une fresque humaine inoubliable.
J’ai vraiment aimé, c’est mon genre de livre. Isabelle Lapointe, raconte son enfance dans un village. Tous les personnages secondaires sont vraiment très intéressants et colorés. On est dans des anecdotes de village profond. C’est cru, mais c’est souvent touchant.
Excellent! Mention spéciale aux analogies liées aux éléments - feu, mer, tempête - à l’utilisation ingénieuse de notre belle langue colorée. J’aime, j’aime, j’aime!!!
Ça tombe en plein dans ma palette! Des anecdotes de village, des personnages colorés, des enfances amochées mais aussi pleines d’heureux souvenirs et un langage franc et près des gens qu’il met en scène.
J’ai un faible pour les romans de La Mèche + pour ce type d’écriture/langage familier mais il m’aurait fallu un fil directeur un peu plus présent pour l’apprécier.
Ouf ce livre 👌🏻 beau et laid en même temps, drôle et triste, trash mais au combien vrai et touchant… voici ma playlist pour ce roman aux odeurs de forêt, de boucane, de fond de bières et de parfum cheap :
• Mauat Tsham - Émile Bilodeau • Croire en rien - Louis-Jean Cormier • Des réponses à tes questions - Mes Aïeux • Arnac - Elisapie • Y va toujours y avoir - Richard Desjardins • Tsé quand ça va ben - Québec Redneck Bluegrass Project • Fille de la Côte-Nord - Vincent Vallières • Gordon in the Willows - Patrick Watson • Pub Royal - Les Cowboys Fringants • Ça va ça va - Lou-Adriane Cassidy
J'oscille entre le 3 et le 4 étoiles pour ce roman québécois (encore une fois autofictif). La beauté du roman émane du réalisme frappant de ses personnages. On imagine aisément les accents du franc-parler nord-côtier transcrit dans le texte. L'autrice a assurément fait un travail colossale sur la langue employée. La narration est intéressante également, le récit étant fragmenté par des ellipses, des retours en arrière ou des sections sur des personnages que l'on croise. La métaphore de l'épinette, qui couvre la Côte-Nord et l'imaginaire de ses habitants, qui fut si rébarbative aux yeux de Jacques Cartier qui sillonnait le Golfe, atteint la cible. Elle permet de servir le propos du roman : quand on habite sur la Côte-Nord, on y reste attachée viscéralement.
On chemine à travers l'histoire sans trop savoir où l'on aboutit, de sorte que l'on reste quelque peu sur notre faim.
J’ai adoré tout l’univers de ce livre. J’ai été subjuguée par la plume d’Isabelle Lapointe. La lecture est une belle mélodie. Elle est capable d’été faire aimer les personnages complexes malgré leurs agissements. On ressent tout l’amour que la protagoniste (Isabelle) a pour eux. C’est à se demander si ce n’est pas une autofiction.
Roman dans le cadre de mon club de lecture. Trash mais une histoire très attachante, authentique et parfois triste. J'ai bien aimé découvrir les multiples personnages et voir leur évolution et se qu'ils deviennent plus tard.
Ce livre raconte l'histoire de la vie d'une adolescente et des gens de son village. l'histoire est intéressante sans plus. Aucun moment fort. l'analogie entre le titre epinette et l'état d'âme du personnage est subtil mais me semble etre lié.
Une version crue de personnages pas si fictifs. Ça émeut, ça écorche, ça évoque les vérités de quelques-uns, poussés tout croches. Parmi eux, il y avait des bouleaux qui ont réussi à pousser du mieux qu’ils pouvaient dans cet univers sauvage.