Sans surprise, j’avais adoré le premier tome, ce deuxième tome m’a conquise peut-être un peu moins que le premier tome cependant. Si vous cherchez un livre qui vous tienne en haleine toute le nuit passez votre chemin. Ce livre me fait l’effet d’un baume sur le cœur, il met du baume sur mon cœur et me donne envie de ralentir et de prendre juste le temps de vivre.
Heartwarming sequel. Super grounding and calming book that reminds me of the important things in life - our close relationships, the enjoyment we take to life’s little moments and pleasures, and putting our heart into a craft that creates meaning for ourselves and impact on others. Meeting and walking with this book has been one of those small but important pleasures in this very stressful time.
Dès que je vois un nouveau livre de Ito Ogawa, je ne cherche même pas à connaître l'histoire, je l'achète les yeux fermés. Après avoir adoré La papeterie Tsubaki, je devais forcément lire sa suite - d'autant que j'ai le T3 sur mes étagères ! Ce n'est certes pas un roman palpitant, plutôt une "tranche de vie", mais ça me convient très bien. Il est parfait à savourer avec une tasse de thé, un week-end tranquille, calée bien confortablement dans un bon fauteuil. Il est également parfait pour apprendre les différentes coutumes qui jalonnent la vie quotidienne japonaise. Très recommandé !
Los libros de Ito Ogawa son un estado mental. Leerla es vivir durante un año en Kamakura. Asistimos a los ritos diarios de la protagonista, sus encargos y tareas, los festivales que se celebran en distintos templos de la ciudad, los cambios del entorno con el paso de los meses, cocinamos con los frutos de cada estación, tenemos encuentros y reencuentros, descubrimos un nuevo restaurante durante un paseo en bicicleta... y ahora, todo compartido con su marido y la hija de este. La historia es lo de menos, pero cuando no lo estás leyendo solo piensas en las ganas de volver a adentrarte en sus páginas, en su mundo. Hay un tercer libro, ojalá nos llegue.
Clairement pas mon style. Comme l'a dit un ami à moi "c'est le l'ASMR en livre". L'ASMR ça m'énerve, un peu comme ce livre. C'est juste une succession de choses mignonnes et gentilles qui sont tellement nombreuses que ça en devient faux. Pour moi, ce n'est pas à ça que sert la lecture. Je suis déjà gentille toute la journée, quand je lis je veux du drame.
Segunda parte de La papeterie Tsubaki, traducido del japonés al francés por Myriam Dartois-Ako. Una vez más, seguimos el relato en primera persona de Hatoko, dueña de la papelería y escritora pública de Kamakura. Pero en esta ocasión, además de conocer a los personajes más peculiares que requieren de su escritura de cartas, votos, pésames, entre otros, nos adentramos a la nueva familia de Poppo: su esposo Mitsurô y Haru (QP), la hija de éste.
El viaje de la protagonista es mucho mayor al hecho físico de ir a conocer a sus nuevos parientes políticos a Kôchi, puesto que continúa transitando el camino hacia la reconciliación con su abuela ya partida, con quien tuvo una relación tortuosa y difícil. Mas eso no es todo, porque además de ese fantasma, se ve constantemente enfrentada al de la exesposa de su marido, fallecida hace algunos años.
Con mucho amor y dedicación, Poppo se vuelve una verdadera madre para Haruko y convierte su solitaria casa en un hogar para tres. Sortea una impactante revelación familiar y sale adelante con esta nueva vida.
Los capítulos se titulan como platos típicos japoneses y se describen con lujo de detalles las comidas y preparaciones, el proceso de escritura de kanjis, los templos budistas y los paisajes. En resumen, cada vez siento más deseos de ir a Japón.
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Depuis que je connais les Morikage père et fille, j'ai découvert le plaisir de manger. Bien entendu, j'ai toujours aimé manger de bonnes choses. Mais un plat n'a pas le même goût selon qu'on le mange tout seul, en silence, ou avec des êtres chers, en bavardant gaiement.
Est-il permis de construire son bonheur avec ce qui nous tombe sous la main ? Mais on ne peut quand même pas rencontrer le monde entier, parler et sortir avec tout le monde pour choisir l'homme ou la femme de sa vie, c'est impossible.
Mais c'est peut-être justement ça, le mariage : dévoiler à l'autre ses aspects les plus honteux.
Les choses sur lesquelles on passe en riant au début deviennent insupportables au fil des ans et on n'arrive plus à les pardonner. On s'en veut de ne pas y arriver, et on se trouve impardonnable de ne pas pardonner.
Plutôt que de rechercher ce qu'on a perdu, mieux vaut prendre soin de ce qui nous reste.
Tant que je suis en vie, les disparus continuent eux aussi à vivre en moi.
Suivre le chemin qu'on a choisi demande du courage, car on ne peut reporter la faute sur personne.
Parce que, de la même façon que les humains ont une âme, les mots en ont une à eux.
Sans indication, ce roman est la suite directe de La papeterie Tsubaki. Il est donc recommandé de lire le premier tome afin de connaître les personnages et leur contexte. D'ailleurs, on s'imprègne davantage, dans La république du bonheur, de ces personnages, dans le contexte de la papeterie mais aussi dans un contexte familial. Beaucoup d'éléments de la culture japonaise, qui m'étaient inconnus, ponctuent ce livre, peut-être encore plus que dans le premier tome. J'ai adoré passer du temps avec la famille Morikage!
Seqüela de La papereria Tsubaki, on la Hatoko torna a impregnar amb la seva mirada bella i sensible la vida i els personatges que l’envolten. Aquesta vegada la lectura m’ha resultat més lenta i, en alguns moments, una mica més típica. Potser perquè se centra en temes familiars amb els quals ara no connecto gaire. Tot i això, el llibre m’ha emocionat i embolcallat dins la manta suau de la mirada de la Poppo, acompanyada de la calidesa de la seva família. Les seves costums i receptes culinàries m'han tornat a despertar moltes ganes de viatjar al Japó, especialment a Kamakura. Un llibre ple de sensibilitat, calma i petites escenes de vida que conviden a assaborir-ne cada detall.
I'm surprised that the book centered so much on maternity, being a mother (to a child you didn't give birth to), as well as what is a family. I enjoyed this one more than the first book, because it was shorter, therefore it seems there are fewer pages where nothing happened.
Un poil en dessous du premier tome, sans doute dû au fait qu'il y a moins d'écriture de lettres. Mais toujours un plaisir à lire, une douceur sur la peau, une lecture mignonne et sincère, agréable.
Une charmante suite de La Papeterie Tsubaki dans laquelle on retrouve la même lenteur à travers des réflexions sur la vie, l'amour, le deuil. Un roman doux et calme qui fait du bien.
J'ai trouvé la Papeterie Tsubaki bien meilleur. Cette suite était un peu superflue, le premier livre avait déjà transmis avec beaucoup plus de subtilité le message qui devait être passé, à mon sens. En plus, le travail de l'héroïne passe trop au second plan à mon goût. On n'y parle pas autant de papiers, de type d'encre, en tous cas pas autant en détail il me semble. Cependant, j'ai toujours autant aimé la narration, ainsi que le cadre de Kamakura, alors c'est resté une lecture assez agréable. Malgré une narration à la première personne qu'en général je n'affectionne pas trop, j'ai aimé retrouver les pensées et remarques parfois un peu bizarres mais justes et attachantes d'Hatoko. En vrac : - J'ai beaucoup apprécié voir Hatoko tâtonner dans son nouveau rôle de mère, la voir réfléchir au sujet de la relation qu'elle a eue avec sa grand-mère, avec tout ce que cela comporte de regrets, et de manière générale la réflexion sur le deuil qu'il y a dans ce livre (avec notamment ). - Le mari d'Hatoko a un beau projet avec son café, mais en tant que couple, j'ai trouvé la description de leur relation assez légère, je ne leur ai trouvé aucune complicité. En s'arrêtant au premier livre, c'était moins choquant il me semble. - Le message final que son mari lui adresse est beau, mais j'ai trouvé dommage que la mère d'Hatoko soit aussi peu présente, on n'arrive pas à comprendre ce qui fait qu'elle est ce qu'elle est. D'une certaine manière c'est réaliste, parfois on ne comprend pas les choses et on n'a pas forcément besoin de les comprendre, mais les autres personnages ont des motivations assez claires, donc ça m'a embêté. - J'ai détesté la pression qu'a Hatoko d'offrir un petit frère ou une petite soeur à QP. Néanmoins, j'ai aimé la réflexion qu'Hatoko portait sur le sujet, et le fait qu'elle sache prendre son temps. - J'avais trouvé les relations qu'avait Hatoko avec son voisinage très belles dans le premier livre, mais évidemment, comme sa nouvelle famille est au centre de ce second livre, elles passent au second plan. C'est normal en quelque sorte mais j'ai trouvé ça dommage. - J'y ai pensé en lisant ce tome, mais dans le premier c'est pareil : on sait qu'Hatoko a vécu à l'étranger, car c'est écrit, mais cela n'a aucun impact sur sa personne, elle n'y réfléchit jamais, c'est un peu bizarre que ça n'ait pas participé à sa construction un minimum. - La formulation de "République du bonheur" est très jolie, mais c'est un peu dommage que le "brille brille"(kira kira) de Madame Barbara ait disparu de la traduction française pour ce titre (J'ai lu la traduction française en comparant de temps en temps avec la version originale en japonais). Le "brille brille" devient très anecdotique et on ne comprend pas que la formulation d'Hatoko est directement inspirée de ce que lui a dit Madame Barbara. (2 étoiles cela paraît peu, surtout que j'avais mis 5 au premier, mais pour moi, malheureusement c'était vraiment ça : "it was ok". Sympa à lire mais difficile pour moi d'affirmer que je l'ai apprécié, le premier avait mis la barre très haut)
Toujours aussi beau et poétique L’histoire de « Popo » nous fait aimer les choses simples de la vie. Elle place nos yeux la où il faut regarder, la où il faut porter son attention : la famille la santé et la terre (et tout ce qu’elle nous offre au quotidien). C’est une ode à la quiétude. Les mots sont doux. Que ce soit pendant ma lecture du premier ou le deuxième tome (celui ci) c’est toujours pour moi synonyme d’un moment de calme. Et puis on apprends tellement d’anecdotes sur la culture japonaise, c’est un véritable voyage je le recommande encore plus en ces périodes monotones et quelque peu déstabilisante. C’est une vrai plongée à kamakura, ca donne faim, ca donne envie de se balader à travers les temples, ca donne envie de boire du thé vert ! Une vrai voyage littéraire et une vraie leçon de vie (comme tout voyage non ?) Bref pour moi c’est un must read. Mon intérêt pour cette autrice ne fait que grandir et j’ai vraiment hâte de lire d’autres de ses livres. Je suis presque triste d’avoir fini ce livre ca veut dire quitter QP, popo mitsuro, le baron, miyuki, (etc…) c’est comme dire au revoir à des amis à qui on est allé rendre visite. Vraiment pour un moment d’évasion et de douceur je RECOMMANDE !
Lire ce livre nous fait prendre conscience de la beauté des choses simples du quotidien. Une lecture réconfortante et agréable 😇
"Parce que la vie, ce n'est pas une question de longueur, mais de qualité. Il ne s'agit pas de comparer avec le voisin pour savoir si on est heureux ou malheureux, mais d'avoir conscience de son propre bonheur"
J'ai bien aimé retrouvé la plume toute en douceur de l'auteure et son personnage Hatoko qui vient de se marier et qui doit s'adapter à son nouveau rôle de belle-mère. Une belle relation se développe entre les deux. Une lecture apaisante qui fait du bien!
J'aurais pu m'en tenir à la Papeterie Tsubaki. Celui-ci ne va pas plus loin, et est fait que de bons sentiments. Ça demeure une lecture légère, un univers réconfortant.
Je l'ai écouté et ce serait un euphémisme de dire que ce fut incroyable.
La Papeterie Tsubaki a été une mise en bouche de bons repas, de belles balades dans Kamakura ainsi que de nombreuses lettres touchantes et poétiques.
Tandis que La République du bonheur met l'accent sur des liens familiaux récents qui se tissent, se solidifient et s'intensifient avec le temps. Nous y retrouvons toujours notre chère Popo (Hatoko) acompagnée de son récent époux, Mitsurô. Toutefois, la grande force de ce second volume est la petite QP. Énergique, adorable et mignonne en diable, elle offre à l'œuvre une bouffée d'air frais.
J'ai aussi apprécié de découvrir des commandes de missives plus difficiles comme celles évoquant un divorce ou de la perte d'un enfant en bas âge.
Un grand merci à Ito Ogawa pour son histoire qui nous transporte dans un Japon gourmand, rural et paisible. Mais aussi à Peggy Martineau qui a su narrer ce texte avec cette même douceur que l'on trouvait dans le premier tome. Je pense que sans elle, je n'aurais peut-être pas autant apprécié ma lecture.
Pour conclure, l'association d'une belle plume à une voix d'ange a réussi à faire de ces quelques heures, un plaisir non coupable que je recommande chaudement! Et comme dirait QP "Popo, fais la longévité".
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J’étais tellement contente de savoir que la papeterie Tsubaki avait une suite. Dans ce second tome, l’autrice développe davantage l’histoire entre les personnes en faisant passer les commandes à l’écrivain publique au second plan. En guise de rappel, j’avais adoré le tome 1 et particulièrement les descriptions détaillée des missives rédigées par la protagoniste qui exerce le singulier métier d’écrivaine publique. Ma seule critique de ce premier livre est que la trame narrative était plus faible. Cette observation bascule complètement dans ce deuxième opus. On parle surtout de la relation entre Hatako et sa belle-fille, son nouveau mari et la femme décédée de ce dernier. On suit leurs premiers pas malhabiles et c’est très attendrissant. Les personnages, même après leur mariage, sont très polis l’un avec l’autre. C’est très dépaysant de voir leur relation se développer alors qu’ils sont mariés et pourtant encore des étrangers. L’autrice fouille aussi le passé de Hatako et cette dernière rencontre sa mère qui lui était autrefois inconnue. On en apprend également beaucoup sur l’ainée et c’est l’occasion pour Hatako de se questionner sur la maternité. Sur le genre de mère qu’elle veut être. J’ai aimé la suivre dans ses réflexions très actuelles. C’est un beau roman que je recommande à ceux en quête de douceur et de réconfort.
Même si j’ai été moins happée que par le premier tome, ce deuxième livre d’une profonde douceur m’a touchée. Moins fort que le premier, mais des éclats de lumière toute douce, comme le lever du soleil, sont entrés dans mon cœur et l’ont adouci. Ce texte est d’une délicatesse incroyable, les mots virevoltent comme des pétales de fleurs, c’est doux-amer et sincère. Ça me donne envie de me téléporter avec Hatoko dans sa papeterie, de préparer du thé et des soupes de nouilles udon ensemble, de regarder de jolis papiers et d’écrire des lettres toutes les deux. Un moment de douceur et de paix, un peu suspendu, comme la lecture de ce livre.
Le quotidien intime une famille en construction, d'une jeune femme qui se fait mère peu à peu. Plein de poésie, de tendresse et de moments présents, ce fut une nouvelle fois une très belle lecture. Un poil en dessous du premier pour lequel j'avais eu un coup de cœur, mais tout aussi profond sur les réflexions de l'amour et de la famille.
Suite de la librairie Tsubaki, nous retrouvons avec plaisir l’héroïne le jour de son mariage. Dans ce roman, de la délicatesse, des recettes japonaises, des temples, des lettres, mais aussi une réflexion sur le rôle des mères, et les liens qui se créent au-delà des liens du sang. Doux et apaisant.