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Le jour où Rose a disparu

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Certaines renaissances font trembler plus d'une vie

À Toulon, Aïda est embauchée à la Maison des femmes, un lieu unique où l’on soigne et accompagne celles qui tentent de se relever de violences. Peu à peu, elle s’attache à cet endroit à part, à ses patientes, à son équipe… mais reste sur ses gardes avec le jardinier bénévole, dont les silences la dérangent autant qu’ils l’intriguent.
À des centaines de kilomètres de là, Rose ouvre les yeux dans un hôpital de Bruxelles. Elle n’a plus aucun souvenir de sa vie d’avant. Le seul indice dont elle dispose, c’est cette inscription griffonnée sur sa hanche : un numéro de téléphone et un prénom, à moitié effacés.

Rose et Aïda ne se sont jamais vues, ne se connaissent pas.

Elles ne savent pas encore que leurs destins sont intimement liés.

Julien Sandrel nous entraîne dans un roman à couper le souffle, où les émotions frappent le coeur et les rebondissements tiennent en haleine jusqu’à la dernière page. Une histoire puissante, incandescente, traversée de lumière, de rage de vivre et d’espoir.

"Sans doute le roman le plus fort de Julien Sandrel [...] Un roman sensible, impossible à lâcher et dont on garde la trace, longtemps."
Adèle Bréau

À propos de l'auteur

Julien Sandrel a connu un succès fulgurant dès son 1er roman, La Chambre des merveilles (Calmann-Lévy, 2018), qui a été traduit en 27 langues, adapté au théâtre et au cinéma, et a obtenu plusieurs prix littéraires. La popularité de l’auteur, qui compte désormais 2 millions de lecteurs, ne s’est jamais démentie depuis. Il vit à Paris et est originaire de Hyères.

400 pages, Paperback

Published October 1, 2025

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311 people want to read

About the author

Julien Sandrel

12 books82 followers

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Community Reviews

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Displaying 1 - 21 of 21 reviews
Profile Image for Marie-Lys Roche.
6 reviews
December 8, 2025
Piou. J’arrivais plus à m’arrêter. J’ai dévoré ce livre en une bouchée. Et j’ai encore faim!!! Ce livre à tout. Le dosage parfait, que ça soit le rythme, l’écriture, les personnages et leurs récits. Je sors de la lecture un peu chamboulée. C’était beau.
Profile Image for Caroline.
320 reviews4 followers
October 19, 2025
Je me le dis à chaque fois que je termine un roman de l'auteur : il devrait vraiment écrire des thrillers, il a le truc qu'il faut pour nous tenir en haleine et créer du suspens et du plot twist.
Et ce roman-là le montre encore plus ! C'est un véritable page-turner, mais qui aborde aussi des sujets sociaux graves notamment autour de la violence faite aux femmes.
Suite à un accident sur une petite route belge, Rose devient amnésique et elle découvre qu'elle a tenté de se suicider. Elle veut à tout prix améliorer sa vie d'avant qui semblait terne et solitaire et retrouver la mémoire. Son médecin traitant est là pour l'aider, et d'ailleurs elle n'est pas insensible à son charme ; apparemment, lui non plus. Petit à petit, son désir de se souvenir de son passé s'estompe quand elle commence une nouvelle vie avec son médecin...
À Toulon, nous suivons aussi Aïda qui vient commencer une nouvelle vie en tant qu'infirmière puéricultrice à la Maison des Femmes. Elle non plus n'est pas insensible au charme étrange du seul homme à travailler là, le jardinier. Mais son passé l'empêche toujours d'aller de l'avant...
Dit comme ça, on croirait une future comédie romantique : Pas du tout ! Parce que Rose va se rendre compte petit à petit que quelque chose cloche, et Aïda va découvrir des choses étranges au sujet du beau jardinier...
La narration est telle qu'on ne peut pas lâcher le livre, les chapitres sont assez courts et alternent entre 3 points de vue ; on est happé par ces intrigues, surtout celle de Rose, qui est une vraie descente aux enfers.
Ayant vécu à peu près la même chose qu'elle, mon avis est peut-être un peu biaisé, mais le roman a de toute façon le mérite de montrer le cauchemar vécu par tant de femmes (et certainement d'hommes aussi) qui entrent tranquillement dans un piège qui se referme subrepticement...
Profile Image for Aude Bouquine Lagandre.
725 reviews216 followers
October 7, 2025
Julien Sandrel a construit son succès sur des récits lumineux traversés par des personnages abîmés, leurs fêlures, leurs difficultés, et qui, malgré tout, se relèvent. Je l’ai écrit de nombreuses fois, on a tous besoin d’un Julien Sandrel dans sa vie, et avec « Le jour où Rose a disparu », il ne dément pas cette affirmation. Compassion, empathie, bienveillance, tant de mots galvaudés au quotidien, qui ne le sont jamais dans les livres de Julien.

Dans « Le jour où Rose a disparu », il change de registre en s’attaquant à un sujet plus sombre : la violence faite aux femmes, et les blessures invisibles qu’elle laisse dans les mémoires et sur les corps. Le récit est porté par trois femmes, Rose, Aïda et Ophélie, qui chacune à leur manière, tissent des fils invisibles entre ombre et lumière.

Rose est amnésique. Après un accident de voiture, elle se réveille à l’hôpital avec pour seuls documents sa carte d’identité et une lettre de suicide. De Rose Malherbe, elle ne sait rien. Ni de son enfance, de sa vie d’adulte, de son métier ou de ce qu’elle aime. Son visage a été réparé après l’accident, elle ne se reconnaît même pas dans le miroir. Rose est une page blanche. Bénédiction ou terrible tragédie ? Il est possible pour Rose de tout recommencer à zéro, ou au contraire de partir à la recherche d’elle-même. Sa jauge de mémoire à sec, elle ne peut se résoudre à envisager la première option. « Qui suis-je si je n’ai plus de passé ? » Assembler des fragments de sa vie devient une obsession. Pour « renaître », sans doute faut-il accepter l’idée de comprendre ce qui l’a menée à vouloir s’ôter la vie.

Rose n’est pas la seule voix à s’exprimer dans « Le jour où Rose a disparu ». Aïda est auxiliaire de puériculture à la Maison des femmes, un endroit où les femmes se reconstruisent, avec leurs enfants, après un traumatisme. Elle accueille, écoute, apaise et offre ce temps précieux où la peur a déserté. Mais, derrière l’apparente assurance d’Aïda dans l’exercice de ses fonctions se cache une angoisse profonde qui prend toute la place. Aïda incarne ce paradoxe qui consiste à sauver les autres pour soigner ses propres douleurs. Plus tard, Ophélie, la troisième voix féminine du roman, prendra la parole dans des circonstances que je ne peux révéler. En sus, une voix inconnue s’exprime en italique et s’adresse à un petit garçon. Qui est-elle ? Pourquoi intervient-elle ? C’est au lecteur de le découvrir…

Le récit prend immédiatement une dimension singulière lorsqu’il est fait mention de Maison des femmes. Le lecteur comprend qu’il va être question de violences physiques et/ou psychologiques, de violences conjugales. Inspirée de nombreuses autres maisons en France, cette insertion devient un symbole d’espoir. En ces lieux, les femmes reprennent possession de leurs corps et de leur histoire. Elles réapprennent à parler grâce à des ateliers de parole, et à ne plus avoir honte. À travers différents programmes, elles se transmettent de la douceur, se communiquent leur confiance, et osent espérer une nouvelle vie après la peur.

Dans « Le jour où Rose a disparu », il est donc question de « sororité » comme remède au silence, au-delà du mot devenu « tendance », totalement galvaudé. Il n’est pas question ici de dimension sociale ou politique ni d’une terminologie déconnectée de la réalité, encore moins d’une instrumentation qui consisterait à donner une image progressiste tout en reproduisant les mêmes hiérarchies de pouvoir. La sororité, cette solidarité entre femmes, touche à une idée exigeante et à une démarche active qui refuse les rivalités de bas étage en créant des espaces de confiance. Julien Sandrel retranscrit parfaitement combien la sororité demande courage, loyauté et engagement. Il redonne à ce terme sa force originelle : un lien réparateur, et une humanité partagée. Chaque femme de ce roman devient le miroir d’une autre, et ensemble, elles sortent du mutisme.

J’ajoute, et cette remarque n’engage que moi, que les maisons de femmes existent pour pallier la défaillance de nos institutions !

Comme souvent dans les romans de Julien Sandrel, la dimension familiale ou fraternelle occupe beaucoup de place. Il y a souvent chez lui l’idée de la lignée, de ce que l’on transmet malgré soi et de ce que l’on choisit volontairement de transmettre. Les lettres en italique du mystérieux narrateur étayent cette théorie. La mémoire affective ou les liens invisibles entre générations y sont explorés. Ainsi, pour que Rose retrouve sa mémoire, il faut aussi qu’elle se réapproprie sa lignée. Car, pour survivre, certaines femmes s’effacent…

Mais, « Le jour où Rose a disparu » est aussi un puzzle que le lecteur doit reconstruire à travers les voix qui lui parlent. Celles-ci se répondent, s’entrecroisent pour finir par restituer des vérités éclatées. Construit sur la mémoire fragmentée qui suscite des mystères à éclaircir comme dans un polar, le texte désépaissit progressivement le brouillard du début. Quels sont les liens entre ces voix ?

À travers cette quête de soi, Julien Sandrel crée un jeu d’assemblage émotionnel. Si les différents récits de ces femmes semblent indépendants, ils se rejoignent en fin de roman, quand les destins s’entrelacent de manière très intime. L’auteur excelle à ce dévoilement progressif en brouillant les pistes, et en multipliant des concordances. Les mémoires se font échos, et peu à peu, la vérité se dessine avec stupeur. Il y a ici les maillons d’une chaîne de violences qui se resserrent et une autre de résilience qui se brise, pour renaître.

« Le jour où Rose a disparu » est donc un récit à la fois polyphonique et circulaire. La vérité se construit peu à peu, et Julien Sandrel tient les rênes du souffle romanesque en y apportant un savant mélange entre réalité et dimension symbolique. À l’instar de la mémoire traumatique, l’intrigue fonctionne par fragments, qui, tous, vont vers la lumière. C’est précisément cela que j’aime chez cet auteur : les messages de ses livres sont toujours optimistes. Il croit profondément à l’humain et à ce qui peut être bon en chacun de nous. Il y a beaucoup de travail derrière cette construction et le final est à la hauteur de ce patchwork narratif !

Métamorphose. Telle est l’impulsion dans laquelle s’inscrit « Le jour où Rose a disparu ». Des femmes qui se reconstruisent, qui guérissent leurs cicatrices, mais dont la cicatrisation ne se fait pas aux dépens des hommes. Julien Sandrel n’oppose pas les genres, il ne cloue pas les hommes au pilori. Au contraire, il démontre que, si la guérison passe par une réconciliation avec soi, elle passe aussi par la paix avec le sexe opposé. La force de la réparation ne passe ni par la revanche ni par la vengeance, elle transite par la transformation de la douleur en énergie vitale. Chacune apprend à tenir debout autrement.

« Le jour où Rose a disparu » est un roman bouleversant et tendre, à l’image de son auteur et de ses livres précédents. C’est un texte lumineux, résolument positif sur la puissance du lien, le courage, la mémoire et les bienfaits de la parole « C’est prodigieux, ce pouvoir qu’ont les mots de transformer le réel, transfigurer les ombres et poétiser les fissures de l’âme. » Oui, c’est prodigieux…
Profile Image for Natacha Caré.
46 reviews
December 24, 2025
Wahou, une si belle plume.
C’est sûre le sujet n’est pas joyeux, la violence faites aux femmes et toutes ces histoires entremêlées ne sont pas toujours faciles à lire.
Pour autant, je n’ai pas pu m’arrêter, il est très bien écrit et malgré toute cette violence, on peut y voir tout l’espoir associé : l’amour, la résilience, l’entraide, la sororité, la solidarité.
Un roman qui fait mal au cœur autant qu’il le recolle.
Merci à l’auteur de passer tous ces messages avec une grande délicatesse, on sent qu’il a fait beaucoup de recherches et surtout qu’il a beaucoup déconstruit pour se mettre à la place des femmes.
Je recommande tendrement ❤️‍🩹
61 reviews1 follower
September 28, 2025
Excellent.
Tous les ingrédients sont là : personnages attachants, intrigue, émotion, switch imprévisible, sentiments contradictoires...
Julien Sandrel a un talent exceptionnel pour nous faire ressentir tellement d'émotions dans ses romans. J'ai dévoré ce livre.
Profile Image for Sophie Fonteneau Viau.
74 reviews
December 8, 2025
Enfin un livre que j'ai lu en quelques jours !

En Belgique, Rose se réveille amnésique suite à un accident qui semble être un suicide. Elle découvre une vie triste et se reconstruit avec l'aide de son médecin dont elle va tomber amoureuse.

A Toulon, Aïda, au passé qu'on devine traumatique, commence à travailler comme auxiliaire de puériculture à La Maison des Femmes. Elle y rencontre Romain, elle est à la fois attirée mais méfiante.

Un homme écrit à son garçon et lui révèle son difficile passé auprès d'un père violent, d'une mère soumise et protectrice et de sa sœur, Ophélie, qui a quitté le domicile dès qu'elle a pu.

Les trois histoires s'entremêlent. Le lecteur cherche le lien entre elles. Le livre évoque les violences faites aux femmes et met en lumière le travail des associations qui viennent en aide aux victimes.

C'est bouleversant, plein d'empathie et de suspense. J'ai beaucoup aimé.
Profile Image for Lilly.
40 reviews
October 28, 2025
Passionnant. Au début on ne comprend pas le lien être les personnages, on ne comprend pas ou l’histoire nous emmène et puis c’est la révélation. Le livre nous tient en haleine et on a pour seule envie de connaître la suite, de savoir ce qu’il s’est réellement passé.
Les personnages sont construit et bouleversant. Leurs passés sont variés et on sent leur douleur au travers de leurs histoires respectives.
L’auteur touche à différents sujets.
30 reviews
November 23, 2025
Fabuleux. Je lis beaucoup et j'aime souvent mes livres (car travail de recherche en amont pour ne pas perdre mon temps). Mais celui là, fait partie de ces rares livres où on se dit ok, mes 15 derniers etaient géniaux, mais ici on est dans une autre catégorie. Il est parfait!!! Plutot thriller psy, très psy. On ne se doute de rien sans que ce ne soit trop tordu que pour etre compris, bref, incroyable roman. Fan ou non de Sandrel, personnellement je le découvre, foncez!
30 reviews
December 23, 2025
Un très beau roman qui aborde le sujet des VSS de belle façon.
Déjà, j'ai beaucoup apprécié que l'auteur y aborde les mutilations génitales car c'est un sujet encore bien trop tabou, et pourtant très important.
De plus, j'ai bien aimé dont le cycle de la violence est traité autant à travers le personnage de Rose que celui de Romain.
Et en plus de tout ça, on a une belle intrigue qui ficelle le tout.
j'ai adoré et je recommande++
en plus ça se lit très facilement
Profile Image for Claire Mondray.
18 reviews19 followers
November 28, 2025
Un très beau roman qui aborde un sujet grave (mais nécessaire) mais dont la façon dont il est abordé, romancée ainsi que la plume, fluide et optimiste, rend accessible aux plus sensibles. Une intrigue si bien menée qu’il est impossible de ne pas avoir envie de se replonger dans sa lecture dès que possible . Un roman nécessaire, tendre, attachant. À partager autour de soi !
Profile Image for Mimi.
82 reviews
December 17, 2025
Wow. Tough to finish it. This book piles up on such heavy topics like emotional gadgets.
Femicide. Female genital mutilation. Prison. Suicide. Forgiveness. Domestic violence.
Everything is thrown in to force empathy, not to say anything true or deep. Like Isabelle mentioned, the story feels artificial, and the characters never feel real.
Profile Image for Sylvie Fontaine.
19 reviews
December 23, 2025
WoW, quelle belle histoire qui nous garde en haleine jusqu’à la fin!!! Et cette fin à laquelle on ne s’attend pas du tout!!! L’écriture de cet auteur est vraie, on embarque dans son histoire comme s’il était à nos côtés pour nous raconter!!! Bravo!!!
Profile Image for Isabelle.
1,259 reviews16 followers
October 23, 2025
Un scénario tiré par les cheveux pour une écriture artificieuse. Je n'ai pas été touchée. Il y a vraisemblablement un manque d'ambition et de profondeur dans ce livre. Dommage.
Profile Image for Marie-Ève Tremblay.
8 reviews
November 11, 2025
J'ai aimé découvrir les personnages et essayer de deviner ce qui rejoindrait leurs histoires. Je n'ai pas réussi à deviner !
422 reviews3 followers
November 28, 2025
J'ai adoré ce livre. J'ai accroché dès les premières pages. Les personnages sont touchants, attachants. On a envie de connaître la suite et la fin.
30 reviews
November 29, 2025
un roman bien écrit, touchant, nécessaire, avec toute la délicatesse et la sensibilité dont Julien Sandrel nous gâte à chacun de ses romans.
Profile Image for Jordana Simon.
Author 5 books22 followers
December 7, 2025
Ufff, fuerte. Pero no lloré como en todos los otros libros de Sandrel!
Está bien armado eso sí.
138 reviews1 follower
October 29, 2025
J'ai beaucoup aimé ce nouveau roman de Julien Sandrel même si je n'ai pas adoré la fin du livre que j'ai trouvée un peu bâclée.
Profile Image for Chloé R..
6 reviews
November 22, 2025
Magnifique livre qui intègre des sujets d'actualité parfois difficiles à évoquer
Displaying 1 - 21 of 21 reviews

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