La détective privée Julia Stark est contactée par Bianca Salo, célèbre actrice persuadée que son fiancé décédé est revenu la hanter. Tandis que la troupe s’apprête à rejouer Macbeth, les incidents étranges se multiplient. Spectre ou harceleur ? Julia doit démêler les fils d’une intrigue où le théâtre devient scène et piège.
Sur le papier, le pitch est prometteur. L’ambiance mystérieuse et le cadre théâtral avaient tout pour séduire. Pourtant, je n'ai pas été convaincue par ce titre. J’ai trouvé le roman froid, distant, presque aseptisé. Il manque d’émotion : je ne suis pas captivée par l’intrigue, je n'ai pas d'empathie pour les personnages.
L’enquête, censée être au cœur du récit, s’efface au profit de monologues internes interminables et d’une relation malaisante entre Julia et son ex-mari Sid. Toute l'enquête semble être un prétexte à leur relation: ce qu'elle pourrait être, ce qu'elle n'est pas.
Tout cela donne une impression de confusion, comme si l’histoire avançait sans réelle direction. Et la conclusion, façon “Hercule Poirot”, paraît fade en comparaison tant elle manque de fil conducteur et de panache.
J’ai lu ce livre comme on traverse un couloir : machinalement, sans vraiment y prêter attention.