Qui n'a jamais perdu foi en l'existence ? Qui n'a jamais été épuisé - voire écoeuré - au point de douter de la valeur même de la vie ? Lily en est là. Une rupture, beaucoup de désillusions... mais ce n'est pas cette part de son histoire qui nous intéresse. Grâce à Mère-Grand et au Petit Poucet, Lily va découvrir un autre chemin. Loin d'un conte de fées, c'est une renaissance, aux antipodes des faux-semblants et des égoïsmes. Les Heureux Hasards vont la conduire jusqu'à la face cachée du monde tel qu'on ne le montre jamais.
J’ai toujours aimé la plume de Gilles Legardinier, son optimisme, ses idées un peu folles qui redonnent foi en l’être humain. « La compagnie des heureux hasards » ne déroge pas à cette règle, car il réenchante le quotidien et donne envie de danser sur les tables. Si vous vous sentez moroses, que la saison automnale pluvieuse vous plombe le moral, ce texte saura vous apporter chaleur et lumière. Derrière sa tendresse coutumière et son humour fraternel, l’écrivain tisse un récit où la bonté, la solidarité, la bienveillance ne sont plus des mots galvaudés. Ici, la beauté des imprévus change des vies. Et si le hasard était la plus belle des rencontres ?
Au centre de « La compagnie des heureux hasards », le lecteur rencontre Lily, une jeune femme éreintée par la vie, laissée exsangue par sa séparation récente, vidée de toute énergie et de toute envie. Par un concours de circonstances, Lily va se retrouver embarquée dans une aventure humaine incroyable en rejoignant une mystérieuse organisation appelée « La compagnie des heureux hasards ». Sa mission ? Provoquer le destin en créant des rencontres qui ont l’air inopinées, mais qui sont en réalité savamment planifiées, afin de « réparer » les vivants. L’idée, un peu audacieuse, crée de petits miracles, des bulles de bonheur et des moments hors du temps. Sous la plume de Gilles Legardinier, le monde reprend des couleurs en prônant de belles valeurs souvent oubliées.
Croire encore en la vie, à ce qu’elle peut offrir de beau est le moteur des romans de l’auteur. Le ton de ses textes est drôle et émouvant à la fois, suscite toujours tendresse et humanité, et c’est sans doute pourquoi je continue à le lire avec tant de plaisir. La scène de départ se déroule lors d’une fête foraine et c’est une juste représentation de tout le roman : un lieu bigarré, gai, empli de lumière et de joie. Cet équilibre parfait entre comédie et importance de la mission, entre éclats de rire et élans du coeur, donne à « La compagnie des heureux hasards » ses ondes positives.
Je suis d’une nature plutôt pessimiste, et j’admire profondément ceux capables de trouver en chaque occasion une raison de se réjouir de ce que la vie offre. Ici, Gilles Legardinier met en scène une héroïne en phase de reconstruction. Lily fait partie de ces êtres cabossés par la vie, ceux qui cherchent à redonner un sens et à trouver un cap.
Lorsqu’elle rencontre les membres de la compagnie, elle redécouvre aussi une autre façon de « goûter » le monde en s’appuyant sur les autres, en se tournant vers eux, et en participant à quelque chose de plus grand qu’elle. Ainsi, sa « renaissance » passe par des actions qui peuvent paraître minuscules, mais qui sont en réalité énormes. Les « heureux hasards » permettent parfois de mettre sur notre chemin les bonnes personnes (et d’écarter de sa vie les toxiques).
L’aubaine de la rencontre comporte une force bienveillante, une grâce qui confère au merveilleux. Même dans les instants les plus inattendus, la vie agit parfois comme une main invisible qui nous tire vers l’avant, et nous pousse vers le meilleur. J’aime à croire que de petites dosettes de bienveillance sont cachées le long du chemin et qu’en plus des décisions prises, il existe une part de magie qui fait son œuvre. Les missions de « La compagnie des heureux hasards » sont orchestrées par tous les membres avec une précision redoutable. Elles sont souvent porteuses d’émotions fortes, autant pour ceux qui les préparent que pour ceux qui les planifient. Donner du bonheur, célébrer la bonté gratuite sans rien attendre en retour illustre bien ce que Gilles Legardinier cherche à transmettre à travers tous ses romans : la bienveillance, la compassion, l’entraide et l’altruisme.
Seul, il est possible de faire de grandes choses, mais ensemble, nos forces sont décuplées. « La compagnie des heureux hasards » célèbre cette force du collectif. En effet, les personnages forment une équipe soudée, stimulée par une foi commune de rendre le monde meilleur et un peu plus vivable pour tous. Les différents personnages, Paula, Oleg, Théo, Aude et les autres, incarnent différentes facettes de l’être humain, mais tous sont dédiés à leur cause et convaincus par la nécessité de la compagnie. Parfois, il faut savoir forcer un peu le destin.
À travers cette équipe motivée et humaine, l’écrivain prouve que l’existence prend vraiment du sens dans le lien aux autres. La compagnie est en réalité une main symbolique tendue vers ce qui nous relie encore (au lieu de nous diviser). Ne vous privez pas de cette chaleur face aux solitudes contemporaines.
La possibilité de métamorphoser le réel, banal et ennuyeux, en merveilleux est un autre charme du roman. Chaque mission devient un conte moderne, avec une appellation qui lui est propre et un terrain d’aventures humaines. Peut-être est-ce une façon de nous rappeler que le merveilleux n’a pas totalement disparu de nos vies, et que les coïncidences que nous vivons parfois sont en réalité l’œuvre d’une « compagnie des heureux hasards ». Imaginez un peu… cette perspective n’est-elle pas délicieuse ?
À elle seule, cette idée vous dévoile l’homme derrière l’écrivain. Il parle toujours de notre humanité plutôt que nos défauts. Il n’est jamais trop tard pour s’émerveiller des choses de la vie et des hasards bienheureux. N’est-ce pas ici le message de Gilles Legardinier ? Continuer de croire en la vie.
Une très jolie histoire positive et pleine d'amour. Moins rocambolesque que les précédents romans du même genre écrits par l'auteur, il est intéressant à lire, on s'attache aux personnages et à leurs sentiments.
Avec La Compagnie des Heureux Hasards, Gilles Legardinier revient à ce qu’il maîtrise mieux que personne : raconter l’humain avec une douceur désarmante, un humour subtil et une tendresse qui n’exclut jamais la lucidité. Au centre du roman, Lily, épuisée par les épreuves, ne croit plus vraiment en la vie. Une rupture, des désillusions successives… Legardinier ne s’attarde pas sur le mélodrame, mais sur ce qui vient après : le moment où une existence cabossée cherche une direction.
C’est alors que Mère-Grand et le Petit Poucet — non pas les personnages des contes, mais deux êtres bien réels et étonnants — entrent dans son quotidien. À partir de là, Lily se retrouve embarquée dans une renaissance inattendue, loin des faux-semblants, dans un monde où les gestes discrets, les petites attentions et les rencontres imprévues deviennent autant de bornes lumineuses sur son chemin.
L’auteur explore ici la façon dont le hasard, ou plutôt les hasards heureux, nous rattrapent lorsqu’on cesse d’y croire. Il révèle une face cachée de la vie : celle que l’on ne regarde plus, celle que l’on oublie de montrer, mais qui existe bel et bien, tapie dans les interstices du quotidien. Avec son écriture chaleureuse et profondément humaine, Legardinier signe un roman qui console, qui relève et qui redonne foi en ce qu’il y a de plus simple : la possibilité d’être surpris par la beauté.
Un livre qui fait du bien, sans naïveté, et qui touche juste
Un roman feel-good comme l'auteur sait les écrire. Un moment agréable passé au milieu des membres de cette "compagnie des heureux hasards". Quelques raccourcis un peu trop faciles parfois. Et surtout des "mésaventures" qui se concluent un peu trop vite. J'aurais aimé en savoir plus sur la conclusion de l'histoire du vélo, par exemple. Mais des péripéties amusantes et des personnages attachants. Bref, une écoute (c'était un livre audio) pas si prenante que ça, mais qui, j'en suis certaine, me laissera un bon souvenir. Le genre de livre dont on ne se souvient pas des détails, juste que c'était une lecture "cosy".
Quand on a l’impression que plus rien ne va dans la vie, comme Lily, il suffit de croire aux heureux hasards. Embarquée par une compagnie secrète sur son lieu de travail, Lily se voit attribuer des missions. Celle de rendre les gens heureux. Le but : faire croire qu’il s’agit de rencontres fortuites, de chance, ou d’opportunités. Mais tout cela est en fait orchestré. En s’intéressant aux autres, elle apprend à se connaître, et finit même par s’aimer et se lâcher.
C'est toujours un bonheur de retrouver l'écriture de Gilles Legardinier. J'aime son humour, sa fantaisie, son humanité, sa façon unique de décortiquer les gens. La compagnie des heureux hasards ne figurera pas parmi mes titres préférés de l'auteur, mais j'ai néanmoins savouré cette lecture comme il se doit. C'était une bien jolie récréation avec des moments drôles et d'autres émouvants. Une belle parenthèse enchantée.
Siempre me pasa lo mismo con los libros de Legardinier, son buenos libros que valen al menos un 4 estrellas. Pero la quinta siempre se la gana con los agradecimientos. Ojalá escriba alguna vez un ensayo solo con sus pensamientos para estar allí llorando todo el libro.