C'est une petite victoire pour les animaux : le dictateur Silvio a dû se résoudre à organiser un vote... et donc peut-être à remettre son mandat en jeu ! Au Château, la campagne pour l'élection présidentielle bat son plein, et du côté du taureau-despote, tous les coups (bas) sont permis. Mais le Mouvement des Marguerites est plus mobilisé que jamais pour renverser le taureau dictateur, bien décidé aussi à rappeler toutes les injustices dont sont victimes les animaux ! Miss B, César et Azélar auront-ils raison du cruel taureau Silvio ? La liberté est-elle à portée de pattes ?
Xavier Dorison est né en 1972 à Paris et passe trois années en école de commerce, où il organise le festival BD des Grandes Écoles, puis travaille chez Barclays Corp. Dès 1997, il écrit le premier tome du Troisième Testament, série co-scénarisé et dessiné par Alex Alice qui remporte un succès immédiat. Il publie ensuite deux séries aux Humanoïdes Associés : Prophet avec Matthieu Lauffray et Sanctuaire avec Christophe Bec. Il co-scénarise, avec Fabien Nury, le film Brigades du Tigre, qui sera également adapté en bande dessinée aux éditions Glénat avec Jean-Yves Delitte au dessin. Il co-scénarise, toujours avec Fabien Nury, le western fantastique W.E.S.T. mis en image par Christian Rossi. Et lance début 2007 une fresque pirate : Long John Silver. En 2008, il crée la série Les Sentinelles et participe au projet XIII Mystery, en scénarisant l'album sur La Mangouste. En 2008 également, il écrit Le Syndrome d'Abel pour son comparse Marazano, de retour au dessin. En septembre 2010, il s’associe à nouveau avec Alex Alice et commence la publication de l’antésuite du Troisième Testament, intitulée Julius, toujours chez Glénat. En mars 2012, paraît chez Dargaud le premier tome d’Asgard, série dans l’univers des vikings, dessinée par Ralph Meyer. En 2013 paraîtra chez Glénat une série coécrite avec son frère Guillaume Dorison.
PT Finalmente, chegámos à tão aguardada conclusão desta fabulosa série!
Enquanto lia este último volume, não deixava de pensar no quão próximos da realidade estão muitos dos eventos retratados. Tudo parece tão ridículo — e ao mesmo tempo tão verosímil — que chega a ser assustador perceber como a população, no geral, engole mentiras com tanta facilidade e se deixa iludir por manipuladores habilidosos. É verdadeiramente impressionante e, para mim, revela o quão longe ainda estamos de ser uma civilização genuinamente inteligente.
Este volume oferece-nos mais momentos tensos e emocionais, como a série já nos habituou. Não posso dizer que tenha apreciado todas as decisões criativas dos autores, mas, independentemente disso, é um excelente desfecho — sólido, emotivo e capaz de deixar saudades a quem o acompanhou até aqui.
É uma série de leitura obrigatória, por abordar algo tão fundamental como a liberdade e o direito de existir sem opressão. Infelizmente, este não é um problema confinado ao passado; continua a existir em muitas partes do mundo e poderá regressar com força no futuro, se não soubermos proteger aquilo que conquistámos.
Lutar contra a opressão exige coragem e força de vontade. Muitos escolhem o caminho da passividade por ser mais cómodo, mas é precisamente essa resignação que abre a porta ao regresso das trevas. Nesse aspecto, a Miss B. foi uma verdadeira gigante ao longo de toda a série.
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EN At last, we reach the long-awaited conclusion to this remarkable series!
While reading this final volume, I kept thinking about how close many of the events feel to reality. Everything seems so absurd — and yet so believable — that it’s almost frightening to realise how easily people, in general, swallow lies and allow themselves to be misled by skilful manipulators. It’s truly striking and, to me, a clear sign of how far we still are from being a genuinely intelligent civilisation.
This volume gives us more tense and emotional moments, as the series has consistently done. I can’t say I agreed with every creative decision made by the authors, but regardless of that, it’s undoubtedly an excellent ending — solid, emotional, and one that will certainly leave readers missing this world.
This is an essential series to read, as it tackles something as fundamental as freedom and the right to exist without oppression. Sadly, this is not an issue confined to the past; it still exists in many parts of the world and may return with force in the future if we don’t take care of what we’ve achieved.
Standing up to oppression requires tremendous courage and determination. Many choose the path of passivity because it’s more comfortable, but it is precisely that resignation that paves the way back to darker times. And in that regard, Miss B. was a true giant throughout the entire series.
Dat is nu jammer. Teveel verhaal, teveel plot en teveel ontwikkeling in één deel. Ziet er opnieuw subliem uit, maar Dorison wilde teveel vertellen. Dat deed hij slordig. De uitgever wilde geen deel 5 en dat is ten koste gegaan van de samenhang. Spijtig.
C'est le dernier. Ça y est la fin. Ce fût long d'attendre 2 ans entre chaque tome. Mais qu'est ce que c'était bien ! c'est avec les yeux mouillés que j'ai finis ce dernier tome. c'était vachement bien. 💔
Belle conclusion à la série. J'aurais bien aimé qu'on pousse un peu l'histoire en montrant la reconstruction après la victoire. Et je suis un peu déçue qu'on n'ait pas eu droit à la rédemption du méchant mais c'est un peu trop utopique, même pour cette bd
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Comme toute bonne chose, il se serra fait attendre ce dernier tome. 6 ans pour 4 tomes, c'est une vitesse assez tranquille. Mais 6 ans, mais un si intense et actuelle relecture, ça frôle le génie.
On nous en présente plein des relectures, c'est à la mode, mais souvent on reste un peu en surface et surtout on n'ajoute pas sa touche. Ce n'est pas du tout le cas des auteurs, qui se sont emparés du sujet et lui ont donné un relief des plus intéressants surtout à l'heure actuelle.
Cet ultime volume, montrant une Madame B face aux flammes est une diatribe contre l'enjaillement dont profite bien trop l'extrême-droite en ce moment en France, mais pas que. Les auteurs se servent d'un savant mélange entre l'histoire originelle de la Ferme des animaux d'Orwell et de notre Histoire passée avec la montée d'Hitler et des nazis mais aussi des autres régimes extrémistes des années 30, menace qui nous pend au nez. C'est donc une lecture d'utilité publique.
Sous le prisme d'un groupe d'animaux sous la coupe d'un puissant Taureau noir, Silvio, qui a entendu les cris du peuple grâce à leur manifestation pacifique via la grève, on voit ce chef totalitaire utiliser le vote pour manipuler la démocratie et leur faire croire qu'ils l'ont choisi. Les auteurs décortiques avec panache et audace ce mécanisme, transposant les Jeunesses Hitlériennes en Jeunesses Silviennes, montrant comment truquer un vote ou éliminer discrètement les voix discordantes, tout en gardant l'armée (ici les chiens) sous sa coupe par la menace. C'est très finement retranscrit. C'est fort et c'est parlant.
Nous sommes donc face à une lecture qui fait trembler. Trembler de colère. Trembler de frustration. Trembler de peur. Nous sommes tour à tour enthousiasme à l'idée de pouvoir parler, dialoguer, appeler au vote et au changement. Nous sommes ensuite découragés face à une mécanique qu'on ne voit comment enrayer. Mais nous sommes avec des personnages qui ne baissent jamais totalement les bras, où il y a toujours quelqu'un pour prendre la relève et lutter quand l'un a envie de tout arrêter. C'est cette dynamique qui est entraînante.
De plus, le discours est toujours toujours pacifiste. Même quand la violence guette, on cherche la voie de la non-violence et les auteurs mettent ainsi en scène des images à la Gandhi à base de sitting ou de mission de sauvetage inattendue. Personne n'est tout noir dans cette histoire et comprendre les origines de la violence et de l'oppression se révèle aussi nécessaire qu'intéressant, les auteurs l'ont compris et nous offrent toutes les clés dans ce dernier tome très complet. Le passé de Silvio est ainsi examiné. Sa compagne a voix au chapitre et on la découvre autrement. Les enfants ne sont pas oubliés, peu importe le camp de leurs parents. Et on a le droit de réaliser et changer d'avis. Rien n'est impossible. C'est la beauté du titre.
Cri du coeur dans la lutte contre la montée de l'extrême-droite et de ses idées sombres pour nos sociétés, tout au long de ces quatre tomes, les auteurs n'auront eu de cesse de nous montrer également comment résister pacifiquement. Le message est beau. L'avertissement est puissant et devrait parler au plus grand nombre à l'heure actuelle. Il n'est jamais trop tard pour éduquer, pour ouvrir les yeux, pour déjouer des mécaniques. Aussi beau, riche que profond, cette aventure universelle et une adaptation qui transcende son objectif premier et nous offre une lecture unique et inoubliable. Longue vie aux habitants de la ferme et pensée spéciale pour César <3
Avec Le Sang du Roi, Xavier Dorison et Félix Delep signent un final éblouissant à leur réinterprétation moderne de La Ferme des animaux. En quatre volumes, la série s’est imposée comme l’une des bandes dessinées les plus fortes de la décennie, un récit politique aussi limpide que bouleversant, où l’allégorie animale transcende son cadre pour toucher au cœur de notre époque.
Ce dernier tome s’ouvre sur une première fissure dans le règne du taureau-despote Silvio : contraint d’organiser un vote, il est pour la première fois obligé de jouer selon des règles qui ne sont pas les siennes. Bien sûr, rien n’est jamais simple au Château : intimidation, manipulation, coups bas… le tyran n’a pas l’intention de céder son pouvoir sans combattre. La campagne qui s’engage est aussi violente que déloyale, et rappelle avec une acuité glaçante la grande mécanique de toute dictature en bout de course.
En face, le Mouvement des Marguerites rassemble ses forces. Miss B, César et Azélar incarnent trois figures essentielles de la résistance : la détermination, la justice et le courage moral. Dorison met en scène avec une finesse rare la stratégie de la désobéissance civile : comment se révolter sans se renier ? Comment résister quand l’ennemi maîtrise la peur, les armes et la propagande ? Comment rallier un peuple brisé ?
Le scénario livre un récit tendu, profondément humain — ou plutôt profondément animal — où l’émotion et la politique avancent main dans la patte. Rien n’est manichéen, tout est juste.
Côté dessin, Félix Delep atteint des sommets. Son trait, d’une expressivité stupéfiante, transforme chaque regard en combat, chaque silence en cri. Les scènes de foule, les moments d’intimité, la rage et l’espoir… tout est d’une puissance visuelle rare. Les planches débordent de vie, d’instinct, d’énergie. Un prodige, tout simplement.
Le message du diptyque final s’impose alors avec force : la liberté ne s’arrache pas par la violence, mais par la persévérance, l’unité et la dignité retrouvée.
Le Château des Animaux ne se contente pas de rendre hommage à Orwell — il le prolonge, le réinvente, le rend brûlant d’actualité. Une BD politique, sensible, nécessaire, qui rappelle que les contes sont parfois le miroir le plus honnête de nos sociétés.
J’ai engloutis les tomes 2, 3 et 4 en une après-midi, je n’arrivais pas à m’arrêter !
Tout est tellement intelligent, tellement juste. Les dialogues sont très bien pensés, les illustrations… Je n’en parle même pas, elles sont parfaites.
Je trouve que c’est une belle manière de faire comprendre aux petits (et aux grands) comment la fiction peut interroger et dénoncer le réel. Apparemment 80% des acheteurs de romans sont des femmes… J’aimerais que les hommes comprennent que les romans, les histoires, la fiction ne sont pas moins vrais que la non-fiction. Il faut juste un peu creuser, un peu gratter comme quand on joue au loto, pour découvrir la vérité. C’est le même principe que Les Fables de la Fontaine et de La ferme des animaux mais, à mon avis, dans un format encore plus accessible et attractif car c’est en BD. À offrir à tout le monde autour de soi !!
Le Château des animaux arrive justement à démontrer que des « dessins d’animaux » peut en réalité dénoncer le despotisme et expliquer des concepts complexes comme la désobéissance, la non-violence, la résistance.
Cette planche de fin sur la colline avec les marguerites… Je ne m’en remets pas. Énorme coup de cœur pour César, quel personnage incroyable !!
Cette fabuleuse adaptation de la ferme des animaux d'Orwell est aussi fascinante que glaçante au vu du contexte politque actuel et un triste rappel que l'histoire ne fait que se répéter.
La métaphore est en effet aussi aussi peu subtile que le taureau sylvio qui crystallise les tourments de ses citoyens sous la menace invisible des loups et les couvre de promesses illusoires tout en les enrobant de propagande enjoleuse, fragile voile d'un culte de la personalité grotesque.
Ces animaux aux accents anthropomorphiques brillament porté par le coup de crayon de l'auteur reflètent parfaitmeent notre aveuglement collectif.
Je regrette uniquement que les roles soient aussi genrés particulierement dans la caractérisation de personnages. peut être un vestige de l'oeuvre original mais un des aspects que j'aurais voulu voir plus modernisé dans cette adaptation .
Un superbe tome de conclusion. Ici c’est la manipulation de la démocratie qui est attaquée (en autocratie mais aussi bien sûr dans nos démocraties, la reprise d’un discours à vomir de Marine Lepen est à peine voilé). Ce n’est mas toujours d’une subtilité folle, mais ça marche bien et c’rst l’essentiel. Une fois de plus, ce qui me marque le plus, ce sont les dessins et le découpage (et les couleurs) des pages qui sont d’une maturité folle. Sans spoiler, une des double-pages de la fin de l’album m’a laissé bouche bée, les larmes aux yeux. Quel talent! Quelle série!
c'est une belle conclusion à de la BD qui bédéïse de ouf merci pour les travaux accomplis, on fait des choses incroyables en format album franco-belge et ça ça fait plaisir après politiquement............... bah c'est un parti pris de la non-violence donc faut un peu suspendre son jugement de révolutionnaire zinzin quoi et croire que jeter des fleurs au lieu des pavés nous achètera la mansuétude de la milice par exemple mais j'ai versé ma larmiche vraiment si on est un kiffeur de BD faut pas passer à côté
dessins vraiment vraiment supers et ils méritent toutes les étoiles, car l'écriture........ enfin ça va mais bon... Et j'en avais vraiment rien à faire de césar le lapin je suis navré je ne l'ai jamais trouvé attachant une seconde, et j'ai trouvé sa mort idiote aussi
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Une magnifique fin pour cette série en 4 tomes ! J’ai particulièrement aimé le parallèle entre la stratégie politique adoptée par Silvio et celle des régimes totalitaires. C’est simple et efficace. Quant aux dessins, ils sont toujours aussi beaux !