8,2 secondes : C'est le temps qu'il faut pour tomber amoureux. C'est le temps qu'il faut pour mourir.
Jack et Constance ne se connaissent pas. Mais un même secret les relie. Et les menace. Un thriller psychologique envoûtant entre New York et les grands lacs de la frontière canadienne. Maxime Chattam nous entraîne dans un suspense Hitchcockien impossible à lâcher.
Enfant discret, Maxime Chattam grandit en région parisienne. Il n'est pas particulièrement brillant à l'école mais se passionne pour le cinéma. À quatorze ans, après avoir regardé le film Stand by Me, il se met à le réécrire en rajoutant des péripéties. Il découvre le livre Le Seigneur des anneaux et les romans de science-fiction de Stephen King notamment. Il suit le cours Simon, devient figurant dans un spectacle de Robert Hossein, et joue dans plusieurs téléfilms. Son premier livre, plein d'humour, s'intitule Le Coma des mortels. Il fait plusieurs petits boulots et reprend ses études de lettres modernes à la fac. Pour se faire connaître du milieu du livre, il entre à la FNAC, mais n'a toujours pas envoyé de manuscrit aux maisons d'édition. Il suit une formation de criminologie pendant un an où il étudie la psychiatrie criminelle, la police technique et scientifique et la médecine légale. Il assiste même à des autopsies et rencontre des spécialistes pour préparer son roman. Toujours libraire, il consacre ses week-ends à son projet de thriller. Il rédige L'Âme du mal en 2001 et l'envoie à trois maisons d'édition. Un soir, Michel Lafon le contacte et lui propose de signer un contrat. In Tenebris sort en mars 2003 alors qu'il est déjà en train d'écrire Maléfices. Cette même année, il achève le troisième opus de la trilogie Maléfices. Il publie en 2005 Le Sang du temps. En tout, Maxime Chattam signe cinq romans et parvient à réaliser son rêve d'enfant.
J’avais précommandé 8,2 secondes des semaines à l’avance, avec cet empressement impatient qui précède les retrouvailles avec un auteur que l’on croit connaître intimement. Et pourtant, au moment de sa sortie, une appréhension étrange s’est glissée en moi. À force de fréquenter Instagram, de lire des avis hésitants, j’avais fini par redouter cette lecture, comme si l’on m’avait soufflé que Chattam ne serait plus tout à fait Chattam.
Les premières pages ont d’ailleurs semblé confirmer cette crainte. Je cherchais la voix familière de ses anciens romans, ce frisson particulier que je pensais reconnaître entre mille. L’intrigue paraissait limpide, presque trop ; le lien entre les deux personnages m’apparaissait si évident que je croyais déjà pouvoir deviner l’ombre de la fin. J’étais convaincu d’avoir compris le mécanisme avant même qu’il ne se mette pleinement en marche. J’étais sûr de moi. Arrogant, presque. Et pourtant, en refermant le livre quelques heures plus tard, je me suis rendu compte que j’avais été aveugle du début à la fin.
Car ce que j’avais perçu n’était qu’un décor. Chattam, lui, avait préparé une charge émotionnelle patiemment dissimulée, à la vue de tous, mais dont personne n’imagine vraiment la portée tant qu’elle n’a pas explosé. Une bombe silencieuse, délicatement posée au centre du récit, et dont la détonation vous prend par surprise au moment précis où vous vous croyez en sécurité. Je reproche parfois aux auteurs installés de naviguer sur le confort de leur nom, de s’appuyer sur leur réputation comme on s’accroche à une bouée en pleine mer. Et pourtant, voilà que Chattam, pour une fois, s’écarte de ses propres sentiers, se réinvente, déroute, ose. Comment aurais-je pu m’en plaindre ?
Ce n’est pas le Chattam des débuts, ni celui des années fastes, ni même celui dont j’attendais les tics et les habitudes. C’est un auteur qui surprend, qui dépouille sa voix pour en révéler une autre, plus subtile, plus dense, plus intérieure, sans jamais cesser d’être authentique. Une plume qui s’avance sans bruit, mais qui marque au fer rouge.
L’histoire va bien au-delà du polar. Ce n’est pas qu’une traque, ni même une introspection née de la douleur. Chattam nous conduit vers un territoire universel : celui de la perte, du manque qui ronge, de ce vide que laisse un être aimé quand il disparaît. La mort n’est pas ici un motif narratif, mais une fracture intime, un miroir dans lequel chacun de nous peut se reconnaître, qu’il l’admette ou non.
Et puis vient la dernière page. Le retournement final n’est pas un simple twist : c’est une lame plantée au milieu de la poitrine, un coup sec, net, qui libère en quelques secondes toutes les émotions retenues, toute la tristesse qui n’avait pas encore trouvé les mots. Le roman bascule alors, et avec lui votre propre regard sur ce que vous venez de lire, sur ce que vous vivez, sur ce que vous êtes. On termine le livre essoufflé, bouleversé, un peu différent.
8,2 secondes restera inscrit au plus profond de moi, comme une déflagration lente dont l’écho ne cesse de vibrer. Le décompte commence.
À mes yeux, c’est un Chattam à part, un roman qui s’éloigne de ses sentiers habituels tout en conservant cette intensité qui lui est propre. Plus intime, plus viscéral, il explore moins la peur que la fragilité de nos existences. « 8,2 secondes » se distingue par sa profondeur émotionnelle sans jamais rompre avec la tension qui fait l’empreinte de l’auteur.
Dès les premières pages, le temps semble se contracter, chaque seconde battre au rythme du cœur de ses personnages. « 8,2 secondes » est un récit où tout vacille : le destin, la volonté, le hasard. Le texte aborde cette fragile frontière entre le choix et la fatalité. L’auteur y orchestre une tension d’une précision diabolique, un enchaînement d’instants suspendus où la fébrilité et le danger s’enlacent sans répit.
Au centre de ce maelström : May et Constance. Deux femmes admirablement écrites, convaincantes par leur humanité bouleversante. Leurs contours psychologiques sont denses, fouillés et vibrants de réalité. On s’attache à leurs fêlures, à leurs rêves brisés, à leurs élans contrariés. On croit à chacune de leurs respirations, à chacune de leurs chutes. Leurs destinées parallèles se croisent avec une fluidité hypnotique et ce double fil narratif ne cesse de gagner en intensité jusqu’à l’explosion finale.
L’écriture de Chattam n’a jamais été aussi maîtrisée. Plus fine, plus sensorielle, plus incarnée. Il en émane une acuité précise et une tendresse bouleversante pour ses héroïnes. L’auteur parvient brillamment à nous faire partager leurs souffles, leurs rages, leurs obstinations. L’aspect polar qui gravite autour de May électrise la lecture tandis que la quête intérieure de Constance nous enveloppe d’une émotion qui s’amplifie à chaque page.
Difficile de reposer le livre quand on l’a entre les mains : chaque chapitre nous retient et chaque scène nous emporte. Le tout jusqu’à un final dont on ne peut rien dévoiler mais qui se révèle être aussi impressionnant que déchirant. Une conclusion qui serre la gorge et laisse derrière elle ce silence particulier, celui des fins qui nous ont pris aux tripes et complètement ébloui.
« 8,2 secondes » est à la fois un thriller incandescent et une méditation sur la condition humaine. Un texte traversé par la douleur et la beauté. Maxime Chattam signe ici un roman à la forme insolite que j’ai adoré et qui ressemble à une sorte d’aboutissement. Génial !
Deux branches vibrent séparément, puis se rejoignent en une note unique dans « 8,2 secondes », le nouveau roman de Maxime Chattam. L’une de ces branches raconte la vie de Constance, l’autre celle de May. La première est scénariste. Elle s’est retranchée dans un chalet après la perte tragique de deux êtres chers. La seconde, policière à New York, est sur la piste d’un tueur en série. Elle le traque avec une endurance de marathonienne. Entre elles existe un laps de temps, semblable à un battement : 8.2 secondes, temps de bascule durant lequel la vie décide. Autour de ce temps, l’auteur tisse patiemment plusieurs axes de réflexion sur l’amour, le deuil, la peur…
La mécanique narrative de « 8,2 secondes » repose sur deux temporalités, et deux tonalités. Du côté de Constance, le récit épouse une lenteur introspective. Elle est dans un temps de réflexion, un temps d’attente. La nature, le chalet, la répétition de gestes du quotidien, l’apaisement trompeur que cela procure semble être un miroir de son esprit. Ce calme, ce retranchement volontaire, fait pourtant naître des micro-glissements vers une angoisse sourde. La narration capte des indices minuscules, qui, mis bout à bout, dérèglent la perception de la réalité en accroissant l’imaginaire de Constance. Un théâtre d’ombres se met en place où Constance (et le lecteur) apprend à douter autant de ses hypothèses que de ses yeux. 8.2 secondes, cultive un sentiment d’entre-deux qui semble nourrir un flottement…
Du côté de May, « 8,2 secondes » change de peau. La narration prend un rythme plus découpé et des allures de traque. Le lecteur se retrouve immergé dans une enquête terrifiante où un serial killer sévit dans les rues de New York. May collecte les indices, remonte des pistes, négocie des accès à des dossiers et bute sur des impasses administratives. Le temps presse. Contrairement au temps de Constance calqué sur une stratégie de l’isolement, le temps de May est celui de la traque. Chaque partie semble révéler en négatif la vérité de l’autre…
Le deuil est la matière fiévreuse de la partie consacrée à Constance. Les chapitres qui lui sont consacrés disent le manque au présent. Constance s’efforce d’habiter sa perte et oscille entre tentation du renoncement et instinct de survie. « 8,2 secondes » s’octroie le temps de la chimie de l’intime et met en lumière ces jours où elle voudrait disparaître du monde, et ces nuits où elle se surprend à tenir malgré elle. Durant tout le récit, elle prend des micros décisions qui la retiennent au monde. Je salue ici la délicatesse de Maxime Chattam qui suggère plus qu’il ne dit et excelle à transformer la matière en mémoire.
Très surprenant dans un thriller, l’amour a ici une énorme place dans le dispositif narratif. C’est même le nerf du récit et c’est ce qui relie les deux héroïnes. Évidemment, dans la partie consacrée à Constance, il est indissociable du deuil et pose la question de se laisser atteindre à nouveau alors que tout son monde s’est effondré. Dans la partie consacrée à May, l’amour se mesure d’une tout autre manière… Qu’est-ce que cela coûte d’aimer quand on exerce un métier qui exige une disponibilité physique et psychique totale, où la violence quotidienne ne reste jamais sur le pas de la porte ?
Dans ce roman, il est question de choix, de renoncements, de pas de côté, et Maxime Chattam joue la carte de la subtilité en faisant resurgir ce chiffre sésame, « 8,2 secondes », qui revient fréquemment nous rappeler qu’une décision, même infime, peut ouvrir une porte. Chez les deux protagonistes, il existe la conscience qu’aimer, ce n’est pas « réparer », c’est « risquer », accepter la possibilité d’un lien, rouvrir la chambre du manque, accorder une place à quelqu’un. Le motif des 8.2 secondes relie tous ces enjeux : laps de temps où la mémoire, le corps, et le coeur se synchronisent pour dire oui, ou non.
Le roman joue également sur l’emprise des lieux : le chalet pour Constance, où toute émotion résonne en écho prolongé, New York pour May, où les scènes de crime assombrissent l’atmosphère et place le lecteur dans une matérialité implacable. Le point fort du récit réside dans l’intensification progressive de l’ambiance, à l’instar d’un pli progressif du réel qui se rétracte et nous conduit au bord d’un gouffre.
« 8.2 secondes » est aussi une petite merveille de mise en abîme. En effet, Constance est scénariste et Maxime Chattam questionne ainsi le pouvoir de la fiction. Elle écrit pour tenir debout et pour survivre. En parallèle de ce mode de survie se pose aussi la question de la fiction qui déforme la réalité, et projette certains schémas alors qu’il faudrait s’ancrer dans le monde réel. On ressent intrinsèquement que Constance bâtit des hypothèses et sélectionne des détails qui vont dans son sens. À New York, c’est l’enquête qui pousse May à produire un récit contre le chaos en classant et recoupant ses indices. Dans les deux histoires, il y a deux pratiques différentes de raconter, mais, dans les deux cas, il faut ordonner les idées pour ne pas sombrer.
Par petites touches, « 8.2 secondes » accroche le récit au réel grâce à une importance donnée aux objets. Ils sont tous des charnières de sens et activent la mémoire. Ainsi, le lecteur ne flotte pas dans une pure abstraction psychologique, mais conserve aussi un pied dans une réalité concrète.
J’espère vous avoir apporté quelques clés pour vous donner envie, comme moi, d’entrer dans ce texte et de l’aimer. Il possède une âme différente de ce que Maxime Chattam a produit précédemment.
J’ai aimé son tissage de sensations et de décisions humaines autant que l’audace de sa construction narrative.
J’y ai aussi ressenti sa nécessité de dire des choses qui lui tiennent à cœur et qui vont au-delà du genre dans lequel il est étiqueté.
On y trouve un vrai dialogue entre l’intime et le procédural, de belles qualités d’écoute face à la douleur, et une façon différente d’envisager l’amour. Non pas comme un baume, mais comme une capacité. C’est un Chattam tout en émotion, en sensibilité et en humanité qui parle ici.
Bien sûr, il reste à « 8.2 secondes » la claustration angoissante, la noirceur new-yorkaise et l’intrigue dont je ne peux absolument pas parler (que j’ai aimé la fin !!!).
J’en ressors avec cette petite musique cardiaque du titre, « 8.2 secondes » qui fait pencher la balance du côté de la vie. Dites-vous que chaque élément a une raison d’être. Ouvrez l’oeil, vous n’êtes pas à l’abri d’une excellente surprise ! Un Chattam très différent, mais un excellent Chattam !
Franchement déçue. Beaucoup d'exposition pour une fin sans impact. L'histoire en elle-même n'a pas eu d'intérêt en dehors de savoir comment les 2 protagonistes principales se reliaient. L'enquête se termine trop facilement et on voit bien qu'elle n'est là que parce que c'est ce qu'on attend d'un livre de Maxime Chattam. Je n'aurais jamais pensé dire ça d'un livre de Maxime Chattam mais c'est arrivé.
Nous suivons les histoires de Constance et de May. Au départ, celles-ci n'ont rien à voir puis se rejpignent malheureusement sans trop de surprises.
Maxime Chattam est un de mes auteurs préférés mais là pour le coup je dois dire que c'est une vraie déception, peut être que j'attendais beaucoup de ce livre, je ne sais pas mais sans que l'histoire soit mauvaise, j'ai un peu peiné à lire ce livre.
J'ai trouvé également notamment dans l'histoire de Constance des mrceaux qui au final ne servent pas à grand chose : si je vous dis Satan ?
Le petit + : la playlist qui met beaucoup dans l'ambiance.
En résumé, une déception pour ce nouveau roman de Maxime Chattam
We follow the stories of Constance and May. Initially, their paths seem unrelated, but unfortunately, they converge without much surprise.
Maxime Chattam is one of my favorite authors, but this time I have to say it's a real disappointment. Perhaps I had high expectations for this book, I don't know, but while the story isn't bad, I struggled to read it.
I also found, particularly in Constance's story, some elements that ultimately serve little purpose: what if I mention Satan?
The only plus: the playlist, which really sets the mood.
In short, a disappointment with this new novel by Maxime Chattam.
J’ai eu énormément de difficulté à embarquer dans le livre, j’ai même voulu l’arrêter à plusieurs reprises ! Mais j’ai continué et c’est vers la fin que tout as changé! Un livre qui porte réflexion sur notre vision de la vie et de la mort.
2,5. En fait, ma note baissait à mesure que j'écrivais ma revue 😂 On était loin, très loin du Chattam que j'aime. C'est une lecture agréable dans l'ensemble avec un twist qu'on attendait pas vraiment et qui surprend mais je reste sur ma faim. Certes ce n'est pas l'histoire principale du livre, mais pourquoi bâcler à ce point l'énigme policière du GML? Pourquoi aller chercher une famille sataniste et des secrets familiaux de l'autre monde? Qu'est ce que ça apporte à l'histoire? Il aurait tellement pu mieux travailler ses personnages au lieu de s'éparpiller sur 2 histoires secondaires dans l'Histoire qui s'avèrent au final très bâclées. Il est où mon Chattam qui me faisait faire des nœuds au cerveau? Je ne regrette pas de l'avoir lu, loin de là, mais ce n'est pas mon préféré et de loin.
Il y a des romans qui ne préviennent pas avant de vous happer. « 8,2 secondes » fait partie de ces lectures qui déroutent, surprennent et laissent une empreinte durable. Maxime Chattam signe ici un thriller psychologique qui joue avec nos nerfs autant qu’avec nos émotions, entre l’urgence d’une traque policière et l’intimité d’une femme au bord du gouffre. Un roman qui prend des chemins inattendus, parfois même déconcertants, mais qui ne lâche jamais son lecteur.
Deux femmes, deux vies brisées, un même fil invisible
Nous suivons d’abord Constance, qui rejoint le vieux chalet familial pour y faire face à une décision irréversible : continuer… ou mourir. Depuis la disparition brutale de son mari et de son fils, elle ne vit plus vraiment. Elle survit. Le chalet devient alors un huis clos intérieur, un face-à-face avec le chagrin, la culpabilité, le vide absolu. Maxime explore sa douleur avec pudeur mais aussi une lucidité crue. Constance est une femme suspendue au bord du monde, et chaque page avec elle résonne comme un souffle fragile.
À New York, c’est May que l’on découvre. Jeune policière, dont la vie sentimentale est au point mort, elle enchaîne les petites affaires qui n’ont rien d’exaltant. Pourtant, elle déborde d’ambition et possède ce talent rare : une intuition acérée, presque animale. Elle rêve d’intégrer une équipe vraiment investie dans une affaire sérieuse. Son vœu est exaucé lorsqu’on lui propose de rejoindre un groupe spécialisé sur une enquête tentaculaire : depuis deux ans, ses membres tentent de coincer un tueur en série surnommé GML (le Grand Méchant Loup, charmant, vous ne trouvez pas ?). Le surnom peut prêter à sourire, mais dans les faits, il glace le sang.
À travers ces deux femmes, Maxime crée un parallèle saisissant. Deux destins cassés. Deux trajectoires qui semblent n’avoir aucun point commun… jusqu’à ce que l’intrigue révèle le fil qui les relie. Et là, tout bascule.
Un thriller hitchcockien, tendu comme une corde prête à rompre
Ce roman m’a prise à contrepied plus d’une fois. Maxime installe un suspense psychologique plus feutré qu’à l’accoutumée, moins frontal, mais d’une efficacité redoutable. Certains passages créent un trouble particulier, comme si l’auteur jouait volontairement avec nos attentes et nos repères de lecteur. Cette manière de brouiller les pistes m’a déroutée, mais dans le meilleur sens : on sent vraiment qu’il explore une autre facette de son écriture.
« Trouver l’âme sœur est déjà compliqué, alors réussir à se transformer en même temps, dans une direction commune, ou qui au moins continuera de plaire à sa moitié, lorsque les deux traversent des bouleversements internes parfois majeurs. »
La narration alterne entre May et Constance, offrant deux temporalités qui se répondent, s’opposent, se complètent. Cette double construction est un vrai moteur à suspense : on change d’atmosphère, de rythme, d’émotions, sans jamais anticiper le virage suivant. Maxime maîtrise parfaitement cet art du montage parallèle, presque cinématographique.
« Enquêter sur un tueur en série, c’était accepter de ne pas tout saisir, de penser différemment, et à la fin d’admettre que c’était lui qui menait la danse. »
Une immersion totale renforcée par la musique
Un élément que j’ai adoré : la playlist proposée par Maxime Chattam pour accompagner la lecture. Ce genre de détail me touche énormément, car il crée une expérience immersive supplémentaire. On lit, mais on vit aussi l’histoire dans une ambiance sonore qui colle aux émotions et amplifie la tension. C’est le genre d’attention que j’adore retrouver dans un roman et qui enrichit vraiment la lecture.
Un Chattam différent : déroutant mais audacieux
Les lecteurs habitués à la plume de Maxime Chattam risquent d’être surpris, voire même déçus, par ce roman. L’auteur s’aventure sur un terrain moins habituel, plus émotionnel, plus intime et parfois même inattendu… jusqu’à flirter avec une ambiance presque romantique. Oui, vous avez bien lu ! Cette tonalité nouvelle peut désarçonner.
Quant à la narration, elle alterne entre deux voix très distinctes, l’une profondément intérieure, presque silencieuse, l’autre plus ancrée dans l’action et le mouvement. Ce contraste crée un rythme singulier, parfois lent, presque suspendu, notamment lors des passages centrés sur Constance où chaque émotion semble peser plus lourd que les mots eux-mêmes. Ces moments où l’histoire prend son temps peuvent surprendre les lecteurs habitués à un Chattam plus nerveux, plus direct. Pourtant, ce choix narratif apporte une certaine densité émotionnelle et c’est justement dans ces respirations que se niche la force du roman.
Pourtant, même si j’ai moi-même été un peu perturbée par cette orientation différente, j’ai adoré que Chattam ose se renouveler. Ce virage apporte un souffle neuf à son écriture et c’est précisément cette audace qui rend « 8,2 secondes » aussi marquant.
Un décor entre tumulte et silence
New York apporte une nervosité électrique, une tension permanente, un bruit de fond qui accentue la pression sur May et son équipe. À l’inverse, les grands lacs proches de la frontière canadienne offrent un cadre figé, glacial, où le silence pèse plus lourd qu’une menace. Cette alternance crée un vertige constant : Maxime joue avec les contrastes pour nous désorienter, et ça fonctionne à merveille.
« Elle aimait bien ce bref laps de temps où le soleil n’est plus dans le ciel, mais que la nuit n’est pas encore installée, l’heure bleue comme on l’appelle en photographie ou au cinéma, entre chien et loups. Entre chien et ours plutôt… »
Un final à couper le souffle
Et puis… parlons de cette fin. Elle est juste wouah. C’est le genre de conclusion qui renverse tout ce que l’on croyait avoir compris. Une chute maîtrisée, précise, qui vous laisse un moment immobile, le livre encore ouvert entre les mains. Le titre prend alors tout son sens : en 8,2 secondes, on peut tomber amoureux. En 8,2 secondes, on peut mourir. En 8,2 secondes, une existence peut basculer.
Ce que j’en retiens
« 8,2 secondes » est un thriller psychologique qui sort des sentiers battus, qui surprend constamment, qui ose s’aventurer là où on ne l’attend pas. J’ai aimé être déroutée, j’ai aimé douter, j’ai aimé être happée par cette atmosphère trouble. Maxime Chattam livre ici un roman à la fois intime et tendu, émouvant et oppressant, où le suspense se nourrit du plus humain : la peur, l’amour, le deuil, la reconstruction.
Un livre que je recommande vivement à celles et ceux qui aiment les thrillers profondément psychologiques et les intrigues à double voix.
« Le deuil ne te donne pas tous les droits. Tu n’es pas en porcelaine. Tu vas rester moribonde pour le restant de tes jours, ou il y a une date de péremption au désespoir ? »
Maxime Chattam ne cessera décidément jamais de me surprendre ! Après des années à explorer les méandres les plus sombres de l'âme humaine dans ses thrillers, l'auteur emprunte avec 8,2 secondes un chemin doux-amer auquel je ne m’attendais pas : celui du deuil et de la reconstruction. De l’amour aussi et, très franchement, le résultat est une belle réussite.
Le roman suit, en alternance, deux femmes que tout sépare, mais qu'un secret relie mystérieusement. May est policière à New York, tandis que Constance, scénariste, s'est isolée près du Lac Skaneateles, au nord des États-Unis. Traumatisée par la perte tragique de son époux et de son fils, elle cherche des réponses à son deuil dans le chalet familial. May, de son côté, traque un tueur en série surnommé le Grand Méchant Loup, GML pour les intimes, tout en essayant de trouver l'amour.
Ce qui m’a frappée d'emblée, c'est à quel point ces deux personnages sont touchants. Honnêtement, j’ai souvent du mal avec les héroïnes flics de Chattam, auxquelles je trouve toujours un côté “tête brûlée” qui a tendance à me taper sur les nerfs. Pour une fois, je les ai aimées sans réserve. Ces deux femmes sont profondément humaines, avec leurs blessures et leur besoin viscéral de continuer malgré tout. On vit leur douleur, leurs doutes et leurs failles de l’intérieur, sans jamais tomber dans le pathos facile.
Avec son alternance de points de vue, le roman possède deux temporalités et deux tonalités distinctes. Du côté de Constance, le récit est lent, introspectif, presque contemplatif. Du côté de May, par contre, c'est plus rythmé, plus dynamique. Cette construction en miroir fonctionne parfaitement et crée un bel équilibre. Bien que j’aie deviné le lien entre les deux héroïnes à mi-parcours, le développement de cette connexion est vraiment bien fait, l’auteur va plus loin que ce que j’avais imaginé.
Cependant, si vous cherchez un thriller haletant avec une enquête millimétrée et une révélation choc sur l'identité du meurtrier, vous risquez d'être surpris, car l'aspect polar et la traque du tueur sont clairement secondaires ici. Ce n'est pas le sujet du roman. Chattam utilise cette trame comme un écrin, mais son véritable sujet, c'est le deuil. Et pas n'importe quel deuil : celui qui vous broie, celui qui vous fait douter de votre envie de continuer à vivre. Autant vous dire que c’est assez lourd émotionnellement, et que si vous traversez une période difficile, mieux vaut peut-être reporter votre lecture.
Paradoxalement, malgré la noirceur du thème et l'absence de véritable thriller, 8,2 secondes se dévore. Le roman est terriblement addictif. On veut savoir, on veut comprendre, on veut accompagner ces deux femmes jusqu'au bout de leur chemin. La seule petite réserve que j'émettrais concerne la toute fin. Sans trop en dire, si tout le développement m'a semblé vraiment bien amené, les dernières pages m'ont un peu moins convaincues. Rien de rédhibitoire, mais un petit côté “too much” qui m’a chagrinée.
Une chose est sûre, c'est un Chattam plus sensible, plus intime, qui n'a pas peur de parler d'émotions, que l’on retrouve ici, et c'est cette prise de risque qui fait la force de ce roman. Il nous prouve qu'on peut écrire sur le deuil et l'amour sans tomber dans la mièvrerie. 8,2 secondes est un roman sur la capacité à se reconstruire après avoir tout perdu, sur ces infimes moments de bascule qui changent une vie. Un très grand Chattam, différent certes, mais excellent dans son exploration de l'humain.
Avec 8,2 secondes, Maxime Chattam signe un thriller psychologique brillant et vénéneux, conçu comme une horlogerie de tensions où chaque seconde compte. Le chiffre du titre — 8,2 secondes — agit comme un leitmotiv obsédant : c’est le laps de temps qu’il faut pour tomber amoureux… ou mourir. Une équation implacable qui encapsule le vertige permanent où l’auteur plonge ses lecteurs.
Nous suivons May et Constance, deux femmes que rien ne relie en apparence, si ce n’est ce secret qui les ronge et les menace. D’un côté, New York et son énergie électrique ; de l’autre, l’immensité silencieuse des Grands Lacs à la frontière canadienne. Deux mondes opposés, deux atmosphères magistralement rendues, et pourtant une seule ombre se profile : celle d’un danger invisible, qui se resserre autour d’elles avec une cruauté méthodique.
Chattam excelle dans l’art de la montée en tension Hitchcockienne : un détail qui cloche, un geste qui dérange, une phrase qui s’attarde trop longtemps. Il construit le malaise par petites touches, jusqu’à ce que l’angoisse devienne palpable. Le roman fonctionne comme un miroir déformant : ce que vous croyez comprendre glisse sans cesse entre vos doigts, et la vérité se dévoile morceau par morceau, dans une atmosphère de paranoïa maîtrisée.
Les personnages, d’une grande finesse psychologique, se débattent dans un monde où l’intime devient vulnérable, où le passé s’immisce comme une menace sourde. Chattam joue habilement avec les codes du thriller tout en offrant une réflexion sur la peur, la mémoire et les liens invisibles qui façonnent nos destins.
Avec une écriture précise, tendue, jamais démonstrative, l’auteur compose un récit qui se lit d’une traite, alternant accélérations brutales et suspensions étouffantes. Chaque chapitre resserre l’étau, jusqu’à un final qui renverse les certitudes et confirme le talent de Chattam pour manipuler son lecteur tout en respectant l’intelligence de son intrigue.
Un thriller psychologique intense, maîtrisé et profondément atmosphérique, qui rappelle que certaines rencontres — et certains secrets — peuvent bouleverser une vie en quelques secondes.
Avec 8,2 secondes, Maxime Chattam propose un thriller psychologique à deux voix, construit sur un subtil jeu de miroirs. D’un côté, Constance, une femme meurtrie qui revient seule avec son chien dans la maison de son enfance, près des Grands Lacs à la frontière canadienne. Ce lieu chargé de souvenirs devient pour elle un refuge autant qu’un piège, un espace où elle tente d’affronter ses fantômes et de comprendre comment continuer à vivre après la perte. De l’autre, May, inspectrice à la police de New York, engagée dans une enquête complexe sur un tueur en série surnommé le Grand Méchant Loup. Ces deux trajectoires avancent en parallèle, sans lien apparent. Pourtant, très vite, une question s’impose : quel est le fil invisible qui relie ces deux femmes ? Chattam joue avec cette attente, entretient le mystère et incite le lecteur à assembler lui-même les pièces du puzzle. Autour des héroïnes gravitent des personnages secondaires importants même s'il sont des absents marquants, des voisins énigmatiques ou des rencontres inattendues qui donnent de l’épaisseur au récit et renforcent la tension. Le suspense est constant, l’intrigue monte progressivement en puissance, et le mystère ne cesse de s’épaissir. J’ai aimé me sentir manipulée, guidée sur de fausses pistes, convaincue d’avoir compris… avant de réaliser que l’auteur avait encore une longueur d’avance. Ce roman se distingue par sa dimension plus intime. Chattam s’intéresse ici davantage à la fragilité humaine, au deuil, aux blessures invisibles et à ces instants infimes où tout peut basculer. Les fameuses 8,2 secondes deviennent une métaphore puissante : le temps nécessaire pour tomber amoureux, ou celui qui suffit pour mourir. Si le démarrage m’a semblé un peu lent, l’ensemble finit par s’emboîter avec justesse. Les dernières pages, poignantes et inattendues, donnent une véritable profondeur au récit. 8,2 secondes est un Chattam à part, plus subtil et plus émotionnel, qui sort des sentiers habituels tout en conservant une belle intensité. https://latelierdelitote.canalblog.co...
. 8,2 secondes. C’est le temps qu’il faut pour tomber amoureux. Et aussi celui qu’il faut pour mourir.
Hyper accrocheur comme teaser ! Et comme j’avais adoré son précédent roman, j’ai foncé tête baissée dans cette lecture, en espérant aimer ce livre autant que Prime Time.
Malheureusement, ça n’a pas été à la hauteur de mes attentes… et c’est ok ! L’histoire est vraiment prenante, on ne va pas se mentir. On alterne les chapitres entre la vie de Constance et celle de May, deux femmes dont l’existence est tout sauf reposante.
Cependant, pendant environ 85 % du roman, j’ai eu l’impression de lire deux récits diamétralement opposés, sans aucun indice pour comprendre le lien entre les deux héroïnes. C’était vraiment comme si je découvrais deux histoires totalement différentes, d’autant plus que celle de Constance part dans une direction qui m’a laissée assez dubitative…
Je peux comprendre que ce qui m’a déplu puisse plaire à d’autres, la surprise n’en est que plus forte mais personnellement, je n’ai pas apprécié d’être totalement dans le flou. Puis la révélation arrive… et là, j’ai été emballée par la fin, parce que je pouvais enfin connecter ces deux intrigues.
Même si cette conclusion a relevé mon avis global, le roman ne m’a malheureusement pas plu. Rien à voir avec la plume de l’auteur, qui est indéniablement talentueux ; c’est simplement l’histoire qui n’était pas faite pour moi.
Et toi, booksta : tu aimes Maxime Chattam ? Ce roman t’a peut-être plu ? Dis-moi tout !
8,2 secondes. C’est suffisant pour tomber amoureux. Et assez pour voir une vie basculer.
Avec cette idée, Maxime Chattam ouvre un roman où chaque seconde semble compter, où chaque page porte sa part d’ombre.
Deux femmes, deux trajectoires, sans lien apparent.
May, enquêtrice déterminée, avance dans une affaire de tueur en série où chaque indice se révèle plus sinueux que le précédent.
Constance, en deuil, retourne dans le chalet familial, niché au cœur de la forêt, pour y affronter une solitude qui pourrait autant la sauver que la briser. C’est dans ce lieu chargé de souvenirs qu’elle devra choisir : continuer à vivre… ou s’abandonner au silence. Mais le chalet ne se contente pas d’abriter sa peine : il lui murmure des secrets de famille, remue les ombres du passé et transforme chaque craquement du bois en interpellation.
Ce que j’ai adoré, c’est la façon dont Maxime Chattam tisse son intrigue avec une maîtrise bouleversante, faisant alterner deux récits qui semblent courir sur des rails parallèles… jusqu’au moment où les lignes dévient subtilement, et où les pièces du puzzle commencent à s’emboîter avec une précision presque troublante.
J’ai savouré cette construction minutieuse, même si, je l’avoue, certains retournements m’ont paru prévisibles, et j’ai vu venir la fin. Mais rien n’a entamé mon plaisir. Parce qu’ici, tout est affaire d’ambiance.
Au final, un thriller psychologique envoûtant, à la fois sombre et profondément humain, qui m’a tenue en haleine du début à la fin malgré mes intuitions.
Une lecture qui laisse une trace, comme un écho qui continue de vibrer bien après avoir refermé le livre.
Celui-ci, je l’ai écouté en audio, il est d’une durée de 11 h 29 min et les voix étaient parfaites. Maxime nous offre également une playlist à écouter pour ceux qui le lisent en version papier ou numérique.
Les chapitres s’alternent entre Constance et May, ce qui facilite notre compréhension, mais qui nous fait nous questionner encore plus, qui joue sur notre tension et nos émotions.
Constance quitte sa ville et son appartement pour se retrouver dans le cocon réconfortant du chalet de son enfance, pour prendre une grande décision : vivre ou mourir. Le deuil qu’elle vit la ronge, elle se questionne et elle découvre également, entre les murs du chalet, l’histoire qui se rattache à sa famille.
May est inspectrice dans la police et préfère rester seule plutôt que de prendre des risques en amour. Cependant, la rencontre d’un témoin fait tout basculer.
« Nous tombons amoureux de l’âme de l’autre à la vitesse qu’il faut pour quitter notre corps lorsque tout est fini. »
J’aime beaucoup le contraste que nous offre l’auteur entre Constance avec des questions plus profondes, beaucoup d’introspection et celle de May plus urgente et plus dans l’action. C’est un excellent thriller où l’enquête nous garde en haleine page après page et la fin m’a tout simplement bouleversé et touché. Le roman est addictif puisqu’on veut comprendre pourquoi deux femmes totalement différentes, de villes différentes, de métiers différents, à l’antipode l’une de l’autre peuvent-elles avoir comme point commun ?
Je recommande fortement ce thriller psychologique, intense en émotion, qui cache des secrets et où tout peut basculer en 8,2 secondes.
It's difficult to talk about this book without giving too much away, as it relies heavily on the blurring of lines between what is written, experienced and imagined.
From the very first pages, I felt like I was reading a classic crime novel told from two perspectives: a screenwriter isolated on the Canadian border and a New York investigator. Two women, two parallel lives that seem to have no connection. I settled comfortably into the book, thinking I knew where I was going.
Then, little by little, the book completely sucked me in.
I felt my certainties waver, my assumptions fall one after the other. You think you can guess what's going to happen very early on, and yet nothing is ever quite what you imagined. Each revelation hides another. Each truth revealed makes the rest even more blurred.
What I liked was this feeling of constant vertigo. And despite the darkness, there is something fascinating about this way of playing with reality and fiction, as if the two were reflected in a distorting mirror.
And when you close the book, you find yourself doubting what you have just read. You think back on certain passages and ask yourself, ‘But then, did it really happen like that?’ You no longer know what was real, what was written, what was imagined by characters themselves lost in their own stories.
It's unsettling. It's disturbing. And that's exactly why I liked it.
J'arrête la lecture de cette hauteur, du moins pour ce livre, au-delà du car de son livre. Pourquoi ce livre me donne envie de cesser à tout jamais la lecture des livres suivants ? J'avais adoré les livres de Maxime Chattam dans le passé. J'avais adoré d'ailleurs le dernier Chattam. mais là point d'interrogation je ne reconnais même pas son écriture ! Qui a donc écrit ce livre médiocre au vocabulaire tout aussi médiocre ? Je ne suis pas parvenue à trouver le moindre intérêt
Je me suis pris une grosse claque avec ce dernier Chattam. Je n’arrivais pas à le lâcher. Il s’agit certes d’un thriller, mais il m’a profondément émue et bouleversée.
Les retournements de situation en fin de roman sont juste incroyables, l’ambiance canadienne et new-yorkaise nous transporte, les points de vue des différents personnages nous permettent d’être pleinement intégrés dans le récit. Un chef d’œuvre 🖤
Une lecture qui m’a tenue en haleine jusqu’au bout.
On navigue entre tension et émotion, suivant May et Constance, mais qu’est ce qui lie ces deux femmes ??
On a qu’une hâte : découvrir leur lien.
L’ambiance est mystérieuse, parfois déroutante, mais toujours immersive même si certains passages m’ont un peu perdue, j’ai apprécié ce récit, l’atmosphère unique et la manière dont les pièces du puzzle finissent par s’assembler.
c'était bien mais pas top. Voici l'impression que m'a donné ce livre. J'ai un peu envie de dire tout ça pour ça ? Finalement on se fiche de l'enquête de la détective c'était un pétard mouillé et la fin est sans consistance. Mais comme d'habitude c'est prenant. Mais vite fait. Ce qui m'a le plus touché c'est le message à la fin finalement sur la perte de son ami.
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Franchement déçu, la couverture est accrocheuse. Mais rapidement on embarque dans des longueurs, on devine comment les histoires seront liées et l’auteur s’embarque dans des digressions, l’enquête est bâclée et on avait pas besoin de satanistes, je ne comprends pas ce que ça apporte à l’histoire. Le twist final est intéressant mais ce n’est pas assez pour rattraper l’ensemble de l’œuvre. Dommage.
Arrêt a la 145e pages, je m ennuie, je n accroche pas du tout, c est long, je n arrive pas à me mettre dans l histoire. Très loin des livres donc on est habitué de l auteur ......