Léonie est profondément malheureuse. Elle a toujours su qu’elle était née dans le mauvais corps et qu’elle aurait dû s’appeler Léo. Elle sait qu’il existe des solutions, mais à 13 ans, les démarches sont ardues et compliquées... Plutôt que l’encourager, cette situation ne fait que générer encore plus d’anxiété et de colère. Son amitié naissante avec Jasmin la rassure. Le garçon de quatorze ans qu’elle a rencontré chez la psy de l’école découvre son homosexualité ; sa présence fait sentir à Léo qu’elle n’est pas seule dans sa « différence », bien qu’ils aient la chance d’être entourés de parents plutôt compréhensifs et de grands-parents présents et aimants. Puisqu’elle est un peu malmenée à l’école, Léo est emballée de l’invitation de Nelson Toussaint, un « grand gars » de la polyvalente, à une soirée. Aura-t-elle enfin la possibilité de socialiser et de s’amuser librement, comme tout le monde ? Ce qu’elle ignore, c’est que cette invitation cache un piège horrible… Un roman tout en sensibilité sur l’un des sujets les plus complexes de notre époque. Ça prenait bien Louise Tremblay d’Essiambre pour s’y attaquer !
Un roman percutant qui aborde avec sensibilité une thématique importante: le parcours d’un jeune garçon né dans le corps d’une fille, dans un environnement où l’acceptation n’est pas toujours acquise. L’autrice n’a pas peur de plonger dans les réalités difficiles, et c’est ce qui rend la lecture aussi marquante.
J’ai particulièrement apprécié que l’histoire mette de l’avant les enjeux LGBTQIA+ dans un contexte québécois, avec une volonté d’ouvrir le dialogue. Cela dit, j’ai parfois eu du mal à croire en l’authenticité de certains dialogues, notamment ceux d’un des jeunes personnages dont le ton me semblait trop mature et trop bien formulé pour son âge, surtout Jasmin.
Mais malgré ces réserves, la fin m’a littéralement coupé le souffle. Difficile, inattendue, elle laisse un goût amer et un besoin viscéral de savoir ce qui va suivre. J’ai refermé le livre avec le cœur un peu à l’envers, mais convaincue que je lirai le tome 2.
Un sujet très intéressant, mais étant une intervenante dans ma vie avec des ados, je n'aime pas dutout la façon dont c'est abordé par moment et la fin n'a aucun lien avec le sujet et est tirée par les cheveux. Beaucoup de longueurs, pas vraiment d'action sauf à la fin qui se veut sensationnaliste sûrement pour donner envie de lire la suite...
Tellement de longeurs plates... Vraiment domage pour un sujet intéressant sur lequel il y a tant à dire... Je donne 3 ⭐️ pour la fin car elle m'a surprise et un peu troublée.
Léo, une fille pour les autres, mais, dans son cœur et dans sa tête, elle le sait, c’est le masculin qui règne.
Treize ans qu’elle sent et côtoie dans ce corps qui est sien un garçon, et rien de moins.
On la découvre à travers des bribes de son journal, des discussions touchantes avec son grand-père Joseph-Arthur et une nouvelle amitié tissée serrée avec Jasmin.
Ce dernier apprivoise lentement et timidement son homosexualité.
Au fil des saisons, Léonie, dite Léo, va nous émouvoir. L’auteure évoque des liens intergénérationnels avec douceur.
Un franc-parler, des mots colorés et, de notre temps, des sujets encore tabous dont nous devons aborder.
L’écrivaine parcourt avec brio des avenues sensibles.
Elle nous transporte à la conclusion du livre en nous laissant sur des questionnements et une fin inachevée, plus communément et proprement manuscrite ainsi : « à suivre ».
On se doit de connaître l’avenir fragile de Léo et l’on veut absolument se procurer le tome deux pour le découvrir.
Léonie est persuadée qu’elle est née dans le mauvais corps et qu’elle aurait dû être un garçon et s’appeler Léo. Elle connaît sommairement les procédures, mais elle n’a que 13 ans, donc elle doit faire preuve de patience. Jasmin, un nouvel ami, lui fait par de son homosexualité que peu de gens connaissent, et Léo se sent tout de suite acceptée dans sa différence.
C’est le premier livre de Louise Tremblay D’Essiambre que je lis, et bien que ce soit un petit peu trop tranquille à mon goût, j’ai tout de même bien appréciée cette lecture, et sa plume.
J’ai tout de suite adorée Léo, qui ne recule devant rien pour arriver à son but: devenir un garçon. Elle est persévérante, courageuse et admirable. 🤍
Jasmin est quelque peu différent de Léo. Il est plus réservé, passif, mais pas moins motivé à être accepté tel qu’il est. Lui et Léo ont une amitié complémentaire. ✨
Les grands-parents de Léo et Jasmin m’ont énormément émue. Ce sont des personnes qui n’ont pas toujours eu la vie facile, mais qui en ont retiré de très belles et grandes leçons qui profitent à leurs petits enfants. Ils font tous preuve d’une très grande ouverture d’esprit malgré leur âge, et c’est très inspirant pour la génération d’aujourd’hui. 🤍
Bien que l’histoire est douce et tranquille, je suis sous le choc de la fin du livre. Je ne m’attendais pas du tout à vivre de telles émotions, et je peux vous dire que je n’attendrai pas très longtemps pour découvrir la suite. 🥺
Je trouve que les sujets sont effleurés, sans profondeur. Le rythme est particulier, et l’histoire mal brodée selon moi. Il y a de « l’action » à la toute fin qui sort de nul part, qui ne cadre pas vraiment avec l’histoire et il y a énormément de longueurs. Aucune chance que je lise le tome 2. Dommage, car je trouve que le sujet principal aurait pu être pertinent à lire, mais exploité différemment!
✨ Je m’appelle Léo est le tout premier roman de Louise Tremblay d’Essiambre que je découvre. Attirée par son thème fort – la transidentité et l’homosexualité à l’adolescence – j’étais curieuse de voir comment l’auteure allait aborder ces sujets sensibles et importants.
🚺🚹Malheureusement, je n’ai pas totalement accroché. L’histoire m’a semblé osciller entre deux publics : des personnages et thématiques pensés pour des ados, mais avec un langage et des réflexions plus adultes. Résultat : un léger décalage qui m’a sortie de ma lecture.
📢 J’ai également ressenti quelques longueurs qui ont freiné ms lecture. Cela dit, je reste ouverte à découvrir d’autres œuvres de cette auteure – d’ailleurs, si tu as des suggestions, je prends ! 💡