Het raam op het zuiden

by Gyrðir Elíasson

De hoofdpersoon probeert in het zomerhuis van een vriend aan de IJslandse westkust een roman te schrijven over een stel dat op vakantie ging om zichzelf te vinden. Maar in plaats van op zijn oude Olivetti-typemachine te werken, vult hij zijn dagen met boodschappen doen, naar de regen luisteren, naar de zee en de vogels kijken. Zijn enige vaste bezoek is een raaf die hij Edgar noemt. De radio brengt het nieuws uit een andere wereld: de aardbeving in Fukushima, de moord op Bin Laden, de oorlog in Syrië. Ondertussen wil zijn verhaal maar niet vlotten. Als zijn schrijfmachinelint bijna geen inkt meer afgeeft, beginnen de letters er op het papier vaalgrijs uit te zien: ‘Ik betwijfel het of ze door de personages kunnen worden gebruikt om de weg te vinden, ze lijken op verkleurde markeringen langs de weg in een meedogenloze sneeuwstorm.’

Op het ritme van de vier seizoenen van het jaar, als een Scandinavisch contrapunt van Vivaldi’s beroemde concerten, transformeert dit eenvoudige verhaal over liefde en geesten in een boek over de schemering van de schepping.

Het raam op het zuiden is een melancholische sonate, meesterlijk en bespiegelend, tussen Ingmar Bergman en Haruki Murakami.

Het raam op het zuiden is het tweede boek in een losjes gekoppelde trilogie over drie kunstenaars, die begon met Aan de Zandrivier (over een schilder) en wordt afgesloten met De treurmars (over een componist – Oevers, 2026). Elk op hun eigen manier, door de ogen van een solitaire kunstenaar, verkennen ze de thema’s eenzaamheid versus alleen-zijn, afzondering en de prijs van artistieke creatie.

Gyrðir Elíasson (1961), bestempeld als ‘de grote stylist’ in de hedendaagse IJslandse literatuur, is een van de meest geprezen en erkende auteurs van zijn generatie. Elíasson groeide op in Sauðárkrókur (Noordwest-IJsland) en woont tegenwoordig in Reykjavik.

In 2011 won hij de Literatuurprijs van de Noordse Raad voor zijn verhalenbundel Milli trjánna (Tussen de bomen). Zijn werk omvat tien verhalenbundels, zeven romans en zestien dichtbundels.

Genres: Fiction

144 pages, Paperback

First published October 1, 2012

About the author

Gyrðir Elíasson's family comes from the Eastfjords but he grew up in the town of Sauðárkrókur in the north of Iceland and went to both elementary school and college there. He lived for a while in the western part of the country, in Borgarnes and Akranes, but later in Reykjavík.
Gyrðir has been a full time writer almost all his adult life, he has published a number of poetry books, novels and collections of short stories. He is one of Iceland's most acclaimed writers of his generation and has been awarded for his work. He is an avid translator, especially of books about and by American aborigines, and has translated four of Richard Brautigan's novels.

Reviews

[Mélanie · Rating 4 out of 5]

Décidément, cet écrivain excelle dans l’art de la solitude et la contemplation! C’est lent, beau, triste, froid. Poétique recueil sur la vie qui passe au gré des saisons, le vide, la mer et le vent, l’introspection, des yeux gris tachetés de brun.

Et je me demandais: l’un de vous aurait une petite maison noire en bord de mer d’Islande à louer pas trop cher?

[Julie Eilén · Rating 3 out of 5]

Dette er vel omtrent så langt fra en spenningsroman det er mulig å komme. Det er fint og gjenkjennelig, men det blir litt for ensformig og intetsigende.

[Czarny Pies · Rating 2 out of 5]

"La fenêtre au sud" est une nouvelle qui rassemble "La peau de chagrin" de Balzac. Le roman suit le parcours d'un romancier pendant quatre saisons où son élan vital rétrécit comme la peau de chagrin de Raphaël de Valentin, l'héros de Balzac. Dans de case Raphaël c'est n'importe quel désir qui réduit sa vie représente sa vie. Dans le cas, du protagoniste d'Eliasson c'est le désir de communiquer avec d'autres êtres humains qui abrège sa force de vie.
Le romancier vit seule dans un appartement dans un village isolé de l'Islande. Il refuse tout communication avec sa mère, sa sœur, son voisin, son éditeur et les gens bienveillants du village. Même il décide de ne pas se poursuivre une amitié avec un vieillard qui partage sa passion pour le cinéma japonais. Chaque fois que le romancier laisse tomber ses gardes, il perd un morceau de sa volonté de vivre. À la fin un corbeau qui s'appelle Edgar et qui avait voler autour de son appartement depuis le commencement du roman s'en va et le lecteur prévoit que le romancier, déjà mort dans l'âme va bientôt s'éteindre physiquement.

[Magnús Jochum Pálsson · Rating 5 out of 5]

Pínu óvenjuleg Gyrðisbók: litlir stuttir kaflar og mikið af innskotum, ýmist fréttafyrirsögnum, endurminningum eða öðrum hugsunum. Annars klassísk Gyrðisleg minni: einrænn listamaður sem getur ekki skapað, mislukkað samband og þorpsstemming. Algjör veisla.

[Sara-Juliette Hins · Rating 3 out of 5]

Pas lu en langue originale évidemment. Au fil des saisons, nous accompagnons un écrivain solitaire qui habite la maison qu’un ami lui prête quelque part dans la campagne islandaise. C’est une œuvre assez contemplative. Le format rappelle la nouvelle plus que le roman. Les jours s’écoulent. L’auteur essaie de mener à bien son histoire de couple dans un hôtel. Il s’autoanalyse en même temps qu’il observe la nature qui change. Malgré l’absence d’intrigue, c’est un livre qui m’a plu. C’est exactement comme le protagoniste dit (je paraphrase). Il n’y a pas besoin de se passer grand-chose. Les personnages ne font que défiler, traverser nos vies, en y laissant une certaine empreinte

[Sarah-Jann Bélanger · Rating 1 out of 5]

Un roman malheureusement trop lent et trop contemplatif pour moi. Malgré le talent incontestable de l'auteur, le format de se livre n'a pas fonctionné pour moi. J'ai l'impression qu'on est pas complètement dans le roman, mais pas complètement dans le recueil de poésie non plus…
Peut-être y a-t-il quelque chose que je n'ai pas compris non plus…
Entre autre l'histoire de la jeune femme qui hante ses pensées mais dont on en saura jamais vraiment plus. Élément que j'ai trouvé un peu inutile au final.
Bref, je pense que c'est le genre de roman qui devient soi un coup de cœur, soi une grande déception.
Pour ma part malheureusement, ce fut la seconde option.

[Patrick Martel · Rating 2 out of 5]

(2/5, it was ok)

Le quotidien semble ennuyeux pour le narrateur de LA FENÊTRE AU SUD, un auteur dont l’inspiration se fait discrète. Il traverse le jours, les semaines et les saisons sans que l’écriture du livre qu’il écrit ne progresse au rythme qu’il le voudrait.

L’ennui éprouvé par le narrateur a été contagieuse envers ce lecteur. C’est dommage. Mes attentes étaient quand même élevées, tant j’ai apprécié AU BORD DE LA SANDÀ, lu l’an dernier.

L’impression que j’en garde est un peu à l’image de ce que produit pour moi sa compatriote scandinave Tove Jansson : la morosité ainsi que la contemplation de l’ordinaire minent et épuisent l’envie de poursuivent la lecture. On tourne les pages sans n’avoir vraiment avancé; seul le calendrier du narrateur semble progresser.

[Frédérique Lanthier · Rating 2 out of 5]

L'auteur est quand même brillant: il sait raconter la solitude, mettre en valeur les petits détails du quotidien qui autrement passeraient inaperçus et faire avancer les saisons dans une histoire d'une manière assez poétique. Ceci dit, puisque c'est un roman qui parle de solitude, il ne se passe absolument rien. On perçoit une légère évolution dans la "déchéance" du personnage principal et dans son retrait du reste du monde, et c'est tout. J'adore les romans des pays nordiques, mais celui-là m'a un peu déçu, j'aurais aimé un punch dans l'histoire sans nécessairement laisser de côté la solitude.

[Eva · Rating 3 out of 5]

Un peu long par moments, on a l'impression qu'il y a une connivence entre le protagoniste et l'auteur. Une fois qu'on se fait au rythme de l'écriture, on savoure plusieurs passages qui offrent un regard juste sur le travail, la solitude, la monotonie.

Les rapports personnels demeurent tout à fait évacués du livre sauf quelques bribes pour nous rappeler qu'il demeure en contact avec le monde extérieur, mais c'est tout.

La deuxième moitié se lit mieux que la première. La traductrice nous donne quelques indications aussi pour bien comprendre la culture dans laquelle le livre se déroule.

[Tessa · Rating 3 out of 5]

Avec La fenêtre au sud, Eliasson livre son deuxième tome d'une trilogie qui sera complétée avec Requiem.
Le narrateur est ici un écrivain raté qui gagne sa vie en rédigeant des slogans publicitaires. À peu de choses près, ce personnage suit les traces du peintre dans Au bord de la Sandá. Les références sont littéraires, la solitude est omniprésente et on sait peu de choses de lui, sinon qu'il regrette une femme aux yeux gris et qu'il essaie maladivement d'écrire un roman. Peu d'interactions avec les résidents du village mais de magnifiques descriptions de la mer et des oiseaux.

[Moira Macfarlane · Rating 4 out of 5]

De kliffen, de zee, woorden die vastlopen en meer van dat, ik gedij daar heel goed op.

'Ik vind het prettig om in de hoek van de woonkamer op de bank te gaan liggen als de regen op het dak trommelt en ik dan een geruite wollen deken over me uitspreid. Soms kijk ik naar de regenstroompjes op de ruiten voordat ik mijn ogen dichtdoe en ik luister. Regen klinkt verschillend al naar gelang de landstreek. De regen hier is totaal anders dan de stortbuien in het oosten van IJsland. Het is als hetzelfde liedje in een heel ander arrangement.'

[Einar Jóhann · Rating 4 out of 5]

Virkilega fín bók. Fyrsti þriðjungurinn er alveg sérstaklega léttleikandi og húmorískur. Þar kemur líka smá á óvart hvað tilvísanirnar eru almennar og þar er líka að finna súra orðabrandara. Margt í þeirri umgjörð sem kom mér á óvart að rekast á í bók eftir Gyrði. Aðalsöguhetjan - hvumpinn og einrænn karl - kom mér svo bara alls ekkert á óvart. Og það er vel.

[Luanlou · Rating 3 out of 5]

Lire ce livre est un peu comme être invité dans la maison d’un écrivain, de s’asseoir à ses côtés pendant qu’il essaye d’écrire et de contempler sa solitude face à sa fenêtre qui donne sur la mer bleu-vert. Il observe le changement des saisons sur la nature et il tente de trouver une fin à son roman. C’est très beau et d’un calme absolu très agréable.

[Laurence · Rating 3 out of 5]

Une autre belle lecture contemplative. Je ne peux m’empêcher de le comparer au précédent roman, Au bord de la Sanda, puisque cela ressemble drôlement à une suite.

L’environnement et l’univers du livre m’ont moins captivé (bord de la mer versus forêt), mais l’ambiance morose et l’état psychologique du protagoniste sont tout autant absorbantes.

[Rebecca · Rating 3 out of 5]

Een boekje dat je in korte tijd kunt uitlezen. Het voelt wel als een lang verhaal, waarschijnlijk omdat er zo weinig gebeurt. Volgens Elíasson begrijpen weinigen Sisyphus beter dan slakken; wat mij betreft kan die uitspraak ook gekoppeld worden aan de zwaarte van dit verhaal, vol eenzaamheid en moeilijkheid. Desalniettemin best aardig om eens te lezen.

[Anaruh · Rating 5 out of 5]

Elsk!

[Josée · Rating 3 out of 5]

« Je pense souvent à la lettre que j'ai brûlée l'autre jour. Je le regrette presque. Je ne comprends pas pourquoi j'ai fait ça. Pourtant j'en connais la raison. » (p. 94)

[Myriam · Rating 5 out of 5]

J’ai dévoré, la structure m’a interpellée dès les premières pages. La solitude racontée, j’envie cette mer et cette fenêtre.

[Stephany Patenaude Girard · Rating 3 out of 5]

3.5 ⭐️

[Mathilde · Rating 4 out of 5]

Meesterlijke melancholische sonate tegen de achtergrond van 4 seizoenen Ijsland. De vogels, de zee, het geisoleerde,flarden mist. Ik werd heel gelukkig van deze sonate (met referenties aan div muzirk overigens)

[Bibliothèque Edmundston Library · Rating 3 out of 5]

Si ce livre vous intéresse, vous pouvez le retrouver dans notre catalogue des Bibliothèques publiques du Nouveau-Brunswick! (Canada)
https://nbpl.ent.sirsidynix.net/clien...

[Björn]

Ég veit ekki hvað mér finnst um þessa bók. Hún er fyndin, það er ókennileg, kímin stemning í gangi, mér finnst formið skemmtilegt.. en plottið, eins langt og það nær, finnst mér ég hafa lesið oft áður, og það var ekki sérlega spennandi í fyrsta skiptið.

[Sara Hlín · Rating 5 out of 5]

Frábær bók. Hún er á mörkum þess að vera skáldsaga og ljóð. Margir kaflarnir eru alveg eins og ljóð þannig mér fannst þetta ekki vera bók sem maður les í einum rykk heldur las ég smá og smá í einu og lét orðin síast inn. Mun pottþétt lesa þessa aftur.

[Don Annand · Rating 4 out of 5]

The author spends the year in a remote village in Iceland, watching the seasons change, writing and dealing with his difficult relationships with his mother and his ex. A beautifully poetic book about withdrawal and the passage of time.

[Bylgja Valtýsdóttir · Rating 4 out of 5]

Gyrðir er snjall. Gerist ekki mikið en samt leiðist manni ekki lesturinn.

[Birgir Hannesson · Rating 5 out of 5]

meistaraverk

[Halla · Rating 5 out of 5]

Frábær bók, ég hlakka til að lesa hana aftur.

[Guðríður · Rating 4 out of 5]

Bráðskemmtileg bók. Fann fyrir örlitlum Braga.

[Einar Sigurðsson · Rating 4 out of 5]

Það er bara eitthvað við Gyrði og hans stíl og frásögn sem fangar mann á einhvern furðulegan hátt. Frábært verk.

[Åsne · Rating 3 out of 5]

Fin men litt kjedelig.