800 km : c’est la distance qui sépare Clara de Véro, sa mère, depuis qu’elle a quitté Marseille pour faire des études brillantes à Paris. Ce week-end, pour la première fois, Clara rend visite à ses parents accompagnée. Raphaël est avec elle. Raphaël et ses gestes feutrés, son élégance naturelle, son pedigree bourgeois. À ses côtés, Clara gomme les rondeurs de son accent, lisse ses émotions, cache les photos de sa mère en veste léopard et jupe à strass. Mais l’illusion ne tiendra pas. Dans quelques minutes, il va comprendre. Il va la voir. Véro. Un girafon. C’est ce que pense Véro quand elle aperçoit Raphaël et comprend immédiatement qu’elle ne va pas l’aimer. Avec son dédain, ses mots compliqués pour rien et sa bouche fermée comme une huître. Comment est-ce qu’elle a pu tomber amoureuse de ça, ma minotte ? Voici la preuve qu’elle attendait : elle n’aurait jamais dû la laisser monter à Paris. Tout au fil du roman, mère et fille se cherchent, se fuient, se blessent sans jamais oublier de s’aimer. Comment être une bonne mère quand notre enfant nous échappe ? Comment être une bonne fille quand on a honte de celle qui nous a tout donné ? Comment s’affranchir sans trahir ? La Bonne Mère est un roman social ultracontemporain sur la violence de classe, l’inconfort de celles et ceux qui ne seront jamais tout à fait d’un monde ni d’un autre. Avec un sens du détail saisissant et une ironie mordante, Mathilda di Matteo nous plonge dans deux mondes qui se rejettent. D’un côté, Marseille et ses femmes qui parlent trop fort, ses couleurs vives et ses excès. De l’autre, Paris et ses façades grises, ses regards qui jugent et son hypocrisie glaciale. En fuyant l’un, Clara pense s’affranchir de la brutalité qui a marqué son enfance – celle de son père envers sa mère. Mais c’est une illusion. Car une même violence unit ces deux mondes – celle des pères et des amants. Alors, il faudra rompre l’héritage. Briser la chaîne. Pour que mère et fille, enfin, se réunissent et trouvent la force d’être libres.
Elisa Ollier et Marie Wauquier incarnent à merveille Clara et Véro, duo mère-fille tendre et féroce à la fois.
Un roman d'une intensité rare, à la fois poignant, lucide et d’une justesse impressionnante.
À travers Clara, jeune femme ayant quitté Marseille pour poursuivre ses études à Paris, l’autrice explore avec une finesse remarquable le parcours douloureux et courageux du transfuge de classe. Mathilda Di Matteo couche à l'écrit avec beaucoup de crédibilité et de talent toute la palette d'émotions qui se diffuse peu à peu en chacun.e lorsqu'on s'échappe d'un habitat pour tenter de s'adapter à un autre moule qui nous a toujours attiré et qu'on a peu fantasmé pendant des années.
Puis j'ai été complètement happé par ce fameux retour à Marseille aux côtés de Raphaël, son compagnon issu d’un milieu privilégié, qui fait rapidement éclater la vérité des origines, ravive les blessures profondes de la relation mère-fille et nous permet de faire un plongeon immédiat dans le cœur du texte. La mère de Clara, archétype flamboyant et touchant de la « cagole » marseillaise, est un personnage que je trouve inoubliable : excessive, solaire, fière mais aussi blessée et rugueuse. Elle incarne à elle seule toute la complexité d’une classe sociale souvent stigmatisée et donne au récit une force brute, à la fois comique et tragique. Je crois que Véro va longtemps traîner dans ma tête tant elle m'a amusé et touché. J'ai adoré sa force, ses failles, son courage et sa douceur brute/brutalité douce.
Et puis « La bonne mère », c'est également et avant tout un hommage bouleversant à l’amour maternel, aussi imparfait que viscéral. Lorsqu'on comprend les véritables enjeux du texte, le duo Véro-Clara nous renverse et nous émeut encore plus. C’est un hurlement rauque du cœur contre un système pourri, un texte vibrant traversé de vérités douloureuses et de silences accablants. J'avais juste envie de serrer les deux héroïnes contre moi et qu'on se fasse un giga câlin à trois à la fin, en fait. Et tout ça c'est grâce à la plume super expressive et qui nous fait entrer dans une hyper-empathie de l'autrice.
Un roman précieux à la fois social et intime qui dit l'arrachement, l'ascension sociale, la honte et la fierté, la colère et la tendresse. Foncez dès sa sortie !
bah j’ai bien fait de vous écouter, il m’attirait pas du tout à la base et en fait c’était trop bien ? drôle, touchant, et hyper pertinent ! des personnages authentiques et nuancés, des sujets de fond qui sont bien traités, franchement 👏🏻
Quelle lecture !! Une vraie complexité dans les personnages, qui s’étoffent au fil de la lecture, et des descriptions vraiment très bien construites. La relation mère fille est prenante et on décrypte les violences banalisées dans les relations (hétéro en vrai mais slay). En tout cas très belle lecture, SUPER BIEN ÉCRIT, je suis conquise.
Comment vous parler de ce roman aux personnages flamboyants et plein de pudeur ?
Bien sûr, la mère est une cagole marseillaise tout en strass et en paillettes. Mariée au Napolitain, ils ont une fille, Clara, qui est à l’opposée de sa maman : discrète, studieuse. Elle choisit de monter à Paris faire ses études.
Et elle revient avec son amoureux que sa mère « ne sent pas ». Elle le surnomme d’entrée de jeu le girafon.
La parole alterne entre les deux femmes, et on suivra la vie de Clara avec son girafon, fils de très bonne famille ainsi que les souvenirs de sa mère sur l’enfance de Clara.
J’ai aimé les leitmotivs : le chino que porte le girafon en vacances ; le chien Pastis ; le tic de langage avec les « t’y es … » « t’y as … »
J’ai mis du temps à saisir les personnages masculins qui ne disent rien (le girafon est, en plus, une huitre, mais pas pour la perle) mais qui frappent ; au contraire des personnages féminins qui tchatchent beaucoup, comme pour exorciser la violence et la douleur.
J’ai eu de la peine pour Clara qui retourne cette violence contre elle, se frappant la cuisse quand elle ne va pas bien.
J’ai aimé les groupes d’ami-es qui répondent toujours présent en cas de galère. Même si la plus grosse des galères n’est jamais dite.
J’ai aimé ce roman pudique sur les violences faites aux femmes sur fond de tchatche et de strass.
L’image que je retiendrai :
Celle de Clara dans son minuscule appartement parisien de location payé par son père qui est en pleine dépression.
Excellent roman ! L’autrice dépeint la réalité de beaucoup de femmes d’aujourd’hui. Prouvant de nouveaux que n’importe quelles femmes à n’importe quel moment de sa vie, peut subir de la violence psychologique (ou physique). Ses deux femmes, dépeintes sont des personnages forts. Une mère et une fille se battent contre 2 représentations différentes de l’homme. C’est-à-dire, dans le milieu aisé ou moyen, le patriarcat a encore une belle vie devant lui malheureusement. J’ai été particulièrement touchée par la fille, vivant avec une hypersensibilité, traitée comme « anormale » parce qu’elle vit les choses d’une certaine façon. Évidemment invalidé par les hommes de sa vie (son père et son « copain » ) En bref, ça craint.
il faut libérer les auteurices contemporain.e.s de l'italique PITIÉ j'ai cringe à plein d'endroits genre "pue le sexe" rp étudiante alors que l'âge de la narratrice est trop flou les fins de chapitre, comme souvent, me saoulent un peu à partir de la 2e partie on perd totalement le fil je trouve ? j'ai un peu l'impression d'être enchaînée à ce livre depuis dix ans 3e partie : écrite comme une telenovela sombre, rien n'est subtil et ça m'énerve inspi céleste vernon subutex 3 (vengeance) ; j'ai serré le poing en lisant "guerillères" joli dernier chapitre même s'il me semble artificiel
« La tristesse, semble-t-il, coule dans nos veines. Jusqu'à Paris je me la traîne et c'est la même que la sienne. » J’ai dévoré le bouquin. Pour une fois qu’un récit fictif ou pas sur le transfuge de classe ne me fait grincer des dents. Les deux pov s’accrochent bien, tout les personnages sont approndis et avec simplicité ça nous ramène à la violence des hommes. Elle est partout, dans toute classe sociales, tout couple. Le perso de Raphaël ? Le résumé de tout le mépris que j’ai pour les petits bourgeois.
« La Bonne Mère » de Mathilda Di Matteo a déboulé dans cette rentrée littéraire avec l’accent de Marseille collé aux pages. Un texte rafraîchissant, drôle qui sait tirer son épingle du jeu en abordant des thématiques difficiles. Il y a 5 ans, Clara « est montée » à la Capitale pour faire Sciences Po. Huit cents kilomètres séparent Véro la mère et « la minotte ». Lorsqu’elle revient ce week-end-là, c’est pour présenter à ses parents son amoureux Raphaël. Un parisien peuchère ! Immédiatement, Véro déteste tout de lui : sa façon de s’habiller, de s’exprimer, de regarder. Elle l’appelle le girafon.
« Dans son dos bien sûr. Son grand dos tout fin, son long cou de girafe. Un cou à égorger, vraiment. (…) Et puis cet air. À croire qu’il est en safari partout où il bouge lentement sa grande tige. Comme s’il avait peur de marcher sur une bombe, ou sur une bouse de paysan. » Antipathie immédiate et chronique. Avec une ironie pleine de gouaille, Mathilda Di Matteo propose un roman à deux voix où mère et fille s’expriment en alternance, une polyphonie qui rythme le texte et lui donne de la substance. « La Bonne Mère » est un corps à corps dans lequel une mère et sa fille doivent réapprendre à s’écouter… et à s’aimer.
Au centre, découvrez la mère, Véro. Entière, excessive, sensuelle, elle est droitière du franc-parler et gauchère de la diplomatie. Face à elle, se trouve Clara, plus posée, plus cérébrale, montée à Paris pour chercher son indépendance. Autour d’elles, deux hommes gravitent. D’abord, l’époux de Véro dit le Napolitain : sourire facile, jaloux, tendre et brutal, autorité naturelle et virilité revendiquée. Il est l’héritier d’un monde passé tant dans ses mots que dans ses gestes. Enfin, Raphaël, objet de convoitise et de fureur, prétentieux et arrogant, agace autant qu’il fait rire, malgré le balai qu’il semble avoir dans son fondement.
« J’ai toujours su que Paris, c’était le début de la fin. » Ainsi s’exprime Véro. Sa fille à la capitale équivalait à la perdre. Clara y gagne une forme d’ascension sociale. Elle change de codes, de langage, de façon de se tenir ou de s’habiller, et surtout, elle tient « La Bonne Mère » à distance pour ne pas subir cette « honte sociale ». Petite, Clara a beaucoup souffert de cette mère excentrique, qui parle fort, et s’habille façon arc-en-ciel. Désormais, chez elle, on entre dans son environnement à pas feutrés, dans un silence de cathédrale. Évidemment, Véro vit ces changements comme des trahisons : on ne doit pas renier l’endroit d’où l’on vient. La météo mère-fille n’est pas toujours au beau fixe… mais elle devient très orageuse face à la violence masculine.
Car, dans « La Bonne Mère », sous les rires et les bons mots, se cache quelque chose de plus sournois, et de bien plus vil : l’emprise qui se transforme en coups. Le livre montre toutes les strates de la violence faite aux femmes : le premier bleu, les paroles sexistes, la menace à peine évoquée puis clairement exprimée, le silence des victimes, la honte. Mathilda Di Matteo déploie toute la syntaxe du pouvoir physique et de la torture morale. Mais, en face, il y a une sororité en bottes et en gouaille qui propose une contre-offensive afin de réarmer moralement les victimes. Cette bascule symbolique, par l’intermédiaire de l’humour, offre une fabuleuse occasion d’aborder tous les aspects des deux parties, les bourreaux et les victimes. Marseille forge des femmes fortes qui résistent ensemble, et « La Bonne Mère » veille sur elles.
« La Bonne Mère » n’est pas un roman plombant, il est drôle parce que Véro est l’humour incarné. Son langage est un feu d’artifice d’images déchainées qui désacralise l’autorité masculine. « Je me fais un collier avec ses couilles. » Sa personnalité haute en couleur est plus qu’un ressort comique, c’est presque une défense immunitaire contre les cons. Cet aspect cocasse est aussi exacerbé par le rythme : chapitres courts, alternance des points de vue, vrai sens de la chute. La mécanique des repas de famille connus de tous, les comparaisons qui dérapent, les copines qui agissent en meute assaisonnent le récit. Et à chaque fois elle devient exutoire, contrepoint à des instants moins légers et plus dramatiques. Grâce au rire, l’aveu impossible devient dicible.
Jusqu’à la fin, aux derniers mots et à la dernière idée de l’écrivaine, « La Bonne Mère » égrène toutes les violences, sexuelles, psychologiques, économiques, gynécologiques, de rue ou de l’intime en se servant du rire comme exutoire ou pour montrer l’ignoble. À Paris, à Marseille, la réalité est identique, même si on y vit de manière différente.
Quand la cité phocéenne déborde de couleurs, d’odeurs, de voix trop hautes et de gestes amples, la Capitale maîtrise, tempère, juge dans le non-dit, les codes, les réputations. Entre ces pôles, Clara a cru qu’il fallait s’affranchir en s’arrachant. « La Bonne Mère » fait le focus sur l’illusion : le déracinement ne libère pas s’il fabrique de la honte. La violence touche toutes les strates sociales et tous les lieux.
« La Bonne Mère » a toutes les qualités d’un roman d’empoignade ; une mère et sa fille se séparent pour mieux se reconquérir. Alors que Marseille se prête aux métaphores et confère de la chaleur au roman, Paris lui donne des angles et des perspectives. Le lecteur est placé au milieu, tant il est immergé dans l’une puis dans l’autre. La langue fait des étincelles sans jamais maquiller les brûlures. Mathilda Di Matteo fait confiance aux voix de ses personnages. Ici, pas de thèses, de grandiloquence. Elle laisse parler, juxtapose et fait entendre. En alternant la gouaille de Véro et l’intime de Clara, elle tisse une vérité hétéroclite par une suite de petites saynètes.
La version audio lue par Elisa Ollier et Marie Wauquier accentue la truculence du texte. Les pages consacrées à Véro ont le nerf et l’énergie du parlé : syntaxe qui trottine, images qui fusent, humour franc, une musique de la rue et du marché. L’interprétation y est absolument jubilatoire. Celles de Clara mesurent, analysent, laissent deviner la fatigue et la peur, et là aussi l’interprétation épouse parfaitement les émotions de la fille. Ainsi, l’audio apporte une sacrée valeur ajoutée, un surcroît de présence au roman. L’alternance mère/fille et le choix d’une double interprétation deviennent scéniques. Le comique y gagne en précision, et les silences en densité. Le mix des deux est d’une netteté impressionnante, tant et si bien qu’alors que le texte parle d’écoute de l’autre, l’audio l’accomplit littéralement. Une réussite totale !
Il me reste cette image, entre un « Mais ta gueule » qui répond à une promesse que « ça va bien se passer ». Entre rires et thématiques graves, « La Bonne Mère » tient précisément sur cette arête où le comique n’est jamais une trahison au tragique : c’en est la contrepartie énergétique.
Et au fond, qu’est-ce qu’être une bonne mère ? Frémir, rager, rire et résister. Et recommencer !
Incroyableeeee Hyper bien écrit, hyper touchant, hyper réaliste. La lecture est fluide, l’histoire est bien pensée et super belle. L’alternance entre les paroles de la mère et celle de la fille est beaucoup trop intelligente. On comprend vraiment l’histoire sous toute ses dimensions. On alterne aussi entre douceur et violence. Trop agréable. Je me suis sentie à Paris, je me suis sentie à Marseille. Enfin bref j’ai adorer à lire absolument !
L'exploration d'une relation mère/fille ainsi que des violences perpétrées par les hommes, sur fond de Marseille, évidemment que La Bonne Mère allait être un coup de cœur.
Un roman qui explore avec une grande justesse la complexité des liens mère-fille : cet amour parfois incompris, parfois blessant, mais vital. On y trouve aussi une réflexion puissante sur la violence conjugale, la place des hommes dans nos vies, la peur, la mort. C’est intense, bouleversant, et d’une lucidité rare. Une très belle découverte de cette rentrée littéraire de septembre 2025. Je le conseille vivement. 💛
Très belle œuvre sur deux générations de femmes, et la violence des hommes qui les entourent. La mère et la fille, la cagole et celle qui fuit Marseille.
Ce roman reflète parfaitement les relations familiales et le contraste social et je l'ai trouvé très réaliste. Plusieurs fois je me suis reconnue avec ma Maman. Ce que j'ai aimé c'est la force des personnages malgré les épreuves. La relation entre la mère et la fille est unique, parfois tumultueuse mais belle. La mère est vraiment excellente par contre, son humour, son caractère bien trempé ! Sinon, je ne citerai personne mais j'ai eu une folle envie d'encastrer un des perso.
De la comédie au drame il n’y a qu’un pas, et en attendant qu’est-ce que qu’on s’attache à Clara et à mère… Cette femme, « secrétaire ascendant cagole » comme nous la dépeint l’autrice, est un vrai soleil. Le roman, lui, ressemble à une photographie de Martin Parr, et c’est pas rien. Coup de coeur.
La seconde partie est un peu + intéressante et inattendue mais sinon j’ai été franchement gênée par le côté caricatural de parcours de transfuge de classes. Pas convaincue par l’évolution des 2 personnages qui se fait vraiment à marche forcée surtout sur la fin, on sent qu’il fallait remettre une happy end. Mais sinon les 2 points de vue se répondent assez bien, on a l’impression qu’ils se croisent sans jamais vraiment se comprendre mais tout en évoluant ensemble.
je l'ai lu en une soirée, incapable de m'arrêter. je dois encore remercier la libraire que j'aime le plus, celle qui m'avait parlé de ce livre avant même sa date de parution. depuis juin, ce livre me donnait fortement envie, et je l'ai acheté de suite à sa sortie. mais pour x raisons, je ne l'ai pas lu avant aujourd'hui. mais, wow. cette relation mère-fille, cette histoire, m'a bouleversé. tu ne peux qu'aimer véro et clara. je recommande absolument (mais attention aux triggers warnings)
Quel beau premier roman qui aborde des thèmes importants et qui surtout nous dépeint une maman formidable. J’ai adoré le personnage que j’arrivais tellement à visualiser ! Elle est fabuleuse !
Beaucoup aimé la plume de l’autrice et ses références pop-culture (probablement de la même époque - il faut que je checke son âge).
Magnifique, ça parle des femmes, de violences, de mon sud d’amour et des relations mères filles, foncez l’acheter quand il sort ça va être un gros bop de la rentrée littéraire
comme ma bonne amie Alice a dit « Marseille c’est comme la coriandre : soit t’as le gène et tu l’aimes pas, soit tu l’as pas et tu l’aimes » moi j’aime Marseille, j’aime son ambiance, ses paysages et surtout les Marseillaises. J’aime leur accent, leur look, leur manière de voir la vie. Ce livre c’est une ode aux Marseillaises et surtout aux cagoles. Elles sont tout ce qu’on déteste chez les femmes : elles sont « trop ». Beau livre sur les femmes, les classes populaires et les violences, qu’elles soient sociales et/ou conjugales 🤍🩵