Antoinette raconte l'histoire d'une jeune femme dont la nature discrète est en décalage avec le poids imposé par son prénom. Depuis son jeune âge, celle qui a toujours préféré l’anonymat à l’exubérance trouve le réconfort dans le silence, les livres et les lieux boudés par ses contemporaines.
À la mi-vingtaine, Antoinette croise le chemin d’Inès et de Viviane, qui viennent bouleverser ses a priori autant que la vie rangée qu’elle s’est soigneusement construite. Une improbable amitié se tisse entre les trois femmes, ouvrant du même coup de nouvelles perspectives à Antoinette. Ces changements l’obligent à réévaluer ses rapports aux autres et à elle-même, et lui font prendre conscience qu’on est souvent mieux accompagnée que seule pour affronter le monde qui nous entoure
À travers cette fiction littéraire, Valérie Chevalier offre une réflexion intimiste sur la solitude, la valorisation, l’émancipation et la sororité en donnant une voix à celles et ceux qui avancent souvent sans bruit, mais dont l’histoire mérite aussi un récit.
C’était une lecture d’une grande douceur. On s’identifie facilement à Antoinette lorsqu’on est introvertie et sensible, lorsqu’on ressent ce besoin de se faire toute petite pour préserver une solitude qui recharge autant le corps que l’âme. J’ai beaucoup apprécié l’évolution d’Antoinette : sa transformation dans sa vision du couple, ses remises en question, l’espace qu’elle décide d’ouvrir pour ses deux amies. Et le choix de la narration à la deuxième personne, comme une longue lettre, nous plonge encore plus profondément dans la dimension introspective du récit.
C’était doux, doux, doux. J’ai vraiment aimé cette fiction narré au « tu ». On se sentait dans une bulle, dans le plus intime d’Antoinette. Un livre sur la vulnérabilité, l’amour de soi, nos mécanismes de défense et comment s’en acquitter.
3,5⭐️ Le défi d’écrire à la 2e personne du singulier a été relevé avec brio. Valérie Chevalier a choisi avec justesse chacun de ses mots et a rendu Antoinette, Vivianne et Inès très attachantes. Cependant, j’ai trouvé difficile de m’identifier aux personnages et au besoin de solitude extrême qu’éprouve la protagoniste.
Un livre qui nous plonge dans le quotidien et les questionnements d’Antoinette, une femme introvertie, qui navigue entre son travail, ses amours et ses amitiés.
« Tu ne fais pas les choses pour les raconter. Les vivre te suffit. »
J’ai beaucoup aimé Antoinette. Je me suis retrouvée ici et là dans ses réflexions, ses habitudes et sa solitude.
J’ai aimé la voir s’épanouir et s’ouvrir à ce qui l’entoure. Malgré l’importance qu’elle accorde à sa solitude, elle ressent le besoin de connecter et de combler un certain vide. J’ai trouvé ça beau de la voir s’écouter malgré la peur et l’inconfort qui l’habitent. Elle se donne le droit de vivre pleinement.
Je me suis aussi attachée à Inès et Vivianne… deux femmes incroyables ! J’avais l’impression qu’elles venaient ancrer Antoinette dans le moment présent et l’amenaient à apprécier les petits plaisirs de la vie.
Inès… sage, douce et chaleureuse. Vivianne… vive, énergique et directe. Antoinette… imparfaite, vraie et authentique.
Elles forment un trio de femmes surprenant. Elles m’ont fait sourire à maintes reprises avec leurs nombreuses différences et leur humour.
« Tu sais maintenant que les romances peuvent se terminer; on ne ressort pas indemne d'une histoire d'amour. C'est ce que tu n'avais pas anticipé. Tu pensais revenir à ton état initial, à ta solitude confor-table, mais ce que tu n'avais pas pris en compte, c'est combien toi, tu avais changé. Avoir goûté à l'amour puis l'avoir perdu inflige une double souffrance: la nostalgie de l'histoire passée, d'abord, mais probablement, et pire encore, la peur de ne jamais le retrouver. »
C’est un livre où apprendre à s’aimer passe avant le besoin d’être accompagné.
Une quête en montagnes russes qui nous rappelle la simplicité du bonheur et l’importance de s’accepter comme on est.
J’ai beaucoup aimé. Un livre à découvrir sans hésiter ❤️ !!
« Ta main flirte avec le pied d’un verre de vin: froid, minéral, presque coupant. Il tranche avec la douceur du lieu, dont l’air composite, à l’orée de la soirée, est déjà saturé de parfums électriques »
Dès la première page, dès cette phrase je savais que j’allais tout aimé de ce roman. Et j’avais raison
Les mots sont choisis avec soin et rendent l’histoire vraie, authentique. Un vrai plaisir à lire
J’ai adoré la relation d’Antoinette, Viviane et Inès. Elle nous démontre que la qualité l’emporte sur la quantité
Et pour finir le livre démontre l’importance de s’aimer et s’accepter telle que nous sommes.
« Tu ne débordes toujours pas du cadre, mais tu en remplis mieux l’espace »
Lu d’une traite en une journée ! J’étais incapable de le déposer
Un livre qui se dépose bien entre les lectures, mais qu'on est toujours content de retrouver. C'était bon de passer du temps avec Antoinette et sa franchise comme sa vulnérabilité dans le thème de la solitude 🫶. J'adore une fois de plus la plume de l'auteure. L'évolution de son personnage était vraiment bien et tout en douceur.
"Vieillir finalement, c'est parvenir à occuper sa place sans s'excuser"
Antoinette est une courte histoire dans laquelle je me suis reconnue par moments, surtout dans l’hyper-indépendance du personnage, son petit cocon et sa relation avec la solitude. Antoinette a peur de s’attacher, mais ironiquement, moi aussi j’ai eu un peu de misère à m’attacher à elle comme lectrice. Pas un page-turner, mais j’en ressort avec un sourire. Tout le monde devrait avoir des Inès et Viviane dans leur vie.
Ce fut un plaisir de relire du Valérie Chevalier. Une plume douce et sensible qui raconte des histoires où nous pouvons tous nous reconnaître. Je me suis d’ailleurs beaucoup reconnue à travers les facettes et les relations du personnage d’Antoinette.
Illustre parfaitement la place et l’importance de l’amitié à l’âge adulte. Que les relations qui comptent vraiment sont celles qui sont profondes, sincères et nourrissantes. Un doux rappel d’en prendre soin.
J'ai vraiment beaucoup aimé ce livre! Il est super original, doux et très poétique.
On suit Antoinette, une jeune femme qui vit difficilement de porter un patronyme si historiquement chargé. Ne sentant pas à la hauteur, elle préfère ne pas se faire remarqué dès son plus jeune âge.
L'histoire d'Antoinette, introvertie, est raconté à la deuxième personne du singulier et fait des va-et-vient dans la vie de cette jeune femme, de son enfance à l'aube de ses 40 ans.
On suit son évolution même si le cadre spatio-temporel n'est pas linéaire. On comprend que son enfance n'a pas été des plus agréable. On la regarde se faire des amis, un petit ami et bien plus encore.
Ça se lit très bien et surtout on s'attache à Antoinette, ses expériences et sa manière de cheminer via ses expériences de vie. Je l'ai trouvé très inspirante, très authentique et vulnérable.
Cette histoire fait réfléchir sur l'anticonformisme, le besoin de liberté, l'attachement aux autre, les silences et la solitude.
Dès les premières lignes, j’ai été captivée par l’aura du personnage, ce qu’elle aurait d’ailleurs détesté. Il faut dire qu’au départ, j’avais mes doutes. Non pas parce que l’écriture me déplaisait, encore moins parce que l’histoire manquait de profondeur, mais simplement parce que le choix de la deuxième personne est rarement gagnant pour moi. Maintenant que j’ai traversé ces deux cents et quelques pages, je comprends mieux. Comme une longue lettre au débit lent qui fait écho au thème central du roman : le passage du temps. C’est beau d’imaginer qu’on puisse craindre d’en manquer, d’être confronté à la brièveté de la vie, quand en réalité rien n’est jamais aussi long que notre propre histoire.
J’ai aimé cette ode au silence, à la douceur des amitiés et à la vieillesse. Ça m’a réconfortée, parce qu’il est rare de lire une protagoniste dans laquelle je reconnais mes propres traits sans qu’ils ne soient présentés de manière négative. Un peu comme Antoinette, je déteste me sentir vue — c’est vulnérabilisant — mais j’ai aimé me sentir validé.
C’est mon premier Valérie Chevalier ! J’ai beaucoup aimé les réflexions sur la solitude et l’introversion. Je me suis beaucoup reconnue. J’ai recopié beaucoup de passages dans mon petit cahier 🥹 J’ai adoré l’écriture au « tu ». Ça tendait le tout plus percutant.
J’ai toutefois trouvé que les relations avec les autres personnages étaient trop légères, clichées et superficielles, ce qui me ramenait trop à mon désintérêt général envers ce qu’on appelait avant la « chicklit ». Mais je recommande quand même 💛🫶
Doucement, lentement, on suit une jeune femme qui a toujours voulu fuir l'exubérance de son prénom. Antoinette apprend à conjuguer avec solitude et amour de soi. À lire pour se sentir dans un cocon, clairement pas pour vivre de grandes émotions !
J'ai reçu Antoinette comme une ode à l'amitié, à l'acceptation de soi et à l'amour qu'on porte à nos moments de solitude. Un petit moment de réconfort qui illustre bien la dualité entre indépendance et désir de connexion. Le rythme est lent, poétique, doux.
3.75 🌟 Une belle lecture : douce et qui soulève des réflexions sur l’amitié, les relations amoureuses et la solitude. J’ai bien aimé suivre l’évolution d’Antoinette et j’ai décroché quelques sourires face au lien précieux qu’elle partage avec ses deux grandes amies.
Encore une fois sous le charme de l’écriture de Valérie Chevalier🤎 un roman rempli de douceur et d’amitié. c’était beau de voir Antoinette grandir au fil des pages , d’apprendre à s’aimer et de se crée la vie qui lui convient
Une rythme lent et une grande douceur définissent bien ce livre. J’ai eu de la difficulté à m’habitué à la façon dont elle est racontée, à la 2e personnes du singulier, mais je me suis beaucoup attachée à tous les personnages. 💜
J’adore Valérie Chevalier. Elle a une très belle plume. C’est un beau roman, doux et lent. Je ne suis pas certaine d’apprécier l’écriture à la 2ième personne, j’ai vraiment du mal à m’y habituer, mais je comprends ce que ça ajoute ici. Un témoin de cette femme qui tente d’être plus beige que le beige de sa vie. Mais de l’amitié jaillit la couleur.
Tellement, mais tellement un beau roman !! Les introverties sauront se reconnaître en Antoinette. L'amitié a tellement de pouvoir dans cette histoire ❤️