Je m’appelle Arthur Essebag. Depuis toujours, je vous divertis à la télévision. Je ne vous ai jamais parlé d’autre chose, car j’ai toujours considéré que ce n’était pas mon rôle. Jusqu’à ce matin où l’impensable a surgi. Des milliers de terroristes. Des villages anéantis. En quelques heures : 1 200 vies sauvagement brisées. D’autres traînées dans des tunnels, en otages. Si le monde allait bien, il aurait pleuré. Comme moi j’ai souvent pleuré pour le monde. Mais ce jour-là, une partie de la planète s’est tue. C’était le 7 octobre 2023. Le plus grand massacre de Juifs depuis la Shoah. Ce fut une bascule, une descente aux enfers où j’ai entraîné ma famille, mes proches, dans une apnée interminable. Je voyais dans leurs yeux ma peur reflétée, ma colère, mon impuissance. Alors j’ai pensé à ma mère. À mes racines. À cette Histoire tatouée dans mon sang. Et mon ADN s’est mis à hurler : j’ai dit “Je” et j’ai dit “juif” . Presque malgré moi. Je suis devenu une voix, dans le vacarme et le mensonge. Et j’ai écrit. Parce que je n’avais plus d’air. Pour survivre. Pour transformer la douleur en action. De mes voyages en Israël, sous les missiles du Hamas, de mes amis perdus et de ceux retrouvés, entre les larmes et les rires, est né ce livre. Un cri qui traverse les frontières. De Tel-Aviv à Gaza. Un cri qui nous demande : où est passée notre humanité ? J’ai perdu un Bédouin dans Paris est mon premier livre. Et ce Bédouin, finalement… c’est moi.
Un livre essentiel. Merci d’avoir mis des mots sur nos maux, d’avoir partagé ce quotidien, qui depuis le 7 octobre, a été complètement secoué pour grand nombre d’entre nous.
Je n'ai pas bien noté les dates - je suis sûre que j'ai mis plus de quatre jours à lire ce livre. Arthur parle beaucoup de son ressenti - ce qui est légitime, mais quand même. Il est célèbre, il est riche, il connaît beaucoup de monde. C'est probablement la raison pour laquelle il a besoin de gardes du corps. Il est apparemment actif pour beaucoup de causes et, ici, la cause à défendre est celle des otages enlevés par le H'amas. C'est une tâche qui, de toute évidence, a été compliquée face aux prises de position anti-Israël qu'il est de bon ton d'afficher. Il fallait que certaines choses soient dites, Arthur les a dites, avec force et conviction. Mais ça aurait pu être un peu plus court, un peu moins nombriliste, un peu moins "names dropping".
Bien sûr que le fond , le sujet est important et oh combien nécessaire pour ne pas oublier , pour ne pas stigmatiser , pour comprendre dans un monde où linfobesité noie les messages mais je nais pas aimé le style , la forme d’écriture du livre
Avec J’ai perdu un Bédouin dans Paris, Arthur Essebag — connu du grand public pour son humour et ses émissions de divertissement — dévoile une facette intime, grave et bouleversante de sa personnalité. Ce premier livre, écrit à vif après les attentats du 7 octobre 2023, marque une rupture profonde : celle d’un homme qui, face à l’horreur, ne peut plus se taire et décide de transformer le choc en parole.
Le récit s’ouvre sur une sidération : le massacre de 1 200 personnes en Israël, le plus grand massacre de Juifs depuis la Shoah. Essebag, jusque-là figure de la légèreté télévisuelle, se retrouve happé dans un tourbillon d’émotions — la peur, la colère, la douleur et l’incompréhension. Il raconte cette bascule, ce moment où l’identité se réveille comme une évidence, presque malgré lui : « J’ai dit “Je”, et j’ai dit “juif”. » À travers ce cri d’appartenance, l’auteur interroge son héritage, ses racines et la manière dont l’histoire collective se réinscrit brutalement dans la chair individuelle.
Entre témoignage personnel et chronique d’un monde fracturé, Arthur Essebag mêle introspection, journal de bord et méditation morale. Il y a ses voyages en Israël sous les missiles, ses rencontres avec ceux qui résistent, ses amitiés, ses deuils et son sentiment d’urgence face à un monde où la compassion semble s’éroder. Mais au-delà de la colère, le livre cherche avant tout la lumière — celle de l’humanité, du dialogue et de la mémoire.
La plume, simple et directe, frappe par sa sincérité. Essebag écrit comme on respire après une apnée trop longue. Ses mots, parfois crus, toujours sincères, traduisent une quête d’équilibre entre engagement et émotion, entre cri et réflexion. Le ton oscille entre la confession et le reportage, l’intime et l’universel.
J’ai perdu un Bédouin dans Paris n’est pas seulement un récit de crise identitaire ou de guerre : c’est un texte d’homme debout, un appel à la conscience et à la réconciliation. En se confrontant à ses origines et à son époque, Essebag révèle une dimension d’auteur inattendue, à la fois lucide et profondément humaine.
D’Arthur, on connait le trublion, l’animateur star, le producteur et brillant homme d’affaires…mais moins l’homme, qui jusqu’au 7 octobre, restait discret. Et puis, ce jour a tout changé…l’effroi dans un premier temps, puis le jugement et enfin le rejet. Et ce rejet, on sait où il a déjà mené….
Il n’est pas question de politique, de condamner les agissements de chacun…mais juste de souligner, alerter. Il y a des gens qui souffrent des deux côtés, c’est juste ce qu’il veut expliquer…mais ces deux côtés, il faut les entendre, les considérer. Penser aux victimes, et aider…aider au maximum par tous les moyens, ceux qui subissent ces dommages collatéraux.
Surtout, il faut parler, communiquer, ne pas laisser s’installer la haine.Et éviter les amalgames. C’est pudique, sensible, on sourit parfois, on sursaute souvent, on prend la mesure du cataclysme qu’à ouvert ce 7 octobre.
Et l’on se prend à espérer, qu’enfin, une solution va être trouvée. Elle sera longue, ne plaira pas forcément à tout le monde mais au moins, elle donnera un peu d’espoir.
Je n’ai pas toujours apprécié l’animateur-producteur Arthur. Mais je suis admiratif de son ascension sociale, obtenue à la force du poignet. Depuis le 7 octobre 2023, refusant de baisser la tête face à la vague d’antisémitisme qui a submergé le monde entier, Arthur a décidé de prendre la parole pour expliquer le mal-être qu’il ressentait en tant que citoyen français et juif. Ses propos, souvent caricaturés, ont alors résonné pour nombre de Juifs qui vivaient la même chose que lui … comme si le Monde avait soudainement perdu sa boussole morale. Ce livre relate 2 ans de doutes, d’angoisses, de peur, de colère et aussi d’action. Écrit comme un journal de bord, il est percutant et les mots sont choisis avec soin. Ils apportent la nuance nécessaire dans une époque de plus en plus manichéenne. N’en déplaise à ses détracteurs, Arthur pleure aussi bien les morts israéliens et palestiniens embarqués malgré eux dans une guerre déclenchée par le terrorisme. L’horreur indicible du 7 octobre réveille les fantômes du passé que nous croyions - à tort - disparus. Merci à Arthur d’avoir pris la plume !
[FR] Lorsque j’entre dans le relai de la gare, le livre d’Arthur Essebag me saute aux yeux comme une évidence : celle du 7 octobre tel « un cri tatoué dans le sang »… Je ne m’épancherais pas à l’infini sur un avis car « si le monde allait bien, il aurait pleuré » ! Si j’avais su j’aurais porté avec fierté mon ruban jaune ! [EN] When I enter the train station library, Arthur Essebag's book immediately catches my eye : the events of October 7th, like "a cry tattooed in the blood"... I won't elaborate endlessly on my opinion because "if the world were at peace, it would have wept " If I had known, I would have proudly worn my yellow ribbon !
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C’est peut-être un peu réducteur mais je ne pensais pas un jour recommander si vivement un livre écrit par Arthur, notre pro du divertissement, celui qui a bercé mon enfance, sympathique tout en étant parfois un peu « lourdingue ». Mais ce livre est important. À mettre entre toutes les mains. Merveilleusement bien écrit. Aidera peut-être ne serait-ce que mes amis à comprendre pourquoi, comme 15 millions d’autres personnes dans le monde, j’ai l’impression de vivre en apnée depuis deux ans, dans une autre dimension alors que j’aurais rêvé qu’on me tende la main…
Il est des livres qui nous changent et qui nous habitent longtemps, celui-ci en fera partie sans aucun doute. Arthur met des mots sur ce que nous avons tous vécus, et vivons encore. Sans blabla, sans fioritures, sans filtre. Ce livre est un témoignage de l’époque tourmentée et insensée qui est la nôtre. Il nous plonge dans le réel, la vie que tous les juifs vivent (ou survivent…) depuis le 7 octobre. Je suis admirative de son courage, sa résilience et sa détermination.
merci d avoir écrit ces mots, pour nous, pour eux, pour tous ceux qui n’osent pas , qui ont peur. Merci pour nos enfants, qui un jour vous lirons et se souviendront !