Marie Laberge est née à Québec (Québec, Canada). Elle étudie chez les Jésuites, puis s'initie à la danse avec Ludmilla Chiriaeff. Après des études en journalisme, qu'elle abandonne en 1970, elle se consacre aux activités théâtrales et entre au Conservatoire d'art dramatique de Québec, d'où elle obtient un diplôme en 1975. Elle joue dans différentes pièces de théâtre à Québec, avant de faire de la mise en scène et de l'enseignement en art dramatique. En 1981, elle quitte Québec et s'installe à Montréal. En 1983-1984, elle enseigne et est directrice du département de théâtre de l'université Laval.
En tant que dramaturge, elle signe vingt pièces, dont la plupart sont jouées au Québec et dans divers pays européens. Parmi les plus notables, soulignons
L'Homme gris, jouée en France, en Belgique, en Allemagne, en Italie, aux Pays-Bas et en Lettonie, dans les langues respectives de ces pays, Oublier (prix de la meilleure production théâtrale de Bruxelles 1987-1988), Aurélie, ma sœur (produite en 1994 au Gate Théâtre de Londres), Le Faucon, présenté en 1996 au Festival des Francophonies en Limousin à Limoges. Elle est aussi scénariste, administre le Théâtre du Trident (1977 à 1980) tout comme le Centre d'études en art dramatique (1978 à 1981), dont elle est la présidente de 1987 à 1989.
Marie Laberge écrit cinq romans avant de rédiger la trilogie intitulée Le Goût du bonheur (Gabrielle, Adélaïde et Florent), qui se vend à plus de 500 000 exemplaires.
En mai et juin 1995, elle rédige le préambule de la Déclaration d'indépendance du Québec en collaboration avec Gilles Vigneault, Fernand Dumont et Jean-François Lisée, entre autres.
En 2006, elle écrit une chanson pour Céline Dion intitulée Le temps qui compte, mise en musique par Jacques Veneruso. Cette chanson parait sur l'album D'Elles, sorti le 21 mai 2007.
Entre 2009 et 2011, Marie Laberge publie un roman épistolaire - Les lettres de Martha - une correspondance qu'elle entretient personnellement 26 fois l'an avec ses lectrices et lecteurs inscrits.
Insupportable! Ayant aimé Marie Laberge autrefois , je lui ai laissé une « chance »; je me suis rendue jusqu’à l’an 2, que je n’ai pas terminé. Comment peut-on accorder de la crédibilité à un personnage masculin parfait (sauf pour le caractère de sa mère). Marie Laberge recrée le prince charmant, ce dernier ayant maintenant la soixantaine; il a tout, TOUT. Je ne sais si cette série de romans était destinée à encourager les femmes vieillissantes, elle ne réussit qu’à les importuner. On a envie de lui demander: « Nous niaises-tu? » Je ne sais pas non plus où elle a pêché les trois enfants adultes de l’héroïne, qui seraient du genre à critiquer (négativement) cet homme pourtant parfait. Notre Martha est bien naïve si elle croit que les fréquentations romantiques de leur mère pourrait les intéresser au-delà du « c’est le fun pour toi ».
J’ai écouté la version audio lue par Marie Laberge, disponible gratuitement sur les ondes de Radio-Canada. Il s’agit d’un récit épistolaire. Martha, l’héroïne, est gérante d’une boutique de fleurs. Les lettres qu’elle nous écrit couvrent une période de trois ans durant laquelle, âgée de 62 à 65 ans, elle s’ouvre à nous, partageant ses réflexions sur la vie (la sienne et celle des autres), ses opinions, ses goûts, ses désirs.
Pour moi, cela ressemblait davantage à un journal intime. Je l’ai trouvé long et j’ai parfois eu du mal à suivre, ne me souvenant pas qui était qui, tellement il y a de personnes dans sa famille et son cercle d’amis. Les paroles pleines de sagesse de Martha m’ont bien plu, mais ça m’a énervée de l’entendre constamment se jeter des fleurs. J’étais plus intéressée par la vie de la méchante et cruelle Gatienne qui aurait dû s’appeler Lucienne.
La très grande Marie Laberge choisit ici de livrer une trilogie sous forme de lettres adressées à une amie. À travers le personnage principal du roman, on ressent une forte volonté de laisser des enseignements, des traces, un partage de valeurs. Cette volonté anime beaucoup de femmes de notre âge, elle aurait donc dû me rejoindre.
Au bout du premier tome, le charme n'a toujours pas opéré. Je ne lirai probablement pas les autres tomes.