Et si le seul homme capable de l’arrêter était aussi le seul qu’il puisse aimer ?
Maxime incarne la perfection toxique : un sourire carnassier, une carrure de prédateur, et une assurance virile qui frôle l’arrogance.
Agent immobilier le jour, il vend des propriétés de luxe à une clientèle qui se damnerait pour un sourire de sa part. La nuit, il devient Blue Frog, un tueur aussi méthodique qu’inarrêtable. Dans les cercles les plus sombres de Paris, on le surnomme ainsi, comme cette grenouille d’un bleu hypnotique... qui puise son venin dans les toxines de ses victimes.
Maxime ne s’attache pas. Il séduit, il consume, il disparaît.
Seul l’Ange, son ombre bienveillante, semble le comprendre... ou le manipuler.
Sébastien, inspecteur à la Crim’, est tout ce que Maxime méprise : une silhouette trop fine, des gestes trop précis, une élégance trop féminine. Pourtant, plus ce dernier traque Blue Frog, plus Maxime se surprend à espérer qu’ils se croisent. Il peine à comprendre ce sentiment conflictuel d’attraction/rejet.
Dans ce thriller envoûtant, François Panier explore les limites de l’attirance et de la folie. Une romance exaltante où l’amour naît là où il ne devrait pas — entre un homme qui est l’ombre, et l’autre qui la chasse. Et quand ces deux mondes se frôlent... tout peut arriver.
Maxime et Sébastien avec un Culomètre à 👨❤️💋👨🍆 📣 Livre reçu en service presse.
Maxime, agent immobilier et tueur à gages surnommé Blue Frog, séduit et élimine sans attache. L'inspecteur Sébastien, son opposé, l'attire et le repousse, créant un conflit intérieur. Seul l'Ange semble comprendre Maxime, mais qui est-il vraiment ?
➺ Une claque monumentale auquelle, je ne m’attendais pas du tout. ➺ Le fait que toute l’histoire avec le point de vue de Maxime rajoute un vrai côté effrayant à l’histoire. ➺ Maxime est l’archétype du mec macho, gay, imbu de lui-même et qui a des préjugés sur la communauté queer, surtout les mecs gays efféminés. ➺ Il est aussi un personnage hyper bien construit, avec un passé horrible, une construction véritable et sa vie de tueur à gage est très logique. ➺ Le personnage de « l’Ange » est un peu difficile à appréhender au début, mais au fur et à mesure, on comprend ce qu’il est et ça rajoute la pierre angulaire à l’histoire. ➺ Sébastien en drag-queen, je veux voir ça !! ➺ Je n’ai pas les mots pour décrire ce que j’ai ressenti en lisant, mais il FAUT le lire absolument !!
Bref, une enquête haletante du début jusqu'à la fin, avec des messages extrêmement importants à faire passer sur la communauté LGBTQIA+, une magnifique déconstruction dans un thriller glaçant, je n'étais pas prête et c’était incroyable, merci !!
François Panier, une constante chez Juno que j’aime. L’un des rares auteurs que je lis sans me poser de questions. Je ne peux pas dire que je préfère le pseudo François ou George parce que ce sont deux univers complètement différents qui apportent des intérêts très différents.
Retour dans un thriller haletant où chaque chapitre nous retourne le cerveau. François a l’art et la manière de construire un récit où tout s’emboîte à la perfection : les intrigues, les thématiques, les personnages. Rien ne dépasse et cela offre des livres d’exception. Une nouvelle fois, ce n’est pas la romance qui est mise en avant, c’est l’intrigue policière et ses conséquences.
Maxime est un personnage qui cache beaucoup de blessures et de traumatismes. On découvre au fur et à mesure ce qu’il a vécu et ce qui a façonné son esprit et sa personnalité. Il y a des choses très lourdes et elles expliquent ce qu’il est devenu une fois adulte. J’ai trouvé cette partie là de l’histoire très bien montée. François prend le temps de nous exposer les différents changements et de nous amener à comprendre ce qu’il se passe. Il explore les traumatismes avec brio et les troubles de la personnalité. Une nouvelle fois je retrouve le thème de la construction humaine, de la psychologie au cœur du récit. Pour moi c’est toujours la force des récits de François et c’est ce qu’il me plait le plus. Je crois que c’est cette partie là qui me plait le plus, toucher cette partie si intime de l’homme. Rentrer dans l’esprit et le voir manipuler et être manipulé.
L’Ange, il faut parler de cette personne présente. Ce n’est pas qu’une ombre, c’est bien plus que cela. Au fond, je crois que c’est ce personnage qui m’a le plus intriguée et passionnée. Il est l’égal de Maxime en quelque sort. François l’a utilisé avec précision et intelligence. Pour moi, c’est son meilleur personnage (tout livres confondus) et il existe très probablement un biais dans cette affirmation. Il fait l’histoire, il intrigue et montre toute sa puissance au fur et à mesure. Il manipule autant qu’il “protège”.
Sébastien est à l’opposé de Maxime. Tout les oppose et cette dualité est très bien mise en exergue. Il y a la perception de Maxime sur son identité en tant qu’homme gay et celle de Sébastien qui entre en contradiction. Là où l’un rejette toute sa part de féminité et la rejette chez tous les hommes, l’autre l’accepte et l’utilise. J’ai adoré cette mise en abîme de cette différence et surtout le reflet d’une société qui a besoin de mettre des étiquettes sur tout pour se rassurer et se sentir accepté (par soi ou par les autres). Sébastien représente tout ce que Maxime déteste de prime abord, parce qu’il s’est construit et a été éduqué comme cela. Il apprend à accepter et à s’ouvrir sur des points qu’il ne connait pas.
Le personnage de Sébastien est très bien construit. J’ai adoré le voir prendre possession de ses envies et d’être autant à l’aise avec le jugement et sa place dans la société. On peut penser qu’autant de différences entre les deux hommes est surjoué, mais au contraire, ça renforce juste leurs positionnements dans la vie.
Il y a cette chasse qui prend énormément de place dans l’histoire. Cette traque entre un t*eur en série et la police. La traque entre l’ombre et les traumatismes. J’ai adoré ces chasses et leurs implications. L’immersion est si bien menée. C’est compliqué d’être succincte pour parler d’un livre aussi fort. Je pourrai parler encore des heures de la psychologie des personnages, de leur construction et des réflexions que ça amène.
Malgré tous les points positifs de cette lecture, c’est encore une fois un roman extraordinaire, je n’ai pas pu l’apprécier autant. Le début a été compliqué pour moi parce que je ne voulais pas le lire à ce moment là. Je n’était pas dans la bonne ambiance et je me suis forcée à le commencer. Les cinq premiers chapitres ont été difficile, mais une fois mon esprit en accord avec l’ambiance du roman, j’ai juste déroulé. Je regrette de ne pas l’avoir commencé à la bonne période et d’avoir ce truc de “il est excellent, mais...”. De manière totalement subjectif (parce que finalement rien n’est objectif dans la vie), j’aurai dû le lire à un autre moment. Il m’a déjà pris aux tripes alors que ce n’était pas le bon moment, alors je n’ose imaginer si ça avait été le cas. La puissance du récit et de l’écriture.
Aujourd’hui je peux dire que François / George est l’auteur francophone MM que j’apprécie le plus. Ses livres sont toujours proches des coups de cœur et je regrette de ne pas pouvoir les découvrir à chaque relecture. Il a une écriture sublime et si prenante, impossible de passer à côté.
Bon… j'avoue, j’ai besoin de souffler un peu avant d'en parler… parce que ce livre-là, il m’a vraiment remuée. Pas comme les autres. Et c’était mon deuxième de cet auteur, et je pensais que j’allais savoir à quoi m’attendre… mais non. J’ai été surprise encore, mais vraiment surprise par sa plume. Sa manière d’écrire. Ce truc doux, respectueux, pudique, qui te prend par la main sans te forcer. J’ai pas l’habitude d’être touchée de cette façon-là.
Et… je sais même pas comment classer le livre. Thriller ? Suspense ? Peu importe. Ce qui compte, c’est l’atmosphère. L’univers. L’auteur m’a embarquée dans un monde qui n’est pas le mien, un monde de minorités qui se battent, qui se jugent, qui se protègent et qui se blessent. Et moi, hétéro, je me suis retrouvée là-dedans, avec cette impression d’être invitée, pas intruse. Et ça… ça m’a touchée.
Et puis Maxime… pfff. Je crois que je m’y attendais pas. Ce personnage tellement masculin, tellement dur, tellement… brut. Jusqu’à parfois me mettre mal à l’aise. Ce côté ultra macho, sexiste, agressif… j’ai été surprise de voir ça chez un personnage gay. Vraiment surprise. Et quand je me suis surprise moi-même en train de penser “mais… il est sûr ?”, j’ai réalisé que c’était moi qui portais encore des préjugés. Ça m’a refroidie. J’ai eu un petit mouvement de honte, tu vois, ce truc qui te serre la gorge.
Et puis… Sébastien. Lui il m’a bouleversée différemment. Inspecteur sûr de lui, mais le soir, sous le maquillage et les paillettes, il devient Himner, une créature magnifique. Il y a une fragilité, une douceur, une élégance… jamais dans l’excès, jamais ridicule. Juste… beau. Vraiment beau. Et ça, ça m’a touchée autant que ça m’a impressionnée.
Les deux ensemble… c’est impossible, c’est chaotique, c’est violent, c’est tendre. C’est tout. Tu sens les traumatismes qui bougent sous la surface. Tu sens que ça fait mal. Et puis il y a cette chienne tellement douce, tellement simple dans son amour… ça m’a fait sourire, ça m’a ramenée à l’air entre deux pages dures.
Alors oui… dès le début on sait qui est “la grenouille”. Et franchement, ça m’a déstabilisée. Je me suis dit “mais pourquoi ?”. J’ai même pensé à arrêter. Et puis j’ai continué, parce qu’il y avait quelque chose dans la plume, dans la pudeur, qui me retenait. Et j’ai bien fait. Parce que ce roman-là… il m’a laissée avec un poids dans la poitrine, mais un bon poids.
Un sentiment de… je sais pas… reconnaissance ? Ouais. Reconnaissance.
Comme Antipodes, c’est un énorme coup de cœur. Peut-être même un peu plus fort encore. Et ce que j’ai préféré, c’est que le livre ne cherche pas à séduire avec du smut. Il n’y en a quasiment pas. Et le peu qu’il y a est traité avec la même élégance que le reste. Rien de gratuit. Rien de forcé.
C’était… intense. Vraiment. Et je suis contente de l’avoir lu.
Inconditionnelle des romans de George J. Ghislain , je connais moins l’univers de François Panier , n’ayant lu, et adoré, que Lithium Écarlate. Et je n’étais pas prête ! Quelle claque monumentale et quel coup de cœur ! Tout d’abord, dès les premières lignes, j’ai su que j’allais avoir un mal fou à prendre du recul et à juste... poser le roman quelque temps, ne serait-ce que pour dormir ! J’ai été happée d’emblée, autant par l’histoire que par les personnages, qui sont d’une force et d’une puissance incroyables. Leurs différences manifestes, comme leur psyché, donnent une vraie profondeur à un récit captivant que l’auteur maîtrise à la perfection. Et que dire de ma fascination pour Blue Frog ? Sa détermination, sa dureté, sa froideur, son magnétisme mais également ses fragilités et ses traumatismes. Quel personnage ! Et notre cher inspecteur n’est pas en reste mais dans un tout autre registre. Papillonnant entre ses enquêtes à la Crim’ le jour et ses transformations en reine la nuit, il nous offre son élégance, sa délicatesse et sa féminité comme un étendard arc en ciel donnant à penser vulnérabilité et faiblesse. Or, il n’en est rien. La première moitié du roman est exceptionnelle, il n’y a pas d’autre mot. On y découvre petit à petit l’âme sombre et torturée d’un homme incroyablement attachant. Sa double vie, comme les éléments qui l’ont mené la. Une personnalité complexe qui écrase le récit de sa virilité autant que de sa profonde sensibilité. Au milieu du suspense palpitant, on se sent parfois oppressés mais jamais heurtés par cette âme obscure et ténébreuse dans laquelle se cache finalement un homme. Heureusement que, d’un battement d’ailes, notre joli papillon apporte une bouffée d’air frais pour nous permettre de souffler un peu. Et parce que cette histoire ne pouvait souffrir d’un quelconque manque de savoir-faire, chaque engrenage s’imbrique à la perfection dans un scénario vif et sans répit, au cours duquel la plume et le ton dynamique transcendent les personnages, inoubliables. Une grenouille et un papillon qui danseront longtemps dans votre tête... et peut-être aussi dans votre cœur.
Superbe lecture ! Je l'ai dévoré d'une traite ne pouvant pas lâcher le livre tant l'intrigue était prenante. L'écriture est fluide et les personnages sont attachants. Les thèmes abordés sont à la fois durs et profonds mais aussi très touchants. Je recommande !