Julie Romain fait des gâteaux. Julie Romain fait des biscuits. Tous les jours, au Café à Gaston dans le quartier Villeray, elle prépare des délices pour les clients, les mains farineuses et le tablier taché. C’est sa paix trouvée après l’ouragan. Depuis trois ans, pâtisser, c’est son bonheur doux dans une époque révoltée. Pourtant, Julie a décidé de s’en aller. Comment annoncer à son monde qu’on s’apprête à le quitter ? Comment décider de ce qu’on va apporter, des cordons qu’il faut dénouer, des souvenirs qu’on laisse derrière ? Comment, surtout, partir alors que rien n’est brisé ? Bibitte à sucre raconte le départ vers ailleurs d’une quadragénaire ordinaire dont les rêves sont encore à bâtir. C’est l’histoire de blessures qui deviennent une sève, une semence. C’est l’histoire de quand on tombe et qu’on se relève… C’est l’histoire de ce qui survient quand on pense qu’on a tout raté et que, malgré tout, la vie nous donne des chances.
Douce lecture. On suit Julie, pendant les 6 semaines précédent son déménagement vers une nouvelle vie qui l’attend au nord de Montréal. 6 semaines de préparatifs, annoncer son départ à ses proches et à son patron. Leur réaction, leur cheminement et celui de Julie dans tout ça. Julie qui s’est défait de sa dépendance, qui accepte la vie aujourd’hui avec ses bons et moins bons côtés. Une belle maturité s’est installée chez elle. Tempo plutôt lent, mais comme le souhaite l’autrice et, c’est réussi, ce roman est un baume pour le cœur.
Cette lecture m'a laissée avec une chaleur dans le coeur. Je ne savais pas à quoi m'attendre en debutant le livre. J'avais des attentes de patisseries et c'était pas mal tout. Oh lala.
On suit Julie alors que commence son compte à rebours vers sa nouvelle vie. Six semaines, c'est tout le temps qu'elle a pour annoncer à son monde qu'elle change de job, change de ville. Ceux qui me conaissent savent donc que c'est LOIN d'être ma zone de confort. Comme de fait, j'ai vécu du malaise, j'ai été stressée des réactions ou des approches mais, dans l'humanité de la plume de l'auteur je ne me suis jamais retrouvée noyée dans l'inconfort.
Julie est bien entourée mais, surtout, Julie est bien décidée, elle est en paix avec ses choix, même quand ça fait mal. Pis ça, ça c'est beau. Ça c'est de l'espoir et de la douceur. Ce n'est vraiment pas la première tempête de Julie, et ce ne sera pas sa dernière, mais elle s'accroche au beau autour d'elle et, par le fait même, amène les lecteurs à s'attacher à sa réalité pour mieux tourner la page...
Un livre très lent, très doux, qui vaut le détour, je pense! La meilleure description que je peux en faire, c’est…. Avez-vous vu le film “Superbad”? Les ados qui veulent acheter de l’alcool pour un party? Finalement, tu te rends compte que le film, c’est 99% l’achat dudit alcool, 1% le party. Mais c’est bon! C’est juste pas ce à quoi tu t’attendais en lisant la description. Les éléments clé nous sont apportés progressivement, sans qu’on ne les voie vraiment venir, donc au début, tu te demandes un peu où est-ce que ça s’en va tout ça, mais finalement tu ne peux qu’apprécier. Mon cœur a été touché par Serge, par ce que son existence représente, soit le moment où c’est à notre tour de prendre soin de nos parents, où c’est eux qui deviennent vulnérables. J’ai adoré Gaston, Véronique… un peu moins Cantin mais bon. (:
Alors que le personnage principal s’apprête à quitter pour un nouvel emploi à l’extérieur de la ville, on découvre couche par couche son passé, sa reconstruction des dernières années et tous les ancrages qu’elle a su bâtir à partir de rien.
Bien que fiction, on sent le vécu derrière l’histoire qui nous est racontée, confirmé par la bibliographie en fin de texte. Bravo pour ce cheminement courageux.
J’adore les romans qui impliquent des restos/cafés, alors je me suis littéralement délectée de toutes les scènes de cuisine et j’ai franchement apprécié le personnage de Julie. Les passages que certains lecteurs ont considéré comme des longueurs, moi, je les ai lentement savourés.
J’ai été touchée par cette histoire qui illustre bien le courage d’opter pour la sobriété qui permet de vivre ses émotions et de devouvrir le bonheur qui est en soi!
3,5 ⭐️ J’ai bien aimé comment le roman était abordé, mais il y avait quelques petites longueurs qui m’ont fait décrochées… Mais, j’ai passé un agréable moment de lecture.
C’est l’histoire d’une dame de 45 ans, ça me rejoignais pas vraiment, je trouvais qu’il n’y avait pas vraiment d’histoire c’était comme suivre son quotidien sans qu’il se passe rien…
Ce roman comportait plusieurs longueurs, j’ai eu l’impression parfois qu’il ne se passait « rien », le temps ne semblait pas avancer.
Au fond, l’histoire était super belle et touchante. J’aurais aimé qu’il soit question beaucoup plus tôt de tout ce qui attrait au passé et à la sobriété du personnage principal.
J’ai beaucoup aimé les relations entre les personnages.🫂