Le 1er septembre, un jeune médecin annonce à Christiane Singer qu'elle a encore six mois au plus devant elle. Le 1er mars, Christiane Singer clôt le carnet de bord de ce long voyage.« Le voyage ce voyage-là du moins est pour moi terminé. À partir de demain, mieux : à partir de cet instant, tout est neuf. Je poursuis mon chemin. Demain, comme tous les jours d'ici ou d'ailleurs, sur ce versant ou sur l'autre, est désormais mon jour de naissance. »« La démarche de Christiane Singer, son courage, sa générosité sont sublimes, elle le sait, le dit et c'est sans doute ce qui lui donne cette force magnifique. [] D'un lyrisme dense et cru, elle réinvente ici la mort, en fait le visage même de la vie. » Fabienne Pascaud, Télérama.« Un testament spirituel de tout premier ordre. [] Un hymne à la joie []. Un français étincelant, épuré jusqu'à l'os et pourtant baroque. » Astrid de Larminat, Le Figaro. « Un journal dans lequel la joie et l'espérance sont plus fortes que la mort. Par son écriture ardente et ses paroles toujours aimantes, Christiane Singer est parvenue à léguer un bel héritage spirituel, accessible à tous, au-delà des rites et des confessions. » Claire Lesegretain, La Croix.« C'est le livre d'un maître. Nul doute que ce livre changera notre regard sur la vie et la mort. » Marie de Hennezel, Psychologies Magazine.« Un livre bouleversant, impressionnant de force et d'abnégation, incroyablement lumineux. » Questions de femmes.« Une leçon de courage. Et de vie. » Isabelle Courty, Le Figaro Magazine.« Accompagnée des mystiques chrétiens, des maîtres de sagersse orientaux, musulmans et juifs [], Christiane Singer témoigne, lumineusement, du passage d'une vie vers une autre. » Bruno de Cessole, Valeurs actuelles.« Si ce livre touche, c'est moins parce qu'il est parcouru par la douleur qu'en raison de l'incroyable (au sens premier) joie de vivre qui le sous-tend. » Pierre Maury, Le Soir.
Christiane Singer is a French writer, essayist and novelist.
Her father was of Hungarian Jewish descent and her mother was half Russian and half Czech. Because of the persecution of the Jews, her parents fled Hungary, then Austria, and settled in France, in Paris, in 1935.
She was a high school student at the conservatory of diction and drama in Marseille, then studied literature at Aix-en-Provence (1961-1968), where she obtained a doctorate in Modern Literature.
Je découvre cette auteur par la fin, par son dernier livre. Pour un lecteur non initié à son autrice, le livre pourra certes paraître un peu « perché ». Effectivement, il faut savoir que Christiane Singer était une personnalité insolite, une sorte d’être de lumière, débordante de vitalité et d’intensité. Pour ma part, j’ai été vraiment touchée par ces quelques pages, ce carnet de bord de ses derniers mois de vie, alors qu’elle se sait condamnée. Fidèle à sa volonté de transmettre, jusqu’au bout de sa vie elle nous livre ainsi quelques sagesses. La conclusion du livre est univoque : aimez! Merci pour ce beau message, qui semble déjà venir de part un autre monde.
« Tu connaîtras la justesse de ton chemin à ce qu’il t’aura rendu heureux » Aristote
When a doctor announces her that she has only six more months to live, she starts not only her treatment, but a sort of diary also, which is a unique document, as much as its author.
If someone would take this book of Christiane to his/her hands as the first one, probably would find it a bit pretentious. For, how to speak of the last stage of own life using perpetually the words like “liberty, love, Love, life, gift”.
I dare to say – what comes to me like an impression after reading some of her other books, too – that she was only faithful (in the meaning of true) to herself, to all the way she underwent.
With the lucidity and ability to give the proper names to those feelings that she carries, she chooses the Life, she chooses the Love.
Yet, there is no celebration or veneration of the suffering as she does not omit those daily significant moments of her pain.
She opts not for the optimism but for the hope; not showing off herself but permitting the others to enter into her intimate perception, in much broader one than the majority of us is capable of.
Témoignage lumineux, sincère et bouleversant. Le cancer ronge son corps, Christiane Singer sait qu'elle va mourir, elle traverse les mois de torture, avec la foi. La mort n'est pas la fin mais "transformation alchimique". " Je ne suis qu'une vivante qui voyage entre les mondes". "Quand il n'y a plus rien, il n'y a que l'Amour". Elle est soeur en écriture de Christian Bobin. Les pages sur les souffrances qu'elle endure et sa réponse spirituelle sur LA vie et l'Amour ont fait écho à mon coeur. Mais pas les pages mystiques sur Dieu.
Mon premier livre de cette auteure qui me marquera pour toujours. Sa réponse à la souffrance et à la mort imminente est remplie de sagesse, de douceur et d’amour. Toute une leçon de vie à l’approche de la mort.
Un livre magnifique et renversant. Une grande découverte pour moi!
"Vaincre la mort, vaincre la maladie : grotesque et arrogant! Dira-t-on de quelqu'un qui a repoussé son déjeuner de deux heures qu'il a vaincu la faim ou de quelqu'un qui prolonge sa soirée de deux heures qu'il a vaincu le sommeil? Si je dois survivre de quelques mois ou de quelques années... et même de quelques décennies, sait-on jamais, je n'aurai pas vaincu la mort, je l'aurai totalement, amoureusement intégrée. Voilà la vérité, elle est douce à dire."
"Comment nous contaminer les uns les autres de ferveur et de vie? Voilà la question qui me hante et qui m'a menée si souvent, le coeur battant, à la porte des classes."
"Ma fille, pourquoi exagères-tu toujours?" Une fois encore, mère aimée : "Pour sauver ma peau devant la détresse, je me mets debout et au lieu de subir, j'acquiesce de toute mon âme!"
"J'ai reçu par ce livre le lumineux devoir de partager ce que je vivais dans ce temps imparti pour que la coque personnelle se brise et fasse place à une existence dilatée. Ce faisant, j'ai sauvé ma vie en l'ouvrant à tous, puisque toute vie, aussi longtemps qu'on la considère comme quelque chose de séparé et de "solide", se laisse égarer pour finir comme une paire de gants ou un parapluie dans la confusion des choses du dehors. Il n'y a que perdre sa vie qui ait toujours le même visage : ne pas oser parier sur "l'homme intérieur", sur l'immensité qui nous habite. Ne pas oser l'Élan fou, l'Éros fondateur, ne pas plonger vers l'intérieur de soi comme du haut d'une falaise. J'ai plongé. J'ose le dire, oui, cul par-dessus tête, j'ai plongé!"
Que dire. Les larmes coulent. Un livre à lire et à relire. Un partage d’une grande sagesse, d’une grande femme. Que d’enseignements, de perles de joie et de beauté, qui rendent le cœur et laisse entrer l’Amour. Merci Christiane. Merci
Très beau livre, parfois un peu compliqué à comprendre, mais émouvant. Pas très long, mais je me suis aperçue que je le lisais lentement...peut-être pour ne pas arriver à la fin...