Un mythe réinventé: la vérité sur une femme libre, savante et meurtrière.
Qui Médée était-elle vraiment ? Une mère aimante et une amoureuse assumant ses désirs, que sa passion finit par égarer ? Une femme libre refusant la tyrannie des hommes ? Une barbare venue semer la confusion dans le monde civilisé des Grecs ? Une sorcière redoutable, maîtresse de forces occultes ? Un monstre, tout simplement ?
Pour percer ce mystère, c’est Médée en personne que la romancière Blandine Le Callet et l’illustratrice Nancy Peña ont choisi de nous faire entendre : par-delà calomnies, exagérations, et déformations infligées par le temps, Médée nous raconte sa véritable histoire, depuis les jardins luxuriants de son enfance en Colchide jusqu’à l’île mystérieuse d’où elle livre son ultime confession.
Dans ce deuxième tome, Jason et les Argonautes débarquent en Colchide. Leur but, à peine déguisé, est de dérober La Toison d'Or au terrible roi Aetes.
Partagée pour sa passion naissante pour Jason et la loyauté qu'elle doit à son tyran de père, Médée va devoir choisir son camp.
Une très belle continuation de la reprise du mythe de Médée.
Dans ce deuxième volume, Médée rencontre Jason et les auteures repensent le mythe de la Toison d'or avec une Médée qui fait certainement beaucoup plus que ce que les légendes donnent comme crédit à Jason.
La cruauté grandissante des hommes offre un cadre narratif vraiment intéressant pour laisser aux auteures le temps de développer le personnage de Médée qui est toujours en "formation" (Bildungsroman) dans ce volume et permet de ne pas arrêter son caractère ou sa destinée.
Suivre l'histoire de Médée après avoir lu l'histoire de Circé me donne l'impression que c'est une suite, même si ce sont des auteures différentes et même le format est différent, mais il semble que lorsque les femmes se concertent pour donner une voix à celles qui ont été injustement jugées, de la magie peut se produire. J'espère ne pas me tromper avec le sentiment protecteur que j'ai développé pour Médée... nous verrons ce que les prochains tomes ont à offrir.
Le regard enfin tourné vers le lecteur, la couverture affiche une Médée plus âgée, les avant-bras ensanglantés et en possession de l'objet qui a changé son histoire : la toison d'or. Après avoir découvert une enfance heureuse et éprise de liberté grâce à l'initiation à la magie, là voilà à nouveau en proie aux idées saugrenues de son père. Ou plutôt, ce dernier la pense à son service mais il n'en est rien. Car le navire de ses quatre cousins et d'un certain Jason arrive au port. Ce capitaine et ses argonautes, ses compatriotes, est venu dans un but précis : récupérer la toison d'or. Aiétès accepte, sûr que Jason n'y arrivera jamais à cause des taureaux qui la protège et du géant devant la grotte dans laquelle la précieuse toison se trouve.
Le dessin reste le même que dans le précédent tome, bien que le sujet soit moins léger. En effet, Médée décide de partir avec Jason et de l'aider, tombant amoureuse de lui. A partir de là, Blandine Le Callet suit le mythe de Médée tout en l'adaptant afin de rendre la jeune femme plus attachante, mais également moins cruelle que ce que le mythe en dit. L'histoire reste néanmoins une tragédie, ne serait-ce que dans les gestes cruels des argonautes quand ce n'est pas Médée qui trahit son propre père afin de s'enfuir vers Argos. Le mythe ne semble pas fini, un troisième tome est à attendre avec plaisir pour suivre la suite de l'histoire de Médée.
The second volume had Medea as a young woman and had her helping Jason kill the bulls and steal the golden fleece. She was strong and independent though I wasn't quite clear why she was so keen on marrying him. Given that this is supposed to be a retelling that focuses on her as a more human character it would be nice to have had a bit more of an explanation, besides being struck by him and thinking her father a tyrant. This however was the only flaw in an otherwise very enjoyable story. I'm really looking forward to the rest of the series.
La sangre empieza a empapar la narración. Menstrual, primero. Ritual, después. Belicosa, en adelante. La historia de Medea siempre ha sido una de violencia; esta adaptación no la aligera, pero sí la redistribuye.