Cinq séquences d'une vie, cinq démons impossibles à chasser. Tel est le programme de Frictions. Beau gosse, fou de sa mère, marié à un mannequin et ayant trouvé la solution à ses soucis d'argent, le narrateur a tout pour s'en sortir, enfin en théorie, car en pratique c'est beaucoup beaucoup plus compliqué.
Philippe Djian (born 1949 in Paris) is a popular French author of Armenian descent. Djian graduated from the ESJ Paris. After a period of wandering and odd jobs, he published a volume of short stories, 50 contre 1 (1981), and then the novels Bleu comme l'enfer (1982) and Zone érogène (1984) before gaining fame with his subsequent novels 37°2 le matin (1985) which was filmed by Jean-Jacques Beineix (1986; English title Betty Blue), Maudit Manège (1986), Echine (1988), Crocodiles (short stories) (1989), Lent dehors (1991), Sotos (1993), and Assassins (1994).
Trop d'irritants pour compenser les qualités littéraires attendues chez Djian. En premier lieu, il s'agit de 5 épisodes de la vie du narrateur et de sa mère, noyau central autour duquel gravissent d'autres personnages moins importants. Une belle idée, en théorie. Sauf que chacun des chapitres voit la préparation d'un événement important, impliquant à chaque fois la disparation d'une des personnes qui ont le malheur de se lier à l'un des personnages centraux... mais ces dénouements, on n'en saura rien dans la plupart des cas- n'espérez aucune résolution dans les dernières pages. Aussi, il y a le fait que la plupart des personnages sont, au mieux, pathétiques, et en général, déplaisants. À commencer par le narrateur, incapable de connecter (ou même d'avoir une conversation) avec qui que ce soit, qui est incapable d'identifier et encore moins de communiquer la moindre émotion, à part son amour malsain pour sa mère. Il ne désire pas grand-chose et se laisse porter par la vie, d'une façon qui n'est pas très excitante. Son père semblait beaucoup plus intéressant, mais, vous vous en doutez: on sait qu'il est mort et on devine qu'il était gangster, mais vous n'en apprendrez pas davantage. On aime bien Cécilia, la fille un peu folle d'un couple partouzeur, qui défie le narrateur à prendre un bain de minuit avec elle - et il est trop lâche pour accepter, bien sûr. Mais, là encore: on ne la reverra pas, malheureusement. À part ça, tout ce monde-là semble être étonnamment riche (belles maisons au bord de la mer, belles autos...) pour des gens qui picolent du matin au soir et, apparemment, ne travaillent jamais. C'est juste une observation amusante - on trouve son plaisir là où on le peut. Bon, pour être honnête, il y a pleins de moments réussis - une chasse aux rats vers la fin... la façon dont, dans le premier chapitre, on comprend davantage que le petit garçon ne le fait, la vraie nature de son père... un tremblement de terre... mais ce ne sera pas suffisant pour combler toute la frustration que Djian a versée dans le mélange.
Bir çocuk ve annenin birlikte büyüme, değişme ve tutunma hikayesi. Terk eden bir babanın ardından yıkılan bir ailenin yazgısı kimin elindedir? İsimsiz bir anlatıcının fırtınalı ana-oğul ilişkisi inanılmaz bir yalınlık ve kıvrak bir zeka ile anlatılmış. Anlatıcı önce çocuk sonra eş en son baba rollerine büyüyor ve annesi tutkuyla hep yanında. Bohem şairler, kitapçılar, yayın dünyası, sanat çevresi, kaybedenler, unutulmuş yazarlar, dibe vurmuş yıldızlar, ihtiyar mankenler, kocamış yayıncılar eşliğinde sıra dışı bir roman. Unutulmaz bir ana oğul ilişkisi.
3 - schreibstil angenehm, kurz und knapp, aber es ging wirklich immer nur um reibereien. wurde leider nicht spannender, die episodenform ist ganz nett.
„Tak co se ti stalo? Co je ti?“ vyptává se mě Utte a přechází sem a tam po našem pokojíčku. Vím, že bych ji mohl přitáhnout k sobě a opíchat ji, abych se z toho dostal lacino, abych ji vedl jako slepce a dokázal jí, že blbne, ale nic takového neudělám. Rozhodnu se, že jí udělám palačinky. Což není absolutně k ničemu. Moc to mezi námi neklape. Možná je to ve mně. Možná nejsem na takovéhle zkušenosti zralý. Možná tohle řešení nebylo to pravé. Každopádně ona moje palačinky nechce. Chytne mě za vlasy a pořádně mnou zatřepe. Ale co jí mohu říct? Když to nevím já sám, co jí mohu říct?
„A kvůli čemu jsi to nemohl zvednout? Byl jsi s nějakou ženou?“ „Nebyl, pokud vím,“ prohlásil jsem. Zůstali jsme chvíli zticha, zabraní do svých myšlenek, v biblickém osvětlení. „Ale kdyby to tak bylo, řekl bys mi to?“ pokračovala. „Předpokládám, že ano, řekl bych ti to.“ „Ale nejsi si tím jistý.“ „Správně. Nejsem si tím jistý.“
Navzdory třem rokům manželství jsem ji ještě dobře neznal. Nevěděl jsem s jistotou, jestli věci půjdou dobře, nebo špatně. Kolem mě to vlastně nikdo nevěděl, u těchhle žen kolem třicítky nikdo nevěděl, jak mohou v určité situaci reagovat. Jako by nebyly úplně zralé a nechávaly se vést svým pudem, aniž se staraly o následky, takže nebylo možné nic předvídat.
Mýlíme se, pokud něco čekáme od našich dětí, protože život je zařízený tak, že my na oplátku nikdy nic nedostaneme.
Die erste Episode fand ich noch ziemlich seltsam, aber mit der Zeit habe ich mich in den Protagonisten hineinversetzen können. Es wird trotzdem nicht mein Lieblingsbuch, als Urlaubslektüre ist es aber geeignet.