« Quand l’Empereur dictait, il se promenait continuellement de long en large, tenant constamment la tête basse et les mains derrière le dos ; la tension des muscles frontaux était marquée, la bouche légèrement contractée. »
Dans les dernières années de sa vie, Napoléon a dicté ses mémoires. Ces textes ne doivent pas être confondus avec les souvenirs de ses compagnons d’exil dont le succès a parfois fait oublier le témoignage direct de l’Empereur sur sa propre carrière. Conscient du caractère exceptionnel de son destin, il ne voulait laisser à personne le soin de le raconter ou de l’interpréter. Et dans cette bataille pour la postérité, il a, comme de coutume, tout organisé, tout contrôlé, tout décidé. Pendant plus de cinq ans, il a été à la tête d’une véritable entreprise ou fabrique de l’histoire.
Soigneusement composés, relus et corrigés par Napoléon en personne, ces mémoires constituent, si l’on ose dire, le point de vue du principal acteur de l’épopée sur plusieurs étapes importantes de son parcours. On comprend mal, dès lors, que cet ensemble n’ait pas été réédité depuis plus de cent ans.
Les plus grands morceaux des Mémoires de Napoléon sont aujourd’hui reproposés au public en trois volumes, reprenant les textes les plus aboutis et complets : la première campagne d’Italie ; la campagne d’Egypte ; l’île d’Elbe et les Cent-Jours.
La version des textes choisie est celle qui a été établie par l’Empereur lui-même. S’il y donne évidemment sa vérité, s’il privilégie la cohérence de son parcours et se donne toujours le beau rôle, il ne modifie pas les faits, leur chronologie et leur déroulement. Quant à ses interprétations, elles ne peuvent être stigmatisées : pourquoi lui refuserait-on de donner son avis et sa version, alors qu’on l’accepte des autres témoins et, plus encore, des historiens de la période ?
Napoleon I, originally Napoleon Bonaparte and known as "the Little Corporal," a brilliant strategist, overthrew the directory in 1799 and proclaimed first consul and later emperor of the French and king of Italy from 1804; his military and political might gripped Continental Europe, but after a disastrous campaign in Russia in winter 1812, people forced him to abdicate in 1814 and exiled him to the island of Elba, whither he escaped and briefly regained power before they ultimately defeated him at Waterloo in 1815 and he lived on Saint Helena, yet his code still forms the basis of civil law.
Josephine de Beauharnais wed Napoleon I Bonaparte in 1796 and from 1804 served as wife and empress of the French to 1809; her alleged infertility caused annulment of the marriage in 1810.
Near Austerlitz on 2 December 1805, Napoleon decisively defeated the armies of Alexander I, czar of Russia, and of Francis II, emperor of Austria.
Napoleon I Bonaparte later adopted French soldier and statesman Eugène de Beauharnais, son of Josephine, as viceroy and then heir apparent to the throne of Italy in 1806.
Trained in mainland as an artillery officer, he rose to prominence as a general of the revolution and led several successes against the arrayed coalitions. In late 1799, Napoleon staged a coup d'état and installed for five years. In the decade of the 19th century, he turned the armies and dominated almost everyone through extensive alliance systems and a lengthy streak of major victories, epitomized through battles, such as Austerlitz and Friedland. He appointed close friends and several members of his family as monarchs and important government figures of dominated states.
Napoleon developed relatively few innovations, although virtually all large modern armies accept his doctrines that placed artillery into batteries and elevated the corps as the standard unit. From a variety of sources, he drew his best tactics, and he scored several major victories with a modernized army. Academies over the world study this widely regarded greatest commander of history. Aside from achievements, people also remember Napoleon for the establishment that laid the bureaucratic foundations for the modern state.
This leader significantly affected modern history. He, a general during the revolution, ruled as premier of the republic, mediator of the Swiss confederation, and protector of the confederation of the Rhine.
The invasion marked a turning point in fortunes of Napoleon. The wrecked grand army never recovered its previous strength. In October 1813, the sixth coalition at Leipzig then invaded. The coalition triumphed over Napoleon in April 1814. After less than a year, he returned and controlled the government in the hundred days prior to his final demise on 18 June 1815. Napoleon spent the six years under British supervision.
Étant passionné par Napoléon et sa période, il serait facile pour moi de donner 5 étoiles sans réfléchir à un ouvrage traitant du sujet. Cependant, il est important de garder la tête froide et être objectif. Les Mémoires de Napoléon sur la campagne d'Italie (1796-1797) sont le premier tome d'une série de trois. La première chose à savoir est que Napoléon était certainement un génie tactique et stratégique. Ce qui l'est moins, c'est qu'il avait un talent pour conter les événements. Il avait peut être le sens de la répartie et de la formule mais soyons honnête, ses mémoires ne sont pas écrites sans le style le plus engageant. Elles offrent néanmoins une description détaillée de ses campagnes avec ses commentaires pour expliquer ses décisions. Comme tout auteur de ses propres mémoires, on peut se questionner sur son objectivité et l'éminent spécialiste sur Napoléon, Thierry Lentz, est lui même perplexe au sujet de son chapitre sur le 18 Fructidor. Cependant, on y trouve un certain degré d'honnêteté. Par exemple, Napoléon écrit de manière tout à fait assumée qu'il avait mis en place des commissaires pour rapatrier en France des oeuvres d'art italiennes. Il ne se cache donc pas d'une certaine forme de pillage dont on peut le critiquer naïvement si on oublie volontairement que les lois de la guerre sont cruelles. Il met cependant l'accent sur la bonne tenue de ses troupes, le soin qu'il prend à bien traiter les italiens, et nous décrit comment il.met tous les efforts en place pour transformer les états italiens en républiques. Bien entendu il nous donne une vision détaillée de ses mouvements de troupes et des nombreuses batailles qui ont eu lieu. On ne peut qu'être impressionné par 2 choses: la quantité de batailles gagnées par les armées françaises en Italie et la résilience des autrichiens à les encaisser. Dans tous les cas, l'ouvrage demeure intéressant à lire si ce n'est qu'il manque de verve. On ne peut qu'être impressionné par la quantité de détails donnée à de manière générale. Preuve que Napoléon restait un travailleur acharné même durant ses dernières années à Sainte-Hélène.