« J'ai souvent repensé à la mise en place du piège qui allait se refermer sur nous. À cet étrange ballet à quatre, dans lequel parfois s'immisçait un étranger. À ces va-et-vient d'une maison à l'autre, du jardin à la chambre, de la fraîcheur de la véranda à la chaleur de la plage ; ces déplacements infimes que nous accomplissions et qui tissaient à leur manière une toile ou nous allions nous empêtrer. À cette langueur de juillet, lorsqu'on succombe à la paresse et que le désir s'insinue. À ces abandons progressifs : de la morale, du discernement, du sens commun. Nous aurions pu facilement tout empêcher mais aucun d'entre nous n'a pris la décision d'arrêter la machine folle. Aucun d'entre nous n'y a songé. »
In 1999, Besson, who was a jurist at that time, was inspired to write his first novel, In the Absence of Men, while reading some accounts of ex-servicemen of the First World War. The novel won the Emmanuel-Roblès prize.
L'Arrière-saison, published in 2002, won the Grand Prix RTL-Lire 2003. Un garçon d'Italie was nominated for the Goncourt and the Médicis prizes.
Seeing that his works aroused so much interest, Philippe Besson then decided to dedicate himself exclusively to his writing.
on retrouve souvent les même thèmes dans un philippe besson mais ce n'est pas pour me déplaire (la fin par contre est rocambolesque, si besson ne fait pas mourir des gens à la fin il meurt lui aussi ou??) par contre les hommes 🚮
Philippe Besson a un regard intelligent sur la jeunesse, la famille, et l'hypocrisie des relations humaines en général. Les premières pages du livre, qui décrivent l'ennui des petites villes françaises, atteignent leur cible. .Malheureusement, plus on avance dans cette histoire de tromperie (en vacances, le père du narrateur a une aventure fatale avec une jeune voisine mariée), moins on y trouve de l'intérêt. Et puis, on est vite fatigués des auteurs Français (il semble y en avoir beaucoup!) qui écrivent à la première personne, se positionnent en victime et adoptent un ton de remontrance continuelle. Aussi, le cliché du père qui est forcément dominateur, narcissique et destructeur (sans oublier: homophobe), ce cliché commence à être passablement usé. Sur le plan technique, il y a un problème central: on ne parvient pas à faire confiance au narrateur, qui nous décrit l'intrigue fréquemment depuis la perspective du père, de la voisine et du mari de celle-ci, et dans des détails si intimes qu'ils sont irréalistes. Il aurait été plus crédible et plus émouvant de rester dans la peau du jeune homme du début à la fin. Le livre se termine par une note de nostalgie suivie d'une douzaine de pages laissées délibérément blanches: une erreur de l'imprimeur, ou... une coquetterie un peu ridicule de l'auteur.
Voilà la chose la plus difficile : apprendre à vivre avec ses disparus. Les ranger dans une boîte afin qu'ils deviennent des souvenirs. Les tenir à distance pour qu'ils cessent de nous heurter. Les aimer infiniment pour ne pas être dévoré par le manque. Faire de cette pensée douloureuse une pensée calme. Passer de la douleur brute à la douceur fragile. Cela demande du temps, et de la persévérance. Je me savais capable de patience. J'ai découvert l'endurance.
Excellent suspens, colère froide d’un fils, adulte en devenir, envers un père qui l’a délaissé. Une lecture rapide et fluide, le lecteur est intrigué pendant tout le roman et veut connaître la fin, forcément tragique, de cette histoire.
💔 Je n'aurais jamais dû m'y aventurer... 💔 . 💫 Aujourd'hui je vais vous parler d'une découverte pour ma part, et beaucoup d'entre vous apprécient déjà l'auteur concerné. . 💫 Dans #LaMaisonAtlantique , #PhilippeBesson revisite la règle des trois unités : de lieu, de temps et d'action. Racontant la façon, à la fois désinvolte et rageuse, dont un jeune homme passe imperceptiblement de l'hostilité sourde à la haine pure et dangereuse envers son père dont il n'apprécie pas du tout l'attitude. Bref, vous voyez déjà mon petit coeur tout fragile faire un énorme CRAC. . 💫 Le style est alors là tout nouveau pour moi, je vous explique, jusqu'à l'été de ses dix-huit ans, tout séparait le personnage qu'on va suivre de son père, qui lui estun séducteur impénitent, sûr de lui, et qui s'était surtout illustré par son absence. Alors quand ils se trouvent enfin réunis dans la maison familiale, face à l'océan, l'occasion semble propice à la réconciliation. Mais en huis clos, les rancoeurs enfouies resurgirssent et chacun y va de son petit commentaire, sachant que le souvenir d'une mère disparue remonte à la surface. . 💫 J'ai été touché, blessé parfois et même senti trahi par l'auteur. Les réactions que le personnage a étant imprévisibles et assez rancuniers, je dois avouer m'a beaucoup rappelé mon propre comportement. . 💫 Je pense que vous n'êtes pas dupes et que vous commencez à me connaître, il y a également une partie de non-acceptation du père face au fils et cet aspect là en particulier m'a fait chialer et trembler des fois. . 💫 Je préfère ne pas plus entrer dans les détails mais le complexe paternel est HYPER présent dans l'histoire et c'est très poétique, bien que triste à lire. . 💫 Je m'emmelle les pinceaux alors je vais m'arrêter ici, je vous le conseille pas forcément si comme moi les sujets abordés vous touchent. . . . .
Het drama dat beschreven wordt in een nauwkeurige, onderkoelde stijl waarin ruimte wordt gelaten voor de suggestie maken dit boek tot een boek dat beklijft. Een zoon brengt een zomer door met zijn vader, die er nooit voor hem was, zo ziet hij het, terwijl de vader denkt je hebt altijd alles kunnen hebben wat je hartje begeert. Stilletjes verwijt de zoon ook het promiscue gedrag van zijn vader dat indirect leidde tot de zelfmoord van zijn moeder. Moeder en zoon lijken ook veel meer op elkaar dan vader en zoon. Als de vader een affaire begint met de vrouw van het stel in het huis naast het hunne stapelen de spanningen zich op, dit moet wel slecht eindigen. En dat doet het ook. De pijn die de jongen met zich meedraagt wordt knap invoelbaar gemaakt, die moet leven met de doden, maar ook de vrijheid voor zich voelt liggen van de hele toekomst die nog voor hem open ligt.
Philippe Besson signe un roman contemporain assez sombre traitant de la complexité des relations père-fils. Ceux-ci ne se comprennent pas et ne parviennent pas à communiquer. C’est un roman qui traite aussi de l’adultère du point de vue de l’enfant, de l’adolescent qui cherche à se construire et à construire sa vie amoureuse malgré une image bancale de la vie amoureuse de ses parents.
Philippe Besson amène l’intrigue de façon très adroite. Malgré un tout petit nombre de pages, le roman est dense et les émotions qui y sont dépeintes sont très intenses et habiles.
Une belle découverte de la plume de Philippe Besson.
J’ai été attirée par ce livre parce que 1) j’avais adoré Arrête avec tes mensonges 2) j’ai aimé le titre (j’allais moi aussi dans une maison atlantique) et 3) la promesse de retrouvailles orageuses entre un père et son fils m’a plu (oui j’ai des daddy issues)
Tout était prometteur, si ce n’est le narrateur adolescent parfois imbuvable et souvent sexiste, des personnages noyés dans le cliché, trop d’hommes, des personnages féminins qui ne passent pas le test de Bechdel, et un dénouement rocambolesque
Bref peut être faut que j’arrête de lire des livres écrits par des hommes, sur des hommes
Mais um livro de Philippe Besson e claro, mais um livro que me agradou. "La Maison Atlantique" é um bom exemplo da obra do seu autor, pela forma como a história é contada e pelos "ingredientes" habituais do autor - personagens interessantes e bem definidos e uma acção progressivamente mais apelativa (talvez mais notada neste livro do que noutros dele, pois o começo é vagaroso q.b....) Mas do meio para a frente é um dedilhar de páginas até ao final. Fico aguardando as suas duas obras publicadas no ano passado, para completar a leitura de toda a sua bibliografia.
Besson is an unusual writer. His chapters are 1 to 3 pages, most are 2 pages. It's an analysis of events that happened to the narrator between the ages of 14 and 18. The style is unique and his sentences short. He expresses deep thoughts with minimal words.
He commands the French language with ease and uses learned words. I had to use the dictionary a couple of times. Some might think him pedantic, I don't.
fin prévisible mais j'ai adoré l'atmosphère surtout à l'approche des vacances d'été, facile à lire, j'aimais bien le perso principal for once donc c t cool<33
Un peu moins saisie par l'histoire que les précédents besson que j'ai pu lire. Cependant, l'écriture est toujours aussi fluide et agréable et la fin surprenante !
L’histoire trainait en longueur jusqu’à la 125e page, c’est dommage. J’aime toujours autant l’écriture de Besson mais j’ai eu plus de mal à lire La Maison atlantique
Malgré le plaisir de retrouver l’écriture et le style de Philippe Besson, il manque quelque chose à ce livre pourtant prometteur sur une thématique des plus adorée la langueur estivale.
Un presque-polar en huis clos familial, tragique, puissant, incisif, vif. Des phrases comme des uppercuts, un roman profondément humain et mélancolique.
We know from the first page that the narrator was orphaned as a teenager, neither of his parents’ deaths being accidental. There is a strong suspicion from the outset of his involvement in causing the tragedy at least in part, but to what extent is he also a victim?
The entire book is a protracted description of the summer he left school as an eighteen-year-old: his domineering alpha male father insists that they spend time together, patching up their differences at the holiday house on the Atlantic coast. This only serves to increase the young man’s resentment, since he associates the place with the time spent there as a child with the loving but lonely mother driven to depression by her husband’s serial infidelities. It is clear that his unresolved “chagrin” or grief will have tragic repercussions the nature of which we cannot avoid trying to predict to the bitter end.
The author displays his skills as a scriptwriter in this short novel of taut, highly controlled two-page chapters. In the clear, precise prose which never misses a beat, he builds up and sustains a sense of tension and threat, moving inexorably to a climax of physical violence all the more shocking after the prolonged pent up psychological rancour. Yet the story is never depressing or tedious. It is often humorous and ironical as it explores in detail the nuances of the main characters’ shifting emotions and motives, all seen of course through the eyes of what may be an unreliable witness as he switches between fly-on-the-wall observation and introspective flashbacks.
Although he is a somewhat unappealing character, with the excuse of having been emotionally rebuffed and neglected by his father, he often shows great sensitivity, as when he describes a failed attempt to recapture a sense of past happiness by looking at some old photographs he took of his mother, unawares. As it so often the case in this novel, this incident operates on several levels: he is writing about nostalgia, about “cet espoir têtu d’arrêter le temps. Cette promesse de conserver ce qui a été pour se le rappeler, plus tard….Cette façon de dire: le bonheur existe, puisqu’il est là, sur les photos.” He is also displaying his intense repressed grief over his mother’s death, and his inability to admit his feelings even to himself, and to come to terms with them.
I would like to read more of Besson’s work, for he seems to be a perceptive and very talented writer who deserves to be better known outside France, although I fear too much of what sets him apart might be lost in translation, just as a film of this book could easily lose the brilliance which lies in the quality of the writing. Comment Comment | Permalink
Dès le départ, le ton est donné. C’est un orphelin qui prend la parole. Sa mère est morte quand il avait seize ans et il a perdu son père à dix huit ans. Dix huit ans, l’année du bac où il se voit contraint de passer ses vacances avec son père dans une maison familiale, héritage de la mère au bord de l’Atlantique. Même si il préférait partir avec ses copains dans le Sud, il accepte cette volonté de retrouvailles d’un père qui n’a jamais été présent. Grand avocat, égoïste, ambitieux, il a rendu sa femme malheureuse par ses infidélités et le jeune homme le tient responsable de la mort de sa mère. Conflit de génération et rancœur d’enfance, l’ambiance estivale risque d’être électrique. Et c’est par cette jeune vacancière, Cécile qui loue la maison voisine avec son mari Raphaël que le scandale arrive. Une belle jeune femme qui s’ennuie un peu dans une vie de couple monotone, un prédateur à l’affût de chair fraîche, l’adultère est inévitable. Face à cette nouvelle incartade qui remet en mémoire toute l’hypocrisie du père et la souffrance de la mère, le jeune garçon tente de trouver un peu de chaleur dans des amours de vacances. Mais la mèche est allumée et l’explosion est imminente. J’ai souvent regretté chez cet auteur une langueur insupportable de ses personnages, un fondu doucereux trop appuyé. Pour une fois, il me semble que cela convient bien à ce jeune garçon et à l’ambiance de cette maison atlantique. Période et lieu de vacances propice à la légèreté et aux amours passagères et surtout nonchalance, fragilité mais aussi rébellion d’un caractère adolescent. Des le départ, l’ambiance est donnée et cette période de vacances sera cruciale. " Depuis j’ai appris à aimer ce moment où les cuirasses tombent, où les fragilités se dévoilent, où les destins bifurquent." Pourtant, en nous dévoilant l’issue fatale dès le début du récit, l’auteur nous prive d’une partie du drame. Il ne nous reste qu’à apprécier l’évolution prévisible des personnages au cours de cet été meurtrier.
3 1/2 stars. This is a short and easy read. I did not really like or dislike it, it just left me a little dissatisfied. I was at times annoyed at the son, even if I can understand his disappointment and anger at his father. He seemed to react the way an 18 years old would react, which is fine, but maybe the characters could have been a little less obvious. I guess one of the problems is the way the writer keeps warning the reader that something terrible is going to happen. I think this was unnecessary and actually made the story too predictable. An enjoyable book that could have been a very good book, but a few pieces seem to be missing.
It was a rather predictable story, but the author did make the most of it. He has a limpid, clear style, very pleasant and easy to read, although with more internal musing of the first person narrator than one might expect. But it's a coming of age story, a son thwarted by his father at every turn. It would have been interesting to hear other points of view (and I don't often say that about books).