Generation is a short novel that contains a huge amount. Narrated from different characters' points of view, with one taking up the thread from another when their part of the story has been told, the full course of the novel takes place over eighty years, three continents and three generations.
At its heart, though, is Áine, a recently-divorced woman in her 30s who wants some kind of escape from her life in Ireland: from her ex-husband and his pregnant girlfriend, her mundane job and unexciting love life. So she decides to try something completely different and, with her six-year-old daughter Daisy, goes to stay for six weeks on an organic farm near Chicago. The trip doesn't turn out how she imagined it would, and that summer will have unforeseeable consequences for everyone involved.
Ambitious, gripping and very well-written, Generation moves effortlessly from the smallest of details to the largest of canvases, as the repercussions of the decisions taken by parents play out in the lives of their children for years to come.
I think I was hypnotized by the too-good-to-be-true synopsis, while in the end I was disappointed as it turned out that Aine is not the center of the story and I couldn't find the need to read a couple full chapters of Joe. However, this is a good and light book to spend a rainy day with.
Voilà une lecture que je vais avoir du mal de chroniquer de par sa complexité et de peur de trop en dire. Le roman se déroule sur plusieurs époques :
1958 Elliott Lake, un irlandais ayant immigré à Sadbury pour y travailler dans les mines tournant à plein régime à cette époque dans l’espoir d’économiser afin de s’acheter une ferme. 2010 : nous rencontrons Joe, Carlos, Yehudit et Aime. Joe, Chicago, le personnage le plus mystérieux et inquiétant du roman tient une ferme où il cultive des légumes bio, Carlos, travailleur émigré du Mexique l’aide afin d’envoyer de l’argent à sa femme et que ses filles puissent aller à l’université. Aime, une jeune femme divorcée rencontre Joe, elle décide d’aller passer quelque temps chez lui à la ferme avec sa fille Daisy, âgée alors de 5 ans. Été 2010 : Vicky, Daisy, Aime, Frank : nous continuons à suivre Joe à la ferme et Aime et sa fille qui sont venues en vacances 6 semaines. On rencontre Vicky qui à l’air de reconnaître Joe sur un marché où il vend ses légumes. Frank, le père de Joe, celui qui finance aussi l’exploitation. 2016 Makiko et 2017 Bellis.
Chacun de ses personnages est lié d’une façon ou d’une autre, par un lien de parenté ou parce qu’ils se sont croisés au cours de leur voyage, déambulation.
L’auteure vous fera voyager au Canada, au Japon, au Mexique, à Chicago, elle vous donnera le point de vue de personnages de générations différentes, vous donnant avec parcimonie quelques pistes pour que vous compreniez les liens qui unissent un prodige de piano japonais et une jeune fille sur les traces de son grand-père au Canada, un prof de piano obèse se sentant abandonnée par les 2 hommes de sa vie et un immigré mexicain, un barman et une institutrice mal dans sa peau, un jeune garçon enlevé par sa mère pour un autre continent et laissant son père allemand.
Paula McGrath vous démontre l’impact que peut avoir une décision sur la génération suivante. Avec une écriture rythmée, elle vous entraîne dans son récit, même si c’est parfois un peu brouillon, que la narration change, on passe du tutoiement à la première personne du singulier on est happé dans l’histoire. L’intrigue principale est ce Joe, pour lui écrire : joelefermier@gmail.com Il est rustre, sale, exigeant, très sombre et mystérieux, sa personnalité se dévoile peu à peu et dans cette partie vous être quasiment dans un thriller. La conclusion sera ce que Aime va découvrir et ce qu’elle en fera, elle et sa fille Daisy.
Il n’y a pas moyen de s’embêter avec ce récit à plusieurs voix et plusieurs époques, on voyage, on lit les espoirs et les désillusions, si l’on se perd les chapitres finaux apportent toutes les réponses et tous les liens se dévoilent, tout, absolument le moindre détail prend sens.
Un très beau travail d’écriture sur le sens de la vie et une très bonne traduction qui, je crois, n’enlève rien à la version originale.
Je ne peux rien dire d’autre sans vous dévoiler l’intrigue puisque tout est lié. À lire et à découvrir.
J'ai suivi avec grand intérêt le récit des ces destins entrecroisés! L'auteure a très certainement le don de raconter des histoires, de parler du quotidien et de transmettre sa passion des histoires personnelles. On voyage beaucoup dans ce roman: Sudbury, Chicago, l'Irlande. Et peu importe où, j'avais l'impression d'y être! Vraiment une belle lecture!
Top-notch literary fiction. A very cleverly-written first novel that spans generations, countries and lives, taking the reader from Ireland to Canada to the United States to Japan. There's a particularly tricky subject that rears its head, but McGrath deals with it with sympathy and understanding. For me it was a very satisfying read, and I felt that everything had come full-circle as I turned the final page.
Il y a une ferme au coeur de l'Illinois - de ces grandes fermes bio où se croisent travailleurs mexicains à peine régularisés et jeunes "wwoofeurs" venus d'Ecosse ou de Norvège prêter leurs bras contre le gîte et le couvert. Là, se trouve Joe Martello, ours trentenaire au roman familial épique, ancien pianiste prodige devenu agriculteur sans raison apparente. Joe est une énigme qu'Aine cherche à percer. Ils se sont rencontrés sur Internet, et, après un premier séjour seule, Aine y retourne pour six semaines avec sa petite Daisy. Mais, sur place, rien ne se passe comme prévu. Joe et la ferme sont remplis d'ombres - et pas seulement celles des chauves-souris qui pullulent au grenier : une mère prof de piano obèse qui a noyé dans les kilos le souvenir des cris nazis, son petit élève germano-japonais, caniche savant de sa mère perfectionniste, une ancienne camarade de fac qui hésite à changer de trottoir quand Joe approche... Le jour où elle met la main sur un ordinateur caché, Aine comprend qu'elles doivent rentrer au plus vite en Irlande. Des années plus tard, sa fille, partie à Chicago sur les traces de son grand-père, fera de nouveau tourner ce kaléidoscope de trajectoires brisées... Construit comme un film choral, Génération appartient à ces romans qu'on lit d'une traite, constamment prêt à sursauter. Avec une plume moderne et un redoutable sens du détail, Paula McGrath parle des valises que chaque génération lègue à la suivante, et partant de ce drame - les traumatismes et les tabous en héritage - elle bâtit un hymne à la jeunesse et au renouveau.
This book certainly held my attention. It's all about connections down through several generations. At first, it reads like a number of disconnected short stories, or more accurately profiles of a variety of people. Then, as their interconnections gradually become apparent, the story comes together. Problem is it makes demands on the reader to remember detail, sometimes seemingly insignificant detail of the early chapters. Some of the connections were never clear to me at least, others were hinted at without clarification and rather frustratingly, many of the personal stories never reached obvious closure. But don't be put off by these seemingly negative comments. It's well worth a read.
En fait plus un 3,5/5 ... voire en forçant un peu un 3,75/5 ! J'ai trouvé l'ensemble assez intéressant mais j'ai été déçue par la fin car cela se termine trop brusquement et avec des questions laissées en suspens.
Il y a une ferme au cœur de l’Illinois – de ces grandes fermes bio où se croisent travailleurs mexicains à peine régularisés et jeunes "wwoofeurs" venus d’Écosse ou de Norvège prêter leurs bras contre le gîte et le couvert. Là, se trouve Joe Martello, ours trentenaire au roman familial épique, ancien pianiste prodige devenu agriculteur sans raison apparente. Joe est une énigme qu’Áine cherche à percer. Ils se sont rencontrés sur Internet, et, après un premier séjour seule, Áine y retourne pour six semaines avec sa petite Daisy. Mais, sur place, rien ne se passe comme prévu. Joe et la ferme sont remplis d’ombres – et pas seulement celles des chauves-souris qui pullulent au grenier : une mère prof de piano obèse qui a noyé dans les kilos le souvenir des cris nazis, son petit élève germano-japonais, caniche savant de sa mère perfectionniste, une ancienne camarade de fac qui hésite à changer de trottoir quand Joe approche... Le jour où elle met la main sur un ordinateur caché, Aíne comprend qu’elles doivent rentrer au plus vite en Irlande. Des années plus tard, sa fille, partie à Chicago sur les traces de son grand-père, fera de nouveau tourner ce kaléidoscope de trajectoires brisées…