En pleine nuit, une femme attend face au Panthéon, seule, un petit sac dans ses bras frêles qu'elle serre comme un étau. Cette femme, c'est Anna-Marie Caravelle, l'abominable, l'Affreuse Rouquine, la marginale. Lorsque, vingt-quatre ans plus tôt, Monique Bonneuil décide de prendre en charge, en secret, à l'insu du reste du monde, l'éducation de la petite Anna-Marie, fille d'un suicidé et d'une folle à lier, elle n''imagine pas encore le monstre qu'elle abrite sous son toit et que, lentement, elle fabrique. La petite fille, poussée par ses démons, hantée par son histoire, incapable de distance, tue, un peu, beaucoup. Elle sacrifie, règle ses comptes, simplement. Mais que fait-elle là, cette jeune femme agenouillée en plein Paris, au beau milieu de la nuit ? Et que contient ce mystérieux sac qui semble avoir tant d'importance ? Voici l'histoire d'Anna-Marie Caravelle.
Qu'en dit la blogosphère?
"Ce livre est un véritable coup de cœur. Ou un coup de poignard. " http://leslecturesdebibliophile.blogs...
"Ce livre est une vraie réussite, du début à la fin. Une véritable pépite, qui mérite vraiment d'être lue. Il fait partie de ces livres qu'on n'oublie pas, qu'on ne peut pas oublier, qui nous laisse toujours une trace." http://boookseverywhere.blogspot.fr/2...
"En bref, je suis ravie d'avoir pu découvrir ce roman incroyable et sombre comme je les aime. Je vous le conseille vraiment si vous aimez ce genre de drame car c'est une petite pépite." http://evasionslitteraires.weebly.com...
"Voilà un livre qui mériterait vraiment d'être davantage connu! Quelle belle découverte servie par une si belle plume! " http://www.envies-de-livres.fr/2015/0...
"En attendant, il faut courir acheter ce livre. D'abord, pour le style. Mon Dieu que c'est bien écrit, diable que sa prose est poétique, forte et douce à la fois, délicate et tranchante dans un même mouvement. Une symphonie de mots orchestrée de main de maître par Solène Bakowski qui sait choisir le terme, l'idée, voire le son exact pour dire précisément ce qu'elle veut. L'écriture est propre, nette, musicale, une leçon d'expression pour tout écrivain en herbe qui se respecte. Il y a tellement de livres publiés chaque année et qui ne lui arrivent pas à un millimètre de la cheville (...) Sans aucun doute, nous reparlerons ici de Solène Bakowsi. Attention, auteur à suivre !" http://savoiebolivia.blogspot.fr/2015...
Mon dieu ce roman !!! Update lecture : https://www.youtube.com/watch?v=ieUMQ... Une histoire tellement bouleversante ! Une plume percutante et intense qui vous transporte sans vous laisser le choix presque. Ce roman a été une véritable claque, un coup de poing qui va vous emmener dans les profondeurs de la noirceur de l'âme, de la psyché humaine. Un roman très noir avec une ambiance plutôt glauque et oppressante.
Je suis encore à chaud puisque je viens tout juste de finir le roman et je n'arrive pas encore à trouver mes mots pour bien exprimer ce que j'ai ressenti en le lisant. Tout ce que je peux affirmer, c'est que "Un Sac" fait indéniablement parti de mes meilleures lectures de 2017 jusqu'ici !
Disclaimer: Risque addictif très grand! Si vous ne voulez pas passer de nuit blanche, commencer ce roman pendant la journée (un dimanche de préférence) Chronique complète sur mon blog: http://liseuseenserie.blogspot.com/20...
Un sac de Solène Bakowski est né en 2013 et les Éditions Milady Thriller ont eu la bonne inspiration de le publier à nouveau, 4 ans après.
L'histoire d'Anna-Marie Caravelle est noire, violente, glauque et lourde. Elle n'est pas un enfant désiré. Son père s'est suicidé car il ne voulait pas de cette responsabilité parentale... ni du côté marital de la chose, en fait! Sa mère la rend silencieusement responsable de son malheur et en devient folle. Elle ne sortira pas de ses quatre murs avant l'âge de 10 ans et même après, le stigmate sanglant de sa naissance la poursuivra toute sa vie de marginale.
Si la plume de Solène Bakowski est volontiers lyrique, poétique à certains moments, elle n'en est pas moins acide et cynique, désincarnée parfois par la folie...
N'espérez pas sourire durant cette lecture pesante. On n'est pas dans un conte de fées moderne! Le poids de la naissance conditionne toute une vie dans cette analyse des rapports maternels absents ou déviants, quand l'enfant n'est pas une personne mais un chose, un objet de haine ou une compensation à la solitude. Un enfant réceptacle des tourments de femmes, trop lourds pour ces frêles épaules qui a toujours senti, obscurément qu'elle n'avait pas de vie propre.
De relations familiales en désert affectif, en violences psychologiques, Anna-Marie va exprimer son mal-être dans la violence et le sang, par des pulsions incontrôlables. Vivre en marginale, tombant dans les excès de la drogue, de l'alcool et du sexe, ne l'aidera pas à se construire. Elle ne cherche que l'amour dans les yeux de l'autre. Mais de l'amour à la haine, la frontière est mince.
Elle s'y perdra peut-être...
Ayant deviné de suite ce que cachait ce sac mystérieux, je n'ai pas été happée par l'histoire, je n'ai pas été émue par ce parcours de vie et cette déchéance annoncée... et le ton du récit m'a même parfois ennuyée...
Une lecture difficile et sans bleu à l'horizon pour une jeune femme traînant un lourd fardeau... et pas seulement dans son sac!
Une écriture efficace et sombre, incisive, profonde et juste dans l'analyse du chaos de l'héritage, du sentiment maternel selon les femmes, de l'amour obsessionnel pour combler ses propres manques et de la psyché d'Anna-Marie. Un style hypnotique dans le rythme, dans de longs monologues à la limite du dramatique et du sordide, d'une jeune femme étrangère à son propre corps, dans la non-acceptation de soi. Des personnages sombres, torturés et marginaux et qui s'enferrent dans de mauvais choix, ballottés et malmenés par le jeu des attractions-répulsions, incapables pour certains de retrouver le rivage...
Une lecture qui ne laisse pas indifférent mais qui ne respire absolument pas l'optimisme et l'espoir... À ne pas lire un soir de déprime!
J'en suis triste mais je n'ai pas du tout aimé bien que je l'ai lu très vite... Ce récit invraisemblable et relativement prévisible ne m'a arraché aucune émotion... j'ai détesté l'ensemble des personnages ... Je suis totalement passée à côté... dommage! ... :(
ttention impression à chaud. Je viens tout juste de refermer ce livre, j’ai pris 2 minutes le temps de souffler, le temps de frotter cette larme qui s’est mise à couler. Solène Bakowski nous livre ici un thriller, un thriller psychologique double d’un roman noir avec une analyse caustique, cynique de la société.
Monique Bonneuil menait une vie « normale » enceinte, heureuse de former une famille avec son mari jusqu’à ce que celui se suicide. Ce geste fera un effet papillon. Monique désœuvrée, devenue muette prend refuge chez sa vieille voisine Monique. Anna-Marie vient au monde. Oui, mais...
L’auteure vous prend par la main et vous plonge au cœur du plus sombre de l’âme humaine. Parallèlement à l’histoire de Monique, nous lisons celui d’une jeune femme de 24 ans attendant avec un sac devant le Panthéon. Qu’y a-t-il dans ce sac ?
Plus les pages avancent plus la noirceur tombe sur vous. Anna plus âgée rencontre Camille, son ange blond, sans domicile fixe tous les 2 ils ne se quittent plus, ils vivotent grâce à des dessins, des textes... et leurs corps. Max vient perturber ce duo. Je ne peux vraiment pas vous en dire plus. Si vous lisez la quatrième de couverture vous en savez suffisamment, pour moi la surprise est encore plus grande sans la lire, comme je fais d’habitude.
Son écriture si elle est cynique est aussi et même bien plus poétique : « (...)Maudit balais, maudit ballet Et dès que je l’aperçois Danse Monique, pauvre maman Alors je sens en moi Hurle Édith, danse Monique, tue maman Mon cœur qui bat Balance Édith, écorche maman, ballet fini » Cette citation n’est qu’un exemple pour vous montrer la finesse, le don de Solène Bakowski de jouer avec les mots. L’écriture est rythmée, le tempo est donné, vous lisez, lisez sans pouvoir vous arrêter.
Il est question de meurtre, de mise en scène macabre, de profitions, de sans domicile fixe, de mensonges, de mal d’amour, d’enfant caché, de manque d’amour, de renonciation, de lutte, de lutter contre soi et contre la vie, d’homosexualité, d’indifférence, de différence, de Paris ville lumière et Paris ville ténèbre.
Ce qui est assez incroyable dans ce livre c’est que la scène la pire (pour moi) est celle qui est la moins décrite (et même la moins « sanglante ») et à laquelle je ne m’y attendais pas du tout, est celle qui m’a donné la nausée et fait couler une larme sur l’injustice de la vie. Ce twist, ce rebondissement je ne m’y attendais pas du tout, pas de la part de ce protagoniste, pas à cette personne non, ce n’est pas possible.
Anna méritait une autre vie, le malheur fait-il partie de nos gènes, est-ce un cycle sans fin ? Comment peut-on vivre en n’ayant jamais reçu d’amour en ne sachant même pas ce que c’est d’aimer jusqu’à....
Et ce sac, oui ce sac ou nonnnn ce sac je me doutais ce que y était caché, mais pas tout, pas comme ça, pas cette fin.
Il m’est vraiment difficile de vous expliquer plus mon ressenti, il faut absolument lire ce livre, vraiment, l’auteure le mérite. J’espère vous avoir donné envie, pour ma part c’est un achat que je ne regrette pas du tout et je dis merci à Cedrik d’en avoir parlé suffisamment pour titiller ma curiosité. C’est ça aussi la magie des blogs et de booktube.
Je m’appelle Stéphanie, j’ai 40 ans. Je viens de noircir quelques lignes pour vous livrer mon avis brut sur ce magnifique roman, oui je dis magnifique même s’il est rempli d’horreur.
Sur ce je vais écouter Édith Piaf « La vie en rose » clin d’œil supplémentaire à l’auteure qui sait si bien marier jusqu’aux couleurs. Auteure à suivre, assurément.
Il est l'un de mes achats à l'opallstars de l'année dernière et cette lecture a été... plutôt surprenante. Je n'ai pas adoré, je n'ai pas détesté mais je suis contente de l'avoir découvert ! 😁
L'autrice nous embarque, d'un point de vue immersif, dans la vie d'Anna-Marie Caravelle. D'avant sa naissance à l'âge adulte, on assiste à ce qu'a été sa vie de marginale. Une vie vraiment pas comme les autres puisque son père s'est suicidé avant même d'apprendre son existence, et sa mère, écrasée de chagrin, s'est enfermée en elle-même... 😨
J'avais dû lire le résumé à l'achat mais je l'ai oublié depuis et je ne l'ai pas relu. Alors, à l'aventure ! 😆 Je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre, d'autant plus que je découvre l'autrice. Aucune idée du style, de la plume, de l'univers. Je me suis laissée porter. J'ai beaucoup aimé la plume que j'ai trouvée à la fois percutante et poétique et terriblement prenante. Sans le savoir, j'allais me retrouver enfermée dans cette histoire tant j'ai été captivée. Ça s'est lu extrêmement bien, très facilement 😌
Pour autant, c'est un roman noir et je tiens à le souligner ici. Ce n'est pas un roman feelgood. L'ambiance décrite est tellement sombre, malaisante. Si j'avais à découper ce livre en plusieurs parties, je pourrais dire qu'il y en a trois. Et les trois ont leur ambiance glauque 😳 L'autrice nous propose ici un voyage dans les méandres écœurants des vies brisées. On plonge toujours plus dans la déchéance, le malheur, le désespoir. Anna-Marie, dans sa tendre enfance, n'a pas connu l'amour de ses parents. Elle a été élevée par la voisine, une dame âgée qui n'avait jamais eu la chance d'avoir des enfants. En dix ans sous son aile, Anna-Marie n'a pas connu l'extérieur. Il aura cependant fallu une rencontre avec sa mère internée pour que sa santé mentale, sa vie, s'en trouvent bouleversées à jamais 🔪
Notre chère petite Anna-Marie devient une meurtrière. Vivra dans la rue avec son « Ange Blond » Camille. Si lui a été renié par sa famille à cause de son homosexualité, elle en tombera éperdument amoureuse et sera prête à tous les sacrifices pour rester avec lui. Si j'ai éprouvé de l'empathie pour Anna-Marie, ça s'est très vite transformé quand elle tuera pour la première fois. Je l'ai haïe et j'ai pourtant tout fait pour m'attacher à elle car je la comprenais 😭
Les personnages sont peu nombreux dans cette histoire, je n'ai pourtant su en aimer aucun. Néanmoins, ils sont tous très bien travaillés et, à mon sens, profonds. L'autrice les décrit si bien, tant physiquement que dans leur caractère, qu'on pourrait presque les voir devant soi. Et dans ces multiples huis-clos dans lesquels on évolue, les personnages font toute l'histoire.
Ce que je regrette toutefois, c'est le manque de détails sur les meurtres qu'a commis Anna-Marie 😕 C'est un des rares aspects que je n'ai pas vraiment réussi à me figurer. Comment s'y prenait-elle pour tuer si facilement ? À mains nues ? Avec une arme ? 👀 Ça me donne une impression d'absence, de trou, de flou. Peut-être est-ce l'effet recherché puisque notre Affreuse Rouquine est à demi consciente lors de ces assassinats. Ou peut-être est-ce moi qui aime beaucoup trop lire ce genre de détails... 😂
Le rythme n'est pas spécialement rapide ou même lent. Je le vois plutôt comme un journal intime où on est pris malgré soi dans les sentiments de l'écrivain. L'autrice a inséré quelques chapitres transitionnels qui se passent au présent, ceux qui vaudront à ce livre son titre : un sac. J'ai deviné très vite ce qui s'y trouvait et ça ne rend pas la réponse moins horrible 😓
Pour conclure, j'ai aimé cette découverte de l'autrice. Cette descente dans le désespoir englobé dans une ambiance sombre m'aura convaincue 😊
Nous sommes toutes des Mary Poppins des temps modernes. Il n’y a qu’à voir nos sacs à main. Qu’ils soient grands ou petits, on parvient à y fourrer tout et bien plus encore. On y trouve, entre autres, des mouchoirs en papier, de la monnaie, des pastilles pour la gorge et la toux, des tickets de métro utilisés, un passe Navigo, des photos, des relevés bancaires, des lingettes rafraîchissantes, un stylo sans capuchon qui fuit, un autre qui n’écrit pas, des billets de cinéma, des épingles à cheveux et même des trombones, des sachets de sucre, l’un d’eux ouvert, et, surtout des « choses au cas où ». Dans le sac d’Anna-Marie, il n’y a rien de cela et, pourtant, elle y tient comme à la prunelle de ses yeux.
Avant de devenir une marginale, celle que l’on appelle l’Affreuse Rouquine, était une petite fille comme les autres, si ce n’est une énorme tache de naissance sur le visage et une famille défaillante. Tenez, parlons-en de sa famille, justement ! Son père se suicide alors que sa mère est enceinte et, cette dernière, découvrant le corps de son mari sans vie sur le lit conjugal, pousse un cri inhumain avant de s’emmurer dans le silence, allant jusqu’à renier sa fille, qui n’a pas encore vu le jour, qu’elle juge coupable de l’acte commis par l’homme qu’elle aimait plus que tout au monde. Monique Bonneuil, la première arrivée chez sa voisine après l’avoir entendue crier, l’accueille chez elle. Cela lui fera de la compagnie, tiens ! Et puis, quand elle sera remise sur pied, reconnaissante, elle lui rendra bien la pareille, non ? C’est que Monique, elle n’est plus toute jeune et elle aimerait bien que, plus tard, quelqu’un s’occupe d’elle aussi. Et lorsqu’elle découvre que sa voisine attend un heureux événement, alors là, c’est la joie suprême ! Elle, qui n’a jamais eu d’enfant, prend soin de sa poule aux œufs, enfin, à l’œuf d’or jusqu’à ce qu’elle ponde. Un enfant, ça ne peut que vous aimer, n’est-ce pas ? Il suffit de bien le façonner au fur et à mesure qu’il grandit.
J’avoue avoir compris très rapidement ce qu’il y avait dans ce sac, néanmoins cela ne m’a pas ennuyée outre mesure, car la force même de l’intrigue réside dans le récit, dans le style de Solène Bakowski. Je pense qu’il s’agit ici de son tout premier roman mais on y trouve déjà ce qui fait de ses livres des chefs-d’œuvre de noirceur, comme c’est le cas d’𝒰𝓃𝑒 𝒷𝑜𝓃𝓃𝑒 𝒾𝓃𝓉𝑒𝓃𝓉𝒾𝑜𝓃, l’un de mes préférés de l’autrice.
Bref, un roman noir, très noir, qui m’a fait penser par moments au célèbre roman d’Oscar Wide, ℒ𝑒 𝓅𝑜𝓇𝓉𝓇𝒶𝒾𝓉 𝒹𝑒 𝒟𝑜𝓇𝒾𝒶𝓃 𝒢𝓇𝒶𝓎, et qui soulève une question essentielle : qui sont les vrais monstres ?
Mince... Je pensais apprécier ce livre pour en avoir lu de nombreux avis positifs, mais il se trouve que je n'ai pas accroché du tout.
Nous rencontrons Anna-Marie, une jeune femme qui attend devant la Panthéon avec un étrange sac.
J'ai d'abord été intriguée par ce premier chapitre, qui dure malheureusement une ou deux pages, puis, tout de suite après, plusieurs chapitres racontant les moments où elle était encore dans le ventre de sa mère se suivent. Ces passages ne m'ont pas plu du tout, et j'ai eu de la peine avec la narration à la première personne de l'adulte pour parler à la place de l'embryon, qui côtoie en plus des appellations comme "le bébé" qui sont du coup ce "je".
Le style ne m'a pas vraiment plu et de petites maladresses comme ces espèces de confusion de narrateurs sont à déplorer, comme l'abus d'anaphores rapidement pesant ou l'utilisation de tournures comme "la gêne gênante".
Manque de chance également, j'ai découvert presque tout après 30 pages, et ai finalement tout compris après 15 de plus. J'ai trouvé que les personnages n'étaient pas attachants du tout, j'ai même réellement pris en grippe Anna-Marie, qui m'a rapidement énervée par ses plaintes et les justification de ses actes.
La fin ne m'a apporté aucune surprise, pire encore, j'en ressors avec des questions, qui sont presque des incohérences.
Je suis déçue, j'espérais autre chose, mais s'il plaît à d'autre, c'est tant mieux, tout n'est pas à jeter, ce n'est juste vraiment pas ma tasse de thé.
Anna Marie est une jeune femme, âgée de 24 ans, installée sur les marches du Panthéon et portant un sac. Elle commence à narrer sa tragique histoire... Un être humain détestée avant même sa naissance. Son père avait suicidé dès qu'il a appris la grossesse de sa mère. Cette dernière a subi une forte dépression après le décès de son mari. Une vieille voisine Moni s'est alors chargée de prendre soin de la future maman et de son bébé.. Mais personne ne croyait que Moni avait élevé un monstre! Comment a-t-elle fini devant le Panthéon. Et le plus important, qu'est-ce qu'il y dans ce sac.
L'histoire est tellement horrible que j'ai regretté de l'avoir lue. Cela ne veut jamais dire que le livre n'est pas bon. Il est magnifique mais très noir. . Le personnage Anne-Marie a été écrit avec beaucoup de soin. L'auteure a bien détaillé son état psychique assez critique et démoniaque. Le suspens est garanti dès la première page. Je sais que je vais passer des jours et des jours à imaginer si l'histoire de Anna Marie était vraie. Ou s'il y a des personnes pareilles dans ce monde bizarre.
Dans le cadre du partenariat avec Netgalley, j'ai eu l'occasion de pouvoir lire "un sac". Je les remercie par ailleurs pour l'acceptation. Ce qui m'a d'abord attiré, c'est la couverture, une fillette dans une ruelle sombre, un chemin qui mène mais où ? Puis le résumé. Que peut-il bien y avoir dans ce fameux sac?
Anne-Marie Caravelle nous raconte son histoire avant même sa naissance. Un père qui se suicide dès qu'il apprend que sa mère est enceinte d'elle. Une voisine à la retraite qui s'occupe de sa mère comme de sa propre fille (qui soi dit en passant est complètement déconnectée de la réalité) jusqu'à ce qu'elle voit le ventre s'arrondir. Portant ainsi cette petite fille qui s'appellera Anne-Marie. La haine que lui inspire cette vieille femme en comprenant que la femme qu'elle sert aura bientôt quelqu'un à s'occuper. La maltraitance, jusqu'à ce que cette retraitée sente un amour naissant pour ce fœtus. Une naissance cachée, une mère envoyée en "asile", une vieille femme qui va prendre soin de la petite Anne tout en la gardant cachée chez elle. Et puis un jour, un déclic, une folie, une pathologie presque qui se déclenche et la petite disparaît de la maison pour atterrir dans les rues de Paris.
Le début d'un calvaire, ou plutôt la continuité d'une vie en sursis. Car le calvaire ressenti au début du livre n'est qu'un prémice à une suite d'événements qui vont nous montrer une évolution possible d'une personne qui se retrouve sans rien. Vivre dans la rue n'est pas tout rose, sacrifices, espoir réduit à néant, tendresse volée entre deux portes, alcool, drogue, sexe, amour véritable ou juste une simple passade. Le coeur d'Anne va ressentir des choses qu'elle n'était pas prête à ressentir.
Sa rencontre avec Camille, alors qu'elle n'a que 13 ans, va lui montrer un chemin des plus tortueux. tous les deux vont s'aider mutuellement, tenter de construire quelque chose dans un monde qui n'a pas envie de voir des parias, des gens qui ne sont pas sorti du moule. Mais quel moule en somme ? Le glauque, la violence des mots, des gestes, l'esprit humain qui n'est pas dans son état "normal". La douleur peut faire des choses que l'on peut ne pas regretter par la suite. La noirceur enrobe leur coeur, leur corps, leur situation. L'intégration d'une autre personne entre eux va les détruire, petit à petit. Cette relation qui est déjà fragile entre eux va devenir autodestructrice.
L'auteur laisse les mots venir par vague. La découverte, la tendresse et puis d'un coup c'est plus acide, la dure réalité, la vraie vision d'Anne. Nous suivons ses pas avec la première personne du singulier, puis avec la troisième personne lorsque nous voyons de l'extérieur d'autres personnages. Pourtant nous sommes toujours aussi bien intégrés. Certains passages sont dérangeants, laissant une empreinte violente. Les explications surviennent en même temps. La douleur, c'est elle qui donne l'arme la plus tranchante.
Les personnages sont comme vous et moi, mais dans une situation précaire, plus que précaire. La mère se renferme dès le suicide de son mari, l'ayant découvert chez eux. Le rejet de ce qu'elle porte en elle la maintien en vie, mais elle est totalement haineuse, rendant cette enfant pas encore né de tous les malheurs qui lui arrive. La voisine est dans un état psychologique fragile, comme la plupart des protagonistes. Elle est veuve, sans enfant, n'ayant personne qui vient la voir. Ce suicide est une aubaine pour elle, elle va s'occuper de quelqu'un qui l'aidera à son tour lorsqu'elle ne pourra plus se lever seule. Mais les choses entraînant une autre, cela ne se passera pas comme elle le prévoyait. Anne-Marie est une enfant qui est si isolée qu'elle ne connaît le monde extérieur qu'à l'âge de dix ans. A cet âge, c'est une véritable éponge. Elle absorbe toutes les émotions de son entourage, autrement dire quasiment rien et lorsqu'elle va revoir sa mère au bout de dix années, le choc sera rude. Camille, homosexuel, a besoin de reconnaissance de la part de l'humanité d'une manière générale. Il a un passé compliqué avec sa famille à cause de son homosexualité. Quant à Max... un profiteur ?
Je passe rapidement sur eux tous, car ils interviennent dans la vie d'Anne-Marie. Une évolution difficile dans une vie qui ne fait pas de cadeaux aux marginaux. Une enfance volée, une adolescence perdue. La jeune femme devant cette statue à 24 ans a vécu plus d'une vie, plus d'une souffrance autant émotionnelle que physique. Comment se construire une identité alors qu'elle est ballotée entre l'amour et la haine de ses proches ? Comment survivre en combinant vengeance et besoins ? Ce fameux sac si important à ses yeux va devenir tout aussi important pour nous. Il recèle un trésor caché, un amour passionnel, une histoire blessante, totalement torturée.
En conclusion, un roman noir court qui peut être dérangeant si on reste sur le dessus des mots. Lire entre les lignes, gratter derrière le paraître pour comprendre ce qui peut bien se passer dans l'esprit de l'héroïne. Une vie difficile qui aurait pu être différente si et seulement si sa naissance s'était passée autrement. Un bon sujet de réflexion sur un certains nombre de points.
Ce livre m'a plu. Avec le début imaginé par Solène Bakowski, le lecteur ne peut que se demander où elle va emmener son héroïne. Pour moi, c'est la première qualité du roman: on ne sait jamais ce qui va arriver, et on est suspendu à la plume de la narratrice. De plus, tout se tient. Une fois que j'ai su, j'ai pensé que j'aurais pu prévoir ceci ou cela. Certes, mais j'ai pensé cela après ma lecture, je n'ai rien prévu pendant, j'ai seulement pensé que les choses empireraient...Anna-Marie est ambivalente, on se demande pourquoi elle est comme elle est. Des explications assez parlantes sont données. Après tout, une enfant fragile soumise au choc qu'elle a dû subir peut mal tourner. Certains penseront peut-être que notre héroïne était en sucre s'il lui a fallu uniquement cela pour basculer.[...]Lire la suite sur:
Quand j'ai vu la couverture, ça m'a tout de suite interpellé car elle semblait intrigante et posait des questions. Viens ensuite la lecture et rien après avoir lui la première partie j'avais qu'une envie : baffer la femme qui récupère le bébé, et en avalant les derniers chapitres l'envie augmente davantage mais l'histoire est tellement réaliste.
Je ne sais pas quoi en penser ? Je suis mitigée. Je n'ai pas vraiment aimé mais je n'ai pas non plus détesté. L'histoire est courte, facile à lire. Intéressante mais sans plus. Au vu des commentaires précédents, je n'ai pas trouvé l'histoire pesante, noir, trop violente... Une lecture moyenne a qui il manque un petit quelque chose.
Je suis mitigée par rapport à ce livre. Je n'ai pas aimé suivre l'histoire d'Anna mais j'ai voulu poursuivre malgré tout (heureusement le livre n'est pas gros) et j'ai bien fait car je ne m'attendais pas du tout à la fin qui m'a donné un gros pincement au coeur.
Comme toujours, une histoire noire, sortie d'une imagination extra-ordinaire (en deux mots), dans un style littéraire limpide qui fait honneur à la langue française par la richesse de ses métaphores, tournures de phrases et descriptions.
Un livre un peu ovni différent de mes lectures habituelles. L histoire le fond m'a plu mais le style et des longueurs m'ont gêne. Ca reste une lecture très originale
Relatant son histoire depuis le moment où elle n’est encore qu’un embryon, nous découvrons Anna-Marie Caravelle, une jeune femme qui a vécu cachée durant son enfance, qui n’a donc pas eu l’occasion de se sociabiliser, d’apprendre les notions de bien et de mal comme n’importe qui. Ses émotions l’emportent, elle aime ou hait carrément, sans nuance, ce qui la conduit à réagir de façon extrême. Pourtant, malgré ce qu’elle est capable de faire, malgré son esprit torturé, sa folie, Anna-Marie est un personnage auquel on s’attache beaucoup. Rejetée dès sa conception (ou presque) par ses parents biologiques, elle va porter sa vie durant le fardeau de l’enfant rejeté et coupable. Luttant contre elle-même durant tout le roman, elle va parvenir pourtant à prendre une décision importante, réfléchie, responsable, mais dont les conséquences seront terribles.
L’écriture est prenante, addictive, même. Le récit se lit d’une traite, on se laisse emporter par les hauts et les bas de la vie d’Anna-Marie, avec, tout au long de l’histoire, la vision extérieure de cette jeune femme et de son sac au mystérieux contenu en fil conducteur. Beaucoup d’hypothèses se présentent au fur et à mesure de l’avancée dans la lecture. Et bien qu’il soit facile de deviner ce qui se trouve enfermé dans la toile, la révélation en est glaçante.
C’est un récit sombre, dur, violent, sanglant, dérangeant, qui prend aux tripes, plongeant le lecteur dans le marginalisme, l’alcool, la drogue, la prostitution, nous montrant le côté obscur de la Ville-Lumière et des Hommes. Pourtant, Anna-Marie s’accommode d’une telle vie, parvient même à être heureuse, pensant avoir enfin trouvé l’amour qu’elle attendait depuis si longtemps, cette sensation d’exister enfin aux yeux de quelqu’un. Pour un temps. Les anges aussi ont leur côté sombre. Et quand enfin la lumière jaillit au bout du tunnel, c’est pour se prendre le train en pleine face.
Solène Bakowski nous dresse un portrait sombre et à la fois magnifique par sa justesse. Anna-Marie Caravelle ne vous laissera pas indifférent. C’est impossible. https://deslivresdesfilsetunpeudefari...
Ho iniziato a leggere questo libro senza nemmeno aver dato un'occhiata alla trama: mi era stato presentato come un thriller dall'amica che me l'ha regalato e, dopo averlo sfogliato, mi sono fatta un'idea: pensavo che sarebbe stato un ottimo volume per superare il blocco del lettore, breve ma non troppo, scorrevole ma intrigante. Effettivamente, le mie aspettative si sono rivelate più o meno corrette, se non per alcuni dettagli: ho riscontrato una trama molto interessante, un racconto che trattava argomenti che ritengo personalmente importanti e che lo faceva per lo più in modo adeguato. Alcuni di questi sono la prostituzione, necessaria e non voluta ma vissuta in modo non negativo, i momenti di follia della protagonista, realistici, scritti proprio al fine di trasmettere l'immagine di una donna la cui mente non è più sotto il suo controllo; e poi il bisogno umano di rimettere insieme la propria vita attraverso gesti semplici, come gli atti di pulirsi, vestirsi e farsi belle con il trucco, le relazioni d'amore folle, di desiderio, relazioni morbose che portano all'autodistruzione, il limite tra giustizia e ingiustizia, tra innocenza e colpevolezza, il cambiamento di prospettiva dovuto alla nascita di un bambino. Questo libro dunque tratta molti argomenti importanti, in poco spazio: eppure non dà l'idea di trattarli in modo negativamente superficiale, è più come se li sfiorasse, come se ti mostrasse che esistono questi problemi al fine di renderti cosciente e far riflettere a te su di essi, senza dare una risposta. Anche la scrittura è scorrevole, seppur presenti alcuni cliché e alcune espressioni infantili totalmente fuori luogo; devo anche aggiungere che molto spesso ho riscontrato errori ortografici (l'uso del pronome "gli" al posto di "loro", sempre): sarei propensa a pensare che siano colpa della traduzione e non dell'autrice, suppongo. Vorrei concludere affermando che, in generale, la storia coinvolge, fa riflettere, è innovativa, ma sembra una sorta di bozza, quella bozza che dovrebbe essere riletta solo un'ultima volta, per correggere qualche incongruenza (che mi è parsa di notare soprattutto per quanto riguarda l'età della protagonista nel corso della vicenda) e sistemare qualche errore. Libro comunque piacevole e assolutamente consigliato.
Paris, la nuit, devant la Panthéon, une femme attend, un sac sur les genoux. Son nom, Anna-Marie Caravelle. Son histoire, elle va nous la raconter tout au long de ces pages. Fille d’un suicidé et d’une mère qui ne lui laisse en héritage que la folie, Anna-Marie est élevée en secret par Moni, une voisine de palier. Mais après dix ans passé dans l’obscurité de l’appartement, la découverte du monde extérieur et de sa véritable ascendance est un choc pour la petite fille. Hantée par les fantômes de son passé, elle va commencer sa sinistre besogne pour se purger des démons qui l’habitent et tuer, tuer un peu, puis tuer beaucoup. Errant dans Paris, la marginale dans sa quête désespérée de reconnaissance et de bonheur va croiser le chemin d’autres âmes perdues … pour le meilleur ou pour le pire.
De sa plume acide, Solène Bakowski nous livre ici un roman aussi noir qu’une nuit sans étoile. Cette confession d’une tueuse à la dérive nous happe dès les premières pages. Avec une fascination morbide, on suit cet enchainement de situations sordides, sans espoir de fin heureuse, jusqu’à l’impact final, qui vient nous heurter de plein fouet dans sa logique implacable. Au fil des pages, la fin se laisse deviner, mais jusqu’au dernier instant on espère sincèrement se tromper, tant l’horreur est grande.
Qui y a t-il dans ce sac ? Le seul moyen de le découvrir, lire la confession de celle qui le porte.
Je remercie les éditions Milady de m’avoir fait découvrir ce livre, français qui plus est. Un premier roman noir prometteur et une auteure à suivre!
Ce livre est sordide. Et ce n'est pas une critique, c'est un compliment car c'est exactement ce que cherche Solène, nous faire entrer dans le cloaque de la vie d'Anna-Marie.
J'ai eu du mal à accrocher sur le mode narratif qui, à mon avis, abuse et redonde des images, mais il permet de vraiment comprendre -ou essayer de comprendre- ce qui se passe dans la tête de cette fille que l'on va suivre pendant 25 ans.
Et on s'y laisse prendre: à chaque chapitre, on espère un mieux pour elle, mais elle va de Charybde en Scylla, même lorsque des éclaircies apparaissent, c'est que l'orage gronde. Sa vie est pire que des montagnes russes, chaque montée finit par l'entraîner encore plus bas... On a pitié d'elle, on a parfois envie de la guider, mais on ne peut rien faire, que la suivre dans ses errances.
Et jusqu'à la fin, reste une énigme: le contenu de ce sac ??? Pour ma part, j'ai eu des idées, je vous dirais que j'ai vu juste, et faux, et les deux.
Il y a des livres que l'on relit plusieurs fois, celui-ci en fait partie. Prix spécial du Jury Amazon 2015, aujourd'hui dans une maison d'édition, l'auteure nous invite à suivre le parcours d'Anna-Marie et son existence chaotique, une existence qu'elle n'a pas choisie. Elle fera avec, comme elle peut, parce que personne ne lui a appris ; avec maladresse, elle cherchera le bonheur. Anna-Marie s'est créé un univers,, ses repères sont des objets, notamment une pendule, celle de Moni dans laquelle elle se cache quand elle est enfant, et la pendule de la gare de Lyon qui rythme ses journées plus tard. Et puis, il y a les miroirs, dans lesquels elle se regarde parfois, mais qui ne la reconnaissent pas. Elle craint l'inconnu, qui laisse entrer les courants d'air et les démons. Ecrit avec une très grand justesse, sans pathos, avec des mots et des phrases simples, c'est un livre qui surprend par la force de son intrigue et son dénouement final.
C'est glauque au possible. Révoltant. On le lit à reculons, mais on le lit quand même, parce que l'écriture est bonne. Je n'arrive pas à savoir si je regrette d'avoir lu Un Sac. Je crois que non.