4 mai 1897. Autour de l'épisode méconnu du tragique incendie du Bazar de la Charité, La Part des flammes mêle les destins de trois figures féminines rebelles de la fin du XIXe siècle : Sophie d'Alençon, duchesse charismatique qui officie dans les hôpitaux dédiés aux tuberculeux, Violaine de Raezal, comtesse devenue veuve trop tôt dans un monde d'une politesse exquise qui vous assassine sur l'autel des convenances, et Constance d'Estingel, jeune femme tourmentée, prête à se sacrifier au nom de la foi. Qu'ils soient fictifs ou historiques (la duchesse d'Alençon, née duchesse de Bavière, est la sœur de Sissi), Gaëlle Nohant donne vie et chair à ses personnages dans une histoire follement romanesque, qui allie avec subtilité émotion et gravité. Tout à la fois porté par un souffle puissant, littéraire et généreux, La Part des flammes , nous entraîne de rebondissements en révélations à la manière d'un roman feuilleton.
Née à Paris en 1973, Gaëlle Nohant vit aujourd’hui à Lyon. La Part des flammes est son deuxième roman après L’Ancre des rêves, 2007 chez Robert Laffont, récompensé par le prix Encre Marine. Elle est également l’auteur d’un document sur le Rugby et d’un recueil de nouvelles, L’homme dérouté.
Gaëlle Nohant se consacre à l’écriture depuis une dizaine d’années. Inspirée notamment par Dickens et par les écrivains victoriens, cette jeune femme qui construit le canevas de sa narration à partir d’une base documentaire importante, défend une littérature à la fois exigeante et populaire.
L'intrigue est dénuée de toute tension dramatique et tout au long des 500 pages, il ne se passe en fait rien. Car à part l'incendie du bazar de la charité et une sorte d'histoire d'amour artificiellement compliquée, qu'y a-t-il? Difficile pour nous de nous passionner pour le destin de ces quelques nobles, même si certains sont morts dans un incendie (et qu'en est-il de ceux qui mourraient de faim à quelques encablures de ces demeures cossues, ou de ces domestiques payés presque rien et travaillant toute la journée pour leur maître ?)
L'auteur ne parvient pas à nous rendre sympathiques ses personnages, tant ceux-ci sont caricaturaux. De la comtesse un peu rejetée du monde mais incroyablement courageuse et prête à braver les usages de sa classe, à sa belle-fille écervelée et égoïste, en passant par les domestiques dévoués à leur maître juste et bon et à l'amant transi et lui aussi très courageux et si romantique, si amoureux, si... On frôle l'indigestion. Dans cette guimauve manichéenne, aucun cliché ne nous est épargné.
Quant au style, beaucoup trop travaillé (quitte à perdre tout naturel et à énerver le lecteur), il ne parvient pas à masquer la vacuité de l'intrigue.
Il y avait bien longtemps que je n'avais pas été happée à ce point par un récit. Une écriture délicieuse, assez précieuse, qui nous transporte à la fin du 19ème, dans un Paris industriel, où deux mondes se confrontent. Gaëlle Nohant maîtrise l'art de nous présenter les personnages qui évolueront dans cet univers, les liens qui se créent entre eux, et des événements qui finissent par s'entrecroiser. J'ai été transportée, et si je m'écoutais, je vous mettrai tous les passages qui m'ont émue, et ils sont nombreux. J'ai été énormément touchée par sa description du Paris d'après l'incendie, les vagues d'émotions brutales qui traversaient encore une foule traumatisée. Cela m'a beaucoup rappelé l'ambiance étrange, en suspens, traumatisée de la ville de l'après-attentats du 13 novembre. C'était d'autant plus fort et poignant, que la plupart des événements décrits ont lieu juste à côté de chez moi. En bref, c'est tellement bien écrit, tellement prenant... J'étais prise au ventre à plusieurs moments, (notamment par la description de l'incendie qui est incroyablement réaliste), j'étais révoltée à de nombreux moments et je ressentais une rage incroyable à la lecture.
J'ai quitté avec beaucoup de regret la compagnie de ces femmes qui se sont battues pour exister, un peu différemment de ce qui était attendu d'elles, qui ont fait appel à des ressources incroyables pour surmonter un événement extrêmement traumatisant.
Un coup de coeur pour ce roman qui traite à travers des personnages fictifs du fait divers qu'a été l'incendie du bazar de la charité à Paris, fin du XIXe siècle. C'est un récit de femmes qui ont littéralement traversé l'enfer et qui en sont sorties changées, touchées dans leur chair et dans leur âme. Que faire après cette expérience traumatique ? Le passage même de l'incendie m'a liquéfié les entrailles tant les descriptions sont sans pincettes. C'est un roman poignant, au style très travaillé, qui cherche à coller à l'époque sans être trop pompeux et illisible. Un roman que j'ai envie de relire rien que pour me régaler de la plume et de certaines tournures de phrases (ce qui m'arrive rarement) Une excellente lecture.
As I was reading this novel - that, from what I could gather, was well received by the French critics and readers - I realized that I was going through a disconcerting experience: I was gulping down a book that I actually was finding quite bad. I usually don’t bother finishing books that I find terrible. The thing is, “La part des flammes” (which could translate as “by flames”, or “the role of flames”) can, on the surface, be enjoyed as a fast-paced historical novel. I read it while on holidays: it is a book that reads fast and easy, and its historical background is interesting, I guess that is what one asks of such a novel when vacationing. The problem is, one could (should!) also hope that the book in question is, in its own genre, good, exciting, and well written. It’s definitively not the case with this one. The whole story centers around one of the most infamous French tragedy of the late XIX century: the devastating fire that destroyed a major charity event attended by many women of the Parisian elite and which killed scores of them, including the sister of the Austrian empress. It’s a good premise. Gaëlle Nohant has the clever idea to set the disaster toward the beginning of her novel, and to then auscultate its aftermath through the destinies of a bunch of people, including two young women who have survived the fire. The author, to be honest, is not devoid of some talent: her sardonic views on the aristocracy of the time are witty and right on target even if not very original, she has a few interesting characters at the heart of the intrigue, and she does an ok job at recreating the Paris of the era, a city filled with scandals, technical novelties, and ambitious career people scandalizing the rich and the idle. The big problem, though, is that Nohant is simply not a good writer. Not at all. Most of what happens through the book is, under her pen, quite predictable, the so-called suspense is clumsily handled, the psychology of the characters is extremely heavy-handed, and most of all, the writing is… well, let’s say that, at best, it’s average. Very often, it is just overblown and turgid, without charms, sometimes laughable. On top of that, Nohant accumulates clichés that kill all subtlety, including one that I find pretty unforgivable in 2016: a mean, cowardly, snaky, insufferable villain who, of course, has to be a closeted gay man who ends up dead. Really?
J'ai vraiment aimé l'histoire et l'écriture de ce roman. On en apprend beaucoup sur la société du XIX quand un drame touche toutes les classes sociales. La charité des bourgeois en prend pour son grade et les nantis vivront ce drame comme tous. De bons passages sur les Rumeurs et commérages qui se propagent comme le feu au bazar et iront jusqu'à coûter la vie.
L'histoire fait la part belle aux femmes et montrent aussi combien elles peuvent s'impliquer quand il s'agit de défendre leurs intérêts plus ou moins honorables. On se prend au jeu "chevaleresque" de la comtesse de Raezal qui veut sauver Constance enfermée dans un hôpital psychiatrique par sa mère qui refuse ses choix.
Un livre Vraiment bien documenté qui mérite un très Bon 4⭐️
Quel délice de lecture! J’ai aimé l’atmosphère sublime, la bourgeoisie parisienne, la bienveillance, les faux-semblants de l’aristocratie, l’innocence des jeunes filles, les batailles en duels pour retrouver son honneur.. ce roman est un réel bijou, une lecture à savourer pleinement!
Un livre que je voulais lire depuis très longtemps ... Tiré d'un fait réel : l'incendie du bazar de la Charité à Paris en 1897. Lecture facile et instructive, style précieux comme j'aime. Une lecture très agréable même si il y a quelques longueurs. Je suivrai cette auteure !
4.5/5 Quelle plume ! On croirait lire un Balzac ou un Zola, et c'est un tour de force pour un roman contemporain. Le style peut paraître ampoulé à certains, mais pour ma part je me suis régalée. Avec une très belle sensibilité, Gaëlle Nohant a su mettre les mots au service de ses personnages qui, on doit bien le dire, sont torturés de toutes parts, et pas seulement par l'épisode tragique du Bazar de la Charité, que je ne connaissais qu'au détour d'une biographie de Sissi, la sœur de la Duchesse d'Alençon qui y a perdu la vie. C'est un très, très beau roman, auquel on peut reprocher juste un peu manque de rythme par moments, et . Mais c'est un défaut bien mineur, qui ne retire rien à la qualité de cette histoire très riche.
A very easy read, with a quick rythm you can lose yourself into. The theme (the tragic burning of the Bazar de la Charité in end-of-19th century Paris through the eyes of two women whose fates become intertwined) was intriguing.
However, I found it difficult to get attached to the (very flat) main characters. Everyone is young and beautiful, except for the nasty Marquise who ends up disfigured (while our heroines get away with bad burns in places you can't see or that don't alter their beauty, of course)... Not very subtle ! I also found the discrepancy between a sometimes cheesy narration and the horrifying and very graphic description of the burning disconcerting.
I would still recommend it, if you've got some time to spare and are into not-too-demanding historical fiction.
Le point de départ de l'intrigue est un fait divers : l'incendie accidentel du Bazar de la Charité, qui fait des dizaines de victimes - principalement des femmes de la haute société. Le terrain est propice à de multiples rebondissements qui s'avèrent être surtout une accumulation de clichés qui frisent le ridicule. Les personnages sont caricaturaux et divisés entre bons et méchants de façon manichéenne. Je n'ai pas non plus adhéré au style (on se prend très au sérieux) mais je lui accorde deux étoiles malgré tout, car je n'ai pas pu m'empêcher de le lire assez vite.
Un roman bien mené qui fait voyager à la Belle Époque tout en révélant un terrible fait divers oublié. Ce roman correspond aux attentes c'est à dire détendre, se changer les idées, rêver d'amour aussi, et apprendre de la société de l'époque.
Pour lire l'intégralité de la revue: https://nguyenvietchaulinh.wordpress.... Avec une plume envoûtante, pourvue de force et également de souplesse, Gaëlle Nohant a dressé une fresque captivante de la haute société française à la fin du XIXe siècle. Prenant en toile de fond l’incendie du Bazar de la Charité, le 4 mai 1897, la société noblesse dans La part des flammes est décrit avec toutes ses grandeurs et ses bassesses. Et quel plaisir de suivre ces personnages! J’admire les hommes comme le cocher Joseph, fidèle et dévoué, qui se conduisant en héros pas seulement pendant l’incendie mais aussi après le drame. Je sympathise avec Lazlo de Nérac, prêt à tout pour défendre ses convictions mais aussi chancelle parfois pour des sentiments très humains. Je suis stupéfaite devant une Léonce d’Ambronay qui, d’un égoïsme et d’un orgueil démesuré, refuse de rétracter ses insultes irréfléchies, même si elle sait que cela conduirait son frère à un duel qu’il risque d’y perdre sa vie. Et surtout, ces femmes, d’une force d’esprit extraordinaire dans un contexte où la condition des femmes n’a rien d’enviable: ces Constance d’Estingel, Violaine de Raezal, Mary Holgart, Madame du Rancy, Madame de Marsay, etc. Elles tentent de saisir leur destin en main, elles se tissent des liens d’amitié très touchants, elles osent aimer et elles aspirent de vivre cette liberté dont elles sont éprises. Sans oublier la plus énigmatique des personnages, Sophie d’Alençon, dont les mystères planent même jusqu’au dernier page du roman, laissant le lecteur avec des questions « Pourquoi? Comment? » même après la fermeture du livre. Cette femme, d’une générosité débordante, victime de ses propres émotions et d’une société patriarcale étouffante, a-t-elle tout prémédité? Sa mort à la Jeanne d’Arc, l’amitié naissante entre ses nouvelles recrues pour la Bazar? Je ne sais pas si l’autrice a voulu entourer de Sophie d’Alençon – fille cadette de la “famille maudite” Wittelsbach – d’une brume surnaturelle, mais en tout cas s’il y a un personnage qui tourmente mon esprit des jours après avoir fini le livre, c’est sûrement la duchesse.
La part des flammes est un livre aucours duquel on est livré à toutes les émotions, tant la puissance évocatrice du langage est forte et la narration maîtrisée. Il offre une immersion totale dans la haute société parisienne à la fin du XIXe siècle, une société où les femmes étaient trop souvent vouées à la soumission et à la dépendance auprès des hommes. C’est dans ce contexte que le livre dresse en relief le portrait des femmes courageuses qui n’hésitent pas de prendre les choses en main et font preuve d’une amitié, d’une solidarité admirable.
Petite anecdote personnelle et sympathique qui m’a fait marré pendant la lecture, c’est que le docteur Déjerine – un nom qui m’est très connu grâce à mes lectures bibliographiques: il est un des premiers à faire des descriptions neurobiologiques de la dyslexie – fait aussi partie des personnages, bien que son apparition reste éphémère. Quel surprise de le « rencontrer » dans un roman qui est une lecture purement par plaisir!
Ce roman se concentre sur un roman bien réel, l’incendie du bazar de la Charité le 4 mai 1897 qui a couté la vie à environ 120 personnes et a fait de nombreux blessés, majoritairement des femmes. Cet incendie conditionne tout le roman.
J’ai aimé être plongée dans cet univers de l’aristocratie de la fin du 19ème siècle. Malgré la catastrophe qui s’est passé dans la capitale, les rumeurs et les coups bas reprennent vite le pas sur le deuil laissant les blessés sur le carreau.
C’est ce que j’ai le plus aimé dans ce roman, voir l’aristocratie, la condition des femmes mais également la médecine de l’époque. Car avec cet incendie, la médecine va jouer un rôle important aussi bien pour soigner les blessures physiques que morales.
On suit deux personnages qui n’ont rien en commun mais que cet incendie va rapprocher. Violaine de Raezal est une jeune veuve qui est mise à l’écart à cause de ses origines. D’un autre côté il y a la jeune Constance d’Estingel, qui a grandi avec une mère distante qui ne pense qu’à son mariage. Constance a trouvé l’amour manquant auprès de la directrice et mère supérieure du pensionnat dans lequel elle va être éduquée.
L’élement le plus marquant de ce roman c’est ce lien entre Constance et Violaine qui s’est tissé grâce à l’incendie. Elles sont prête à tout l’une pour l’autre quitte à perdre toute crédibilité dans leur milieu.
Mais ce qui m’a le plus marqué, c’est le comportement de la duchesse d’Alençon, petite sœur de Sissi. Elle a tout fait pour sauver la vie des vendeuses du comptoir qu’elle tenait.
En bref, un fait historique méconnu, un lien très fort entre deux victimes et la face sombre de l’aristocratie font de ce livre un excellent roman historique.
Très bon livre de fiction se basant sur le triste incendie du bazar de la charité qui a eu lieu en mai 1897. Ce livre suit le parcours de plusieurs personnages s'entrecroisant avant et après l'incendie. Les personnages principaux sont attachants et on apprend plus d'eux dans la deuxième moitié du livre et on apprend aussi beaucoup des mœurs de la société de l'époque et de l'hypocrisie de la haute bourgeoisie (ceci visible dès le premier chapitre). Je recommande vraiment cette lecture. très bonne et très fluide. On ne se lasse pas.
This entire review has been hidden because of spoilers.
La part des flammes est un roman moins percutant et moins aboutit que les derniers romans de Gaëlle Nohant (Légende d'un dormeur éveillé et La Femme révélée) mais on retrouve un certain nombre de thèmes présents dans le reste de son œuvre comme la recherche de la liberté et de l'émancipation de soi. J'ai apprécié trouver des échos de ses autres romans.
J'ai eu du mal à m'attacher à eux et il y a peu d'enjeux pour retenir l'attention du lecteur. Nohant nous offre malgré tout des portraits très intéressants de femmes en quête de leur liberté et de leur identité. Ses personnages sont nuancés, à la fois détestables et sympathiques.
Et toujours la poésie et l'art, qui tient une place si importante dans l'œuvre de Nohant. J'aime toujours autant cette manière d'incorporer la poésie à l'histoire, à se faire répondre les vers entre eux.
<< Dans ce monde, il n'est pas de bonheur possible. Le croire est une illusion. >>
<< Le courage, c'est plutôt de survivre quand on voudrait mourir...>>
"4 mai 1897. Autour de l'épisode méconnu du tragique incendie du Bazar de la Charité, La Part des flammes mêle les destins de trois figures féminines rebelles de la fin du XIXe siècle : Sophie d'Alençon, duchesse charismatique qui officie dans les hôpitaux dédiés aux tuberculeux, Violaine de Raezal, comtesse devenue veuve trop tôt dans un monde d'une politesse exquise qui vous assassine sur l'autel des convenances, et Constance d'Estingel, jeune femme tourmentée, prête à se sacrifier au nom de la foi.
Qu'ils soient fictifs ou historiques (la duchesse d'Alençon, née duchesse de Bavière, est la sœur de Sissi), Gaëlle Nohant donne vie et chair à ses personnages dans une histoire follement romanesque, qui allie avec subtilité émotion et gravité. Tout à la fois porté par un souffle puissant, littéraire et généreux, La Part des flammes, nous entraîne de rebondissements en révélations à la manière d'un roman feuilleton."
Je ne sais pas pourquoi l’éditeur de cet ouvrage a jugé bon d’ajouter un bandeau « Downton Abbey » à la française, alors que le livre n’a vraiment rien en commun avec la série, à commencer par la période à laquelle il se situe. 1897, et le terrible incendie du Bazar de la Charité. Les détails sur l’incendie et le calvaire des victimes font frémir, parfois à la limite de l’horreur. Mais la véritable horreur se situe sans doute dans les cliniques pour traiter les « hystériques », qui sont également décrites dans le roman. La langue de Mme Nohant correspond bien à l’époque décrite – comme cela faire plaisir de lire au passé simple ! Les personnages sont dans l’ensemble bien campés, y compris les snobs les plus détestables. Une très agréable, et très rapide lecture. A recommander !
Quelle lecture ! J'ai adoré suivre le destin de ces femmes, à jamais changées par la tragédie de l'incendie du Bazar de la Charité.
Elles m'ont toutes touchées à leurs manières. Il est question de choix de vie, de renaissance, de foi, de don aux autres, mais aussi d'apparences, car s'il y avait bien une notion importante voire déterminante pour une femme à l'époque, pour sa place au sein de cette société, c'était sa beauté...
Ce sont des destins qui se croisent, se rencontrent et s'entraident pour mieux rebondir dans la vie, à la suite de cet incendie.
j'ai apprécié la beauté du lien qui se crée entre Constance d'Estingel et Violaine de Raezel.
J'ai beaucoup aimé le style de l'auteur, c'est vraiment très bien écrit et un régal pour les yeux.
Nous voici plongés à Paris en 1897 dans le milieu aristocratique. Nous suivons trois femmes: la duchesse d'Alençon, sœur de Sissi, qui consacre beaucoup de temps à ses œuvres, notamment les tuberculeux; Constance d'Estingel, jeune noble qui hésite entre religion et mariage; Violaine de Raezal, jeune veuve qui cherche à trouver sa place à la mort de son mari. Ces trois femmes se retrouvent sur leur stand du Bazar de la Charité, mais l'incendie et ses conséquences vont bouleverser leurs destins. Trois portraits de femmes de cette époque qui cherchent à prendre leur vie en main et description réussie de la France de la fin du 19ème siècle.
Que dire... c’est bien écrit, c’est assez long pour avoir le temps de savourer, l’événement central étant l’incendie du Bazar de la charit��, événement tragique souvent oublié de l’Histoire...
Pourtant contrairement à certaines critiques qui stipulaient se retrouver dans du Balzac ou dans des romans de grands écrivains du 19eme, pour moi, nous sommes loin du compte : quelques fois, le roman piétine, l’intrigue est longue, c’est bien écrit mais un peu trop facile... non ce n’est pas du grand roman, c’est un début pourquoi pas.
Ce livre fût pour moi une très bonne lecture. Un récit émouvant inspiré d’un tragique événement : l’incendie du Bazar de la Charité.
Les personnages sont forts agréables et les intrigues liées à leur niveau social sont intrigantes. L’auteure m’a tout de suite captivée, avec une écriture très fluide et très belle, et des nombreux points de vue qui ont apporté un très bon rythme à l’histoire.
Si l’incendie est en soi un événement assez dramatique, je trouve que l’histoire manque d’un peu de drame humain, qui aurait parfois permis de relancer l’histoire à des moments plus lents.
J’ai surtout aimé la façon d’écrire de Gaëlle Nohant. De premier abord nous notons la beauté de son langage recherché, velouté et élégant ainsi que les métaphores colorées qui jalonnent l’œuvre, ensuite nous pouvons goûter la préciosité et la délicatesse de ses personnages qui nous permettent de nous submerger dans les us et coutumes de l’époque. De par le langage et la structure de l’œuvre, Gaëlle Nohant est digne d’être citée aux côtés des plus grand écrivains romantiques français. (cf l’épilogue)
Franchement j'ai été déçue par ce livre, à part de l'incendie rien se passe pendant 500 pages. Les personnages manquent de complexité et ils ont peu développés, ils sont soit hyper bienveillantes soit hyper odieux, pas des grises, ils ne changent jamais malgré les difficultés vécues o quoi qu'il arrive. Tour l'action ce centre sur de ces pauvres femmes riches sans laisser lieu aux histoires des autres victimes moins fortunés.
j'ai eu beaucoup de mal à terminer ce livre. L'intrigue commence bien, l'histoire de cet incendie au Bazar de la Charité est intéressant surtout qu'il s'agit d'un fait réel mais toute la suite du livre est ennuyeuse à mourir. Je ne me suis attachée à aucun personnage, le style d'écriture ne m'a pas plus non plus et s'agissant d'un livre que j'ai lu l'année dernière et que je n'ai pas aimé il ne me reste que quelques souvenirs flous.
Un véritable bonheur de lecture et d'écriture! Jamais les descriptions d'un livre ne m'avaient autant touché! Un livre d'une rare beauté. Des personnages tous plus forts les uns que les autres avec leurs faiblesses et leurs hautes qualités. Très bel ouvrage! Lu après les recommandations de LemonJune. Je recommande chaudement moi aussi!
'toutes les larmes contenues derrière la digue de sa volonté coulaient enfin, baignant son visage de leur eau lustrale' pas mal pompier, non? Le style porte souvent a sourire, mais cela marche avec l'époque. J'ai bien aimé la démonstration que derrière toutes ces belles manières, la bienséance et les beaux sentiments, il y avait l'hypocrisie crasse, la misogynie et la cruauté.
Avis mitigé sur ce livre ... J'ai trouvé la première partie un peu longuette, on plante le décor, on découvre les personnages ... La seconde partie m'a emballée ! Enfin il se passe quelque chose ! Les personnages évoluent, se découvrent ! Pour que tout retombe comme un soufflé ! Dommage que ce rythme saccadé ne m'ait pas emballé parce que la plume de l'auteur est fine et belle.
This entire review has been hidden because of spoilers.
Livre intéressant, bien rythmé avec des personnages finement construits. Les différents points de vue reflètent bien l'époque. Seul reproche à mon sens, les femmes aristocrates sont toutes décrites comme des beautés, j'aurais aimé un peu plus de nuances de ce côté là. Un roman historique distrayant avec une belle touche d'émotion.