La singularité de cet homme-là n’est pas moindre : la littérature vient là et se renverse. De Lovecraft, nous savons les livres de sa bibliothèque, la Remington 1906, la date de ses brouillons. Mais nous commençons tout juste à prendre en compte, dans notre lecture, l’essor des villes, le rôle des magazines, la montée des idéologies dans l’après de la Grande Dépression, ou le bouleversement qu’induisent les sciences.
François Bon
Né aux États-Unis en 1890 et mort en 1937, Howard Phillips Lovecraft est considéré aujourd’hui comme l’un des écrivains d’horreur et de science-fiction les plus importants du XXe siècle.
« Howard Phillips Lovecraft constitue un exemple pour tous ceux qui souhaitent apprendre à rater leur vie, et éventuellement à réussir leur œuvre. »
Howard Phillips Lovecraft, of Providence, Rhode Island, was an American author of horror, fantasy and science fiction.
Lovecraft's major inspiration and invention was cosmic horror: life is incomprehensible to human minds and the universe is fundamentally alien. Those who genuinely reason, like his protagonists, gamble with sanity. Lovecraft has developed a cult following for his Cthulhu Mythos, a series of loosely interconnected fictions featuring a pantheon of human-nullifying entities, as well as the Necronomicon, a fictional grimoire of magical rites and forbidden lore. His works were deeply pessimistic and cynical, challenging the values of the Enlightenment, Romanticism and Christianity. Lovecraft's protagonists usually achieve the mirror-opposite of traditional gnosis and mysticism by momentarily glimpsing the horror of ultimate reality.
Although Lovecraft's readership was limited during his life, his reputation has grown over the decades. He is now commonly regarded as one of the most influential horror writers of the 20th Century, exerting widespread and indirect influence, and frequently compared to Edgar Allan Poe. See also Howard Phillips Lovecraft.
Ce que j’ai pensé de l’œuvre : on retrouve dans les histoires de Lovecraft un condensé de toutes les horreurs qui effrayent et déroutent tant par leur nature que par leur réalisme déconcertant. La peur de l’inconnu, le fait d’être face à des choses qui nous dépassent ou encore la perte de contrôle sont autant de thèmes récurrents qui n’ont de cesse de me fasciner. Ma curiosité quant au déroulement final des événements, et bien que les sachant tragiques, m’ont scotché au livre du début à la fin.
: voici une nouvelle digne d’un compte version horreur, de celles que l’on peut s’imaginer raconter un soir de tempête à Halloween. J’ai retrouvé ici la plume de Lovecraft, descriptive, immersive et fluide. Sans peine ont s’imagine les décors et les sensations, les bruits, texture… comme toutes nouvelles la lecture se fait très rapidement, il n’y a pas de fioritures on va droit à l’essentiel. Pour ma part ce n’est pas l’écrit de Lovecraft que je retiendrais le plus. J’ai ressenti un détachement face aux personnages, j’avais la sensation de flotter autour de l’histoire sans vraiment réussir à m’en imprégnier. Pour autant je doit bien admettre que ces pages ont de quoi donner la chair de poule, je repense ici à la pauvre maman enfermée dans le grenier… l’intelligence de Lovecraft à été de donner à cette couleur un aspect absolument pas identifiable, imaginable donnant une ambiance très particulière à cette histoire. On navigue entre le glauque, l’horreur, l’angoisse… une lecture ou une nouvelle fois la magie de Lovecraft m’impressionne sans cette foi avoir véritablement réussi à m’embarquer.