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Une simple lettre d'amour: roman
Des qu'une femme aime un homme, elle fabrique un infidele."Y. M.
135 pages, Kindle Edition
First published April 29, 2015
15 people are currently reading
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Community Reviews
Displaying 1 - 20 of 20 reviews
August 3, 2023
This has definitely got to be the worst book I have read this year so far... It really reminded me of my worst book of 2019, "Submission" by Michel Houellebecq. The style of the two of them really resembled, the story being told from the point of view of a despicable, misogynist and racist guy. Someone who simply due to the fact that one of his girlfriend's died at a young age decided to treat all the rest of the women in his life like shit. When you read phrases like these, you just wonder what kind of a person you need to be as an author in order to draft out such a disgusting character:
Je n'ai jamais cessé d'être méchant avec toi [...]. Abîmer ta beauté était un plaisir ; une nécessité ; une joie. Un besoin.
p. 53
Welcome to the world of the main character, someone who thinks he's simply the best male around, someone who can attract any woman he wants but "obviously" only wants the young and beautiful ones. The whole book is written in the style of a letter to the woman he feels heartbroken about, having been left by her, while masking his feelings behind insults towards her.
Je ne veux pas une femme qui glisse vers la mort. Je veux une femme au ralenti, qui fait demi-tour dedans son âge, une femme qui freine, une femme qui remonte les dates à l'envers.
p. 67
If that's not enough to throw you off completely, you'll also get the "reward" of reading through lists of all the women the main character has slept with, as well as the pleasure he took in mistreating them:
Je baisais pratiquement tout ce qui se pouvait baiser. Des étudiantes à profil de faon, des superbes à problèmes, des laides à bouquins, [...] des négresses au sang salé, des juives enculables, des Arabes à pipes, [...].
p. 86-87
Le plus souvent, c'était pour me débarrasser du corps prêt à s'endormir dans mon lit que je mentais. Je ne parle pas du corps pulpeux et frétillant d'avant le coït, mais du corps d'après la jouissance, je parle du corps dûment baisé, du corps amorti.
p. 89
Mes amours étaient des viandes ; un hachis de gibiers, de la fumée d'aliments. De la triste consommation. [...] Ces filles, je les faisais parfois pleurer comme des crucifix. [...] Inanimés morceaux d'êtres jetables ; jambons mus et désuets.
p. 90-91
I have forced myself through this horrible and short piece of 142 pages of writing for almost an entire week. There's nothing that I took along from this reading experience (besides learning a couple of new words in French) and I curse the friend to hell, who has given me this book as a present for my birthday a couple of years ago...
You can find more book reviews on my blog - KHV Books
June 21, 2016
Ce livre est une claque! Je suis incapable de dire si je l'ai aimé ou non. Je lui ai attribué deux étoiles mais vu qu'il résonne en moi après lecture, peut-être en mériterait-il plus.
May 20, 2015
Très décevant. On a le sentiment de lire un exercice de style dont le propos est complètement déconnecté de la réalité. Rien ou presque n'est crédible et la lecture est poussive. Dommage car j'apprécie pourtant Yann Moix.
July 12, 2015
Dans le plus: c'est du Moix : un style percutant, direct, parfois cru, mais qui ne laisse pas indifférent, avec des passages qui accrochent.
Dans le moins : c'est un monologue du narrateur, qui parle surtout de ses humeurs et de sa vision de ce qu'est une vie à 2, et c'est un peu déroutant par rapport au titre
Dans le moins : c'est un monologue du narrateur, qui parle surtout de ses humeurs et de sa vision de ce qu'est une vie à 2, et c'est un peu déroutant par rapport au titre
March 31, 2021
La seule chose digne d'intérêt dans ce livre, c'est la plume de l'auteur. Sinon, le personnage est au dela du detestable , il est insupportable. Le degrès de prétention dans ce livre, je n'en parle pas.
August 9, 2021
Dans le plus: c'est un style percutant, très unique ce Moix, direct parfois cru, limite impoli mais qui ne laisse pas indifférent avec des passages qui accrochent vraiment, tu as l'impression de ne rien piger de toute une phrase, mais tu sens le sens et la sensation. Je suis tombée amoureuse de ses mots.
Dans le moins: c'est un monologue du narrateur, ce même personnage qui parle surtout de ses humeurs, ses perversions, et de sa vision de ce qu'est une vie à 2. J'ai carrément détesté cet homme, tellement arrogant tellement prétentieux tellement dans son délire de sadique déprimé.. Tout ce que je n'aimais pas chez un homme.
Ceci dit, j'ai ADORÉ le style de Moix, et rien que pour ça je lui attribue les 3 ⭐⭐⭐
Dans le moins: c'est un monologue du narrateur, ce même personnage qui parle surtout de ses humeurs, ses perversions, et de sa vision de ce qu'est une vie à 2. J'ai carrément détesté cet homme, tellement arrogant tellement prétentieux tellement dans son délire de sadique déprimé.. Tout ce que je n'aimais pas chez un homme.
Ceci dit, j'ai ADORÉ le style de Moix, et rien que pour ça je lui attribue les 3 ⭐⭐⭐
February 5, 2018
Style incroyablement lourd et prétentieux.
May 10, 2022
Cynique au possible et plume magnifique
“Le véritable amour serait, non pas de forcer celle où celui qui ne nous aime pas à finalement nous aimer, mais de se forcer soi-même à aimer, coûte que coûte, vaille que vaille, celle ou celui qui nous aime.”
“Il est toujours bon d’écrire aux femmes que l’on aime. Ne serait-ce que pour les avertir, une fois la rupture consommée, qu’elles font bien de fuir ceux qui leur ont menti, les ont bernées, les ont parfois trompées pendant si longtemps. Il en va de leur départ comme de la mer, lorsque celle-ci se retire : on s’aperçoit de ce qui se cachait sous les flots. Des bidons d’essence, de vieux pneus, des bestioles décharnées.”
“Le véritable amour serait, non pas de forcer celle où celui qui ne nous aime pas à finalement nous aimer, mais de se forcer soi-même à aimer, coûte que coûte, vaille que vaille, celle ou celui qui nous aime.”
“Il est toujours bon d’écrire aux femmes que l’on aime. Ne serait-ce que pour les avertir, une fois la rupture consommée, qu’elles font bien de fuir ceux qui leur ont menti, les ont bernées, les ont parfois trompées pendant si longtemps. Il en va de leur départ comme de la mer, lorsque celle-ci se retire : on s’aperçoit de ce qui se cachait sous les flots. Des bidons d’essence, de vieux pneus, des bestioles décharnées.”
June 3, 2020
Hello tout le monde j'espère que vous allez bien 😁
Récemment, @zeyneb_hammi et moi avions eu la "chance" si je peux dire de découvrir ensemble la lettre d'amour que Yann Moix avait écrit pour sa bien-aimée (ou mal aimée ? 😉 ) Anaïs. D'ailleurs merci pour tous vos retours positifs sur la revue en vidéo (épinglée à la une)
Commençant ma lecture sans aucun préjugé, je me suis surpris à apprécier une plume que je ne soupçonnais pas si poétique. Certes TRÈS défaitiste, le narrateur, un homme de 27 ans revient sur l’histoire qu’il a vécue avec une femme. Il passe par tous les états d'âmes possibles et inimaginables pour exprimer et clamer sur tous les toits son amour inconditionnel envers une femme qu'il sait ne sera plus jamais sienne. Mais là n'est pas la question, Yann Moix m'a fait pitié par moments tellement il croyait dur comme fer qu'y aura un jour ou "son" Anaïs reviendrait vers lui, allant même à dire qu'il la possède. Il fait également beaucoup référence à plusieurs auteurs classiques, rien que pour dire que tous leurs écrits lui semblaient parler d'Anaïs, pour vous dire vers ou ça va. Le tout est poétiquement très correct, la plume pour moi joue beaucoup dans ce récit et croyez moi c'en est pas une lambda.
Cette même lettre qui m'a donné des frissons et m'a limite rendu triste par moments (ce qui est un bon point j'insiste), m'a donné énormément de fil à retordre concernant le caractère finalement incompris de l'auteur. Comme expliqué plus haut, il est convaincu qu'Anaïs lui a appartenu, l'appartient et lui appartiendra jusqu'à son dernier souffle. Vu comme ça, on pourrait dire que l'amour rend fou, que c'est bien joli même si c'est triste et que c'est la vie blabla mais la manière dont c'est décrit est plutôt misogyne et assez patriarcale sans mentir. Je dois vous avouer que je me suis surpris à penser que l'auteur paraissait très égoïste et cruel par moments et que malgré son amour dérangeant et plus que particulier pour Anaïs, il ne pensait finalement qu'à son bien être.
Récemment, @zeyneb_hammi et moi avions eu la "chance" si je peux dire de découvrir ensemble la lettre d'amour que Yann Moix avait écrit pour sa bien-aimée (ou mal aimée ? 😉 ) Anaïs. D'ailleurs merci pour tous vos retours positifs sur la revue en vidéo (épinglée à la une)
Commençant ma lecture sans aucun préjugé, je me suis surpris à apprécier une plume que je ne soupçonnais pas si poétique. Certes TRÈS défaitiste, le narrateur, un homme de 27 ans revient sur l’histoire qu’il a vécue avec une femme. Il passe par tous les états d'âmes possibles et inimaginables pour exprimer et clamer sur tous les toits son amour inconditionnel envers une femme qu'il sait ne sera plus jamais sienne. Mais là n'est pas la question, Yann Moix m'a fait pitié par moments tellement il croyait dur comme fer qu'y aura un jour ou "son" Anaïs reviendrait vers lui, allant même à dire qu'il la possède. Il fait également beaucoup référence à plusieurs auteurs classiques, rien que pour dire que tous leurs écrits lui semblaient parler d'Anaïs, pour vous dire vers ou ça va. Le tout est poétiquement très correct, la plume pour moi joue beaucoup dans ce récit et croyez moi c'en est pas une lambda.
Cette même lettre qui m'a donné des frissons et m'a limite rendu triste par moments (ce qui est un bon point j'insiste), m'a donné énormément de fil à retordre concernant le caractère finalement incompris de l'auteur. Comme expliqué plus haut, il est convaincu qu'Anaïs lui a appartenu, l'appartient et lui appartiendra jusqu'à son dernier souffle. Vu comme ça, on pourrait dire que l'amour rend fou, que c'est bien joli même si c'est triste et que c'est la vie blabla mais la manière dont c'est décrit est plutôt misogyne et assez patriarcale sans mentir. Je dois vous avouer que je me suis surpris à penser que l'auteur paraissait très égoïste et cruel par moments et que malgré son amour dérangeant et plus que particulier pour Anaïs, il ne pensait finalement qu'à son bien être.
October 18, 2023
Nullissime ... un blabla sans queue ni tête, honnêtement consternant.
April 16, 2020
Une lettre d’amour de 128 pages écrite avec une lucidité violente. Ça relate sans surprise les phases classiques de l’amour mais dans une chronologie inversée partant du couple fracassé ; de la rupture douloureuse pour remonter au point de départ ; à l’erreur originale ; à la première rencontre qui conditionnera la suite à l’échec.
C’est plus facile de cerner ce que ce livre n’est pas. Il n’est pas une analyse des mécaniques romantiques ; ni un manuel de moralisation ; ni une percée psychologique. Il n’est pas simple ; ni consensuel. Il n’est pas un plaidoyer ; ni un réquisitoire.
Il s’agirait peut-être d’une confession authentique sans retouches. Avec son lot d’aveux ; de machisme ; de violence ; de destruction ; mais n’est-ce pas cela que d’être véridique.
L’auteur lui-même qualifie ce livre comme regarder dans les coulisses de l’amour ; voir l’arrière-décor ; la face atroce et monstrueuse de l’Amour. Peut être c’est pourquoi la mort est si redondante dans cette lettre. Enfin le style et le verbe sont d’un lyrisme déroutant .
.
« Je n’ai jamais été un dépressif ; mais l’anxiété, chez moi, tutoie de vertigineux sommets. Peur de manquer d’argent, peur de l’avenir, du passé, du présent, peur de la maladie, peur de la solitude, peur de la peur. Peur, surtout, de n’être plus, de ne pouvoir plus, jamais, être un enfant. Peur de ce que signifie « être adulte », avec la cohorte d’obligations, de devoirs, de comportements sociaux, économiques, biologiques, moraux que cela comporte. Devenir adulte est pourtant la seule manière d’endiguer le passage du temps sur nous; une manière de l’accepter, en l’accompagnant ; en le précédent, parfois. Rien n’est plus triste qu’un enfant vieux »
.
C’est plus facile de cerner ce que ce livre n’est pas. Il n’est pas une analyse des mécaniques romantiques ; ni un manuel de moralisation ; ni une percée psychologique. Il n’est pas simple ; ni consensuel. Il n’est pas un plaidoyer ; ni un réquisitoire.
Il s’agirait peut-être d’une confession authentique sans retouches. Avec son lot d’aveux ; de machisme ; de violence ; de destruction ; mais n’est-ce pas cela que d’être véridique.
L’auteur lui-même qualifie ce livre comme regarder dans les coulisses de l’amour ; voir l’arrière-décor ; la face atroce et monstrueuse de l’Amour. Peut être c’est pourquoi la mort est si redondante dans cette lettre. Enfin le style et le verbe sont d’un lyrisme déroutant .
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« Je n’ai jamais été un dépressif ; mais l’anxiété, chez moi, tutoie de vertigineux sommets. Peur de manquer d’argent, peur de l’avenir, du passé, du présent, peur de la maladie, peur de la solitude, peur de la peur. Peur, surtout, de n’être plus, de ne pouvoir plus, jamais, être un enfant. Peur de ce que signifie « être adulte », avec la cohorte d’obligations, de devoirs, de comportements sociaux, économiques, biologiques, moraux que cela comporte. Devenir adulte est pourtant la seule manière d’endiguer le passage du temps sur nous; une manière de l’accepter, en l’accompagnant ; en le précédent, parfois. Rien n’est plus triste qu’un enfant vieux »
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March 21, 2022
Avec Moix, c’est souvent excessif, sans filtres et viscéral. Là, ça parle d’amour, de séparation, de passion, de jalousie et du besoin de la chair et c’est du brutal.
Difficile d’aimer ou pas, mais il tape souvent juste. Un Godzilla des sentiments, Caterpillar des émotions, la porcelaine de Limoges de grand-maman tremble sur les étagères
https://www.noid.ch/une-simple-lettre...
Difficile d’aimer ou pas, mais il tape souvent juste. Un Godzilla des sentiments, Caterpillar des émotions, la porcelaine de Limoges de grand-maman tremble sur les étagères
https://www.noid.ch/une-simple-lettre...
December 13, 2023
Mise à nu de l'auteur à travers une lettre d'amour qui est tout sauf simple. L'écriture est un bijou littéraire, complexe, mais sombre et cruel comme lui. On peut saluer sa transparence, mais si les phrases sont belles, le propos est terriblement machiste et nombriliste. Il semble régler ses comptes avec plusieurs femmes les rabaissant trop souvent à des corps sans tête. La seule qui trouve grâce à ses yeux est un amour de jeunesse défunt.
September 7, 2017
Percutant et derangeant mais criant de verite car tout est subjectif dans l amour et dans ses attentes.
Dommage que Moix fasse une distinction de la vision homme / femme car d apres moi les sentiments cites peuvent emaner d hommes OU de femmes!
Tres bonne lecture et excellent style.
Dommage que Moix fasse une distinction de la vision homme / femme car d apres moi les sentiments cites peuvent emaner d hommes OU de femmes!
Tres bonne lecture et excellent style.
November 8, 2017
Il faut lire tout ce que Moix écrit.
March 26, 2020
Je savais pas quoi dire . J'ai adoré la plume mais j'ai détesté l'auteur . Une claque ...
June 24, 2024
Intens, molt ben escrit. I també neuròtic, egoic i incoherent, a voltes. No comparteixo les tesis del narrador.
June 30, 2024
INCROYABLE. la manière d’écrire, la profondeur des mots utilisés et la tristesse de cette lettre 🩶
February 14, 2016
excellent ! lorsqu'on ne s'accorde aucune complaisance et qu'on lui associe un talent littéraire certain, le résultat ne peut être qu'excellent. il y a l'ébriété et puis il y a la sobriété. mais imaginez un mouvement dans lequel le dégrisement ne s'arrêterait pas au point zéro, il continuerait jusqu'à l'extrême opposé de la plus grande ivresse. ce livre semble avoir été écrit dans un pareil état d'hyper-lucidité. que, personnellement, j'adore.
November 14, 2016
Très bien écrit mais j'ai trouvé cela déroutant et dérangeant.
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