Le pyjama est un etrange habit de travail, nous dit Dany Laferriere qui, apres trente ans de publications, decide de parler a ses lecteurs. Suite de scenes ou reflexions, recits, meditations s'entremelent avec cette desinvolture qui caracterise son style. Voici les conseils a unjeune ecrivain d'un auteur pour qui la vie est une aventure exaltante qui se conjugue entre lire et ecrire. De Comment debuter une histoire a La description d'un paysage en passant par La memoire de l'enfance, sans oublier Le fouet de Truman Capote, l'experience et l'humour de l'auteur du Gout des jeunes filles, qui n'en a pas moins pour les bons livres."
Né à Port-au-Prince en avril 1953, Dany Laferrière a grandi à Petit-Goâve. Il écrit pour le journal Le Petit Samedi soir et fait partie de l’équipe de Radio Haïti. Il quitte son pays natal à la suite de l’assassinat de son collègue et ami, le journaliste Gasner Raymond. Il s’installe au Québec où il occupe plusieurs emplois avant de commencer à écrire.
Son premier roman, Comment faire l’amour avec un nègre sans se fatiguer, paraît en 1985 (VLB). Le succès est immédiat et les réactions nombreuses. Laferrière devient alors l’un des principaux représentants d’une nouvelle génération d’écrivains dans le paysage littéraire québécois.
Dany Laferrière écrit ensuite Éroshima (1987), puis L’Odeur du café (VLB, 1991), qui est récompensé par le prix Carbet des Caraïbes. En 2000, près de vingt-cinq ans après son arrivée au Québec, il signe Le Cri des oiseaux fous (Lanctôt), roman dans lequel il témoigne des raisons qui l’ont poussé à quitter Haïti et qui remporte le prix Carbet des Lycéens. En 2006, le prix du Gouverneur général du Canada est décerné à son album jeunesse Je suis fou de Vava.
Habitant en alternance Montréal, New-York et Miami, l’auteur se considère avant tout comme un citoyen de l’Amérique. C’est dans cet esprit qu’il rédige ce qu’il appellera son Autobiographie américaine, un grand projet regroupant une dizaine de ses titres et qui dresse un portrait de l’Amérique, d’Haïti à Montréal, en passant par les États-Unis.
Dany Laferrière mène, parallèlement à ses activités littéraires, une carrière de journaliste et de chroniqueur, tout en faisant quelques apparitions à la télévision et au cinéma. Il a également scénarisé quelques longs-métrages, le plus souvent des adaptations cinématographiques de ses romans.
Édités en France chez Grasset, les livres de Dany Laferrière ont été traduits dans une douzaine de langues, dont le coréen et le polonais.
Laferrière a publié cinq romans aux Éditions du Boréal. Son plus récent livre, L'Énigme du retour, est en lice pour le prix France Télévision, le prix Wepler et le prix Décembre. En plus, il se trouve déjà en deuxième sélection pour le prix Médicis 2009 ainsi que pour le prix Fémina 2009.
Biographie tirée du site Internet des éditions Boréal.
Diario di bordo per aspiranti scrittori ovvero delizia per accaniti lettori. 182 capitoli brevi, pieni di riflessioni, frammenti di vita, riferimenti a libri e a scrittori . Laferriere, haitiano emigrato in Canada, secondo autore nero riconosciuto dall'Accademia di Francia, persegue il suo sogno e lo realizza. Perché la scrittura è un rovello incessante , è un mondo interiore che preme per trovare espressione, è vita pensata e sognata, è passione senza via di scampo. E lo racconta con stile agile, il nostro scrittore, trovando un modo di comunicare che diverte e fa riflettere. Qualche esempio:
Un buon libro non è fatto per essere divorato, ma per insinuarsi nel lettore e bruciarlo a fuoco lento.
Scrivere è una stranissima cerimonia in cui lo scrittore finge di essere solo pur sapendo che nella sua stanza c'è una folla invisibile e silenziosa.
Proust racconta che il tempo passato a leggere non è un tempo in cui non si vive. Anzi sono i momenti più memorabili dell'infanzia . Non bisogna mai dimenticare che alla base di tutto c'è il piacere .
La via della scrittura è disseminata di cadaveri. È la guerra contro l'ordine costituito.
La prima dote che si richiede a uno scrittore è di avere un sedere resistente. Se non riesci a stare fermo cambia mestiere. Perché ti toccherà passare la vita seduto .
Quando il direttore della biblioteca nazionale argentina muore, Borges, volendo candidarsi come suo successore, manda al consiglio di amministrazione dell'Istituto la biografia più breve che sia mai stata scritta: “ho passato la vita a leggere “e ottiene il posto .
Flaubert ci fornisce un'utile indicazione: “Non leggete come fanno i bambini per divertirvi o, come gli ambiziosi, per istruirvi. No, leggete per vivere”.
In questo mondo pieno di chiacchiere inutili la scrittura ci permette di calarci in noi stessi e di riportare in superficie il nostro canto interiore.
E infine, sia lode ai lettori (se no, per chi scrive lo scrittore?): Continuo ad avere l'impressione che quello che manca sia una mitologia della lettura. Ci sono troppe statue di scrittori, troppe vie intitolate a loro, e niente in onore dei lettori. Neanche un premio di rilievo dedicato alla lettura.
Concludo la panoramica con la domanda più intrigante: Non posso fare a meno di riflettere su questo mistero : com'è possibile che non abbiamo ancora capito di che cosa è fatta la letteratura?
"Journal d'un écrivain en pyjama" est un livre dense composé de 202 entrées sur la lecture et l'écriture. Dany Laferrière partage ici des conseils à un jeune écrivain, et il faut prendre son temps pour tout absorber sans s'épuiser.
Si j'ai trouvé l'essentiel de son discours juste et ai admiré plusieurs de ses mots d'esprit ou de ses petites saillies, il y a en revanche un point aveugle dans ce discours qui m'a totalement empêché d'adhérer au propos: Laferrière écrit depuis le point de vue de la littérature dite "universelle", alors que moi, malheureusement, je fais partie de l'autre moitié de l'humanité, celle qui ne fait pas de la littérature universelle et dont Laferrière ne lit pas les livres (à l'exception de Virginia Woolf, Marguerite Duras et Marguerite Yourcenar, les seules femmes que les écrivains "universels" lisent).
Évidemment, je ne lisais pas vraiment pour moi mais pour mes étudiants en création et, à ce titre, j'ai pu trouver quelques passages qu'ils pourront mettre à profit, et ce,même si 95% de mes classes sont composées de femmes (ça aura au moins l'avantage de faire taire mes garçons "woke" qui me mainsplain sans arrêt sur mon manque de diversité; qu'en toé!).
J'ai envie, pour l'instant de ce commentaire de lecture, d'appeler l'auteur par son prénom. Je n'ai jamais eu la chance de le rencontrer ou même de lire un autre de ses livres (humilité ici), mais j'ai l'impression que parsemer ce billet de "Laferrière" serait d'aller contre ce livre.
Mais après cette mise en garde, je ne sais plus trop par où commencer sans tomber dans un ton plus formel qui serait à l'antithèse du roman que nous propose Dany.
Un roman?! Dany semble aussi traumatisé que nous par la chose. Il l'exprime à plusieurs reprises au cours du livre qu'il décrit comme : "Le roman des angoisses d'un écrivain nonchalant." Pourtant, outre cette crainte de loufoquement catégoriser son livre, l'écrivain que je lis entre les lignes ne me semble pas particulièrement angoissé, mais plutôt un bon vivant amateur de vin et de café qui assume ses idées et ses mots, mais qui n'a pas peur de les laisser évoluer au fil du temps.
Le livre enchaine une série de courts chapitres où Dany raconte des anecdotes liées à l'écriture, même si elles n'en ont pas toutes l'air. Entre chaque chapitre, une pensée, comme celles que l'on peut lire sur la quatrième couverture. Par exemple : "Quand vous cherchez depuis un moment à décrire la pluie qui tombe, essayer : Il pleut." Et il la contredit au chapitre 152, parce que tout conseil à son opposé, parce qu'en écriture il n'y a aucun absolu. Il faut laisser vivre les idées...
On écrit avec du café, on lit avec du vin. Du moins, c'est ce qu'affirme Dany Laferrière. Dans mon cas ce n'est pas vrai, mais une chose est certaine, c'est que Dany aime les livres. Dans ce journal, il parle autant de lecture que d'écriture. Et c'est une bonne chose, car il m'a donné envie de lire plusieurs grands livres qui ont marqué notre histoire littéraire.
Dans ma bibliothèque, je vais placer Le journal d'un écrivain en pyjama à côté de On writing de Stephen King. Pas parce qu'il s'agit de deux livres sur l'écriture, mais parce que les deux se lisent comme des romans. Parce que les deux livres nous en apprennent autant sur l'auteur que sur l'acte d'écrire, et que c'est par cet apprentissage qu'on apprend le plus.
Note : Je ressens un étrange malaise d'avoir appelé l'auteur par son prénom.
(4.5 stars) A jewel of a book on writing, taking the form of very short chapters (or sections rather), covering most aspects of what it is to live and work as a writer, in an ironic, refreshing and no-BS way.
Fun to read, never boring, pretty useful with a few unforgettable quotes. Deserves its place in the bookshelves of aspiring writers, and just anybody interested in the process of writing.
Probablement l’un des meilleurs livres que j’ai lu depuis un bon bout. La lecture de ce livre donne l’envie de se lancer dans l’écriture à temps plein, et toute la beauté des mots qu’on lit en ressort en même temps.
Ce livre entremêle réflexions, annecdotes et conseils d'une façon plutôt originale. L'auteur insiste qu'il ne s'agit pas d'un essai, mais bien d'un roman. Cette structure qu'il met à l'essai lui permet d'aborder l'écriture d'une façon qui n'est pas trop technique tout en permettant à l'écrivain débutant d'en sortir quelques conseils solides. J'ai parfois sentie qu'il s'adressait à un type d'écrivain en particulier (il l'admet lui-même) et j'ai décroché un peu à certains moments à cause de cela. Je crois que c'est un livre que je vais vouloir relire au moins une deuxième fois puisqu'il parle aussi un peu de l'expérience de faire publier son premier roman et des défis que rencontrent les écrivains de longue date. Bref, j'ai bien aimé et je retiens certainement des conseils qui me seront utiles je l'espère.
Dany Laferrière dichiara d’aver scritto Diario di uno scrittore in pigiama per dare una risposta definitiva ai tanti aspiranti scrittori - scocciatori che lo chiamavano ad ora di cena, chiedendo consigli di scrittura o che stavano lavorando a una tesina. «Con questo libro pensavo di poterli fregare, rispondendo con un colpo solo a tutte le loro domande ed evitando altre fastidiose telefonate. Invece ora mi chiamano per interrogarmi sul libro e sul perché abbia dato questo o quel suggerimento».
Sebbene non sia posseduta dal sacro fuoco della scrittura, ci sono almeno tre cose che inizierò a fare dopo aver letto Diario di uno scrittore in pigiama: - Portare sempre con me un taccuino (è vero, la faccio già. Ma poi lo uso pochissimo fidandomi della memoria. Che inizia a perder colpi). - Leggere con accanto un bicchiere di vino. Ce n’è parecchio tra le pagine di Laferrière, il quale associa la lettura al vino e la scrittura al caffè (ognuno ha i suoi gusti. Visto che devo ridurre il numero di caffè giornalieri…) - Trascorrere una giornata immersa in una vasca da bagno (che non ho) e uscirne solo a lettura ultimata, trasformandomi in un lettore acquatico. - Leggere, leggere, leggere. E di spunti di lettura in Diario di uno scrittore in pigiama ce n’è a bizzeffe.
Un livre de «conseils» sur l'écriture qui s'avèrent finalement être davantage un prétexte pour partager des idées diverses sur la nature de l'écriture. C'est aussi en quelque sorte le roman d'un auteur aux prises avec sa nostalgie. Une lecture poétique et intéressante, que je recommande à ceux qui aiment la lecture en elle-même.
Un excellent livre, qu'il doit prendre le temps d'être lu, ici et là. Écrit sous forme de chroniques (202), l'auteur nous parle d'écritute, de lecture, de littérature, de la vie, du monde ,etc. Un livre très intéressant, qui nous plonge dans la tête de cet auteur passionnant, tout en nous faisant réfléchir. Je le recommande chaudement!
Cette chronique de Dany Laferrière expose sa vision de ce qu’est un écrivain, comment on le devient, et de quelle façon la littérature est entrée dans sa vie. On a accès à des observations, des constats, des conseils, des commentaires, teintés par l’humour de l’auteur, qui s’adressent à quiconque aurait un jour l’impulsion de nourrir le rêve de devenir écrivain. Plusieurs citations intéressantes. Une lecture sympathique qui provoque à plusieurs pages un sourire en coin.
Quelques citations:
« J’entre toujours dans un nouveau livre sur la pointe des pieds, comme dans une nouvelle maison dont on n’a aucune idée de la disposition des pièces. » p. 25
« On n’écrit pas pour impressionner les autres, mais pour découvrir en même temps que le lecteur notre façon de voir le monde ». p. 47
« Ce n’est pas seulement en écrivant qu’on saura qui on est. On est ce qu’on est dans le moindre de nos gestes ». p. 194
« Un écrivain est un enfant perdu dans la forêt qui ne cherche plus à retourner à la maison en découvrant qu’il n’a rien oublié puisqu’il avait pris la peine de glisser dans sa poche ces vingt-six petites lettres lumineuses de l’alphabet qui vont éclairer son chemin ». p 206
Quel agréable bouquin! Des pensées, des notes, des informations, plein d’anecdotes sur l’écriture et le lecteur. Si le goût d’écrire est en vous, c’est un livre qu’il faut lire! Si vous aimez les livres, vous aimerez les réflexions que Dany Laferrière partage. On y retrouve des conseils et des souvenirs, des espoirs et des exp��riences… Un véritable petit bijou. Ce livre me réconcilie avec cet auteur dont j’avais grandement apprécié la plume, mais beaucoup moins sa nostalgie dans L’Art presque perdu de ne rien faire.
Ce livre est une pépite pour tout écrivain-e qu'il ou elle soit débutant-e ou pas ! Les réflexions et conseils dispensés par l'auteur sont justes, intéressants et judicieux. Dans ce livre, Dany Laferrière dépeint également à merveille le métier d'écrivain. Un livre à lire et à relire !
J’ai abandonné la lecture autour de la 90è page. Je ne m’attendais pas vraiment à ce type de livre qui n’est pas un roman mais plutôt des courtes réflexions sur différents aspects de l’écriture et la lecture. Ça ne me rejoignait pas.
J'ai pris mon temps pour lire ce livre, par petits bouts, pour bien intégrer ce que je lisais.
C'est rempli de réflexions et de conseils sur l'écriture, la lecture, la vie d'auteur... Parfois, ce sont des anecdotes, parfois c'est plus philosophique. Ça fait réfléchir, ça fait parfois sourire, mais surtout, ça donne le goût d'écrire!
Cet ouvrage est une suite de chroniques sur l'écriture et le travail créatif de l'écrivain tout en montrant ce dernier sous un jour peut-être moins flatteur, mais certainement plus réaliste. J'aime la proximité ainsi créer. Déjà que les grands lecteurs apprécient celles et ceux qui les transportent par leurs mots, là, on peut entrer dans leur petit monde pas si idyllique, remplie de labeur et de solitude.
Chaque chronique est un conseil, une analyse sur point donné, une réponse à une interrogation pour l'apprentie écrivain qui sommeille peut-être en nous. Cela pourrait être ennuyeux, mais pas du tout car cela reste très vivant, remplie de bon sens, d'exemples parlants sans être dénué d'une grande culture mise à la portée du plus grand nombre. Bravo ! Cependant, il m'est arrivé de ne pas être d'accord. Je n'ai pas apprécié certaines remarques faites à l'encontre de Daniel Pennac. Je l'ai trouvé aussi sévère avec une œuvre de Meier.
Attention, Dany Lafferière ne nous donne pas ici une recette toute faite pour écrire le prochain best-seller. Cela n'existe pas et c'est tant mieux. Mais l'ensemble est judicieux et peut nous être utile en plusieurs circonstances.
J'ai apprécié plus cette lecture que ma précédente : L'art presque perdu de ne rien faire. J'ai pu m'y plonger plus sereinement et je pense que la thématique me convenait indéniablement plus. Ce livre peut se lire d'une traite ou se picorer afin de mûrir certains points. On peut aussi le garder sous le coude pour s'y replonger de temps en temps, pour vérifier où se remettre en mémoire tel ou tel aspect alors abordés.
Dans ce livre, Dany Laferrière donne ses conseils à tout ceux qui seraient un jour tentés d'écrire un livre. C'est aussi en même temps un livre rempli de petite pensées sur la lecture.
Le livre est écrit sur le même style que L'art presque perdu de ne rien faire qui avait été un de mes meilleurs livres l'an dernier. J'adore le style simple de cet auteur. C'est le genre de livre que j'aime lire tranquille l'été.
Ce livre est un malentendu car il ne s'agit pas en fait d'un journal. Je pensais (et j'aurais préféré)que je lirais des anecdotes sur les débuts de Dany Lafferière en temps qu'écrivain. En fait il s'agit de bons conseils aux auteurs en herbe. J'ai trouvé un peu lassant le ton parternaliste et j'ai les petites chroniques, à la longues un peu redondantes. Le style est agréable et certains des conseils sont en fait assez bons, mais je pense qu'il s'est un peu enlisé dans son sujet.
Intéressant, mais l'auteur n'a de toute évidence fait ça, qu'écrire, depuis le début de sa vie d'adulte, ce qui biaise sa vision de l'écriture: il n'a jamais eu besoin de faire autre chose pour subvenir à ses besoins ni à s'occuper d'enfants, de toute évidence.
N'empêche, une lecture intéressante et une réflexion souvent pertinente.
L'ironie de Dany reste un exemple de la finesse d'intelligence d'un intello qui, lui, a bien lu les classiques qui remonte aux philosophes grecs, rien de moins !
Laferrière blickt zurück auf seine Erfahrungen als Schriftsteller und Leser und verpackt sie als Ratschläge für diejenigen, die erst am Anfang eines Schreiberlebens stehen. Es sind weniger Anweisungen, wie man Schriftsteller wird, denn Laferrière ist überzeugt, dass man dazu geboren wird, sondern will Erfahrungen, die jeder früher oder später machen wird/würde, vorwegnehmen. Dass "Roman" auf diesem Buch steht, wird in einem der vielen 1/2 bis 3 Seiten langen Kapitelchen thematisiert. Dennoch darf man weder einen Roman erwarten noch ein Tagebuch, sondern Reflexionen über das Schreiben, die interessant sind, etwas weniger davon aber auch ausgereicht hätten.