À Katharz, la ville-prison, le meurtre est légal et même récompensé. À partir de cinq assassinats déclarés (et sous réserve d'une certaine élégance), le titre de Chevalier des Arts du meurtre vous est délivré, qui vous permet enfin de quitter Katharz* ! Évidemment, il arrive que les choses tournent mal lors de la cérémonie, car la dirigeante, Ténia Harsnik, aime jouer de la guillotine. Il se murmure d'ailleurs qu'elle cache un secret aussi grand que la ville qui s'étale sous ses pieds... Mais peu importe ! L'un des complots qu'elle doit déjouer à tour de bras finira bien par aboutir. D'ailleurs, Sinus Maverick, le célèbre fabriquant de bonbons (ces fabuleux sortilèges en papillotes) est proche du succès. Vraiment, il ne pouvait pas se douter que Ténia était le dernier rempart avant le chaos... Il voulait bien faire, voilà tout.
* Offre sous certains conditions, se reporter aux toutes petites lignes en bas du contrat.
EXTRAIT – Hmm. Qu’est-ce que tu comptes faire ? – Dans un premier temps ? Lui retourner la politesse, mais sans échouer. Je vais le tuer. – De quoi le crois-tu coupable, exactement ? – Je n’en suis pas bien sûre mais lui doit le savoir. Je ne peux pas le laisser comploter indéfiniment contre moi. – Tu parles de la Conspiration Secrète des Flamboyants Vengeurs ? Mais tout le monde est au courant, non ? Je les croyais inoffensifs. – Je pense que c’est juste une couverture pour une conspiration beaucoup plus sérieuse. – Tu sous-entends qu’il dissimule une conspiration sous une autre ? Ah, le fourbe !
Audrey Alwett, née en 1982 en banlieue parisienne, développe son goût pour l'écriture dès l'école primaire en écrivant des contes de fées un brin ridicules, mais qui ont le mérite de faire rire ses petits frères. Durant ses études littéraires, qu'elle effectue à Nantes, elle travaille dans diverses petites maisons d'édition et écrit pour la presse régionale. Mais les premières publications qui lui importent seront surtout des nouvelles et une préface, écrites dans des genres très différents (fantasy, SF, polar, société, historique…).C'est grâce au Lanfeust Mag qu'elle rejoint le monde de la bande dessinée, en scénarisant quatre histoires courtes. Elle rallie le studio Gottferdom en 2007 pour faire du scénario son activité à plein temps. SinBad, co-scénarisé avec Arleston et dessiné par Alary, est son premier titre.Alwett s'est depuis spécialisée dans l'écriture féminine avec des séries comme « Princesse Sara », « Danseuse » ou « Sweety Sorcellery ». Elle est d'ailleurs la fondatrice des collections Blackberry et Strawberry chez Soleil, qui réalisent des albums à l'attention d'un public féminin.
While Sir Terry Pratchett's works have been translated into French (and published by Éditions L'Atalante), it's of course better to enjoy the works in their original language. But as the French also have a weird sense of humour, it can't be that there aren't any authors in that field?
That's where, for example, Audrey Alwett comes in. She's first and foremost known for writing the texts for the Princesse Sara comics series and other comics. Les Poisons de Katharz was her first proper Fantasy novel, which should have started a series, but for whatever reason, only the first book was released under her own label Bad Wolf. After some talks with Éditions ActuSF, it was decided to continue the work under their wings. But for that, the original story had to be reworked a little and was re-released in 2016. The original idea does remain: there will be more books/stories that will take place in the same world. As Ms. Alwett is/was a huge Pratchett fan, the books will follow a same pattern (if I understood her correctly): stand-alones in the same world.
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I'm not going to go too much into detail, but it's about a city called Katharz. It shelters all the bad guys of other cities and thus serves as a sort of city-prison or prison-city. You can enter through the large gate, but you can't leave. A large and sturdy wall closes everyone inside off from the outside world. Meanwhile, there's a society to run in there. That's the responsibility of a young, female tyrant: Ténia Harsnik, 22 years old. She's assisted by the world's best sorceress (who has bad luck with keeping apprentices, as they somehow always manage to screw up and get themselves killed in the process): Dame Carasse. When her most recent apprentice fails to obey her (and blows up her tent and himself in the process), she ultimately finds one curious kid, who was given up for adoption. His name: Azarel; yes, a biblical name (Azrael in English). And with Azarel, she will have hit the jackpot, so to speak. The world will not be the same any more. Her new izba (see Wikipedia for an explanation) also has magical abilities. And chicken legs! (I take it Ms. Alwett took The Luggage from Pratchett's Discworld series as inspiration)
As it happens, the city is cursed. The maximum number of inhabitants may not be higher than 100,000 (one hundred thousand). If however that number is more than reached, a dark future awaits Katharz and the rest of the world. Only, not everyone is aware of this agreement that was obtained many centuries ago. This also means that killing off the population is needed, with the approval of Ténia Harsnik. The population does not consist of only men, you must know.
There are of course also political events taking place elsewhere, in the neighbouring cities: A new king has to be chosen (Prince Alastor is the chosen one), a new bride for this new king-to-be, ... and a few wanting to see their own (political or other) powers increased through such a wedding. It's custom that the bride gets to choose a gift: Some wanted statues, or a street named after them, or similar.
Not all goes according to plan, else you wouldn't have a (good) story to tell.
I found this story very entertaining. The writing is quite juicy, fun, and very much alive (colloquial speech). I could picture the different characters saying what they said (and how they said it) and doing what they did. The world was well worked-out, although the focus lied, obviously, on the characters. This is not a Pratchett copy-cat. There are the obvious influences, but this story holds its grounds even if you haven't read any Discworld novel. I certainly had to laugh several times at the sometimes simple-mindedness of the certain characters. But like Pratchett, Audrey threw in subtle references to real life, about human behaviour, about morals and alike.
So yeah, it's Fantasy, it's funny where it must be, but it also makes you think about the world today, even if the entertainment aspect is of much higher importance.
Definitely recommended for (French-speaking) Pratchett fans. I hope the next story/ies will be of the same quality.
J'ai découvert ce livre par hasard et c'est une excellente surprise. J'adhère totalement à l'humour de l'auteur. J'ai passé mon temps à me marrer toute seule en lisant ce bouquin... J'espère qu'il y aura une suite ou que l'auteur continuera dans ce style. Je vous le recommande!
Les références au Disque-Monde font vraiment très plaisir. Pour écrire ce livre, l’auteure s’est inspirée de Pratchett, et ça se voit : c’est un bel hommage à Sir Terry et à son monde plat comme une pizza. Quelle nostalgie, quelle joie de retrouver des personnages attachants qui font clairement référence à Mémé, à Mortimer, à Carotte, à Vétérini, et même à Planteur JMTLG ! Cela fait 10 ans que j’ai lu les Pratchett, mais ce livre me donne envie de les relire.
J’ai pleuré en lisant une certaine note de bas de page et les remerciements.
Je conseille ce livre à tout le monde, ça se lit très vite et on passe un bon moment. Bien sur, je le conseille plus particulièrement aux amateurs du Disque-Monde, les références leur feront chaud au cœur.
Je crois que c’est censé devenir une série, mais pour l’instant il n’y a qu’un tome, qui se suffit à lui-même.
J'ai passé un agréable moment en lisant ce roman qui prend le contre pied des livres de Fantasy. J'ai apprécié l'humour de l'auteur qui m'a souvent fait m'esclaffer de rire. L'histoire se passe à Katharz, une ville ou se trouve le pire de l'humanité voleurs, croquemitaine, sorcière, ogre... Les gens se saluent en disant un jour de plus, et oui dans cette ville, les personnes meurent rapidement. En fait la population ne doit pas dépasser le nombre de mille ou un démon emprisonné sous la ville se réveillera et tuera tout le monde. C'est un livre ou l'on rit beaucoup comme je l'ai dit précédemment cependant à cause de cet humour omniprésent j'ai eu du mal à rentrer dans cette lecture. Je ne suis pas habituée à lire des pastiches. Cependant je dois avouer que j'ai beaucoup aimé certains personnages, notamment Grace- Virginie qui joue à la perfection les ingénues, le personnage de Azarel est juste MAGIQUE. Je pense à la scène ou Dame Carasse l'envoie chercher de la sciure pour l'isba et ou il se dit les gens ont peur de la sorcière je vais donc prendre une pancarte écrire dessus je suis l'apprenti de la sorcière comme ça personne ne me touchera. Il est tout fier de lui et la sorcière lui dit c'est bien tu es très intelligent et elle pense en fait les gens ici sont analphabètes. Cette scène m'a fait hurler de rire. Le personnage de Ténia la tyranne qui s'assume m'a beaucoup plue également. Bref je recommande ce livre à tous ceux qui souhaitent se changer les idées et s'amuser un peu.
En lisant le résumé, je m'attendais à une histoire sérieuse, avec un peu de violence et une course contre la montre afin d'éviter le réveil du démon. Au final, j'ai découvert une fantasy humoristique. Au moins, la course contre la montre était toujours présente.
Au début, j'ai eu un peu de mal à rentrer dans l'histoire et l'univers. Mais après quelques chapitres, j'ai réussi à bien me mettre dedans et à apprécier ce récit. Certaines situations sont assez ridicules. Je pense au fait qu'une espionne doit prendre rendez-vous avec la tyranne afin de lui annoncer une tentative d'assassinat. Alors que ladite tentative a lieu la nuit même. C'était ridicule mais pas dans le mauvais sens car j'ai adoré ce genre de situations. Ça rendait l'histoire plus légère sans forcément décrédibiliser.
J'ai aussi beaucoup aimé l'idée de mettre un compte à rebours au début des chapitres. Ça donne une idée des évènements qui peuvent se produire et de l'avancement de l'intrigue.
J'ai adoré chacun des personnages, car ils m'auront tous fait rire ou sourire par leurs actes ou leurs caractères. Mais j'ai vraiment adoré Ténia au final, elle n'est pas si tyrannique que ça.
J'ai adoré la plume de l'autrice. Elle a su écrire une histoire vraiment intéressante avec beaucoup d'humour autour. Parce que bon, il y a quand même un démon qui risque de se réveiller dans tout ça!
Petit bonus: j'ai adoré la référence à la chanson de Jeanne Mas • En Rouge et Noir, et la réécriture des paroles. Ça m'aura beaucoup fait rire! Et mis la chanson dans la tête aussi.
Les poisons de Katharz est un petit roman de fantasy parodique. L'histoire se déroule en grande partie dans la ville de Katharz, une cité fondée à l'instigation de trois royaumes alliés qui y parquent leurs citoyens indésirables. Les habitants de Katharz ne peuvent pas en franchir les murs ou l'unique porte car ceux-ci sont scellés magiquement pour ne rien laisser sortir (pour entrer par contre, pas de problème).
Le double hic, c'est que : 1) la cité a été bâtie au-dessus d'un démon emprisonné là, et qu'il sera délivré si la population atteint les 100 000 personnes. 2) Tout le monde a oublié son existence et la population de Katharz flirte allègrement avec les 99 500 à quelques jours de la cérémonie annuelle qui voit les trois royaumes voisins venir livrer leur lot de nouveaux citoyens, menaçant de faire péter le compteur.
Seules deux personnes connaissent la sombre menace qui plane sur la cité : sa dirigeante, Ténia et sa marraine, la sorcière dame Carasse, la plus grande sorcière du monde.
Toutes deux ont vu le démon en rêve, savent donc ce qui menace la vile, mais ont la bouche cousue par le pouvoir du démon qui les empêche de révéler ce secret.
Partant de là, le récit nous entraîne dans le compte à rebours menant à l'inévitable (apparemment) réveil du démon. Les situations absurdes et les personnages oscillant entre ridicule complet et cynisme joyeux sont plutôt réussis et le ton humoristique du roman rappelle, et c'est assumé, le regretté Terry Pratchett, sans évidemment en atteindre le génie ni, du moins je le suppute, la postérité.
Le roman n'est cependant pas honteux, loin de là, et m'a permis de passer un agréable moment de lecture.
Voilà un livre qui se dévore avec bon appétit et bonne humeur ! Les Poisons de Katharz est le 1er roman d’Audrey Alwett qui avait déjà fait ses premières armes dans la BD (Princesse Sara). Dès les premières phrases, j’ai tout de suite sentie l’influence de Terry Pratchett (confirmé par l’autrice à la fin de l’ouvrage). On y retrouve les bons ingrédients de mon précieux Good Omens : de l’humour au 2è/3è/…./100è degré, des personnages qui ne se prennent pas sérieusement au sérieux, une Apocalypse, des anges, un démon et une très jolie plume qui, elle, n’appartient qu’à l’autrice.
Au-delà de l’hommage à Pratchett (entant que fan j’apprécie énormément), c’est un excellent roman pour peu qu’on aime sa Fantasy avec beaucoup d’humour et parodiée avec talent. Le pire dans tout ça, c’est que l’histoire est plutôt sombre et trash. Mais c’est raconté avec tellement de légèreté et de second degré que ça passe tout seul.
Et cette sorcière, on en parle ? Dame Carasse, la sorcière attitrée de cette cité-prison, marraine de la despote en place, et un des personnages clef de l’histoire. Je suis désolée, je vais encore faire allusion à Pratchett mais, promis, c’est la dernière fois! Si vous connaissez le Disquemonde et l’arc des sorcières, vous connaissez mon personnage préféré de la vie : Mémé Ciredutemps, la plus puissante sorcière du Disque mais faut pas l’dire (mais vaut mieux s’en rappeler). Avec un tel bagage (et en ayant lu le dernier livre de Pratchett), vous comprendrez bien que la Dame Carasse, je l’aime d’amour. Ce n’est pas Mémé Ciredutemps, ni une pâle copie (je l’ai dis, Audrey Alwett a son écriture bien à elle, et ses perso ne font pas exception). C’est « juste » un excellent personnage que j’ai immédiatement adoré (coup de foudre!). Une sorcière comme je les aime : pragmatique, puissante, futée et terriblement humaine.
C’est d’ailleurs très difficile de détester un personnage dans ce livre… tant ils sont, justement, humains, imparfaits, persuadés d’être dans le bon/mauvais camps, pris dans leur script (ça c’est ce qu’on attend de moi donc je fais ça) mais si attachants et drôles.
Ténia Harsnik, descendante de la lignée des tyrans de Katharz, totalement décomplexée, badass, élevée pour tuer et déjouer tous les complots afin de sauver les Terres d’Airain, quitte à passer pour la méchante de service.
Le sénateur Mâton l’Ancien de Malicorne, rusé, ambitieux, retors à faire pâlir Cercei Lannister. Il va tout mettre un oeuvre pour obtenir plus de pouvoir : vendre sa nièce, droguer des licornes, tuer un alchimiste ou deux, déclencher une guerre…
Sinus Maverick, sorcier raté mais homme d’affaire accompli, créateur (marque déposée) du bonbon, qui aimerai bien que Ténia arrête de tuer le commerce… tout court, quitte à être calife à la place du calife (si on insiste).
Et je peux continuer ! Que ce soient des personnages principaux ou secondaires, Audrey Alwett a su leur donner de l’épaisseur et du croquant.
Vous l’aurez compris, j’ai adoré ma lecture et je suis très heureuse de cette belle découverte ! Le 2è livre d’Audrey Alwett ( Magic Charly ) est déjà dans ma PàL et je vous en reparle bientôt. En attendant, foncez !
Contrairement à Magic Charly, il s’agit ici d’un roman plutôt adulte. Il se déroule dans la Terre d’airain, où le démon Sälbeth a été enterré sous terre par un ange et condamné à ne plus pouvoir en sortir tant que 100 000 âmes ne vivront pas au dessus de sa tête. Lorsque le récit commence, la ville de Katharz s’est bien développée au dessus du démon, et le chiffre fatidique s’approche dangereusement malgré la politique sanguinaire de la tyranne en place qui fait tout en son pouvoir pour réguler la population. ⠀ J’ai vraiment beaucoup aimé ce roman. J’avais quelques petites inquiétudes avant de commencer liées au ton humoristique de ce livre : j’avais un peu peur que cela rende l’histoire un peu absurde, ou en tout cas moins « crédible » qu’un roman plus traditionnel. J’ai vite été rassuré. Si l’humour est effectivement très présent, il ne gâche en rien l’intrigue, bien au contraire. Il permet aussi de faire passer plus facilement pas mal de messages importants puisque le roman est quand même pas mal engagé derrière son apparente légèreté, avec des parallèles assez flagrants avec certains événements réels. ⠀ J’ai trouvé les personnages bien construits et très attachants, qu’il s’agisse de Totor l’Indolent, le benêt de service, de Dame Carasse, la sorcière à l’égo surdimensionné qui est pleine de cynisme, de Ténia, la tyranne qui n’est pas aussi cruelle qu’on veut bien le penser, ou encore Azarel, dont j’ai adoré découvrir les origines. ⠀ Malgré le fait que le roman soit assez court, et que ce soit a priori un oneshot, l’autrice a su développer un univers intéressant, avec toute une mythologie qu’on ne découvre qu’en partie mais qui donne déjà un contexte plus que satisfaisant. Pour ceux qui ont lu les deux tomes de Magic Charly, il y a aussi pas mal de petits éléments qui permettent de faire le lien entre les deux univers et de rendre la lecture encore plus sympa. ⠀ Je ne peux que vous recommander cette lecture !
Ayant beaucoup entendu parler de cet ouvrage, j’ai finalement franchi le pas en me le procurant. Et je dois avouer que je ne m’attendais pas à ce genre de lecture. Dans la quatrième, on dit que l’auteure est la digne héritière de Terry Prachett avec ce genre de récit. Comment dire que cela m’a un peu décontenancé. Tout d’abord, j’ai dû me faire à cette plume, ce style d’humour corrosif et cruel qu’ont les personnages entre eux. C’est déroutant et j’ai cru ne pas arriver à me plonger dans l’histoire car même si j’aime l’humour, quand il y en a trop, cela m’agace. Concernant, les personnages en eux-mêmes, ils sont vraiment très hauts en couleur dans tous les sens du terme. Mention spéciale à Jeeves et Dame Carasse. Les autres ne sont pas en reste et j’ai souvent pensé que c’était une belle brochette de zigotos. Pour l’intrigue, elle est assez ordinaire dans son ensemble, c’est tout le reste qui fait que cet univers est original, barré et mordant. Même certains bâtiments sont doués d’émotions et de caractère. Pour conclure, malgré un début qui m’a désarçonné et a ralenti ma lecture. Je me suis au final bien amusé et ai parfois ri. Ce récit est à la fois familier et dépaysant. Il faut ouvrir totalement son esprit pour passer ce style peu commun. Une bonne lecture dans l’ensemble. https://la-bibliotheque-du-labyrinthe...
Un excellent moment de lecture. L'influence de Sir Pratchett est clairement là, mais l'autrice a réussi à s'en écarter pour créer un roman original et hilarant, merci à elle. Le personnage de Tenia est attachant malgré tout, Dame Carasse a certes des airs de Mémé Ciredutemps sans en être la copie... et ça fait du bien de trouver des héroines!
Un de mes passages préférés (mantra de Dame Carasse, à utiliser au quotidien!) : "-Ca n'a rien à voir. La vanité est le fruit d'un ego malade, toxique, et qui se complait dans sa petitesse en jalousant autrui. Tandis qu'un ego en pleine santé t'accordera un grand pouvoir. C'est une histoire de confiance en soi, tu comprends? Le môme lui jeta un regard flou. Evidemment, la confiance en soi, ça ne lui parlait pas. Dame Carasse insista: -En résumé, j'ai foi en moi. Rien n'est plus puissant que la foi, puisqu'on peut même soulever des montagnes avec, à ce qu'on dit. Bon, j'ai pas essayé, mais ce qui est certain, c'est qu'il ne vaut mieux pas confier sa foi à n'importe qui des fois qu'il en fasse n'importe quoi, comme monter une religion et commencer à massacrer des tas de gens, par exemple. C'est bien plus sûr de croire en soi et ça donne une force gigantesque."
Et un joli passage également... "Je veux être une poupée échouée. Pour le temps que ça durera, je veux être protégée entre les bras de quelqu'un qui me fera du bien."
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Ma dernière lecture de 2022 ! J'ai découvert ce roman d'Audrey Alwett suite à la lecture de sa trilogie Magic Charly qui a été un véritable coup de cœur. J'ai été assez amusée de constater qu'elle y avait intégrer certains éléments déjà présents dans Les poisons de Katharz, à commencer par la sorcière de la Terre d'Airain Dame Carasse que l'on retrouve dans le tome 3 de Magic Charly, ou encore Dunkel von Wasserman le croquemitaine de Saint-Fouettard qui rappelle fortement Nachlass von Wassermann.
J'ai beaucoup aimé les références à l'histoire antique avec les allusions à Carthage, cité rivale de Rome dans l'antiquité, notamment avec cette fameuse phrase latine "Carthago delenda est" du sénateur romain Caton l'Ancien, reprise par le sénateur Mâton avec son "Katharz delenda est".
Audrey Alwett aborde divers autres sujets dans ce premier roman et certains font notamment référence à la condition des femmes. Je pense notamment aux princesses de Malicorne qui apparaissent comme une représentation caricaturée de la féminité telle qu'elle est valorisée dans notre société : une femme doit être belle, douce, presque niaise et surtout, vierge.
La tyranne Ténia Harsnick, quant à elle, est l'opposée de cette féminité. En tout cas, elle s'en éloigne beaucoup. Loin d'être douce, elle inspire carrément la peur. Sa sexualité est également plus libre et assumée.
Alors ce n'est pas le coup de cœur. Mais c'est assez sympa. Pleins de références rigolotes (ma préférée une ref à une célèbre chanson des années 80 )
Thème pas forcément très original. c'Est surtout la forme et l'humour noir qui sont assez sympa. C'est cruel, les méchants ont plus ou moins la part belle dans ce roman.
J'ai eut un peu de mal à rentrer dedans au début mais par la suite jai réussi à trouver l'histoire intéressante grâce à cette humour grinçant et cruel entre les différents personnages, mention spéciale à Dame Carasse.
Bref , j'ai trouvé ça sympa. Mais ma préférence reste la saga de Magic Charly , de la même auteure.
Un roman de fantasy très sympathique, un peu lolesque , truffé de références (Petit coup de cœur pour Jeeves ^^ ) , bien ficelé, original, qui se lit facilement.. bref un moment de lecture sympathique et agréable, qui rappelle fortement T.Pratchett sans avoir la prétention de vouloir l'égaler.
Le sujet du premier volume étant globalement clos, je suis très curieuse de découvrir la suite...
Aaaaaah voilà longtemps que je ne m'étais pas fendue la gueule en lisant un roman! L'histoire, les péripéties, les personnages, la bataille, on ne s'ennuie pas une seule seconde! Et n'en déplaise aux fans de Pratchett (RIP, master incontesté), j'ai trouvé la plume d'Audrey plus fine et sa main plus légère sur les blagues. Ce roman est magistral, un (vrai) bonbon.
Ce premier roman, est une réussite ! Du grand Audrey Alwett, de l'humour, du suspens, des personnages loufoques et attachants, ce petit bijou, n'est pas passé loin du coup de cœur.
Un bel hommage français à Sir Pratchett (je n'invente rien, c'est dit par l'autrice). Complètement conquise par ce récit de light fantasy. Drôle et satirique, comme le veut le genre, c'est une franche réussite et je lirais une éventuelle suite avec grand plaisir !
Un humour bien léché, des personnages attachants aux caractères hilarants, une dose d’épique sous beaucoup d’autodérision du genre fantastique. A dévorer !
If you're a Terry Pratchett fan, then you've just found his french successor A.Alwett. It's even better to read it in the original version. Otherwise I'm sure you'll love it anyway.
J'ai beaucoup aimé ce roman. L'humour noir et décalé donne du peps à l'histoire. Les personnages sont attachants, l'écriture est fluide. Cela m'a donné envie de découvrir Terry Pratchett.
Dnf @67% Ca commençait plutôt bien sur une vibe très Pratchett-ienne et puis il a fallu ajouter un pédophile gay et une scène de cul entre une fille de 22 ans et un mec de 40. Non, merci.
Quel plaisir ! J'ai tout adoré : l'intrigue de départ qui nous fait attendre l'apocalypse, les personnages hauts en couleurs, le rythme des complots et retournements de situations, l'exploitation du système politique, des enjeux sociétaux, de l'univers et de sa magie. Le gros plus : l'humour. Que ce soit des blagues, des jeux de mots, de l'ironie, des références qui rendent le tout encore plus comique : je ne me suis jamais autant marré en lisant. Ça change beaucoup de ce que je lis d'habitude ! Tout le monde compare ce roman avec la fantasy de Terry Pratchett, ça m'a donné envie de me lancer pour découvrir sa plume que je ne connais pas encore.
I'm not a big fantasy-funny/fantasy reader, so it was basically the first of the genre I read and it was a fun ride! I had trouble getting invested in it but that's entirely because of me and not the book, which was very good at introducing hilarious characters and places! But once I was in, I really enjoyed it! I would love to read short novels following other characters in this universe, it could be fun!