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La Zone du Dehors

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2084. Orwell est loin désormais. Le totalitarisme a pris les traits bonhommes de la social-démocratie. Souriez, vous êtes gérés! Le citoyen ne s'opprime plus : il se fabrique. À la pâte à norme, au confort, au consensus. Copie qu'on forme, tout simplement. Au cœur de cette glu, un mouvement, une force de frappe, des fous : la Volte. Le Dehors est leur espace, subvertir leur seule arme. Emmenés par Capt, philosophe et stratège, le peintre Kamio et le fulgurant Slift que rien ne bloque ni ne borne, ils iront au bout de leur volution. En perdant beaucoup. En gagnant tout.

Premier roman, ici réécrit, La Zone du dehors est un livre de combat contre nos sociétés de contrôle. Celle que nos gouvernements, nos multinationales, nos technologies et nos médias nous tissent aux fibres, tranquillement. Avec notre plus complice consentement. Peut-être est-il temps d'apprendre à boxer chaos debout contre le swing de la norme?

656 pages, Mass Market Paperback

First published July 1, 2001

162 people are currently reading
1857 people want to read

About the author

Alain Damasio

35 books492 followers
Alain Damasio, né Alain Raymond le 1er août 1969 à Lyon, est un écrivain français de science-fiction. Il choisit ce patronyme en l'honneur de sa grand-mère Andrée Damasio.

Né d'un père carrossier et d'une mère agrégée d'anglais1, Alain Damasio obtient un bac scientifique. Après une classe préparatoire HEC, il intègre l'ESSEC, qu'il quitte en 1991. Il choisit de s'isoler (d'abord dans le Vercors puis à Nonza, en Corse) pour s'adonner à l'écriture. Son domaine de prédilection est l'anticipation politique. Il marie ce genre à des éléments de science-fiction ou de fantasy.

Jeune, il écrit de nombreuses nouvelles. Son premier texte long vendu à plus de 50 000 exemplaires est La Zone du dehors, roman d’anticipation qui s’intéresse aux sociétés de contrôle sous le modèle démocratique (inspiré des travaux de Michel Foucault et Gilles Deleuze).

Son second livre est récompensé par le Grand prix de l'Imaginaire 2006 dans la catégorie Roman. Il s'agit de La Horde du Contrevent (roman accompagné d'une bande-son composée par Arno Alyvan), véritable succès public qui s'est vendu à plus de 100 000 exemplaires2, régulièrement cité dans les incontournables de la science-fiction française.

En 2008, il pose sa voix sur Bora5, un morceau de musique de Rone. En 2009, il écrit La Rage du sage (essai politique et poétique sur notre époque) pour le single gratuit Memento mori du groupe SLIVER.
Alain Damasio scénarise également Windwalkers, un film d'animation tiré de La Horde du Contrevent, avec Jan Kounen à la réalisation et Marc Caro à la direction artistique.

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Community Reviews

5 stars
669 (34%)
4 stars
723 (37%)
3 stars
378 (19%)
2 stars
136 (6%)
1 star
47 (2%)
Displaying 1 - 30 of 129 reviews
Profile Image for Joan Damiens.
301 reviews16 followers
March 27, 2019
DNF (after 500 pages...). 2/5

J'avais adoré la Horde du Contrevent d'Alain Damasio. C'est l'un de mes livres préférés. Pourtant, il avait des défauts. Ici, ce sont les mêmes défauts, mais je n'ai vu qu'eux. Le traitement des femmes, inexistant la plupart du temps, et honteux le reste du temps. Peut-on parler d'une femme sans évoquer ses seins, ses fesses, son pouvoir de séduction. Le seul personnage féminin est un faire-valoir du personnage principal.
Le personnage principal est imbuvable. Trop de manichéisme. Nous les éveillés contre le peuple stupide. Les manifestations françaises actuelles montrent bien que la masse n'est silencieuse que parce qu'on la contraint, et qu'elle n'est sinon pas si dupe.
Bizarrement, j'adhérais plus à la thèse de l'auteur avant de lire le livre qu'après l'avoir lu. Oui, nous devons éviter de tomber dans l'uniformisation et garder notre indépendance, notre identité. Mais j'ai aussi trouvé que parfois, l'individu se prend pour ce qu'il n'est pas. Que nous sommes des grains de sable dans l'univers et que nous devrions nous en rappeler plus souvent. Surveiller ses voisins, se noter les uns les autres, c'est évidemment malsain, mais en quoi le terrorisme est une réponse?
Dommage, je n'ai pas du tout adhéré.
Profile Image for Lucielle.
21 reviews5 followers
October 14, 2019
Habituellement, je finis toujours les romans que je commence. Ce livre est une exception particulièrement surprenante à la règle.

Après la sublime claque de La Horde du Contrevent, c'est avec une vraie fébrilité que je me suis jetée dans ce livre.

Et quelle déception.

Déjà, mais qu'est ce que c'est lent. L'histoire a du mal à démarrer, et s'embourbe dans des pseudo réflexions intellectuelles sur le système dystopique - dont on sent qu'il est une critique de notre société actuelle.

Cette vision est portée par un personnage principal insupportable, qui se croit hautement intellectuel, supérieur à la moyenne des pauvres moutons qui composent la société, et nous balance tellement d'envolées lyriques à tout va que j'ai eu une envie constante de le baffer - quand je ne sautais pas des pages entières.

En effet, les réflexions de Captp, présentées comme révolutionnaires, sont en fait assez basiques avec un minimum de conscience politique, que l'on soit d'accord ou non avec le personnage.

Mais ce qui m'a le plus choqué est le sexisme à peine caché de ce roman.
Quand les femmes ne sont pas présentées sous un angle particulièrement violent, vulnérables, sous l'œil et le joug masculin (particulièrement du personnage principal), elles sont simplement inexistantes.

Le seul personnage féminin réel, Boule de Chat, (qui doit avoir moins de 10 paragraphes dans plus de 600 pages) n'a aucune personnalité, et sert juste de love interest (aka plan cul) de Capt.

J'étais particulièrement confuse, voire choquée par ce mysoginisme, au vu de la profondeur et de la force des femmes de La Horde du Contrevent.

Et après lecture d'une interview de Damasio, lui-même reconnaît les défauts de son livre, et avoue que lors de la rédaction du roman a 22 ans. sa jeunesse et son inexpérience vis à vis des femmes ont résulté en une fantaisie hétérosexuel du sexe féminin, plutôt qu'en de vrais personnages construits.

J'ai donc décidé de prendre ce roman pour ce qu'il est : un immature fantasme sociétal d'un jeune auteur ancré dans ses visions masculines et manichéennes.


Profile Image for Math le maudit.
1,376 reviews45 followers
August 25, 2017
Du bon et du moins bon dans ce premier roman d'Alain Damasio. Très bonne science-fiction politique, construite en huis clos sur une colonie terrienne implantée sur un satellite de Saturne.

La société dépeinte, pas si éloignée de la nôtre, fait un peu frémir, et certains points développés par Damasio sont très bien vus, voire, pour certains, prémonitoires.

Le roman est bâti comme une œuvre (ré)voltée, un appel vibrant à la (ré)volution anarchiste contre le carcan de la société. On retrouve déjà des thèmes qui seront présents dans La horde du Contrevent : le vif, Nietzsche, l'importance de la vitalité chez l'homme par exemple. Côté écriture, c'est du Damasio (déjà) : langue modelée, gentiment maltraitée et toujours cette exubérance qui fait que, quelque soit l'impression finale du livre, on se dit : "c'est bien écrit".

Alors oui, c'est bien écrit, mais... Car on l'aura compris, il y a un mais. Le récit est parfois longuet, et personnellement, j'ai alterné les moments de dévorage pour "savoir" et ceux, tout aussi nombreux (et c'est là où le bât blesse), de désintérêt total, au point de ne pas toucher au bouquin pendant plusieurs jours !

Deuxième reproche : le prosélytisme affiché du livre m'a gonflé. Violemment. Le message martelé à longueur de pages : "Nietzsche, c'est trop un génie ! Waow ça troue le cul !" ; "le confort c'est caca, ça éloigne de la révolte" ; "l'homme vivait pleinement quand il avait une espérance de vie de 45 balais"... et j'en passe ! C'est gavant à la longue. Celui qui ne comprend pas que Damasio est fan de Nietzsche en lisant ce livre a dû louper des pages...

Bref, j'aime pas le prosélytisme, même d'extrême gauche.

Au final, un bon roman de science-fiction politique, clairement utopique, mais qui, à mon goût, aurait gagné à être moins bêtement revendicatif. C'est du "rentre-dedans" et du coup, ça perd en impact (paradoxalement).

Je trouve qu'à trop vouloir bousculer son lecteur, Damasio le prive de la réflexion sur la société que son texte aurait pu enclencher et y substitue un sentiment mi-goguenard, mi-agacé tant par moments il énonce des énormités.

Bilan : pas mal, mais pas le mille, comme dirait le chanteur.
Profile Image for Mathieu Petitjean.
20 reviews1 follower
January 29, 2022
Cette critique s'adresse notamment aux personnes qui, comme moi, se sont attaquées à la Zone du Dehors après avoir adoré la Horde du Contrevent.

Dans la Zone du Dehors, on retrouve la prose sophistiquée et élégante de Damasio, et son attention à la musicalité de l'écriture transparait fortement. Le roman ne manque pas de situations à suspense ni d'envolées ou joutes verbales captivantes sur des sujets philosophiques et politiques.

Cependant, ce roman est fondamentalement différent de la Horde du Contrevent car l'univers de science-fiction n'y est ici qu'un prétexte pour un texte plus brut, qui est profondément politique.

Ce roman est une analyse et critique des sociétés démocratiques de contrôle et de leur lien nécessaire avec le capitalisme. Il pose des mots sur le concept de (ré)volte, de vitalité, de liberté : "ce dehors qui est intérieur à chacun de nous".
Profile Image for Noël.
51 reviews23 followers
March 17, 2021
J'avais adoré la Horde du Contrevent.
Ici, bien que l'univers/société du Cerclon est très intéressante et originale (Le système des noms, Le Clastre, le cube...)
Ca s'arrete là.

Traitement misogyne de la femme. A croire que l'auteur ne sais vraiment pas écrire des personne qui n'ont pas de pén*s. On a qu'un seul personnage féminin, en second plan, qui ne sert que de faire-valoir au personnage principale, qui ne sait que acquiescer et ne sert qu'a coucher avec le 'héro' a répétition. Les personnages sont sexiste/macho. D'ailleur le plus grand compliment des mecs de la horde c'est d'être 'virile'. Les femmes ne sont décrites que pour leurs seins/bouche/fesses ou pour parler des fantasme des hommes de les violer.
Et on se tape tellement de sermons ( beaucoup de Nietzsche) a répétition... J'ai fini par sauter des paragraphes entiers...

Les +:
- Originalité de l'univers/monde/Société/Clastre (c'est vraiment ça qui me fais mettre 2 étoiles au lieu de une)

Les -:
- Branlette intellectuelle au delà du supportable de la part de l'auteur (il doit d’ailleurs y avoir le mot 'sperme' écrit une 20 aines de fois dans le bouquin... wtf)
- Sexiste/Misogyne a en gerber
- Prosélytisme/Répétition/Ennuie
- Les 'gentils' on toujours la vérité absolue et il n'y a aucune remise en question de leur part.
Profile Image for murmurelabaleine.
127 reviews3 followers
January 8, 2025
j'en peux plus, je sais pas pourquoi je continue... c'est le pire livre que j'ai lu de ma vie je crois, particulièrement parce que l'idée de fond est hyper intéressante et bien développée. sauf que chaque ligne est une souffrance, coincée entre l'envie de vomir et celle de cracher sur l'auteur. la misogynie et l'arrogance sont écrasante.
fuyez tout homme ayant apprécié ce livre et aidez toute autre personne qui l'a lu en entier sans exploser !!
Profile Image for timmyh.
99 reviews2 followers
January 28, 2025
JE L'AI ENFIN FINI #ouinouin #rougebrun #lesseinsdeboule #1parcequonpeutpasmettre0
Profile Image for Vovka-Claire.
214 reviews8 followers
April 28, 2012
4.5/5
Malgré la fin un peu décevante et le début où il faut s'accrocher, ce roman offre une superbe histoire dans Cerclon, un monde où en apparence on est libre, où il n'y a jamais de guerre...un monde où ceux qui sont restés sur Terre rêvent de venir pour pouvoir y vivre paisiblement. La contrepartie ? On est insidieusement contrôlé et formé à entrer dans le moule.
A la différence des dystopies avec un pouvoir autoritaire, on est ici en démocratie. Et c'est ça qui est intéressant, de voir comment le pouvoir en place, soi disant pour "protéger" ses citoyens a pu installer tout un système pour les surveiller et les contrôler. Que pour ne pas effrayer ceux qui ont de l'argent, les exclus du système se retrouvent en "banlieue" de la ville. Qu'à cause d'un rebelle on fasse repasser la peine de mort...
Clairement, ce livre vous fera réfléchir. Vous ne regarderai plus jamais les "éviter de manger trop gras, trop salé, trop sucré" de la même façon. Bonne action ou assistanat pour prendre le contrôle sur vos vies et votre consommation?
J'ai hâte de lire les autres romans d'Alain Damasio, et lorsque je l'avais rencontré il m'avait confié qu'une suite serait en préparation... Vu les idées qu'il avait évoqué, j'ai hâte de voir ça!

Pour ceux qui comme moi ont beaucoup de mal avec les dystopies "jeunes adultes" et pour qui 1984 et fahrenheit 451 sont des références, il est nécessaire de lire La zone du dehors! Attention cependant au style parfois un peu lourd de l'auteur et au changements de narrateurs... Mais sinon un superbe bouquin.
Profile Image for Aliceclem.
85 reviews3 followers
Read
June 27, 2025
DNF à 22%. De la misogynie en veux-tu en voilà et une lenteur qui m’a lassé.
116 reviews3 followers
March 20, 2022
Ghh autant j'avais adoré La horde du contrevent autant j'ai trouvé ce livre indigeste. Certes il y a un grand effort d'imagination et d'orginalité, et les idées sont intéressantes, mais ça a été noyé pour moi par le point l'auteur, au travers de son personnage principal, s'écoute parler. Par ailleurs le point auquel c'est un livre écrit par un homme pour des hommes avec des personnages hommes m'a vraiment lassée. Le seul moment où la copine du narrateur s'en sort mieux que lui, sur les relations sociales, il explique ça par le fait qu'elle est "plus animale que lui" pour sentir les êtres ! :D
Et enfin j'ai trouvé le livre mal construit, avec des petits deus ex machina qui sortent de nulle part... Bref allez lire La horde du contrevent plutôt que ce livre !
Profile Image for Sailor Supergirl.
118 reviews8 followers
April 30, 2016
à lire pour se motiver à faire bouger les choses. Damasio est l'un des rares auteurs français (le seul?) que j'apprécie vraiment ❤ bon, la zone du dehors est un poil en dessous de la horde du contrevent donc s'il n'y en avait qu'un à lire ce ne serai pas celui ci ^^
35 reviews
November 12, 2023
Cela a été un petit combat pour terminer ce livre ! Pas par manque d'intérêt, car j'ai de nouveau trouvé ce monde d'Alain Damasio très original et voulais connaître la fin de l'histoire. En effet, les personnages, le système social en place, les jeux de langage et la narration à plusieurs voix, quelques actions flamboyantes, tous ces éléments m'ont plu et montrent bien les prémices de ce futur chef-d'œuvre qu'est "La Horde du Contrevent".
Par contre, que de longueurs dans les (innombrables) dialogues philosophiques/politiques... Et que dire de la place inexistante des femmes dans cette société.
Au final pour moi, plus de points négatifs que positifs, tout en sachant qu'il s'agissait bien sûr de son premier roman.
Profile Image for Nicolas.
1,396 reviews77 followers
March 7, 2010
Dans ce roman, on suit les pas de Captp, professeur de philosophie, amoureux du Dehors, et ennemi déclaré de la démocratie.
Le Dehors, qui va hanter tout ce roman, c'est la zone non terraformée du planétoïde sur lequel s'est transportée sa civilisation. Notez bien que ça n'a pas grande importance, parce que même si on découvre que ce planétoïde doit être une des lunes de Saturne, personne ne le quittera.
En fait, ça n'a pas grande importance, parce qu'il ne s'agit pas d'un roman de SF.
Il s'agit plus d'un pamphlet contre notre société qui s'habille d'un vernis de SF dans une veine typique de la littérature des lumières, laquelle nous peignait la France sous les traits d'un royaume lointain. Dans ce pamphlet, l'auteur nous peint ainsi notre France contemporaine sous els traits de Cerclon, une espèce d'utopie réalisée, dans laquelle tout et tout le monde est mou et surveillé. Et c'est contre l'alliance des deux que Captp lutte avec une farouche énergie et des discours enflammés de philosophe de combat. Tour à tour, il dénonce l'intrusion du pouvoir de contrôle dans le corps des concitoyens, le rôle de la télévision dans leur vie, la mainipulation de l'opinion, et tous les travers avec lesquels nous vivons réellement chaque jour.
Il oppose à cette civilisation de la mollesse une anarchie plus rude, celle du Dehors où il faut se battre pour avoir de l'air respirable, qu'il obtiendra d'ailleurs après être revenu d'une façon très messianique du Cube de la mort (l'endroit où tous les déchets radioactifs finissent leur vie). Et cette anarchie, une fois réalisée, sera peut-être récupérée par d'autres aux visées politiciennes.
J'ai trouvé ces six cent pages lourdes de sens et de redondance : dans sa volonté de convaincre, l'auteur n'hésite pas à rabâcher plusieurs fois son propos selon lequel nous sommes surveillés, manipulés, infantilisés par un pouvoir pour qui chaque écart de la norme citoyenne doit être considéré comme dangereux. La redondance est d'ailleurs telle que les rares moments de ... je ne dirai pas grâce, car je n'en ai pas trouvé, mais d'intérêt ... sont noyés sous le poids des convictions de l'auteur. Dommage car, certaines idées étaient excellentes.
En fait, j'aurais aimé ce roman si Captp avait finallement baissé les armes.
En l'état, c'est juste un pamphlet redondant et inutile.
Profile Image for Maikie.
79 reviews
December 27, 2015
Je comprends mieux les échos que j'ai eu du livre avant de le commencer vu que je me joins à eux: le livre n'est pas au niveau de la Horde (un peu normal vu que c'est un premier livre...) et la fin marque une baisse de régime par rapport au reste de l'histoire.

L'écriture est toujours aussi envolée mais elle sert ou dessert le récit en fonction des passages: parfois elle happait et je ne décollais pas du texte en tournant les pages, parfois au contraire je tournais les pages en lisant en diagonale.

L'histoire est... intrigante. Elle fait réfléchir, bien réfléchir sur notre époque, et c'est une bonne chose. Après, on est d'accord ou l'on n'est pas d'accord, mais c'est une autre histoire. Par contre, c'est vraiment la première fois où j'ai senti que le texte est écrit par un homme - peut-être que comme ça parle de (ré)volution, de remise en cause des normes, la question du féminisme n'en a été que plus importante pour moi.

Enfin bref, un livre dense, parfois long, mais intéressant.
Profile Image for Zéro Janvier.
1,707 reviews125 followers
January 5, 2017
Un grand livre de science-fiction, et un grand livre tout court. Sans doute ma lecture préférée de 2016. Il y a tout ce que j'aime dans ce roman : un récit passionnant, des personnages attachants, et une véritable réflexion sur notre monde, sur la société, sur le pouvoir, sur la révolution. Un grand livre, assurément.
Profile Image for Aurore.
65 reviews2 followers
July 22, 2025
Ah, ça fait quelque chose de retrouver ce (bon) vieux Damasio! Après la Horde, métaphore de la vie signée Sylvain, c'était avec une certaine appréhension doublée d'une vraie curiosité que j'ai attaqué ce premier roman. L'idée qui sous-tend l'ensemble du livre est d'aborder le bouleversement d'une civilisation parfaitement ordonnée et anesthésiée en suivant la Volte, un groupe de supposés anarchistes qui rêvent de liberté.

Pour commencer, je dois bien avouer qu'avec un tel scénario, je m'attendais à quelque chose d'extrêmement politique, politisant et politisé, et que j'ai donc été un peu déçue par les envolées lyrico-philosophiques des personages, qui s'occupent finalement assez peu des aspects très matériels qui auraient dû, à un moment ou à un autre, entrer en jeu. Évidemment que la politique passe par des batailles d'idées et par des principes que l'on oppose et que l'on aiguise, mais j'ai l'impression d'être toujours restée sur ce plan-là, sans jamais descendre dans le concret.

Ensuite, on retrouve dans la Zone du Dehors tous les thèmes chers à l'auteur, à savoir la liberté, la spontanéité vive, la force brute et naturelle, l'impétuosité de l'esprit, et NIETZSCHE. Bordel Nietzsche, je suis personne pour en parler car je n'ai aucune connaissance sur l'homme et sa pensée, mais il y a littéralement un personnage dont la seule fonction, pendant les 400 premières pages, est de dire, à chaque phrase, "Oui mais selon Nietzsche". SUBTILE.

S'agissant des autres thématiques citées, il y a vraiment des choses intéressantes à tirer, notamment sur la spontanéité et l'importance de se forcer à bouger, à vivre et à penser. Par sa forme comme par son fond, le roman participe d'ailleurs à cette "remise en question", et ose des choses très chouettes sur tous les plans. Pendant ma lecture toutefois, je n'ai pas pu m'empêcher de voir Damasio comme un gros homme blanc cis hét qui ne voit pas que son idéal est structurellement inatteignable pour la majorité de la population, et que cette responsabilité est tout sauf individuelle. J'ai d'ailleurs été soufflée de lire, dans la post-face, que l'auteur voyait le succès des (ré)voltes dans le collectif, alors même qu'il venait de glorifier les actions et les pensées de cinq hommes seulement pendant tout le récit.

D'ailleurs, si la question des classes sociales et des inégalités de richesse est plus ou moins abordée dans le livre, il y a pleeeein de trucs franchement sexistes qui ne sont à aucun moment remis en question, et qui semblent parfois glorifiés par l'auteur (il y a un passage méga bizarre ou un des personnage dit vouloir violer une femme et se moque intérieurement d'elle parce que par réflexe, elle n'oppose pas de résistance, et on est censé être d'accord avec lui (?!)). Le racisme est au abonné absent, mais il y a aussi un énorme biais validiste dans tout le discours des personnages, qui glorifient beaucoup les efforts et la sueur, et rélèguent souvent la solidarité, la vraie, en arrière-plan.

Mais ce livre serait-il donc si affreux? Non, j'ai même plutôt passé un bon moment et je suis vraiment entrée dans l'histoire, ou plus exactement dans les histoires racontées. Tous les passages sur le cube sont vraiment très chouettes, très sensoriels et très bien amenés, un des personnages, qui rappelle d'ailleurs Golgoth, est extrêmement bien caractérisé et se trouve être un narrateur impécable, et plus généralement, le style est rythmé et prenant. L'univers est très bien ficelé, organique et plutôt facile à saisir, même si je me demande toujours ce qui arrive au nom des personnes de clastre inférieur lorsqu'une personne est surclastrée en dehors du Clastre.

J'ai toutefois eu beaucoup de mal avec le personnage principal, qui est trop adulé à mon goût (surtout que je peux pas le blairer, et que c'est souvent lui qui parle). C'est sans doute l'élément qui m'a le plus manqué dans ce récit: le conflit. Pour un groupe volutionnaire, je trouve quand même que les participants sont vachement d'accord entre eux, et bigrement efficaces...

Bref, il y a plein de trucs chouettes, des trucs franchement limites, et au milieu le plaisir de lire quelque chose de différent. Je crois que si on ne s'attend pas à ce que je croyais y trouver, on peut avoir une expérience de lecture vraiment sympa!
Profile Image for L'ours inculte.
465 reviews8 followers
January 29, 2015
La zone du dehors est le premier roman d'Alain Damasio, sorti avant la Horde du Contrevent (dont j'ai parlé ici)... Et après aussi, dans une édition remaniée, c'est celle-ci que j'ai lu et dont je vais parler. Livre de SF dans la forme, livre politique dans le fond, ce roman raconte les aventures d'un groupe révolutionnaire dans une société "démocratique" futuriste mais très actuelle.

Cette société c'est Cerclon, une cité géante installée sur un caillou en orbite de Saturne, regroupant 7 millions d'humains qui ont migré de la Terre après que celle-ci ait été bien pourrie par nos guerres (classique). A Cerclon, toute la société est bâtie sur un système de classement, chaque personne à une place et de celle-ci découlera son nom. Si vous êtes A, vous êtes le président, et si vous êtes zzzzz, vous êtes le dernier des clodos, en gros... Tous les deux ans se tient le Clastre, grande foire à la saucisse où tout le monde est réévalué en fonction de sa productivité, des appréciations de son entourage et de son comportement, et on est donc amenés à changer de nom si on change de place.

Bien sûr, ce joyeux bordel est une société ultra-surveillée et sécurisée, où tous les faits et gestes de chacun sont enregistrés, comparés, classifiés, où tout le monde surveille tout le monde et où votre statut conditionnera les endroits où vous avez accès dans la ville. Et dans tout ça nous suivons captp, slift, brihx et leurs copains de "La Volte", un groupe révolutionnaire qui veut lutter contre cette société à la con pour retrouver un semblant de liberté individuelle et de folie, partant des actions pacifistes gentillettes pour glisser vers des coups d'éclats violents et dangereux.

Passionnant par bien des aspects, la zone du dehors présente une réflexion sur ce qu'est la révolte dans une société moderne où la sécurité et le confort justifient des aberrations sur le plan de la vie privé et de la liberté. Pourquoi se révolterait-on alors qu'on vit dans un confort inédit ? Comment se révolter et contre quoi ? La Volte se pose ces questions et y répond avec un bon gros coup de pied au cul, par des actions symboliques et d'autres beaucoup plus violentes qui frisent le terrorisme, d'où un autre questionnement : jusqu'où on peut aller ? Les parallèles avec notre société moderne sont tellement évidents que le roman apparait comme une critique immédiate de nos villes et nos gouvernements, Cerclon pourrait être une cité de notre époque dont on aurait simplement extrapolé les logiques de consommation et de comportement, c'est très bien construit et très parlant.

Les personnages que nous croisons, tour à tour narrateurs, vont représenter plusieurs facettes de cette réflexion, presque des archétypes de pensée. kamio est le pacifiste éloquent, slift est l'extrême opposé, passionné, violent, brut. Et au milieu Captp joue l'arbitre froid, philosophe engagé, tandis que brihx est le père de famille qui apporte le regard humain à l'ensemble, etc... Alain Damasio donne à tout ce petit monde une flamboyance hors-norme par leurs actions percutantes, leur volonté et leur lutte, certaines scènes d'action sont époustouflantes comme l'assaut de l'antenne de diffusion où slift va gagner toute son épaisseur.

Les points où le livre perd beaucoup selon moi, sont les passages de discussions entre ces coups d'éclats, le roman regorge de longs monologues ou dialogues entre les héros pour pousser à la réflexion, argumenter, débattre sur la société et justifier les actions de "La Volte". J'ai trouvé ces passages parfois géniaux, parfois longs, parfois touchants, et globalement beaucoup trop présents, au point où ça nuisait à la fluidité de l'aventure. J'avais l'impression que l'auteur ne me laissait pas assez la possibilité de me faire ma propre réflexion sur le sujet, il donne tous les arguments, les contre-arguments, les cheminements de pensée de A à Z et leurs implications. Ceux qui cherchent plus un livre-réflexion-débat philosophique seront peut-être beaucoup plus réceptifs, mais moi qui aime plutôt une aventure percutante et fluide, j'ai trouvé le bouquin bien trop bavard sans pour autant être en désaccord avec le propos général.

Ce roman fait constamment écho à La horde du Contrevent, on retrouve des embryons de structure (l'alternance rapide des narrateurs), des modèles personnages qui y renvoient directement (les membres du bosquet se retrouvent facilement dans la 34e horde). Le langage est similaire, très important, les envolées de prose des différents narrateurs montrent tout l'attachement de l'auteur à la langue française, à ses jeux de mots, de sonorités et de sens. Et enfin le fond de la réflexion sur le but de nos vies, notre rôle dans la société et la liberté de choix, on peut le lire en filigrane dans la Horde et il est ici présent en bien plus explicite et premier degré, moins métaphorique. La zone du dehors en est à mi-chemin entre le brouillon et l'explication de texte par rapport à son successeur, qui en est presque l'aboutissement, la synthèse et la quintessence, mais à un niveau bien supérieur selon moi.

Mais s'il est marrant de regarder ces deux œuvres en parallèle, La zone du dehors se suffit largement à lui-même. Finalement, je trouve que derrière son style ampoulé, son trop-plein de débats et de réflexions politiques, Alain Damasio touche à la perfection quand il redescend les deux pieds sur le sol, les genoux dans la boue, qu'il oublie un peu le cerveau et raconte avec les tripes, quand l'action reprend les commandes et qu'il ne reste que la rage, la peur ou l'espoir.

Lire la critique sur mon site
Profile Image for Mehdi Hamel.
32 reviews
Read
December 11, 2025
J'ai lu les romans de Damasio à rebours, en commençant par un récent : La horde du contrevent, puis Les furtifs et enfin son premier roman La zone du dehors.
J'avais beaucoup aimé La horde bien qu'il y avait quelques aspects qui me dérangeaient, parfois sans vraiment savoir quoi exactement, juste un ressenti. Avec les furtifs ces mêmes senations étaient présentes aussi mais dans la Zone du dehors cela m'a carrément empêcher la lecture, je suis allé jusqu'à la fin laborieusement. Ce qui m'a derangé c'est les longs discours qui n'en finissent plus, il y a beaucoup de redites et souvent je ne comprenais pas où l'auteur voulait en venir. Le personnage principal est pas loin d'être insuportable mais le pire je pense est le traitement des femmes dans l'histoire. Parmis les 6 personnages principaux, une seule femme et c'est la copine du "héro" qui a d'ailleurs ce role : "copine de" décrite uniquement par son physique (obsession sur ses fesses et sa poitrine rarement sur ses actes ou ses émotions). Egalement une scène hyper violente, envers une femme, sans raison.
Bref alerte Male gaze
Profile Image for Arnaud.
16 reviews2 followers
March 26, 2024
Un livre avec un message avec lequel on peut être d'accord ou pas ou à moitié. Après Orwell, le régime totalitaire se couvre d'un voile démocratique. Une bonne lecture qui fait réfléchir mais avec une réflexion qui ne gâche pas le simple plaisir de lire.
Profile Image for Clémence Corday.
190 reviews2 followers
June 11, 2020
Dans un avenir lointain (ou pas), la nouvelle technologie a atteint son paroxysme. Ce qu on aurait pu penser comme un progrès dans nos sociétés ne l ait pas forcément car nous vivons insidieusement dans une société Totalitaire ...la Volte se rebelle et veut montrer aux citoyens cet état de fait...
Profile Image for Nth.
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May 10, 2025
Oh oui ! La claque. Ça glisse, ça sonne bien. Damasio artiste, à la syntaxe déconstruite, j’adore.
(Excepté le traitement misérable des personnages féminins et la mise en route plutôt lente)
Profile Image for Db Brz.
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May 19, 2025
Ce premier roman de l'auteur contient déjà les caractéristiques de son style unique : inventif et flamboyant. En dépit de certaines longueurs, il ouvre la réflexion sur les rapports entre la société, la liberté et le pouvoir. Il y a bien des similitudes entre cette épopée futuriste et notre société actuelle.
Profile Image for Guillaume.
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March 19, 2020
Des frissons. Depuis quand ai-je frissonné à la lecture d'un livre ? Jamais. Je ne crois bien jamais. J'ai déjà eu peur plus jeune, rigolé, été happé (on y reviendra), mais jamais je n'ai senti cette excitation énorme lors du dévoilement et l'exécution d'un plan par les protagonistes d'un livre (ici, l'ultime coup de force). Est-ce similaire au suspens ressenti face à un film ? Non pas de la crispation, la sensation est ici électrique. Et ce premier roman de Damasio l'est : électrique. J'entends par là libre, plein de fougue et frappant. Plus encore ce qui surprend et est à la fois extrêmement revigorant, c'est comment l'auteur, loin d'écrire un pamphlet anarchiste, nous dévoile également l'autre face de la pièce révolutionnaire : comment les gouvernements utilisent les sociétés parallèles, les tolèrent, et les incluent même dans leur politique. Le héros ne se contente pas de faire des actions fortes, de montrer sa bravoure et de nous inculquer et rappeler aux passages quelques idées et savoir-faire, il se voit aussi confronter au régime qu'il combat, et qui prend un malin plaisir à dévoiler tous ses engrenages, ses pratiques mortifères, ses logiques et ses réappropriations. Depuis longtemps je n'avais pas ressenti cette sensation de plonger dans un univers fait de pages, d'être avec les personnages, oubliant presque le papier et ne gardant que mon imaginaire. A la croisée des chemins entre roman et essai qui ne cache pas ses références (elles sont toutes citées dans les postfaces qui vous collent des larmes aux yeux), publié en 1999-2000, La Zone du Dehors prend une saveur particulièrement amère aujourd'hui. Le lire c'est aussi se rendre compte à quel point son auteur, apparu à de nombreuses reprises dans des médias alternatifs depuis un an, notamment avec son dernier roman Les Furtifs, tenait déjà un discours carré, et lucide sur la société à-venir.

PS: On pourra reprocher une certaine vision de la femme, que je ne m'explique pas vraiment.
Profile Image for Agnes Fontana.
335 reviews18 followers
January 16, 2021
Ce n'est bien sûr pas le chef d'oeuvre absolu qu'est "la horde du contrevent". Au lieu de l'uchronie, Alain Damasio installe là une dystopie : sur une colonie près de Saturne, installée après une série de guerres et catastrophes sur Terre, règne un régime apparemment démocratique, en fait doucement totalitaire, qui, s'appuyant sur la crainte et sur l'aspiration au confort des citoyen, les gère, les contrôle, les classe, les "incite". Là-dedans, une bande de révoltés rêve d'une liberté retrouvée, à l'extérieur du cercle policé, dans la Zone du dehors. On a des discussions sur la légitimité de la violence dans la révolution qui font penser aux "Justes". On comprend comment, pour s'attaquer à la technologie, il faut la maîtriser. On vérifie, comme plus tard dans "la Horde", la pertinence de la loi de la diversité requise. Parfois, un représentant du pouvoir a la parole, il explique comment la peur, et le contrôle qui s'appuie sur elles, l'emporteront toujours ; comment le capitalisme appuie efficacement le pouvoir pour contrôler les foules en démocratie ; comment ces régimes savent habilement récupérer et utiliser tout ce qui s'élève contre eux. On comprendspourquoi il faut se méfier du "nudge". Nombreuses inspirations philosophiques. Bien sûr quelques longueurs (lors de l'attaque de la tour de télé)... mais une magnifique ode à la liberté, à la diversité, au collectif, au courage. On me dit que le dernier Damasio n'est pas excellent. Du coup, si vous avez aimé la Horde, je vous encourage à lire celui-ci.
Profile Image for Laila Amghar.
2 reviews
May 24, 2022
On connait tous la dystopie totalitaire de 1984 où Orwell montre que si on pousse TOUS les curseurs technologiques un cran plus loin dans les totalitarismes hitlérien ou stalinien, on arrive sur le monde terriblement oppressif et liberticide que vivait déjà une partie de ses contemporains.

Le génie de Damasio dans la zone du dehors est de prendre notre gouvernement dit représentatif et notre société dite démocratique, et de pousser tous les curseurs SEULEMENT un cran plus loin, pour montrer que la démocratie représentative a aussi le potentiel de devenir oppressive pour les individus, les libertés individuelles et la souveraineté du peuple que ne peut l’être un totalitarisme, voire même plus dangereuse. C’est une fiction qui alerte sur ce vers quoi nous ne devrions pas aller collectivement, en montrant ce vers quoi on pourrait se diriger, voire vers où on se dirige déjà, car une partie de ce qu’a imaginé Damasio il y a déjà plus de 20 ans se réalise, ou s’est déjà réalisé.

Si on arrive à finir le livre en faisant abstraction de la misogynie qui peut s'en dégager, je trouve que c'est un récit bien ficelé, à prendre comme une science-fiction au service de la conscience politique.
Profile Image for Florence.
16 reviews7 followers
February 5, 2017
Premier roman d'Alain Damasiot, c'est le second roman que je lis après la Horde du Contrevent que j'avais adoré !
Cette fois l'histoire se déroule dans un futur relativement proche. Les hommes ont quitté la terre après l'avoir détruite à coup de guerres nucléaires pour coloniser un satellite de saturne. Une nouvelle forme de société s'est mise en place qui se veut juste (chacun se voit classer selon un système de notation réévalué tous les ans) mais qui se rapproche plutôt d'un système de caste... mais un groupuscule résiste. Mené par Capt ils vont mettre à l'épreuve le système pour se confronter aux limites de leur propre utopie.
Comme pour "LaHorde", je suis tombée sous le charme de l'écriture de l'auteur. Le style d'Alain Damasiot est fluide et poétique. On imagine que trop bien cette société tournée vers le confort de l'individu... mais cette fois le charme fonctionne un peu moins. Peut être est ce du au prosélytisme beaucoup plus présent. J'ai préféré "La Horde" qui se situait dans un univers totalement étranger au monde réel ou l'auteur pouvait tout réinventer. Alors que l'histoire de se roman décrit une évolution de notre société actuelle...
Profile Image for Olga.
53 reviews7 followers
December 11, 2015
Je n'ai pas aimé ce livre. Ma déception est d'autant plus grande que l'autre roman de Damasio, la Horde du Contrevent, a été pour moi une révélation et m'a motivée à reprendre mes lectures de science-fiction/fantasy que j'avais pas mal délaissées.

Alors que la Zone… Elle m'a tout simplement énervée. Ses élucubrations philosophiques interminables. Son absence de remise en question. Ses personnages tous prosélytes pathétiques (comme dans "pathos") jusqu'à en devenir lourds. Ses envolées viriles quasi auto-parodiques (non, vraiment: "viril" est clairement le plus grand compliment qu'un Volté ferait à un camarade - mais moi, ce mot me fait plutôt m'esclaffer en pensant au faux abdos du film "300"). Son sérieux interminable… Oui, c'est probablement ça le plus grand défaut de la Zone: ce sérieux, cette conviction de l'auteur de prêcher la vérité de la révolution, mais qui sonne faux, soit par manque de moyens, soit par manque, justement, de vérité.

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