Un jour, Albert Langlois explique à son fils Thomas en quoi il n'est pas comme les autres. Pour préserver l'équilibre précaire du monde, pour que s'accordent la révolution des planètes et le tic-tac atomique des horloges suisses, Thomas ne peut pas exister tous les ans. Quelque part dans une des salles secrètes de la Royal Society, ou dans les souterrains de la Rome des papes, on a décidé de son sort, plusieurs siècles auparavant. Puis Albert disparaît. Il retourne dans le nord, avec son secret et ses carnets de notes contenant l'ensemble de ses recherches, et Thomas se met à grandir comme les autres, entouré des Appalaches et du quotidien des rues chaudes de Chattanooga, Tennessee. Son corps aurait dû ralentir, mais les événements se sont précipités. Roman des territoires éternels et des destinées fragiles, des tribus déportées et des guerres civiles; légende d'une autre époque qui cherche à conquérir la nôtre et à la transcender, *L'année la plus longue* se nourrit autant de la magie du *Benjamin Button* de Fitzgerald que des fabulations historiques de Ferron. Daniel Grenier signe avec ce premier roman une grande épopée américaine traversant trois siècles, une histoire inoubliable de vies trop courtes et de vies sans fin.
This book was a mixed bag. I thought about dropping it and I was close to but it got interesting in part 2 when I was introduced to Amie Bouldoc, a man born on a leap year, who mysteriously ages slowly compare to others. His story of living through centuries, through wars, turmoils and personal love and lost were interesting. But I do have to say, I didn't care for any of the protagonists, especially Amie and Albert.
I thought I knew what the author was trying to convey in the book through these characters, but when I read the last 40 pages of the book, I was back to zero and I wondered if the author was at fault or it was me. I really didn't like the ending because he took it in the direction that I didn't agree with and he fail to give the characters in the book humanity that I was desperately seeking for me to empathize with decisions they made.
Melancholy in tone, dealing with semi-Immortality - But doesn't go too deep into it, which I thought was missed opportunity and I was not a fan of the third person omniscient point of view because it took me out of the story.
À 150 pages : L'écriture est belle, la narration originale, mais j'ai ben d'la misère avec tous ces sauts dans le temps. Difficile aussi de m'attacher aux personnages puisqu'on ne les côtoie que pendant quelques pages et déjà on passe à quelqu'un d'autre. Je vais persister dans ma lecture. Parait qu'aux deux tiers, ça débloque. Mais je trouve ça loooooong !
Je l'ai fini, mais plus par curiosité que par intérêt réel. J'en avais entendu tellement de bien ! Je ne comprends pas trop l'engouement autour de ce roman. Oui, c'est bien écrit, oui l'idée est originale, mais tellement de flafla pour aboutir à... ça ?
L’histoire est étonnante. La prose est parsemée de coups de génie. Il m’est arrivé de douter de certains passages (ou plutôt de certaines phrases) et de leur rôle dans la trame narrative, mais au final tout se recoupe. Je trouve que c’est le meilleur livre de l’auteur jusqu’à présent.
Ish...j'ai horreur de dire cela, mais cette lecture a été pour moi, une solide perte de temps. Si j'ai eu de l'intérêt pour le personnage de Thomas au départ, dès que l'histoire s'est déplacée vers Albert et Aimé, j'ai perdu TOUTE motivation pour l'histoire. J'ai parcouru les pages sans être intéressée et sans comprendre le but. Si l'histoire termine avec Thomas, je dois avouer que je n'ai pas retrouvé ma flamme du début et je n'ai pas du tout compris le but de ce roman...genre...quoi????
It is not to be said I give up on a book. Yet there were many times I was sorely tempted to do just that with this finalist for the Governor General's Literary Award for French Fiction, by Daniel Grenier. Perhaps that lack is due to the translation.
The story Grenier tells is a Methuselah tale, and one which doesn't bring much new to this oft-used literary device, and told from the perspective of an unreliable narrator. That choice brings to the telling a cool, distant tone, and in this reader's opinion did everything to alienate the reader from both the protagonist and the story. There was little in the way of pathos, of building a lifelike character who might rise from the pages and live in the reader's subconscious. Instead, we're subjected to a ponderous, pretentious and plodding story that shambles about between timelines.
I can think of many other such Methuselah stories which created a far more credible, engaging and sympathetic tales, (The Timetraveler's Wife, and The Curious Case of Benjamin Button, to name only two) and why The Longest Year was deemed worthy of such literary distinction is, for this reader, a mystery.
But there are many perspectives in the world, and this review is but one.
L'auteur a un certain talent de conteur, c'est indéniable. Ses phrases coulent et arrivent à surprendre, malgré une certaine maladresse syntaxique (phrases longues et ambigües).
Comme plusieurs l'ont noté, l'écriture et la trame narrative auraient gagné à être resserrées. Personnellement, je n'ai pas eu de difficulté à terminer le roman ; je l'ai lu en trois ou quatre jours et j'en ai tiré du plaisir... mais c'était un plaisir un peu coupable.
La dimension historique est probablement ce qui m'a le plus intéressé. J'ai trouvé que les déplacements entre les différentes époques étaient habilement orchestrés. L'histoire des États-Unis au 19e siècle m'a toujours fasciné. Cela dit, Daniel Grenier adopte parfois un ton un peu... didactique, que j'ai trouvé irritant.
La prémisse concernant les "leapers" ne m'a pas trop dérangé. Ce qui m'a déçu, par contre, c'est la fin, que j'ai trouvée particulièrement invraisemblable et maladroite.
Ce roman est une étrange bête, et j’avoue avoir eu de la difficulté à me faire au style, aux sauts dans le temps et à la longue durée de l’intrigue. Par contre, une fois que l’on comprend mieux à quoi on a affaire, il est difficile d’arrêter de tourner les pages.
À la fois œuvre fantastique, roman historique et récit contemporain, ce livre surprend en tout point et nous sort des sentiers battus. L’auteur nous plonge au cœur de l’Amérique, des premiers établissements européens à nos jours, et nous fait découvrir une foule de personnages et de microhistoires qui, une fois raboutés, nous permettent d’apprécier la trame narrative dans son ensemble. Grâce à une plume habile, on ressent la nostalgie, la soif d’aventure, les rencontres marquantes et la quête de soi, et on en vient à faire sienne l’histoire du personnage principal.
Not many reviews of this English translation of a Quebec author's GG Award shortlisted nominee debut novel. I read the one in the April 4 National Post. The only non-publisher/sales reviews were one on good reads, and a shorter one in the Globe and Mail. Both mention similar positives and concerns with this debut novel. The premises sound interesting. It uses magical realism, with those born on Feb. 29 living four times as long as others. I am not always as fond of this particular approach, but will give it a try.
Ultimately decided to put this book back into my "to read" file, as other books were calling more loudly to me.
L'histoire est originale et superbement portée par l'écriture de Daniel Grenier. Expérience de lecture très agréable: on vogue à travers l'Amérique et le Canada au fil des siècles, suivant un personnage qui ne vieillit pas. Un genre de Gulliver des temps modernes, suivit de près par un Sherlock Holmes bien solitaire, prenant les couleurs de la Guerre de Sécession ou de la Prohibition, marquant l'Histoire de quelques rencontres non négligeables (un jeune Stephen Crane en quête d'inspiration pour un chef d'oeuvre à venir, questionnant la modernité, le progrès et notre rapport au passé...) Bref, un récit pas comme les autres.
J'ai lu le 1er chapitre -- ou prologue, si je me rappelle bien --, et j'ai cessé ma lecture, car je trouvais ça ennuyant comme la pluie. Ça m'a rappelé Les Luminaires de Eleanor Catton, en ce sens. De beaux romans historiques ambitieux et maîtrisés, mais que je ne sens pas venir de l'humanité de l'auteur, de son intellect plutôt.
un moment donné, deux personnes tombent en amour en parlant de comment ça se dit en anglais des oeufs tournés et de comment ça se dit en français sunny side up dans un greasy spoon de Chattanooga, j'ai failli brailler tellement c'est beau.
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J'ai trouvé ce récit ennuyant et sans histoire. L'écriture est très soutenue mais ce n'est pas à la portée de tous, surtout quand l'intrigue de l'histoire n'est pas... Intriguante.
Vous êtes vous toujours demandé ce qui pourrait bien survenir à notre corps lorsque l'on naît un 29 février? C'est ce que propose ce roman de Daniel Grenier alors que l'on suit les aventures de deux hommes, Thomas et Aimé, nés cette date fatidique, échappant au temps et vivant les années les plus longues de leur vie. J'admire le travail historique de l'auteur, son souci du détail et la force de ses intrigues, bien qu'à certaines occasions, celles-ci languissent et auraient pu être coupées. Daniel Grenier a construit le roman pour que ce soit le lecteur qui reformule la ligne chronologique de ces deux hommes, comme une sorte d'enquête qui ne trouverait son aboutissement qu'après avoir reconstitué tous les indices. Regard étrange à la Benjamin Button sur un corps qui échappe à toutes les lois, c'est une introspection délicate, lente mais fascinante des transformations du corps humains (comme l'a fait Daniel Perrec dans Journal d'un corps). Pour ceux qui aime l'Histoire et les belles histoires!
More like Le Roman Le plus long! I read this so I could have some extra French immersion while traveling in France recently and loved it for that. I do like reading in French and it was a fun challenge to keep up the comprehension along with the vocabulary. But towards the end I just got bored and ready for it to be over.
Thomas is born on leap day along with his great great grandfather who through a freak Benjamin button type occurrence, ages four times as slowly. Cool idea but it kind of went nowhere. Also all the women characters fell into the trap of having their entire being revolve around the men in their lives. Boring.
Récit surprenant, prémisse originale et trame narrative très bien construite. Si j'ai trouvé que certains moments s'étiraient, ils étaient toujours compensés par des passages et des moments jouissifs. L'écriture est parfois malhabile mais est aussi truffée de petites perles poétiques. Néanmoins, la fin est très décevante ; elle est mal assumée et manque de réalisme. J'ai eu l'impression qu'elle avait été écrite à la va vite. Les deux derniers chapitres auraient juste pu être enlevés, tout simplement. De plus, le vocabulaire employé pour parler des personnes racisées serait, par moment, à revoir.
I couldn’t put this book down! While jumping around in time was sometimes confusing, it was fascinating too. I enjoyed learning about Aime’s life across the ages and the history behind each scene.
I think that this would be an ideal book to talk about in a “Book Club” since there is just SO MUCH to talk about; Not having each scene neatly concluded could afford great discussion.
Un très, très grand bonheur de lecture! Je me suis sentie "prise en charge" par l'auteur, qui m'a donné envie d'entrer dans l'aventure! Une grande maîtrise et un récit facile à suivre, malgré les nombreux aller-retours à travers les époques (la table des matières était fort utile!). Le rythme est bon, les personnages attachants, ça donnait le goût de continuer à lire. Bref: 5 étoiles!
Plutot rare pour moi mais apres 2 tentatives de lire ce livre, je dois m’avouer vaincu et c’est pas faute de pas avoir essayé. L’histoire est jonchée de saut temporel et je n’ai pas vu le fil conducteur, dommage c’était un de mes premiers romans québécois que je lisais. En espérant que les suivants soient meilleurs.
Si ce livre vous intéresse, vous pouvez le retrouver dans notre catalogue des Bibliothèques publiques du Nouveau-Brunswick! (Canada) https://nbpl.ent.sirsidynix.net/clien...
J'ai beaucoup apprécié ce roman. Malgré qu'on n'apprend peu d'éléments sur l'histoire, le récit m'a semblé très intéressant et différent. J'ai e les livres qui me laisse à réfléchir pendant un certain moment , celui-ci en est un. J'ai presque le goût de le relire. Hautement suggéré.
Je n'ai trouvé aucun intérêt pour ce livre. Les personnages m'ont été au mieux indifférents, mais souvent même antipathiques, l'intrique et le style me sont restés hermétiques, jusqu'à l'épilogue dont je n'ai vraiment pas compris l’intérêt.
Ça ressemble à un histoire de contes et légendes québécoises, mais qui prend la moitié du livre avant de se révéler et dont la fin ressemble plus à de la science-fiction. J'aurais probablement plus apprécié sous forme de nouvelle courte.