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De gouden druppel
Idris, een jonge Berber, vertrekt naar Frankrijk om in het bezit te komen van de foto die een blonde toeriste van hem heeft gemaakt. Volgens de overlevering verhuist een stukje ziel van een geportretteerde naar de afbeelding en Idris wil de eenheid van zijn persoonlijkheid herstellen. In Parijs, een wereld vol vreemde beelden, verliest hij zijn talisman, de Gouden Druppel, en belandt hij in een spiraal van duizelingwekkende avonturen.
256 pages, Paperback
First published January 3, 1986
13 people are currently reading
353 people want to read
About the author
Michel Tournier
183 books270 followersMichel Tournier was a French writer.
His works are highly considered and have won important awards such as the Grand Prix du roman de l'Académie française in 1967 for Vendredi ou les limbes du Pacifique. and the Prix Goncourt for Le Roi des aulnes in 1970. His works dwell on the fantastic, his inspirations including traditional German culture, Catholicism, and the philosophies of Gaston Bachelard. He lived in Choisel and was a member of the Académie Goncourt. His autobiography has been translated and published as The Wind Spirit (Beacon Press, 1988).
His works are highly considered and have won important awards such as the Grand Prix du roman de l'Académie française in 1967 for Vendredi ou les limbes du Pacifique. and the Prix Goncourt for Le Roi des aulnes in 1970. His works dwell on the fantastic, his inspirations including traditional German culture, Catholicism, and the philosophies of Gaston Bachelard. He lived in Choisel and was a member of the Académie Goncourt. His autobiography has been translated and published as The Wind Spirit (Beacon Press, 1988).
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Community Reviews
Displaying 1 - 30 of 33 reviews
May 2, 2018
جميلة هي رحلة إدريس عبر الصحراء وصولا لفرنسا لالتقاط صورته المتمثلة في مستقبله, ممتع كان الحديث عن قصص المهاجرين في فرنسا وأفراحهم وأتراحهم, وجميلة هي روايات الصحراء ولكن بعد قرائتي للرائعة "الطوارق" لم يعجبني شيء آخر في مثل جودة أدب ألبرتو باثكث فيكيروا.
يعيب الرواية هنا الانتقال القطعي من حدث لحدث وهو شيء أزعجني عدة مرات وشتت عقلي مرات أخرى.
يعيب الرواية هنا الانتقال القطعي من حدث لحدث وهو شيء أزعجني عدة مرات وشتت عقلي مرات أخرى.
January 22, 2014
Résumé :
Michel Tournier aborde de nouveaux thèmes avec La Goutte d'Or (1985), roman qui traite du choc des cultures et du racisme ordinaire en racontant l'histoire d'Idriss, un jeune Berbère saharien. Dépossédé d'une part de lui-même par une photographie prise par une touriste parisienne, Idriss entreprend un voyage hasardeux pour la retrouver en France. En chemin il se fait voler un bijou en forme de bulle d'or: il perd ainsi symboliquement la liberté que représentait la bulla aura pour les Romains de l'Antiquité et affronte le sort des émigrés du quartier de la Goutte d'or à Barbés où ils subissent le choc d'un monde des images dont ils n'ont pas les codes et des difficultés matérielles et existentielles des déracinés.
Critique :
Dans son roman, Michel Tournier nous fait partager le voyage initiatique d’Idriss, jeune berger berbère, depuis son oasis natal jusqu’à Paris. Ce roman, en plus de nous raconter une expérience de vie, interroge sur la relation à l’image que peut avoir un jeune homme né dans le désert et n’ayant jamais été entouré par elles comme le sont les jeunes venus de pays riches. Ce jeune héros, tout au long de son périple, va faire plusieurs expériences de l’image et de notre société. L’auteur nous permet alors de nous interroger sur les effets des images modernes, sur les notions de réalité et de représentation.
L'histoire commence à Tabelbala, une oasis perdue dans le désert où vit le jeune Idriss âgé de 15 ans. Un jour où il est seul avec ses chèvres, il rencontre une jeune femme blonde dans un land rover qui va le prendre en photo et lui promet de la lui envoyer aussitôt qu’elle l’aura développée. Cette rencontre est, à plusieurs titres, la première expérience de l’image que fait Idriss. Premièrement la jeune femme blonde et le land rover peuvent être envisagés comme, l’image que s’en fait Idriss, une allégorie de l’Europe où toutes les femmes sont blondes (contrairement aux femmes du désert) et où les voitures sont une chose banale.
Après cela, il va être confronté à sa propre culture qui considère qu’être pris en photo c’est attirer le mauvais œil sur soi. Sa photo n’arrivant pas il décide de partir à Paris, de changer de vie, et de retrouver sa photo car si elle lui porte malheur loin de lui, elle pourrait lui porter chance s’il la garde avec lui. Avant de partir, il récupère un bijou, une bulle d’or, signe pur, forme absolue, symbole d’un monde sans image. L’auteur introduit ainsi un antidote à la malédiction des images et un symbole de liberté puisque, comme va le raconter un des compagnons de voyage du héros, la bulla aura romaine est un bijou que les enfants de la Rome ancienne recevaient pour signifier qu’ils n’étaient pas des esclaves.
Tout au long de son voyage à travers l’Algérie et la France, il est confronté à plusieurs sortes d’images. Tout d’abord, les images qui sont censées le représenter mais dans lesquelles il ne se reconnaît pas. C’est le cas, par exemple, dans un musée présentant la vie dans le désert et dans lequel il ne reconnaît pas sa propre culture ou encore lorsqu’il va faire des photos d’identité pour son passeport et qu’il se retrouve en face de la photo d’un homme barbu qui lui est totalement étranger. Ainsi il semble comme privé de sa propre image.
Une fois arrivé à Paris il va faire une expérience différente de l’image. Cette fois ci au lieu de se retrouver face à des photos qui ne le représentent pas alors qu’elles le devraient il va être confronté à sa propre image. Ainsi il va devenir acteur de publicité ou modèle pour mannequin de vitrine. Ces images qui sont complètement fidèles à son image ne lui ressemblent pas à ses yeux et il se retrouve comme une enveloppe vide, un être superficiel, comme un mannequin de vitrine dépourvu de secrets et de profondeur. Cette dernière expérience qu’il fait de l’image de lui-même lorsqu’il prête son corps pour en faire des modèles de plastique va avoir une forte incidence sur lui. Il la vit comme une seconde naissance dans ce monde où l’image est partout et tout le temps. Après cet épisode il se cloitre dans son foyer de travailleur pour écouter la radio (absence d’image) et trouve finalement l’antidote à la maladie de l’image dans la calligraphie. L’auteur nous indique ainsi que si « l’effigie est verrou, l’idole prison, la figure serrure. Une seule clef peut faire tomber ces chaines : le signe. » La calligraphie est la libération totale de l’image, son antithèse.
Pour finir, il nous faut noter que l’auteur a introduit dans son roman un certain nombre de légendes, de récits à propos des images et les expériences différentes que l’on peut en faire, bonne ou mauvaise.
Ce livre nous oblige à réfléchir sur notre société dans laquelle les images nous envahissent en permanence et font office de guide et de référence.
Ici il est bien question d’images « actuelles », puisque se sont des photographies ou des publicités, en bref, des éléments faisant partie intégrante de nos vies.
L’auteur, en faisant vivre un berger à travers son roman, confronte alors le monde authentique au monde moderne des appareils numériques. Nous réalisons donc l’effet que ces nouvelles technologies de l’image peuvent produire sur un être pur tel que le héros.
Je vous suggère de lire cette critique très exhaustive de ce magnifique roman de Tournier : http://ressources-cla.univ-fcomte.fr/...
Michel Tournier aborde de nouveaux thèmes avec La Goutte d'Or (1985), roman qui traite du choc des cultures et du racisme ordinaire en racontant l'histoire d'Idriss, un jeune Berbère saharien. Dépossédé d'une part de lui-même par une photographie prise par une touriste parisienne, Idriss entreprend un voyage hasardeux pour la retrouver en France. En chemin il se fait voler un bijou en forme de bulle d'or: il perd ainsi symboliquement la liberté que représentait la bulla aura pour les Romains de l'Antiquité et affronte le sort des émigrés du quartier de la Goutte d'or à Barbés où ils subissent le choc d'un monde des images dont ils n'ont pas les codes et des difficultés matérielles et existentielles des déracinés.
Critique :
Dans son roman, Michel Tournier nous fait partager le voyage initiatique d’Idriss, jeune berger berbère, depuis son oasis natal jusqu’à Paris. Ce roman, en plus de nous raconter une expérience de vie, interroge sur la relation à l’image que peut avoir un jeune homme né dans le désert et n’ayant jamais été entouré par elles comme le sont les jeunes venus de pays riches. Ce jeune héros, tout au long de son périple, va faire plusieurs expériences de l’image et de notre société. L’auteur nous permet alors de nous interroger sur les effets des images modernes, sur les notions de réalité et de représentation.
L'histoire commence à Tabelbala, une oasis perdue dans le désert où vit le jeune Idriss âgé de 15 ans. Un jour où il est seul avec ses chèvres, il rencontre une jeune femme blonde dans un land rover qui va le prendre en photo et lui promet de la lui envoyer aussitôt qu’elle l’aura développée. Cette rencontre est, à plusieurs titres, la première expérience de l’image que fait Idriss. Premièrement la jeune femme blonde et le land rover peuvent être envisagés comme, l’image que s’en fait Idriss, une allégorie de l’Europe où toutes les femmes sont blondes (contrairement aux femmes du désert) et où les voitures sont une chose banale.
Après cela, il va être confronté à sa propre culture qui considère qu’être pris en photo c’est attirer le mauvais œil sur soi. Sa photo n’arrivant pas il décide de partir à Paris, de changer de vie, et de retrouver sa photo car si elle lui porte malheur loin de lui, elle pourrait lui porter chance s’il la garde avec lui. Avant de partir, il récupère un bijou, une bulle d’or, signe pur, forme absolue, symbole d’un monde sans image. L’auteur introduit ainsi un antidote à la malédiction des images et un symbole de liberté puisque, comme va le raconter un des compagnons de voyage du héros, la bulla aura romaine est un bijou que les enfants de la Rome ancienne recevaient pour signifier qu’ils n’étaient pas des esclaves.
Tout au long de son voyage à travers l’Algérie et la France, il est confronté à plusieurs sortes d’images. Tout d’abord, les images qui sont censées le représenter mais dans lesquelles il ne se reconnaît pas. C’est le cas, par exemple, dans un musée présentant la vie dans le désert et dans lequel il ne reconnaît pas sa propre culture ou encore lorsqu’il va faire des photos d’identité pour son passeport et qu’il se retrouve en face de la photo d’un homme barbu qui lui est totalement étranger. Ainsi il semble comme privé de sa propre image.
Une fois arrivé à Paris il va faire une expérience différente de l’image. Cette fois ci au lieu de se retrouver face à des photos qui ne le représentent pas alors qu’elles le devraient il va être confronté à sa propre image. Ainsi il va devenir acteur de publicité ou modèle pour mannequin de vitrine. Ces images qui sont complètement fidèles à son image ne lui ressemblent pas à ses yeux et il se retrouve comme une enveloppe vide, un être superficiel, comme un mannequin de vitrine dépourvu de secrets et de profondeur. Cette dernière expérience qu’il fait de l’image de lui-même lorsqu’il prête son corps pour en faire des modèles de plastique va avoir une forte incidence sur lui. Il la vit comme une seconde naissance dans ce monde où l’image est partout et tout le temps. Après cet épisode il se cloitre dans son foyer de travailleur pour écouter la radio (absence d’image) et trouve finalement l’antidote à la maladie de l’image dans la calligraphie. L’auteur nous indique ainsi que si « l’effigie est verrou, l’idole prison, la figure serrure. Une seule clef peut faire tomber ces chaines : le signe. » La calligraphie est la libération totale de l’image, son antithèse.
Pour finir, il nous faut noter que l’auteur a introduit dans son roman un certain nombre de légendes, de récits à propos des images et les expériences différentes que l’on peut en faire, bonne ou mauvaise.
Ce livre nous oblige à réfléchir sur notre société dans laquelle les images nous envahissent en permanence et font office de guide et de référence.
Ici il est bien question d’images « actuelles », puisque se sont des photographies ou des publicités, en bref, des éléments faisant partie intégrante de nos vies.
L’auteur, en faisant vivre un berger à travers son roman, confronte alors le monde authentique au monde moderne des appareils numériques. Nous réalisons donc l’effet que ces nouvelles technologies de l’image peuvent produire sur un être pur tel que le héros.
Je vous suggère de lire cette critique très exhaustive de ce magnifique roman de Tournier : http://ressources-cla.univ-fcomte.fr/...
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September 15, 2021
J'ai assez détesté "La goutte d'or" qui est un roman qui a pour sujet l'immigration de l'Afrique du Nord en France et qui manque drôlement de l'authenticité. Tournier était un francais qui avait en plus très bien assimilé la culture allemande mais qui n'avait absolument rien de l'Afrique du nord dans sa personnalité. Il a fait des grandes recherches ethnographes sur les peuples saharien afin de créer son protagoniste mais le résultat est un personnage complètement factice.
Le roman raconte l'histoire berbère qui quitte son oasis saharien pour s'installer à Paris après avoir perdu son âme à belle touriste française qui l'enlève en faisant un cliché de lui. Arrivé en France, il perd sa virginité à une prostituée assez laide de Marseille qui le dépouille en même temps d'un bijou de grande valeur spirituelle (c'est à dire la goutte d'or).
À Paris, il retrouve son âme grâce a la calligraphie islamique qui représente la triomphe du verbe sur l'image. Pourtant sa virginité et son talisman de cette virginité (la la goutte d'or) sont perdus à tout jamais.
La première moitié du roman que j'ai trouvé très boiteuse est basé sur ce que Tournier a appris des livres sur la culture des berbères. À mi-chemin, Tournier perd son intérêt pour la culture berbère et se lance dans une critique Barthésienne sur le caractère superficiel de notre culture contemporaine axée sur l'image.
Le message de Tournier semble etre que la calligraphie islamique peut sauver les gens de l'Afrique du nord de la culture de la consommation parce que leurs communautés sont de tradition musulmane. Elle ne fera rien pour nous autres qui sont de communautés traditionnellement catholiques.
Le roman raconte l'histoire berbère qui quitte son oasis saharien pour s'installer à Paris après avoir perdu son âme à belle touriste française qui l'enlève en faisant un cliché de lui. Arrivé en France, il perd sa virginité à une prostituée assez laide de Marseille qui le dépouille en même temps d'un bijou de grande valeur spirituelle (c'est à dire la goutte d'or).
À Paris, il retrouve son âme grâce a la calligraphie islamique qui représente la triomphe du verbe sur l'image. Pourtant sa virginité et son talisman de cette virginité (la la goutte d'or) sont perdus à tout jamais.
La première moitié du roman que j'ai trouvé très boiteuse est basé sur ce que Tournier a appris des livres sur la culture des berbères. À mi-chemin, Tournier perd son intérêt pour la culture berbère et se lance dans une critique Barthésienne sur le caractère superficiel de notre culture contemporaine axée sur l'image.
Le message de Tournier semble etre que la calligraphie islamique peut sauver les gens de l'Afrique du nord de la culture de la consommation parce que leurs communautés sont de tradition musulmane. Elle ne fera rien pour nous autres qui sont de communautés traditionnellement catholiques.
September 1, 2022
Idriss est un berger berbère de 15 ans qui connais, par hasard, une femme aux cheveux blondes qui arrive, comme un mirage, au coin de l'Algérie ou il porte ses chèvres. Elle porte un appareil photo, et elle prend une photo d'Idriss. Idriss, encore désorienté par ce bizarre visage dans l'isolé oasis de Tabelbala, où il existe seulement une photo dans tout le village, peut réunir la présence d'esprit pour lui demander de lui envoyer cette photo, quand elle retourne a Paris.
Elle ne le fait jamais.
C'est le point de départ pour ce merveilleux roman de Michel Tournier, qui explore la relation entre la société occidentale et l'image en prenant les yeux et l’esprit d’Idriss. Nous suivons sa demande par cette photo perdue, cette partie de soi qu’il a perdu, fins à la cité des lumières : et nous regardons avec des nouveaux yeux cet « Opium de l’Occident », l’image .
Tournier aborde encore le racisme et les difficultés qui souffrent les émigrés maghrébines dans la France. Surtout, il parvient à faire un roman vibrant et réaliste, et à donner vie a ce particulier et quelquefois bizarre personnage qui est Idriss. Surtout, il parvient à faire penser, et à faire questionner cet omniprésent et invisible empire de l’image.
C’est un livre qui j’aurai du mal à oublier.
Elle ne le fait jamais.
C'est le point de départ pour ce merveilleux roman de Michel Tournier, qui explore la relation entre la société occidentale et l'image en prenant les yeux et l’esprit d’Idriss. Nous suivons sa demande par cette photo perdue, cette partie de soi qu’il a perdu, fins à la cité des lumières : et nous regardons avec des nouveaux yeux cet « Opium de l’Occident », l’image .
L'image est douée d'une force mauvaise. Elle n'est pas la servante dévouée et fidèle que tu voudrais. Elle prend toutes les apparences d'une servante, oui, mais en vérité elle est sournoise, menteuse et impérieuse. Elle aspire de toute sa mauvaiseté à te réduire en esclavage.
Tournier aborde encore le racisme et les difficultés qui souffrent les émigrés maghrébines dans la France. Surtout, il parvient à faire un roman vibrant et réaliste, et à donner vie a ce particulier et quelquefois bizarre personnage qui est Idriss. Surtout, il parvient à faire penser, et à faire questionner cet omniprésent et invisible empire de l’image.
C’est un livre qui j’aurai du mal à oublier.
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August 4, 2011J'ai lu ce livre trois fois pour vous dire à quel point j'ai aimé ce récit initiatique... . Il parle d'images et de voyage. Le personnage d'Idriss part à la recherche de la photo qu'une touriste a pris de lui dans le désert. Un très beau roman de Michel Tournier
November 1, 2023
“Imaginea este cu adevărat opiumul Occidentului. Semnul este spirit, imaginea este materie”
Doamne ce roman excelent. A fost o placere sa ma bucur de cartea asta dintr-o coperta in alta, sa ma faca sa-mi pun niste intrebari sacre
Doamne ce roman excelent. A fost o placere sa ma bucur de cartea asta dintr-o coperta in alta, sa ma faca sa-mi pun niste intrebari sacre
November 25, 2019
A Bildungsroman without a Bildung. Young Idriss travels from Tabelbala, an oasis in Maghreb, to Paris, trying to recover his photograph. What he actually discovers on the way, as well as in Paris, "the land of images", are visual fictions of himself and his birthplace in the desert. A sensible representation of the Orient as a culture of the Sign, in opposition to Western World's cultural obsession with images.
November 15, 2015
Geweldig vond ik dit boek niet, maar het was zeker geen marteling om dit te moeten lezen voor school. Er gebeurden een hoop bizarre dingen die je geboeid hielden, wat aangenaam was. Jammer genoeg begreep ik echter niet alles helemaal. Dat deed wel wat afbreuk aan mijn leeservaring.
July 27, 2008
Lots of incident, reflection and thought provoking passages, (and an eighteen year gap between buying and reading this book after it had been recommended to me).
October 15, 2024
Est-ce vraiment l'auteur du "Vendredi ou les limbes du Pacifique" ou "Eleazar ou la source et le buisson" 2 livres que j'ai adorés!! Ici, on a une trame très médiocre et éculée, une écriture linéaire et insipide.... j'ai pas pu le terminer ... grosse déception
August 9, 2020
Mi-au plăcut mult aventurile lui Idriss în căutarea fotografiei făcută de o tânără blondă în satul său natal din Sahara. La fel de mult m-au impresionat poveștile intercalate între capitole.
August 12, 2014
Cu o deosebită acuratețe, Michel Tournier atinge în Picătura de aur impactul dintre civilizația scrisului și cea a imaginii. Contextul romanului este unul sociologic, punând în antiteză civilizația imaginii și cea a simbolului.
Liniștea Saharei algeriene este întreruptă din când în când de vreo turmă de oi care behăie căutând apa, sau de tropotul unei cămile care-și îngroapă urmele prin nisipul ars de soare. Triburile de berberi care locuiesc în micile oaze își încep activitatea încă din zorii zilei, dar nu cu prea multă tragere de inimă, pentru că hrana nu-i face niciodată să fie nerăbdători în așteptarea zilei de mâine. În toată liniștea sahariană, un Land Rover biciuie nisipul sub roți cu înverșunare și, după ce mașina se oprește, din ea coboară un cuplu care vrea să facă poze peisajului. Un adolescent berber care-și conduce turma de oi și măgarul către puținele surse de apă este fotografiat.(...)
de la sursă: Michel Tournier – Picătura de aur – SemneBune http://semnebune.ro/2013/michel-tourn...
Liniștea Saharei algeriene este întreruptă din când în când de vreo turmă de oi care behăie căutând apa, sau de tropotul unei cămile care-și îngroapă urmele prin nisipul ars de soare. Triburile de berberi care locuiesc în micile oaze își încep activitatea încă din zorii zilei, dar nu cu prea multă tragere de inimă, pentru că hrana nu-i face niciodată să fie nerăbdători în așteptarea zilei de mâine. În toată liniștea sahariană, un Land Rover biciuie nisipul sub roți cu înverșunare și, după ce mașina se oprește, din ea coboară un cuplu care vrea să facă poze peisajului. Un adolescent berber care-și conduce turma de oi și măgarul către puținele surse de apă este fotografiat.(...)
de la sursă: Michel Tournier – Picătura de aur – SemneBune http://semnebune.ro/2013/michel-tourn...
July 25, 2016
Close to the Tabelbala oasis in the Sahara, a blond woman from Paris arrives on her Land Rover, gets off and takes a picture of Idriss, a young shepherd. Idriss, fascinated, expects a copy of the pictures, and when it does not arrive from Paris, he goes after it.
Tale of a journey under the violent sun of the desert, constantly observing with no mercy, this is a powerful story of the search of one’s own self in the western trap of appearances. Despite the incongruent and sometimes annoying shift from past tense to present tense in the language as well as the impression that the episodes are separate from each other and somehow random, they no doubt are insightful analysis of the society of images we live in and capably represent the innocence of Idriss’ eyes while walking, immigrant, through Paris.
Tale of a journey under the violent sun of the desert, constantly observing with no mercy, this is a powerful story of the search of one’s own self in the western trap of appearances. Despite the incongruent and sometimes annoying shift from past tense to present tense in the language as well as the impression that the episodes are separate from each other and somehow random, they no doubt are insightful analysis of the society of images we live in and capably represent the innocence of Idriss’ eyes while walking, immigrant, through Paris.
December 23, 2007
beautifully written - about a boy from the sahara desert traveling to france in the 70s in search of a photo taken of him
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May 27, 2011Felt it was not one of his best at the time I read it (Japanese translation) but may go back to it again just to be sure.
August 6, 2011
Then he pushed the golden droplet into his pocket, and fled.
September 12, 2011
Chouette livre sur le rêve du Nord et associé à une bonne analyse de l'image sous toutes ses formes!
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May 11, 2014This book's Turkısh name has not been found .So I learned the original name.I liked the book.
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June 2, 2016AWFUL BOOK
August 21, 2020
Pas le meilleur de Tournier, se perd un peu dans ses thématiques, mais une bonne lecture.
September 30, 2023
Idris is a goatherd living in a remote oasis village in the Sahara. One day a blonde woman leaps from a Land Rover and takes his photograph, promising to send him a copy when it is printed in Paris. It's non-appearance awakens a wanderlust in Idris and he travels to the coast and thence to Marseilles and finally Paris.
The narrative is punctuated by folk stories, from the tale of Khair-ed-Din, known as Barbarossa, to the legend of the portrait of the Blonde Queen, and the story of a folk singer,
Photos and photography are a running theme, usually presaging disaster. Immediately after Idris has had his photo taken, his best friend is killed in an accident. The only photo in the oasis is that of his Uncle and two friends from the army ... taken the night before they were killed. Old Lala wants to adopt Idris because he resembles a photograph of her son, who died. Idris has a photo taken for his passport ... but it is of another man, with a beard. In Paris he goes to what he thinks is a bookshop and sees lots of porno magazines with images of naked men and women. When he finds the woman who took his photo there is a scene in a bar and he is arrested ... having his mugshot taken. A collector of (male child) shop mannequins takes photographs of the parties he holds with them.
If it isn't photos, it is the making of images: Khair-ed-Din's portrait painter says "I am a painter of the depths, and the depths of a human being are transparent on his face once the agitation of day-to-day life ceases." (p 36); Idris sees his first TV on the ferry to Marseilles: it shows adverts and the news of a riot in Paris; Idris has a job as a street-sweeper and is recruited by a film crew on lcation to play the part of a street sweeper; the director later takes him to his flat and shows him an album of photographs; Another job he gets is to have a plaster cast made of his body to be turned into display mannequins; Idris learns calligraphy
And there is the theme of the golden droplet, a jewel found by Idris before he leaves the oasis and lost by him when he loses his virginity to a whore in Marseilles at the midpoint of the book.
A short little book, delightfully written and full of incident. Idris ia a great Everyman. There are some very strange and very funny moments. Above all, it is thoughtful and challenges the reader to think. I'm not sure I understand it fully; I will probably need three or four more reads to get much from it. But it is beautifully constructed and works even if only on the level of a good story, well told.
The narrative is punctuated by folk stories, from the tale of Khair-ed-Din, known as Barbarossa, to the legend of the portrait of the Blonde Queen, and the story of a folk singer,
Photos and photography are a running theme, usually presaging disaster. Immediately after Idris has had his photo taken, his best friend is killed in an accident. The only photo in the oasis is that of his Uncle and two friends from the army ... taken the night before they were killed. Old Lala wants to adopt Idris because he resembles a photograph of her son, who died. Idris has a photo taken for his passport ... but it is of another man, with a beard. In Paris he goes to what he thinks is a bookshop and sees lots of porno magazines with images of naked men and women. When he finds the woman who took his photo there is a scene in a bar and he is arrested ... having his mugshot taken. A collector of (male child) shop mannequins takes photographs of the parties he holds with them.
If it isn't photos, it is the making of images: Khair-ed-Din's portrait painter says "I am a painter of the depths, and the depths of a human being are transparent on his face once the agitation of day-to-day life ceases." (p 36); Idris sees his first TV on the ferry to Marseilles: it shows adverts and the news of a riot in Paris; Idris has a job as a street-sweeper and is recruited by a film crew on lcation to play the part of a street sweeper; the director later takes him to his flat and shows him an album of photographs; Another job he gets is to have a plaster cast made of his body to be turned into display mannequins; Idris learns calligraphy
And there is the theme of the golden droplet, a jewel found by Idris before he leaves the oasis and lost by him when he loses his virginity to a whore in Marseilles at the midpoint of the book.
A short little book, delightfully written and full of incident. Idris ia a great Everyman. There are some very strange and very funny moments. Above all, it is thoughtful and challenges the reader to think. I'm not sure I understand it fully; I will probably need three or four more reads to get much from it. But it is beautifully constructed and works even if only on the level of a good story, well told.
December 27, 2020
الكتاب: قطرة الذهب
الكاتب: ميشيل تورنييه (فرنسي)
الترجمة: نجوى حسن
عدد الصفحات: 298
نبذة عن الكتاب 💡:
تحكي الرواية عن فتى اسمه إدريس يعيش في تابلبالا (الجزائر) وهي منطقة صحراوية يعيش أهلها على رعي الخراف.
رواية تصور حياة البادية وطبيعة أهلها ومعتقداتهم مثلا الصورة تجلب الطالع السيء للشخص لذلك قرر إدريس مغادرة الجزائر لكي يبحث عن المرأة التي التقطت له صورته ولم ترسلها.
قبل مغادرة إدريس إلى باريس، كان قد وجد قطرة من الذهب سقطت من امرأة وهي ترقص أثناء حفلة زواج أقيمت في منطقته.
لم يعثر إدريس على صورته لأنه تاه في فرنسا بسبب الفخامة، الترف، البذخ، العطور، دار السينما وبائعات الهوى. الأمور الذي لم تكون موجودة في الصحراء والتي لم يتعود عليها إدريس. بالمقابل وجد إدريس قطرة الذهب التي كان قد فقدها في مارسيليا.
فقرة من الكتاب 📖:
ولكن منذ زمن طويل كف الصياغ عن العمل بالذهب، ولم يعودوا يعملون بسوى الفضة. لماذا؟ لأن الغالبية العظمى منا ترفض اليوم العمل في الذهب. والحقيقة أنهم لا يعرفون التقنية الخاصة بهذا المعدن. كما إن هناك شيئا آخر؛ فنحن نعتقد أن الذهب يجلب سوء الطالع، أما الفضة، فهي نقية، صريحة وأمينة. والذهب ثمين للغاية، يثير الطمع، ويحرض على السرقة، والعنف، والجريمة. وأقول هذا لك لأني أراك ذاهبا للمغامرة مع قطرة الذهب. إنها رمز للحرية، ولكن معدنها صار مشؤوما. فليكن الله حارسك.
الكاتب: ميشيل تورنييه (فرنسي)
الترجمة: نجوى حسن
عدد الصفحات: 298
نبذة عن الكتاب 💡:
تحكي الرواية عن فتى اسمه إدريس يعيش في تابلبالا (الجزائر) وهي منطقة صحراوية يعيش أهلها على رعي الخراف.
رواية تصور حياة البادية وطبيعة أهلها ومعتقداتهم مثلا الصورة تجلب الطالع السيء للشخص لذلك قرر إدريس مغادرة الجزائر لكي يبحث عن المرأة التي التقطت له صورته ولم ترسلها.
قبل مغادرة إدريس إلى باريس، كان قد وجد قطرة من الذهب سقطت من امرأة وهي ترقص أثناء حفلة زواج أقيمت في منطقته.
لم يعثر إدريس على صورته لأنه تاه في فرنسا بسبب الفخامة، الترف، البذخ، العطور، دار السينما وبائعات الهوى. الأمور الذي لم تكون موجودة في الصحراء والتي لم يتعود عليها إدريس. بالمقابل وجد إدريس قطرة الذهب التي كان قد فقدها في مارسيليا.
فقرة من الكتاب 📖:
ولكن منذ زمن طويل كف الصياغ عن العمل بالذهب، ولم يعودوا يعملون بسوى الفضة. لماذا؟ لأن الغالبية العظمى منا ترفض اليوم العمل في الذهب. والحقيقة أنهم لا يعرفون التقنية الخاصة بهذا المعدن. كما إن هناك شيئا آخر؛ فنحن نعتقد أن الذهب يجلب سوء الطالع، أما الفضة، فهي نقية، صريحة وأمينة. والذهب ثمين للغاية، يثير الطمع، ويحرض على السرقة، والعنف، والجريمة. وأقول هذا لك لأني أراك ذاهبا للمغامرة مع قطرة الذهب. إنها رمز للحرية، ولكن معدنها صار مشؤوما. فليكن الله حارسك.
September 19, 2020
Un 2,5 sería lo correcto para mí.
Demasiado folclore árabe y bereber. El libro parece una versión literaria franco-argelina de las películas de Martínez Soria. Un cándido adolescente bereber que nunca ha salido de su oasis saharawi, se lanza a las fauces devastadoras de las calles de Francia en busca de una rubia que le hizo una foto pero no cumplió la promesa de remitírsela. Lleno de simbolismos (y mitos?), sí, pero carente por completo de chispa; nunca llega a despegar y salir de la mediocridad provocada por la manida sucesión de escenas paletourbanitas del joven Idriss en la gran ciudad. Se salva del suspenso general muy hacia el final, gracias al pasaje referido a la gran Oum Kalsoum y el guiňo que hace a los calígrafos árabes (aquí el simbolismo es indudable). No obstante, resulta insuficiente para calificar la obra de buena y recomendable (salvo para neófitos en el tema o como liviana lectura estival). A a mí, en particular, no me ha aportado nada e incluso me ha llegado a aburrir. Prescindible.
Demasiado folclore árabe y bereber. El libro parece una versión literaria franco-argelina de las películas de Martínez Soria. Un cándido adolescente bereber que nunca ha salido de su oasis saharawi, se lanza a las fauces devastadoras de las calles de Francia en busca de una rubia que le hizo una foto pero no cumplió la promesa de remitírsela. Lleno de simbolismos (y mitos?), sí, pero carente por completo de chispa; nunca llega a despegar y salir de la mediocridad provocada por la manida sucesión de escenas paletourbanitas del joven Idriss en la gran ciudad. Se salva del suspenso general muy hacia el final, gracias al pasaje referido a la gran Oum Kalsoum y el guiňo que hace a los calígrafos árabes (aquí el simbolismo es indudable). No obstante, resulta insuficiente para calificar la obra de buena y recomendable (salvo para neófitos en el tema o como liviana lectura estival). A a mí, en particular, no me ha aportado nada e incluso me ha llegado a aburrir. Prescindible.
March 26, 2022
Kitapta Sahra'nın ücra bir yerinde yaşamakta olan İdris'in hayatı anlatılıyor. İdris'in hayatı Fransız bir kadının fotoğrafını çekmesiyle değişir. Bu noktadan sonra önce İdris'in Sahra'daki hayat hikayesine tanıklık ediyoruz. Ardından fotoğrafının peşine düşmesiyle beraber gelişen olayları takip ediyoruz. Ana tema olarak iki farklı dünyanın birbiri ile çatışması her bölümde tekrarlanıyor. Üzerine kafa yormadan kabullendiğimiz bir çok gerçeğe farklı bir açıdan bakan ama bunu yaparken tekrara düşmekten kurtulamayan bir roman.
In this book tell the İdris's life who living remote part of Sahara. İdris's life change when French woman takes his photo. After this point we witness İdris's life story at the Sahara. Then we follow the events the develop with after pursuit of his photo. At the main them, two different world conflict with repeated every episode.It is a novel that looks at many truths that we accept without thinking about it from a different angle, but cannot avoid repetition while doing it.
In this book tell the İdris's life who living remote part of Sahara. İdris's life change when French woman takes his photo. After this point we witness İdris's life story at the Sahara. Then we follow the events the develop with after pursuit of his photo. At the main them, two different world conflict with repeated every episode.It is a novel that looks at many truths that we accept without thinking about it from a different angle, but cannot avoid repetition while doing it.
December 1, 2025
Zgrožena sam, ne samo knjigom već i činjenicom da je ovaj autor književno uzdizan i hvaljen. Užas, toliko prazna, površna knjiga, potpuno nečitljiva. Iako mi je ostalo samo oko 50 stranica, ne želim da je pročitam do kraja, toliko.
March 20, 2020
foei Meulenhoff: het aantal ingeslopen/niet gecorrigeerde drukfouten is zo groot dat het lezen erdoor wordt verstoord. Jammer want Tournier is steeds het lezen waard.
July 3, 2021
Ce livre est sympas à lire. Par contre, je trouve qu'il n'a pas beaucoup d'intrigue.
May 17, 2024
The ending irritated me. Nothing was solved. Everything simply degraded.
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