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Recherche Femme Parfaite

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"Ma première exposition de photographies eut lieu dans le hall de la sous-préfecture d'Antony en 1999. Le jour du vernissage, mes parents firent le tour de l'exposition au pas de charge, et ils me dirent, avant de se jeter sur le buffet : - Tu devrais photographier des jolies filles, au lieu de prendre des thons. - C'est vrai, ce serait plus agréable à regarder. Il faut préciser que c'étaient des thons, au sens premier du terme.
J'avais choisi de reconstituer la vie d'un thon, depuis sa pêche jusqu'à l'assiette d'un restaurant. Je m'étais passionnée pour le sujet, contrairement à mes parents qui auraient sans doute été rassurés pour ma future carrière que je fasse des portraits de mes copines de classe, fumant des Craven A en petite culotte dans le salon, à la David Hamilton, au lieu de photographier des poissons morts".

304 pages, Kindle Edition

First published September 30, 2015

6 people are currently reading
177 people want to read

About the author

Anne Berest

15 books596 followers
Anne Berest is the bestselling co-author of How to Be Parisian Wherever You Are (Doubleday, 2014) and the author of a novel based on the life of French writer Françoise Sagan. With her sister Claire, she is also the author of Gabriële, a critically acclaimed biography of her great-grandmother, Gabriële Buffet-Picabia, Marcel Duchamp’s lover and muse. She is the great-granddaughter of the painter Francis Picabia. For her work as a writer and prize-winning showrunner, she has been profiled in publications such as French Vogue and Haaretz newspaper. The recipient of numerous literary awards, The Postcard was a finalist for the Goncourt Prize and has been a long-selling bestseller in France.

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5 (4%)
Displaying 1 - 14 of 14 reviews
Profile Image for Melanie.
560 reviews276 followers
Read
January 26, 2019
Oh my god, what on Earth was that?
Profile Image for Dr. Eva-Maria Obermann.
Author 12 books23 followers
November 21, 2016
Emilienne ist Fotografin und wäre gerne Künstlerin. Die geschiedene Mutter ist Künstlertochter und bewundert ihre Nachbarin Julie dafür, die perfekte Frau zu sein. Bis Julie einen Nervenzusammenbruch nach der Geburt ihres Sohnes erleidet. Um sich keifend, dass die Welt an Frauen nur unerfüllbare Anforderungen stellt, bringt sie Julie auf die Idee, eine Fotoserie zu der perfekten Frau zu machen und verschiedene Frauen dazu zu fotografieren und zu interviewen. Leichter gesagt als getan, stellt sich bereits Emiliennes erste Station als pädophile Pastorenwitwe heraus. Doch dann trifft Emilienne eine Frau, in die sie sich Hals über Kopf verliebt. Die perfekte Frau, die am nächsten Tag aus ihrem Leben verschwindet. Und Emilienne beginnt zu suchen.
Ich gestehe, ich hätte Fassaden erwartet, hinter denen es kriselt und knarzt. Doch hier tun sich Abgründe auf. Prostitution, Verführung Minderjähriger, Abhängigkeiten und immer wieder die absolute Aufopferung der Frau, bis sie sich selbst keinen anderen Lebensinhalt mehr zugesteht. Es geht um den Verfall von äußerer Schönheit und das Wachsen von Begierde. Neben kulturellen und gesellschaftlichen Ressentiments werden so alltägliche Frauenbilder wie beispielsweise in der Werbung angesprochen. Das passiert so nebenbei, dass es zum Geschehen passt und die Handlung vorantreibt, aber auch zum Nachdenken anregt.
Die eigentliche Handlung ist dann eher die Suche nach Georgia als die Suche nach dem Bild der perfekten Frau. Auch das ist gut gemacht, zeigt es doch, dass Perfektion im Auge des Betrachters entsteht. Für mich waren nämlich auch die Zuschreibungen, die Emilienne als Erzählerin an Georgia vergibt, keineswegs so perfekt, dennoch wird es für Emilienne geradezu zur Obsession, „ihre“ perfekte Frau noch einmal wieder zu sehen. Der auf der einen Seite durch Emotionen verklärte Blick auf die Frau wird also auf anderer Seite wieder dekonstruiert und das finde ich sehr gut. Wie tief das reicht und dass es nicht etwa „von selbst“ passiert zeigt eine Stelle gut. Emilienne hat mit einer ehemaligen Prostituierten, die nun erfolgreich Luxusdessous kreiert, ein Interview für einen Fernsehsender geführt und dabei über ihre kulturelle Prägung (sie ist Muslima) und ihre Sicht auf die Weiblichkeit gesprochen. Der Sender protestiert. Das könne nicht verwendet werden. Mit neuen, geschönten Fragen wird das Interview wiederholt und nun dreht sich alles um die Dessous an sich.
Emiliennes Zusammentreffen mit den unterschiedlichen Frauen sorgt auch für einen generationsübergreifenden Blick. Der ist geschickt und vielfältig gemacht. Der jugendlichen Anhalterin wird beispielsweise die erste Freundin des Sohnes gegenüber gestellt. Der Pastorenwitwe die Angestellte des Exmannes, Emilienne selbst steht gegenüber ihrer erfolgsbesessenen Nachbarin. Natürlich spielt der Roman dabei mit Extremen, aber immer mit solchen, die durch und durch vielschichtig und glaubwürdig bleiben. Gerade Emiliennes Selbsteinschätzung ist bezeichnend für den Roman. Sie „ist“ einfach, behauptet sie und achtet doch genau darauf, wie sie sich verhält. Ihrem Sohn gegenüber versuchst sie beispielsweise Distanz zu wahren, damit er nicht mehr, wie sehr sie ihn braucht. Es misslingt. Auf einem gemeinsamen Foto, umarmt er sie, zeigt offen die Verbindung, die Emilienne so fürchtet.
Der Roman mag auf den ersten Blick leicht und federnd sein, die Geschichte einer Frau nach der Frau, in die sie sich verliebt hat. Tatsächlich ist er aber durchdacht und tief, voller Momente, die nachwirken und erst am Schluss ihr Potential offenbaren. Der perfekten Frau per se wird schlicht kein Bild gegeben, sie wird heruntergebrochen auf Möglichkeiten, die sich stets als Sackgasse entpuppen. Und als wandelnder Imperfekt quasi macht sich ausgerechnet Emilienne auf diese Suche. Wunderbar. Ich wage fast zu sagen: perfekt.
Profile Image for Nanou.
240 reviews5 followers
June 30, 2016
Émilienne, la trentaine, est photographe, c’est une enfant de la balle, ses parents étaient artistes. Elle a participé à un de leurs spectacles, alors qu’elle était toute petite, enfermée dans une valise qui se mettait à courir toute seule. Pour assurer ses fins de mois, Émilienne est photographe de mariage mais elle espère toujours être reconnue pour son œuvre photographique, qu’elle envisage comme le témoin « d’un état d’attente, un entre-deux », comme la création « d’une forme de suspense ». Elle s’est inscrite à un concours dans le cadre des Rencontres d’Arles, autour du thème « Portrait(s) de femme(s) » et n’a encore rien rendu, alors que la clôture a lieu deux semaines plus tard. C’est le burn-out de sa voisine Julie qui va lui donner l’idée directrice de son projet, qu’elle va intituler « Une femme parfaite ».

Extrait page 37-38
Je prendrais en photographie des femmes admirables, des héroïnes du quotidien, des modèles pour leur entourage. Et à travers ces différents portraits, se dessinerait l’idée que la femme aujourd’hui veut donner d’elle-même – le portrait d’une femme idéale. Mais j’en chercherais aussi la faille, la fragilité, le point de rupture. Je guetterais les signes de folie dans cette impossible quête de la perfection. En quinze jours, je m’en sentais capable – le plus important, c’est un bon sujet, après, tout peut arriver. Pour commencer, il fallait trouver des modèles. Je ne pouvais pas passer une annonce dans le journal : « Recherche femme parfaite pour projet photographique. » En croisant Thierry dans l’escalier, j’eus l’idée de lui demander qui, selon lui, incarnait l’idéal féminin aux yeux de sa femme.
- Julie Andrieu, me répondit-il du tac au tac. Elle en est complètement obsédée.
Thierry m’expliqua que c’était une présentatrice de télévision spécialisée dans les reportages gastronomiques. Malheureusement, lui dis-je, ce serait plus facile pour moi d’aborder des femmes qui n’étaient pas célèbres.
- Alors appelle Marie Wagner, me dit Thierry, elle est médecin. Son mari est mort il y a deux ans, il était pasteur. Julie dit toujours : « Cette femme, c’est une sainte. »

La visite chez Marie Wagner se révèle quelque peu décevante pour Émilienne, et ne donne même pas lieu à une séance photo. Sur l’autoroute du retour, elle rencontre une jeune skateboardeuse, Alizée, à qui elle raconte l’importance de la photographe Francesca Woodman dans son propre parcours. Puis, lors d’une halte au bar d’un grand hôtel, elle fait la connaissance de Georgia, une femme qui l’envoûte et qui disparait au matin. Émilienne veut à tout prix la revoir et ira jusqu’à Venise pour tenter de la retrouver. Dans cette quête, Émilienne va avoir l’occasion de rencontrer d’autres femmes et pourra mener à bien, contre toute attente, son projet photographique.

C’est une aventure fantasque que nous raconte Anne Berest dans ce nouveau livre. Une quête dont l’objet fluctue au gré des rencontres que fait Émilienne, passant de la recherche de la femme parfaite à la recherche de l’amour, même imparfait. Ce sont de multiples aspects de la condition féminine qui s’expriment à travers des péripéties tantôt burlesques, tantôt désespérées, et aussi les différentes facettes que peut prendre l’amour, avec ses excès, ses limites et les sacrifices qu’il impose. Un livre bien différent des deux précédents d‘Anne Berest que j’ai déjà lus, un livre léger, au premier abord, qui se lit avec plaisir et qui évoque des thèmes plus sérieux, comme l’image de la femme, la tyrannie de la réussite, la soumission aux codes.
Profile Image for Laila-Grace.
116 reviews3 followers
March 12, 2023
Wonderfully weird. This feels like a real piece of literature, not just a run-of-the-mill, read on the beach novel. You can tell it has been written by a Parisian (in the best way possible). It is a fantasy, “road moviesque” type of story with some gorgeous imagery during which the protagonist goes on a journey and meets many different people (predominantly women) and uncovers their stories. There is a lovely feminist undertone, which is something that I will always be a fan of. It isn’t however, a feminist text and the idea of “finding the perfect woman” is very subtle, it’s more about exploring modern femininity in general.
*Read in French*
1 review
July 24, 2018
Một quyển sách khá rời rạc với nhiều tình tiết vụn cũng như quá nhiều nhân vật.
Trong cả quyển đọng lại một vài câu nói quá đỗi hiển nhiên khiến nó vô tình trở thành triết lý...
'Je ne sais pas s'il existe une femme parfaite. Mais je sais ce qu'un amour parfait veut dire.'

Paris, 24/07/2018
Profile Image for NoID.
1,573 reviews14 followers
March 21, 2022
Une petite histoire sympa, une photographe qui part à la recherche d’un mythe : la femme parfaite. S’en suit une galerie de portraits.



Mais là, il n’y aurait pas comme une petite erreur de conjugaison ? Dites-moi.



Voilà, voilà



https://www.noid.ch/recherche-femme-p...
Profile Image for Agnès.
508 reviews30 followers
January 16, 2022
Un roman ample, qui suit Emilienne - jeune photographe, dans sa recherche de la femme parfaite.

C'est une série de rencontres plus ou moins fortuites qui permet à l'autrice de mettre en avant plusieurs portraits de femmes, et donc de questionner la féminité au XXIème siècle.
Profile Image for Ira Zhukevych.
40 reviews
May 25, 2019
Хороша книга про особистість та жіночність, також, про намагання відповідати ідеалу і наслідки від цього. Ну і, звісно ж, про кохання і пристрасть!)
Profile Image for miss.mesmerized mesmerized.
1,405 reviews42 followers
Read
September 4, 2016
Emilienne arbeitet als Fotografin und kann so mehr schlecht als recht ihren Lebensunterhalt finanzieren. Die Teilnahme an einem großen Wettbewerb soll dies ändern, Thema ist die perfekte Frau. Sie selbst ist weit davon entfernt eine solche zu sein: aus unkonventionellem Künstlerelternhaus viel zu früh schwanger geworden, inzwischen geschieden, kein reguläres Einkommen, unsteter Lebenswandel, der ihren jugendlichen Sohn bisweilen erwachsener erscheinen lässt als sie. Ihr erstes Motiv soll ihre Nachbarin sein, Julie, erfolgreiche Karrierefrau und seit Kurzem Mutter. Doch diese offenbart sich gerade an den hohen Ansprüchen, die sie an sich selbst stellt, gnadenlos zu scheitern und nur in einer Psychiatrie Ruhe vor den Erwartungen der Welt finden zu können. Julie führt sie allerdings zu der ihrer Meinung nach perfekten Frau: Marie. Jedoch auch diese kann den gesellschaftlichen Konventionen nicht genügen. So führt Emiliennes Weg von einer Frau zur nächsten – jede auf ihre Weise perfekt, aber den eigenen Ansprüchen nicht genügend.

Anne Berest ist keine Unbekannte im literarischen Frankreich. Einem breiten Publikum ist sie mit „How to be Parisian wherever you are“ bekannt geworden, auch ihre Biographie über Françoise Sagan wurde beachtet. Frauen sind ihr Thema, nun die Suche nach der perfekten Frau – mit einem Augenzwinkern kann man nach den vorangegangenen Büchern zur Kenntnis nehmen, dass diese in Frankreich bzw. Paris gesucht wird. Auch wenn dem Buch durchaus dank der Protagonistin eine Menge Humor und Situationskomik innewohnt, hat Anne Berest einmal wieder dem Leser eine gesellschaftlich relevante Frage untergeschoben, die scheinbar nebenbei daherkommt: die Erwartungen an die Frau von heute.

Alle weiblichen Figuren im Roman negieren für sich das Adjektiv „perfekt“ aus unterschiedlichen Gründen: Julie wird ihrer Rolle als perfekte Mutter nicht gerecht (sie scheiterte schon an der natürlichen Geburt); Marie ist nicht die treusorgende Gattin, die nur Augen für ihren Mann hat, selbst als dieser tot ist; Jenanes wunderschönes Gesicht wird ihr zum Verhängnis und ihr Körper missbraucht – auch Attraktivität kann Hass auslösen; Zahia wird verurteilt für das, was andere mit ihr getan haben, nicht der Freier, sondern die Prostituierte wird verachtet. Alle Frauen haben für sich ein Bild von Perfektion entwickelt, dem sie nicht standhalten können. Keine der Erwartungen ist absurd überhöht, sondern einfach nur das, was in Zeitschriften, Fernsehen und sozialen Medien propagiert wird: Die junge, attraktive Frau, die neben der perfekten Optik auch die Intelligenz und den Biss mitbringt, beruflich erfolgreich zu sein. Daneben schmeißt sie locker den Haushalt und erzieht auch noch die Wunderkinder.

Die Frage, weshalb sich Frauen diesem Druck unterwerfen, einem unerreichbaren Ideal hinterher zu eilen, wird nebenbei thematisiert; eine Antwort findet auch Anne Berest nicht. Sie lässt eine Psychologin spekulieren, doch deren Ansätze fand ich etwas unbefriedigend: wollen Frauen wirklich wie Männer sein bzw. genau das eine im Leben sein, was ihnen durch die Natur endgültig verwehrt ist? Zumindest mag ein Aspekt daran sinnvoll sein: sich vor Augen führen, dass manches Ideal absurd und unerreichbar ist, so dass es sinnhaft sein kann, einen anderen Maßstab anzulegen und ein neues Ideal zu definieren.

Auch wenn hier ein ur-feministisches Thema aufgegriffen wird, fällt der Roman für mich nicht zwingend in diese Kategorie. Man kann ihn sicherlich so lesen, der leichte Ton nimmt jedoch etwas an Schärfe und geht das Thema eher humorvoll als ernst an. Dies ist ganz sicher die größte Stärke von Anne Berest als Autorin: Sie nähert sich leichten Fußes, um dann den Finger in die Wunde zu legen.
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