La bonne, la servante : l'obscur objet du désir bourgeois. Sur elle planent les fantasmes les plus troubles et les plus inquiétants. Une analyse pénétrante de la société française à l'aube du XXe siècle, ou la chronique édifiante de l'ordre domestique.
Dense, précis, passionnant. Diverses sources sont mobilisées : archives, journaux syndicaux, littérature, etc. L’autrice nous rappelle souvent que concernant la littérature, il s’agit du point de vue et des idées fantasmées des maîtres, des bourgeois, posés sur les domestiques. Plus que nécessaire.