8 mars 1963. Le jeune Lucien Ricouart, isolé dans une pension pour apprentis, s'acharnant à domestiquer sa solitude, est retrouvé mort noyé dans un bassin après que ses camarades l'aient traité de «fils d'assassin». Un professeur efface dans la boue, sous la pluie, son dernier message et son cri de révolte qui affirme au contraire et jusque dans la mort : «Mon père n'est pas un assassin». Vingt-cinq ans plus tard, un jeune historien enquête sur la vie de ce père. Sur cet homme au passé d'ouvrier dans le nord de la France. Sur son parcours de résistant. Sur ce qu'il est advenu après guerre qui autorise des gamins à pousser l'un des leurs au désespoir. roman noir français. --Christophe Dupuis
Didier Daeninckx nació en 1949 en Saint-Denis. Tras trabajar como periodista en varias publicaciones locales y provinciales, en 1983 publicó «Meurtres pour mémoire», primera investigación del inspector Cadin. A ésta le siguieron numerosas novelas negras, entre las cuales se encuentran «La mort n’oublie personne», «Lumière noire» y «Mort au premier tour». Escritor comprometido, Didier Daeninckx está considerado un maestro del género en Francia.
Strano romanzo, questo di Didier Daeninckx, in parte resoconto storico della Seconda guerra mondiale, in parte giallo con un forte colpo di scena finale; sembra quasi che l'autore non sia soddisfatto del suo romanzo, voglia arricchirlo di senso e di effetti speciali per il lettore, anche se, da sole, le rivelazioni di Jean Ricouart, ex partigiano scampato al campo di concentramento, fanno accapponare la pelle, nella loro brutale tragicità. Quella di Jean è una vita consumata prima del tempo, rovinata dalla storia e dagli eventi, senza più speranza né redenzione: rinuncia alla propria giovinezza per combattere nella Resistenza, finisce prigioniero e vittima di atroci torture, viene fagocitato nelle maglie di una giustizia assurda e corrotta e perde l'unico, preziosissimo bene in suo possesso, il figlio Lucien, morto in circostanze drammatiche. Marc, il narratore, è un giornalista interessato a raccontare la storia di questo «eroe tra tanti altri», ma ben presto diventa portavoce di una verità tenuta nascosta per anni e involontaria miccia che farà esplodere la vendetta di Jean. La morte non dimentica nessuno è un titolo profetico, perché proprio qui si trova la chiave di lettura dell'intero romanzo; una storia amara, terribile, raccontata con straziante semplicità, quasi a voler ribadire che al destino non si sfugge, e che la vita può prendere una piega sbagliata fin dal principio.
Je m'attendais à un livre plus polard que récit de vie, ce livre tient plus du récit de résistance du père que de l'élucidation de la mort du fils même si on y vient en fin de livre. Le livre se lit facilement mais une des "révélations" de la fin du livre m'était apparu très clairement dès le début donc je n'ai pas trop accroché à la fin qui se voulait fracassante et qui m'a paru évidente. En soi, le livre est pas mal et vaut plus 3,5 que 3 étoiles, ce n'est juste pas ce à quoi je m'attendais ou un type de roman que j'apprécie particulièrement.
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La morte non dimentica nessuno è un libro crudo. Come nelle antiche tragedie greche, in cui il sangue versato richiama altro sangue, anche in questo caso il lettore assiste a una spirale di morte (e di ingiustizie) che non si arresta il giorno della Liberazione, ma proprio come dice il titolo "non dimentica nessuno". Una lettura che fa riflettere anche se forse meno coinvolgente rispetto ad altri romanzi che ho letto, ad eccezione del finale, che ho trovato tanto toccante quanto amaro.
3,5⭐ J'ai eu un peu de mal à rentrer dans l'histoire, mais au final, j'ai apprécié cette lecture. Une fois encore la plume de Didier Daeninckx fut saisissante. Et je pense lire d'autres livres de cet auteur par la suite.
Ce libre a été classé par les éditions Denoel dans la catégorie policier mais il n'a rien d'un polar, ni d'un noir. Il se rapproche plus d'un thriller.
Une belle surprise ! Si le premier chapitre m'a d'abord laissée perplexe, la suite m'a rapidement conquise. L'auteur nous plonge dans les souvenirs de Jean, un homme de 60 ans, qui, en 1944 à 17 ans, s'engage dans la Résistance. Les lecteurs en quête d'un polar classique pourraient être déçus mais les amateurs de récits humains y trouveront leur compte.