An English-language translation of Pierre Corneille's first tragedy, Medee (1635) Little remembered in the story of Jason and the Golden Fleece is Medee, the woman without whom his quest would have been a failure and his life forfeit. When Jason betrays his wife to marry the daughter of the king of Corinth, the very meanings of gratitude, indebtedness, criminality, and love-maternal, paternal, filial, romantic-are held up for scrutiny. Medee (1635) was Pierre Corneille's first tragedy; but perhaps because we assume it derivative of versions by Euripides and Seneca, it is little known in the English-speaking Americas. This volume offers readers a chance to explore the great seventeenth-century French dramatist's exploration of Medee's righteous prowess, his de-gendering of warriorhood and heroism, and his challenge to the purity of justice and human motivations."
Pierre Corneille était l'un des trois grands dramaturges français du XVIIe siècle , avec Molière et Racine. Il a été appelé «le fondateur de la tragédie française» et était productive pendant près de quarante ans.
Pierre Corneille was one of the three great seventeenth-century French dramatists, along with Molière and Racine. He has been called "the founder of French tragedy" and produced plays for nearly forty years.
Esta es la primera obra que he leído íntegramente en francés, así que pude comprobar la calidad de la composición de Corneille con rimas incluidas. Corneille es un dramaturgo francés contemporáneo a Racine, muy conocido de su tiempo e incluso utilizado como un referente para tragedias en Francia, admirado por el mismo Napoleon. Medea es una adaptación del clásico griego de Euripides, como muchos otros tomados en cuenta por los neoclasicos. Es inevitable compararlo con su precedente. La pieza trata de la historia de Jason y su esposa Medea, quien en voluntad de su marido cometió muchos crímenes y hazañas utilizando siempre su terrible magia, ella en efecto es hechicera y la mejor de su época quizás. Lamentablemente uno de estos artificios le costó a ambos el destierro y en tierras extranjeras Jason par de haber hallado el amor en Creusa, hija del rey Creonte. Los celos de Medea no tardarán en desencadenar la tragedia. La historia de por sí es muy pasional y la gran tradición de Jason a Medea se convierte en el quid de la historia, sin embargo, recuerdo más trágica y sobre todo más violenta la version de Euripides, a Medea invocando a Hecate la diosa de los conjuros y cometiendo toda clase de atrocidades y justificándose. Me pareció más liviana esta obra de Corneille, así como el final que no me gustó mucho.
It's said that Corneille's Medea is mostly based on Seneca's and not Euripides's. It is among one of his highest rank works, which was strangely not very welcomed by the public who, although was very enthusiastic about the French baroque, refused to watch a play where a negative protagonist kills everyone and gets away with it. I need to read Seneca's version, too.
Même si cette pièce m’a pris plus de temps à lire que j’aurais voulu, c’était une bonne lecture. Je commence à comprendre que j’arrive à apprécier beaucoup les pièces de Corneille, même si j’aurais aimé 1) qu’il nous donne quelques didascalies de plus, et 2) qu’il ne me prenait pas autant de temps à lire ses pièces. J’aime beaucoup la poésie de ses lignes, cependant des fois j’ai dû relire quelque lignes plusieurs fois avant d’arriver à comprendre ce que les personnages disaient, comme des fois les sujets des phrases me semblent changer très vite sans trop d’indices à qui elles font références (donc la lenteur pour moi de lire cette pièce). Mais on ne peut pas dire qu’il ne sait pas s’y prendre avec les mots. Je dirais même que je préfère ses lignes à celles de Shakespeare… Moins de néologismes, mais aussi poétiques et encore plus claires. En plus, comme c’est une histoire d’Antiquité, il ajoute beaucoup des références à la mythologie romaine, et s’en sert pour fleurir ses phrases et aussi pour nous faire comprendre un peu mieux tout les influences « historiques » des personnages – surtout en ce qui concerne les dieux romains.
Peut-être Corneille s’est servi des ouvrages de Shakespeare un peu, comme le personnage de Lady Macbeth, car dans Médée le personnage titulaire est son propre agent entre le pouvoir qu’elle exerce et son indépendance ; elle ne dépend jamais sur personne pour la délivrer de ses malheurs, de ceux qui l’ont trahie. Et malheur à ceux qui la trahie, car sa haine et son désir pour la vengeance sont aussi puissant que son amour et ses pouvoirs magiques, et rien ni personne – même ses propres enfants ! – l’empêcherait de parvenir à ses fins. Au lieu de la faire dépendre d’un homme pour la venger, Corneille donne à Médée tout l’agence (…et disons-nous l’inhumanité) qu’il la faut pour agir de son propre gré, sans jamais tomber dans le piège d’avoir besoin d’un homme de lui venir en aide. C’est elle qui donne de l’aide, qui libère les prisonniers, à qui il faut donner son gratitude pour tout ce qu’elle a fait pour vous – vos mots jolis n’ont point d’effet sur son cœur.
Citations préférées: [Médée :] Jason m’a fait trahir mon pays et mon père, Et me laisse au milieu d’une terre étrangère, -- page 35 (scène 5, acte 1) – Quelle gratitude, Jason ! … pas vraiment.
Excellent texte et excellente anthologie donnée en fin de livre. La version de Corneille a ses mérites à côté de toutes les autres, toutes ces réécritures d'une histoire ambigüe dont la matière continue d'être inépuisable.
Je poursuis ma découverte des interprétations successives du mythe de Médée dans la littérature. Après les tragédies du grec Euripide et du romain Sénèque, j'en arrive au XVIIe siècle avec la pièce de Pierre Corneille. On y retrouve la figure de Médée, à la fois femme bafouée et sorcière terrifiante.
Je dois dire que j'ai bien aimé cette version de la tragédie. D'abord, je dois le reconnaître, parce que sa structure, avec ses actes et ses scènes, m'a permis de me retrouver en terrain connu, après les formats plus inhabituels des tragédies respectivement grecque et latine d'Euripide et Sénèque. Ensuite parce que la pièce prend le temps de dérouler son intrigue et de faire vivre ses personnages, qui ont tous un rôle important à jouer. Là où certaines personnages secondaires faisaient presque office de figuration dans les versions antiques, ils sont tous intéressants ici, même si évidemment Médée reste le personnage principal de la pièce.
J'ai donc pris du plaisir à lire cette pièce, plaisir renforcé par les commentaires intéressants qui accompagnent cette édition dédiée aux lycéens. J'ai parfois eu l'impression de revenir plusieurs décennies en arrière, quand j'étais en classe de seconde ou de première au lycée, mais c'était une sensation plutôt agréable.
Difficile de résister à un mythe de base extraordinaire, auquel on ajoute les mots de corneille qui savait quand même ce qu'il faisait. J'aime beaucoup le reflet des valeurs de l'époque où être amoureux représente plus un inconvénient qu'autre chose, et bien sûr un casting de personnages profondément inconscients qui ne voient pas venir Médée (my girl slays) est une source de fun inépuisable.
Encore une fois, pas super trippant à lire... Faut ce rappeler que c'est une pièce qui date, mais j'adorerais voir une adaptation plus récente du mythe. L'analyse féministe du texte reste mon moment préféré de ma lecture.
Quel banger évidement. Ok elle égorge ses enfants mais en vrai Jason c’est un chien, et encore je trouve qu’il s’en sort super bien malheureusement. Tout va dans cette pièce: l’écriture, le drama, Médée, tout. Hypotypose sur hypotypose je vis genre je vois la scène dans ma tête incroyable.
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Rohlala cette fureur dans le personnage de Médée c’est fouuu ! La colère qui suinte des tirades, la rage qui émane des vers, c’est quelque chose ! Chapeau bas Monsieur Corneille.