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Ahlam

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Lorsqu’en 2000 Paul, célèbre peintre français, débarque aux Kerkennah en Tunisie, l’archipel est un petit paradis pour qui cherche paix et beauté. L’artiste s’installe dans « la maison de la mer », noue une forte amitié avec la famille de Farhat le pêcheur, et particulièrement avec Issam et Ahlam, ses enfants incroyablement doués pour la musique et la peinture. Peut-être pourront-ils, à eux trois, réaliser le rêve de Paul : une œuvre unique et totale où s’enlaceraient tous les arts.

Mais dix ans passent et le tumulte du monde arrive jusqu’à l’île. Ben Ali est chassé. L’islamisme gagne du terrain. L’affrontement entre la beauté de l’art et le fanatisme religieux peut commencer.

167 pages, Kindle Edition

First published January 1, 2016

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Marc Trévidic

18 books3 followers

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Displaying 1 - 26 of 26 reviews
Profile Image for Laura V. لاورا.
543 reviews80 followers
October 30, 2017
Sogni

Se fossi araba, Ahlam è uno di quei nomi che mi piacerebbe avere. Il suono, anzitutto, ha qualcosa di dolce e affascinante (h aspirata e accento sull’ultima sillaba) e il significato è molto bello: “sogni”. Non a caso, alla coprotagonista di questo romanzo, la quale si chiama per l’appunto così, i sogni non mancano: realizzarsi come donna e come artista, ma anche vedere il proprio Paese, la Tunisia, libero finalmente da qualsiasi dittatura, politica o religiosa.
È la prima volta, in verità, che mi capita di leggere una storia d’ambientazione tunisina. Un noto pittore francese si trasferisce alle isole Kerkennah, un incantevole arcipelago lungo la costa est; laggiù l’uomo stringe una sincera e duratura amicizia con un pescatore del posto e la sua famiglia. Sono ancora gli anni del regime di Ben Ali, destinato poi a cadere sotto i colpi della Rivoluzione dei Gelsomini tra il 2010 e il 2011, nell’ambito di quella Primavera araba rivelatasi, in ultima analisi, stagione deludente e fallimentare.
L’autore, il francese Marc Trévidic, parla di tutto ciò in questo suo romanzo d’esordio, ponendo in particolare l’accento, da bravo giudice dell’antiterrorismo, sul fenomeno del radicalismo islamico. Purtroppo, nemmeno la Tunisia, pur così vicina a noi e sempre allettante per via del suo turismo a buon mercato, si sottrae all’estremismo fanatico di gruppi affiliati dapprima alla vecchia al-Qa’ida e ora a Daesh. I fondamentalisti sono pieni di contraddizioni, anzitutto per il fatto che, come ben documenta il romanzo, pretendono d’instaurare una società islamica pari a quella dell’epoca del Profeta e, al tempo stesso, vivono attaccati a internet e a tutta la modernità tecnologica che nel VII secolo d.C. era impensabile. Proprio sul web, più che nelle moschee, avviene la radicalizzazione dei giovani che, per buona parte, non leggono il Corano (anche perché magari non hanno una preparazione culturale tale da riuscire a leggerlo e a capirlo), accontentandosi di “riassunti” e interpretazioni molto discutibili pubblicati su internet da altrettanto discutibili predicatori. Con il loro fare sviliscono la grandezza dell’Islam, dimenticandosi che esso invita a usare il cervello, non a buttarlo nel cesso, e si definiscono perfetti musulmani, ma in realtà si servono della religione per esercitare una violenza che non trova giustificazioni. Sono del parere che il Profeta Muhammad li decapiterebbe tutti quanti, e a ragione, poiché persone del genere, che non è possibile nemmeno definire animali per non offendere le bestie, non sono di alcuna utilità al mondo, ancor meno alle società islamiche a cui appartengono, le quali, come vediamo, piangono anch’esse abbondantemente i loro morti negli attentati terroristici.
Il libro, in questo senso, dà diversi spunti di riflessione e mi è piaciuto nel suo insieme, inclusa la storia d’amore tra l’artista francese e la giovane tunisina Ahlam. Tuttavia, il mio voto è di quattro stelle non piene: ho trovato troppo precipitoso il finale, quasi buttato lì in tutta fretta, e poi mi ha fatto storcere il naso la poca accuratezza nel riportare alcune parole ed espressioni in arabo; mi domando se gli errori di traduzione siano imputabili all’edizione italiana o dipendano invece da quella francese. Già in copertina, per esempio, si legge “Ahlam in arabo significa « i sogni»”: invece no, significa “sogni” e basta, senza l’articolo determinativo, altrimenti sarebbe stato al-Ahlam, e questo lo sa persino uno studente di arabo alle prime armi. Del resto, perché non lasciare questo bellissimo nome nell’indeterminatezza, anzitutto grammaticale, come per ampliarne gli orizzonti? Meglio che i sogni, almeno quelli, non abbiano limiti né confini.
Profile Image for Luise Schlingmann .
95 reviews
February 6, 2025
Je suis tombé sur ce livre par hasard dans une librairie internationale à Palma. Parce que l’histoire me semblais intéressante je l’ai acheté.
Je n’étais pas déçu. L’histoire est super actuelle et intéressante, les caractères vivants. J’ai aimé qu’on prends des fois le perspective des personnages dans la groupe terroriste de Saber.
Un livre qu’on doit avoir lu!
Profile Image for Henri-Charles Dahlem.
291 reviews12 followers
September 3, 2016
Un choc. Mais aussi et surtout un coup de cœur. Marc Trévidic, connu pour avoir été juge d’instruction au pôle antiterroriste du Tribunal de Grande Instance de Paris, a eu raison de choisir la forme du roman pour nous parler d’un sujet qu’il connaît bien. Car ses personnages nous permettent de comprendre de façon quasi épidermique comment on peut basculer vers la radicalisation, quel rôle joue l’islam dans cette évolution, quel attrait peut avoir la Syrie et l’armée islamique pour un jeune homme et comment, presque s’en que ses proches ne s’en rendent compte, on peut devenir un terroriste.
Mais venons-en au roman proprement dit. Il met en scène Paul Arezzo, un artiste peintre devenu riche et célèbre après avoir rencontré un galeriste américain subjugué par la manière dont il parvenait dans ses tableaux « à saisir les changements d’états d’âme dans les variations du regard. » Sans doute pour trouver un nouvel élan et pour se ressourcer, il décide de s’installer en Tunisie, à Kerkennah « bien loin de l’Amérique, dans un hôtel un peu miteux, organisant son espace entre sa chambre à coucher et son atelier de la taille, somme toute, de son premier atelier à Montmartre. Peut-être avait-il recherché, sans le savoir, un espace limité où l’artiste dort et peint, un retour aux sources de la création ? »
C’est là qu’il rencontre Farhat et Nora. Lui est marin pêcheur et va accepter de mener Paul au gré de sa barque dans les ports et criques des alentour. « Farhat avait le petit plus : la bouteille fraîche de rosé à dix mètres de fond, dans un filet de pêche accroché à une bouée. Paul en profita mais pas tout seul. Il avait cru que Farhat, religion oblige, ne buvait pas. Il comprit vite le contraire. Deux camarades sur une felouque et sous un soleil de plomb avaient bien le droit au verre de l’amitié. Allah n’y trouverait rien à redire. Juste une petite réprimande peut-être, sous la forme d’une mauvaise conscience a posteriori. »
Nora, quant à elle, est professeur de français. Le couple a deux enfants, Issam et Ahlam. Très bons élèves en classe et de plus en plus beaux en grandissant, ils ne tardent pas à se lier d’amitié avec Paul. Qui entend développer leurs dons artistiques et au-delà, envisage de mêler peinture et musique dans une sorte de mariage des arts.
Un drame va toutefois venir ternir ce beau projet. Nora est victime d’une grave maladie qui l’affaiblit. Très vite, Paul comprend que la seule issue est de confier Nora aux spécialistes parisiens et va entreprendre toutes les démarches pour tenter de sauver son amie et organiser le transfert, même si cette dernière n’entend pas quitter sa famille.
« Nora se fit une philosophie. Elle se sentait mieux. Ses forces étaient revenues. Elle avait vingt-neuf ans. Elle était jeune. Elle avait de la volonté. Elle voulait guérir et elle guérirait. C’était une chance inespérée d’être admise dans un grand hôpital parisien. On le devait à Paul. Et puis, elle n’était jamais allée à Paris. Elle verrait la tour Eiffel, les Champs-Élysées, Notre-Dame, le Sacré-Cœur. Par son enthousiasme contagieux, elle fit taire les objections de Farhat et les pleurs des enfants. »
Mais même les spécialistes français seront impuissants à sauver la belle tunisienne.
À la mort et à la douleur de la famille, l’actualité internationale va ajouter son lot d’incertitudes et de déstabilisation. La chute des tours jumelles et l’attaque du Pentagone en 2001 sont salués par des salafistes. À Kerkennah, on minimise cette «mise en garde appuyée», même si les signes de radicalisation se multiplient. La fin du régime de Ben Ali va encore accentuer les choses. Car si le printemps arabe est synonyme d’ouverture vers la démocratie, ils ouvre aussi une période d’incertitudes qui voit les mouvements islamistes s’imaginer pouvoir prendre le pouvoir. Et laisser leurs exactions impunies. Issam a aussi trouvé refuge dans la religion, reniant l’amitié de Paul avec sa formation artistique. Auprès de ses amis, il va peu à peu dériver vers l’intégrisme et participer à des actions punitives. Jusqu’au jour où son chemin croise celui de sa sœur. Qui va bien essayer de la raisonner, mais en vain. L’altercation est violente : « — J’ai honte, Ahlam. Tu t’habilles comme une Française. Tu exhibes ton corps sans aucune pudeur. C’est quoi, cette robe ?
— Dégage, connard, t’es pas mon père.
Alors, pour la première fois, les deux doigts de la main se séparèrent. Issam, avec des yeux de fou, se précipita sur sa sœur. Il la jeta au sol. Sur la plage déserte, Issam cherchait quelque chose. Ses yeux roulaient, embrassaient l’espace. Il vit une algue fournie et longue, comme une corde épaisse gorgée d’eau. Il la ramassa. Ahlam était étendue, le ventre sur le sable, pleurant de tout son corps en soubresauts convulsifs. Et Issam commença. Le premier coup ne fut pas violent. Un coup d’essai. L’algue était un bon fouet. Elle avait claqué dans l’air, vibré sur les épaules d’Ahlam en projetant des centaines de gouttelettes qui ressemblaient à des perles de cristal. Issam recommença et ne put s’arrêter. Il fouettait l’ait et il fouettait le dos de sa sœur. Il criait shaytan, shaytan. Chaque coup était une décharge électrique pour la jeune fille. Elle était terrorisée. Une fois, juste une fois, elle tenta de tourner la tête pour comprendre ce qui lui arrivait, mais l’algue lui brûla le visage. Alors elle enfouit sa tête dans le sable. Protéger son visage, protéger son visage ! Que le dos supporte, qu’il soit lacéré, mais pas son visage. De toute façon, elle allait mourir. Au bout de trois minutes, elle en était certaine. Quelque chose avait emporté son frère, était entré dans son corps, avait pris possession de son esprit. Ce ne pouvait être vraiment lui, pas Issam, pas son frère adoré, pas celui qui se blottissait contre elle, la nuit tombée, quand la tempête soufflait. Elle n’avait jamais aimé personne comme lui. Il était son double. Quand elle jouait, il lui jetait un regard tendre et peignait la beauté du monde. Elle regardait sa nuque, son dos, ses bras qui dessinaient l’espace. Issam était son héros… devenu son bourreau. »
Des dizaines d’articles, d’études et de reportages essaient d’expliquer les attentats de Paris, de Bruxelles, de Nice, de Munich, de Tunis et d’ailleurs. Il y est question de cellules terroristes, de logistique, de voyages en Syrie, d’armée islamique… Marc Trévidic nous montre qu’un garçon tout à fait «normal» peut basculer du jour au lendemain, devenir un «moudjahidin courageux». Que ni son père, ni sa sœur ne comprennent vraiment ce qui le motive et combien il est difficile de le ramener à la raison.
Avec habileté, l’auteur mêle l’histoire de la Tunisie de ces dernières années au sort de la famille. En choisissant un artiste comme personnage principal, il peut encore appuyer le trait, démontrer que le combat contre l’obscurantisme est aussi un combat culturel. Qu’il n’est jamais gagné et qu’il réclame une vigilance de tous les instants.
En refermant le livre, j’avais en tête les images de la Promenade des Anglais à Nice un soir de 14 juillet. Je revoyais ces corps, cette violence et cette souffrance. Je me suis alors dit que ce livre devrait être au programme des collèges. Ahlam veut dire les rêves…
http://urlz.fr/3WyA
Profile Image for CharlyyGentlePhoenix.
780 reviews4 followers
November 30, 2022
Faute d'avoir beaucoup de bien à vous dire de ce livre, on va un peu en discuter car les sujets abordés sont intéressants. Marc Trévidic est un politique/un juge, responsable en islamisme... On est donc en plein dans l'immigration /l'islamique... Alors préparez-vous à lire des "Allah ceci, Allah, cela" a toutes les pages...
Le voyage, le tourisme, le Français, "chapeau rouge", l'hôtel, la discrétion... Les professionnels, un brin de sexy, encore de l'Islam. Et un auteur puissant, sûr de lui.
Les descriptions sont plutôt biens mais ont parfois trop de détails...
La poésie arabe... C'est vrai que c'est un langue agréable à l'oreille, enfin, la langue arabe, telle que la pratiquent les musulmans chevronnés, tolérants et paisibles...
Certains passages sont exquis.
Ahlam est une femme. Elle étudie la musique et à ce qu'il paraît, ce n'est pas bon genre pour une femme musulmane... Nourdine est une personnage tendre et affectueux.
Ce livre contribue à lutter contre la radicalisation et c'est l'unique raison qui lui fait dépasser la moyenne ; ).
Belle journée!
Profile Image for SusanneH.
512 reviews38 followers
October 31, 2017
Ich hatte mir mehr versprochen. Der Autor ist Frankreichs bekanntester Anti-Terror-Richter und das Buch war wohl dort ein großer Bestseller- Erfolg.
Die Geschichte spielt in Tunesien. Mit im Mittelpunkt steht ein Geschwisterpaar, das sich völlig unterschiedlich entwickelt. Isaam, der Junge, gerät in die Fänge von Salafisten. Ahlam, das Mädchen wird zu einer Kämpferin für Freiheit und Frauenrechte.
Insgesamt gut recherchiert und erzählt, aber irgendwie fehlte mir echter Tiefgang und ich wurde nicht wirklich gepackt und mitgerissen.
Gut zu lesen für alle Freunde von Tunesien, dem Land von dem der arabische Frühling ausging, das aber immer noch nicht wirklich frei ist.
66 reviews
July 24, 2021
In un periodo difficile della vita, un pittore francese lascia la sua amata Parigi per la Tunisia. Sarà proprio l’ambiente e le persone che troverà lì che gli faranno tornare la voglia di dipingere. La conoscenza di un pescatore del posto e, ancor di più dei suoi figli, lo porteranno a riscoprire contemporaneamente l’amore e l’odio. Allo stesso tempo il clima politico del Medio Oriente e del Nord Africa sarà sempre più incandescente e i due fratelli si faranno portatori di ideali opposti. Da una parte chi ripone le proprie speranze nella Primavera Araba, dall’altra chi tradirà la sua famiglia per il radicalismo islamico. Un libro di contrasti e di dolore.
Profile Image for Marie-paule.
327 reviews8 followers
November 2, 2017
Je ne connaissais pas l'auteur, j ai donc pris le livre un peu au hasard, faisant confiance au prix des lecteurs et a une couverture attirante: un prenom envoutant, une image orientale avec un parfum de harem. Mais la realite est tout autre ... l'horreur du quotidien des tunisiens face a la montee de l'extremisme religieux. Effrayant ! contrairement a certains commentaires sur ce site, j'ai bien aime le style et j'ai lu ce livre d'une traite! et je le conseille :-)
Profile Image for Flapidouille.
876 reviews3 followers
March 29, 2025
Certes le sujet -- la bascule dans l'intégrisme en Tunisie -- est riche mais justement il méritait mieux.
Les théories ambitieuses (verbiage fumeux!) sur l'art, le style tour à tour mièvre, plat ou prétentieux a fait de cette lecture presque un pensum.
Seuls les passages parmi les intégristes sonnent juste mais ce ne sont que des citations.
En somme, une grosse déception pour ce Prix des Lecteurs 2017.
Profile Image for NoID.
1,573 reviews14 followers
March 21, 2022
Un livre tout en dentelles dans la grande tradition romantique d’un amour naissant de l’art et de la beauté. Mais les enfers ne sont jamais loin et ici, en Tunisie, en plein printemps arabe, le diable guide la main des extrémistes.



Et que les femmes sont belles sous le soleil



https://www.noid.ch/ahlam/
Profile Image for Chanti.
14 reviews1 follower
January 15, 2023
Pour moi, un roman très hétérogène... La thématique de la recherche artistique m'a paru relever du conte ou de la fable, peu convaincante et assez peu intéressante, alors que la façon dont Issam approche le fondamentalisme religieux est décrite de façon très réaliste et crédible. Passionnante lecture pour cet aspect.
Profile Image for Sophie.
5 reviews1 follower
March 10, 2019
Bienvenue à Kerkennah, un petit coin de paradis en Tunisie. Voici une histoire d’amour et d’amitié, de beauté et de violence... une histoire sur l’art et le fanatisme religieux...
Prose magnifique qui évoque des émotions de nostalgie et de bonheur, d’espoir et de tristesse...
43 reviews
July 28, 2024
L' auteur nous raconte une belle histoire dans la Tunisie des années 2000... Ou s' entremelent amour, amitié, beauté de l'art, et montée du fanatisme religieux.
Un beau roman, très bien écrit.
Je recommande vivement !
Profile Image for Karine.
489 reviews11 followers
December 12, 2016
Un livre qui mélange art et politique de façon intelligente et qui fait réfléchir.
Profile Image for Léa Touch Book.
105 reviews22 followers
February 7, 2016
http://leatouchbook.blogspot.fr/2016/...

Avis de Grybouille :

Il y a des personnes comme Marc Trévidic qui sont nés sous une bonne étoile.. .
Un parcours de Juge d’instruction spécialisé dans l’anti-terrorisme salué par ses paires, des interventions télévisées qui font références, un public qui se déplace pour assister à ses colloques.. . Oui, Marc Trévidic fait partie de ses personnes qui rayonnent.

Bon revenons à nos moutons, pas les touristes… Vous comprendrez en lisant « Ahlam ».
C’est un roman, enfin un peu plus qu’un roman car dans les dialogues on sent poindre des extraits de discussions, d’échanges qui ont dû se dérouler dans les bureaux de notre juge lors d’auditions. Non ?

L’actualité n’est jamais loin, mais tout y est si délicatement mêlé avec une très belle histoire d’amitié, d’amour que la lecture en est un ravissement.

Le cadre,
La Tunisie dans l’archipel de Kerkennah, lieu protégé qui vit au rythme des saisons et qui ne s’agite qu’à l’arrivée des touristes.

L’histoire, le début il ne faut pas exagérer.. .
Paul Arezzo, peintre Français, qui connait la célébrité à travers une étude sur le regard des femmes, vient y rechercher le calme et pourquoi pas l’inspiration.
Son installation devient une évidence lorsqu’il se lie d’amitié avec Farhat, un marin pêcheur, père de famille.
Nora son épouse, Issam son fils, Ahlam sa fille et Fatima la grand-mère complètent les éléments de cette famille ouverte sur les savoirs et qui est respectueuse des autres.

L’histoire va tous les rattraper, la Tunisie va connaitre sa révolution du jasmin.. .
Une chose à prendre en compte toutefois pour les Tunisiens, bienveillants ou malveillants, il est considéré comme un « kafir », un mécréant en terre d’Islam.

Paul qui est en recherche artistique, l’alchimie des mots, des notes et des couleurs, la beauté, l’Amour, synthèse de la vie, va se retrouver confronté au rigorisme de différents courants religieux.
C’est aussi une histoire d’Amour et celle d’une promesse donnée de celle qui vous change une Vie.. .
Je ne vous en dirai pas plus, car il faut vraiment lire ce roman, c’est un des meilleurs livres que j’ai lu ces dernières années.

Le p’tit Duc est tombé sous le charme de l’écriture de Marc Trévidic qui a su mettre en avant avec beaucoup d’intelligence ces événements récents qui bousculent nos certitudes.

Et ne me dites pas que vous ne le trouvez pas son livre, il n’y aura pas d’excuses, pas de mot du médecin, rien, je serai intransigeant, même pour ceux au fond de la classe près du radiateur et de la fenêtre pour qui j’ai un petit faible.. .Parfois.

Marc, si tu passes à Montpellier, Léa et l’oiseau à plumes seront là !

@ Bientôt amis (es) lecteurs (trices),
Profile Image for Rosaly.
28 reviews1 follower
April 29, 2023
3🌟No trata temas que son totalmente cautivadores para mi gusto, sin embargo, es el libro que me hizo retomar la lectura luego de unos 2 años de bloqueo, así que tiene un gran significado para mí. Lo leí la primera en marzo-abril 2019 y aún al día de hoy (antes de releerlo) recordaba ciertas descripciones; en su momento fue cautivador y hoy lo tengo como una reliquia, pues tiene mucho valor para mí🤍
Profile Image for Reine Tusaurapaslereste.
1 review
February 2, 2016
"A simple vision of the world. God above, and the man created to submit to him. But Ahlam could not do it. She had too many questions. She, the starving wolf which did not care for the tamed dog, well fed but which neck is leashed. Nora lived in her. She gave her the strength of mind and the taste for freedom."
Profile Image for ROSE.
297 reviews15 followers
March 29, 2016
Un thème maîtrisé, une vraie connaissance de la culture et de l'Histoire abordées ; une histoire réaliste et touchante.
Malheureusement, le style ne se trouve pas...
J'aurais aimé quelque chose de plus "documentaire" ou, à l'inverse, complètement lyrique.
Un bon moment de lecture cependant !
Profile Image for Marie .
5 reviews1 follower
May 15, 2017
Un roman plein de saveur, il fait voyager et décrit avec un réalisme deux univers que tout oppose. Le portrait du fanatisme religieux est dressé avec justesse sans pour autant émettre de jugement. Ce livre respire l'envie de vivre de toute une génération, il respire la liberté.
Profile Image for Sev.
6 reviews3 followers
May 4, 2016
J'ai bien vu le propos de fond qui a le mérite d'être abordé, et par un auteur qui maitrise son sujet... mais je n'ai pas accroché avec la forme, et me suis ennuyée.
Profile Image for Carine B.
227 reviews6 followers
November 19, 2016
Une réalité du monde actuelle décrite sous fond de romance. Un livre qui fait réfléchir, une histoire captivante.
Profile Image for Noémie R.
57 reviews1 follower
April 8, 2021
Quel livre ! C’était juste prenant, touchant !
Displaying 1 - 26 of 26 reviews

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