Le bien-être de Voltaire est menacé. On a retrouvé sa protectrice, la baronne de Fontaine-Martel, assassinée dans son lit, et pour l’heure aucun suspect. S’il ne veut pas se retrouver à la rue en ce froid février 1733 (ou pire, à la Bastille !), il lui faut faire preuve de ressources et retrouver le criminel avant que celui-ci n’aille s’en prendre à d’autres honnêtes gens, lui par exemple… Heureusement, de ressources, Voltaire n’en manque pas. Car il sera bientôt rejoint par Émilie du Châtelet ! Brillante femme de sciences, enceinte jusqu’au cou, elle va l’accompagner dans son enquête, résolvant plus d’une énigme. Mais leur mission n’est pas sans dangers : il leur faudra affronter de redoutables héritières en jupons, des abbés benêts, des airs de flûte assassins, des codes mystérieux, et un lieutenant-général de police qui guette la première occasion d’embastillonner notre philosophe… Un roman historique à la fois rigoureux et très amusant, qui répond avec brio aux engouements du public : Frédéric Lenormand a un ton et une plume qui donnent aux personnages une répartie et une vivacité rares. Après le succès des 16 volumes du Juge Ti, la réputation de l'auteur n'est plus à faire...
Fils d'un professeur de mathématiques à l'Université de Paris VIII et de la directrice du centre de documentation du Planning familial, Lenormand est aussi le petit-fils d'un collectionneur d'art japonais, si bien que son enfance baigna dans la culture, la littérature et les mythes asiatiques. Après un bac de langues en 1982 (il parle russe, anglais et italien), il poursuit ses études à l'Institut d'études politiques de Paris puis à la Sorbonne.
À Madrid, en 1988, il écrit cinq romans coup sur coup afin de cerner ses possibilités littéraires. L'un d'entre eux, Le songe d'Ursule, inspiré par le cycle de Carpaccio conservé au musée de l'Académie, lui vaut le prix Del Duca du jeune romancier.
En 1989, le montant du prix en poche, il va vivre à New York, où il écrit Les amateurs de littérature, publié par les éditions Robert-Laffont sous le titre Les fous de Guernesey.
Dans les années 1990, il reçoit un certain nombre de prix, bourses et encouragements divers, dont la prestigieuse Bourse du Jeune Romancier de la Fondation Hachette (aujourd'hui Fondation Lagardère), le Prix Thyde-Monnier de la Société des Gens de Letres, la bourse Villa Médicis Hors les Murs et le Prix François-Mauriac de l'Académie française.
Auteur de romans historiques exclusivement, il se spécialise dans le XVIIIe siècle, puis dans la Révolution, puis dans la Terreur, puis dans les maisons de santé transformées en prisons à cette époque. Ce parcours culmine avec la publication chez Fayard de deux ouvrages purement analytiques abordant des sujets jamais traités, La pension Belhomme, sur les prisonniers de cette maison de fous, et Douze tyrans minuscules, sur les policiers qui les y enfermèrent. Conscient d'être en train de s'enfermer dans un domaine minuscule, il décide de changer son fusil d'épaule et donne une suite aux romans chinois de Robert van Gulik, décédé en 1967. Ce sera Les nouvelles enquêtes du juge Ti (Librairie Arthème Fayard).
La particularité de ces "nouvelles enquêtes" est de situer avec précision le juge Ti dans le contexte historique de la dynastie des Tang, qui marqua l'apogée de l'empire du Milieu. L'auteur se fonde pour cela sur les nombreux travaux parus ces quarante dernières années, qui lui permettent de restituer avec un soin méticuleux les moeurs, les usages et le raffinement des Tang. L'intérêt de ces livres repose à la fois sur une intrigue criminelle à la Agatha Christie, version asiatique, sur la personnalité d'un mandarin plein d'ironie face aux aléas de l'existence, et sur la reconstitution d'une culture chinoise diverse, inattendue et rayonnante.
On peut s'interroger sur la légitimité de reprendre un héros, sinon créé, du moins popularisé par un précédent écrivain. Force est de reconnaître que le résultat est original, personnel, très éloigné du juge Ti de Van Gulik, et offre au lecteur un aperçu des Tang qu'il ne trouvera nulle part ailleurs.
Les nouvelles enquêtes du juge Ti sont traduites en tchèque (Garamond), en espagnol (Ediciones Paidos Iberica), en portugais (Europress) et en bulgare.
Lenormand est parallèlement l'auteur de récits pour les enfants, dont le cycle de L'orphelin de la Bastille (éditions Milan), qui lui permet d'épancher sa passion pour la Révolution française.
Une O-BLI-GA-TION de lire ce petit bouquin ... même si l'on ne connaît pas Voltaire ! J'en ai appris de belles sur ce philosophe, c'est le cas de le dire ... :) on se doute que le personnage est romancé à souhait ... cependant, le trio de folie Voltaire-L'abbé-La Contesse n'a de cesse de nous divertir ... et ca marche !! Et que dire de l'humour sarcastique, il est tout simplement divin ... Et si finalement, Dr House s'était inspiré de Voltaire ??
Fantastique lecture! C'est fait un bail que je n'ai pas lu de romans en français et ceci est un fabuleux départ. Je ne connaissais pas du tout l'auteur mais il fait partie dorénavant de mes auteurs préférés et j'ai hâte de lire tout ce qu’il a écrit.
Ce livre est un régal et exactement ce qu'il me fallait pour me détendre tout en me cultivant.
Voltaire s'est incrusté chez Mme de Fontaine-Martel. Celle-ci est assassinée. Accompagné d'Émilie du Chatelet et de l'abbé Linant, Voltaire cherche le meurtrier. J'ai un peu de mal avec les personnages du roman. Voltaire est détestable, trop caricatural. Il y a des personnages que j'adore détester mais pas lui. J'ai lu plusieurs romans d'autres sagas de cet auteur. Ses personnages et constructions sont identiques dans toutes les sagas. Seuls le noms des personnages et le contexte changent. L'intrigue est basique et manque de suspens.
Un livre qui se lira surtout pour ses personnages hauts en couleur (Voltaire, à l'ego surdimensionné bien campé dès les premières pages, la comtesse du Châtelet à la fois savante émérite et accro aux jeux). L'intrigue policière est sympathique, sans être d'une originalité particulière. Un livre léger et humoristique pour se détendre.
Superbe lecture, découverte lors de ma visite à Ferney. J’ai adoré suivre cette première aventure imaginaire de Voltaire. On y retrouve de l’intrigue, de l’humour et surtout des personnages ayant réellement existé, ainsi que de petits détails tirés de faire réels qui font la différence. En bref, c’est une immersion totale et amusante au début du 18e siècle à Paris. Hâte de lire les suivants !
Un roman choisi parce que je l'avais vu lors d'une visite touristique. Et finalement, ce fut une chouette découverte : de l'humour, une enquête amusante, des personnages hauts en couleurs ! Très sympa.
Bien documentado y entretenido. Lenormand aporta información sobre la personalidad y la obra de Voltaire y, a la vez, nos divierte con las ocurrencias de un protagonista incisivo, hipocondriaco y narcisista A la fin, "tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes"
Moi qui ne raffole pas du tout de ce genre littéraire, j’ai beaucoup aimé ma lecture. On retrouve le cadre d’un classique mais avec des personnages drôles, voire parfois sarcastiques. La plume de l’auteur est très immersive !
Ce n'est pas le premier ouvrage de Frédéric Lenormand que je lis. Jusqu'à présent c'était plutôt "les nouvelles aventures du juge Ti", mais on reste encore dans le registre du polar historique. Genre que manie très bien l'auteur.
Cet opus, longtemps convoité, est assez classique du genre. Ce n'est ni le meilleur, ni le pire livre de l'auteur. Il est juste bien dans le moule, ne déroge en rien au style, à la griffe de l'écrivain. Il manie bien les codes, est documenté avec soin et possède une écriture organisée.
Les personnages réels côtoient des êtres fictifs, mais que le lecteur ne distingueraient guère si cela n'avait point été précisé dés le départ. L'art et la manière de mêler le véridique et la fiction. Un bon point encore. Les décors ne sont pas en reste. Belle reconstitution.
A lire pour passer le temps sans s'abrutir. Cela reste léger, mais pas idiot.
Il y a l’acte et il y a la façon dont il est accompli. Même si l’intrigue policière de Frédéric Lenormand manque de rigueur par moments, on lui pardonne facilement. En effet, on en vient rapidement à considérer la résolution de l’énigme comme une donnée secondaire tant on prend plaisir à seulement lire le texte. Non seulement l’auteur démontre un style personnel vivace et impertinent, mais en plus chaque personnage se révèle une oeuvre d’art accomplie qui nous divertit dans ses actions les plus simples. Voltaire aurait sans doute approuvé.
Les dix derniers mots: Un triomphe sans déception de la forme sur le fond.
un roman qui dépeint un Voltaire arrogant, geignard, un semblant hypocondriaque et un rien roublard, profiteur et surveillé par la police. L'auteur nous entraîne dans son univers avec fougue et humour, à en rire à voix haute quitte à passer pour une folle (oui, oui, ça m'est arrivé), on y voit la rencontre entre Voltaire et Emilie du Châtelet sa future amante, et on suit une enquête rocambolesque, pleine de rebondissement bien que parfois difficile à suivre. Un bon roman dans l'ensemble qui se démarque surtout par son humour et le personnage choisit comme enquêteur.
Lu pour le prix ado > Je ne me serais pas du tout intéressé à ce roman en temps normal. L'enquête policière qui n'a pas grand intérêt et le côté historique qui me rebute généralement de base n'ont pas arrangés les choses. Seules les critiques cyniques de Voltaire sur la bonne populace et les religieux m'ont beaucoup plu et fait rire ^^
Jolie découverte. Etant adepte des romans historiques j'ai pris plaisir à lire les aventures de Voltaire. Cependant j'ai quand même trouvé quelques longueurs, comme un manque de quelque chose. Je n'ai pas réussi à avoir une intrigue policière aussi palpitante que pour les romans de C.J.Sansom.