Dans ce pays, une loi entend assurer la prospérité de la nation en rappelant à tous la valeur de la vie. Pour ce faire, un jeune sur mille entre 18 et 24 ans est arbitrairement condamné à mort par une micro-capsule injectée lors de son entrée à l’école. Lorsqu’on reçoit l’ikigami, c’est qu’il ne nous reste plus que 24 heures à vivre. Mais à quoi passer cette dernière journée, lorsqu’on n’a pas eu le temps de faire sa vie ?
Chaque année c’est la même chose, les fêtes arrivent, il me manque peu (ou pas) de livre à lire pour finir mon année de lecture sur goodread (mon objectif je le prend a coeur :P). Puis, par manque de temps et de motivation j’ai peur de commencer une série ou un roman que je ne terminerai pas. The War of Flowers de Tad William est un exemple que j’ai commencé l’an passé, j’ai perdu la motivation (pas eu le temps non plus avec un noël chargé) et là il me regarde tous les jours dans l’espoir que j’en finisse la lecture. Cette année encore, a 1 livre d’avoir fini j’ai décidé de prendre une chance en lisant une série manga très bien coté. Une série courte de 10 volumes qui porte le nom de Ikigami. Voici donc ce que j’en ai pensé.
L’histoire d’Ikigami est celle d’un pays asiatique où, après la 2ième guerre mondiale, une loi spéciale de la propérité de la vie a été adopté. Cette loi a pour but de vacciner tous les enfants à la maternelle pour qu’un sur 1000 meurt entre l’âge de 18 à 24 ans à cause du fameux vaccin. La loi prévoie aussi qu’un Ikigami (préavis de mort) soit livré à toute personne qui a mourir 24h avant sa mort. Cet avis est livré par notre personnage principal et par la suite on voit comment la personne désigné pour mourir vivra ses dernières 24 heures. Chaque histoire fait 3 actes et nous présente la fin de vie d’un personnage différent. Le tout en gardant un fils rouge qui tien l’histoire du début jusqu’à la fin.
Pour ma part j’ai commencé cette série avec aucune attente et j’ai reçu un méchant coup de poing au visage. D’abord la première histoire surprend a quel point elle est propre a une grande généralité de personnes, mais en plus c’est du jamais vu dans le domaine du manga. Du moins du jamais vu avec cette qualité d’écriture, de présentation et de sérieux. On pourrait croire que c’est vrai. En plus, dès le début on commence à voir un fil rouge de manigance, de propagande et de trahison a venir qui donne une note délicieuse à cette série.
J’ai facilement eu les larmes aux yeux et eu des émotions pour 4 tomes facile avant que l’effet de nouveauté s’estompe et que je me retrouve a m’être comme habitué à ce monde cruel. Sur le coup je pourrais dire que c’est un point négatif, mais avec du recul je vais plutôt dire que c’est un coup de force de l’auteur. Il est arrivé à nous faire accepter l’Ikigami, à nous faire accepter que sa fait partie de la vie et de même le banaliser. Les histoires restent toute aussi émouvantes que tragique, mais nous le lecteur on s’y est habitué et on arrête de se poser des questions. La même chose est arrivé aux habitant de cette série, qui continuent de croire en la pérennité d’un tel system qui condamne à mort une personne sur 1000 quelle soit criminelle ou pas.
J’ai remarqué que certaines histoires m’ont moins touché, non par une habitude, mais par le fait que la réalité de vie du personnage ne me touchait pas. Certains phénomène de la vie des personnage sont des points de cultures qui ne s’appliquent pas à notre société. Les points comme le transfert de métier familiale, les itinérant qui vivent dans les café internet ou voir même l’élitisme social; ils sont presque absent dans notre société et donc moins réel a nos yeux. Donc, cette histoire, pensé pour touché tout le monde a un moment donné, ne peut plaire à 100% a tout le monde, car tout dépendant de son vécu on saura apprécier à sa juste valeur les multiples drame de la vie présenté dans Ikigami.
Le tout ne serait pas aussi prennant non plus si ce n’était d’un dessin impeccable empreint de réalisme et surtout d’émotions fortement bien présentées. Que ce soit les décors, les personnages ou tout simplement les gros plan sur des émotions, tout est parfaitement illustré. L’auteur s’est vraiment donner la peine de bien présenter les choses et je ne peux faire aucune critique. Les scènes sont claires, les dessins sont beau, les personnages totalement différent ce qui fait qu’on ne les confond pas. Je dois le dire, aucun défaut à ce niveau là.
Au niveau du monde et de l’ambiance, bien que dans notre monde, je suis capable de dire que l’auteur a su bâtir un coin de pays où une réalité qui n’existe pas réussi à prendre vie. Quand on lit Ikigami on fini par accepter la dure réalité. Pourquoi, parce que l’auteur nous fait vivre son monde comme il le fait vivre a sa population. Il nous oblige a accepter le tout comme étant correcte et on fini par se faire prendre au piege. Un vrai coup de maître a mon avis.
Le seul défaut que je pourrais donner à la série est peut-être l’inégalité des volumes, mais encore là je me pose une question (en fait plusieurs). Inégale par manque de talent ou par manque de lien émotif de ma part? Est-ce la faute de l’auteur ou est-ce mon manque d’expérience de vie? Est-ce parce que la série est inégale ou parce qu’elle a été prévu pour plaire au moins une fois à tout le monde? Peut-on réellement critiqué une oeuvre comme celle-ci juste sur notre expérience ou devons nous la regarder pour son tout? Car c’est vrai que toute personne ayant peur de la mort, étant mal à l’aise face à la cruauté de la vie et surtout les gens promps à s’élevé contre l’injustice sociale vont tous trouvé cette série trop choquante et impossible à apprécier. Pour ma part je crois que je vais plutôt évaluer la série sur son ensemble, car je crois sincèrement que l’expérience de lecture différera d’un individu à l’autre.
Donc voici comment j’explique ma note de 5 étoiles. En fait j’aimerais donner 4.5 minimum à cettes série et même 4.75 si c’était possible. Mais comme Goodread ne permet pas les fractions je suis obligé de décidé entre 4 et 5 étoiles. Ce manga mérite clairement plus qu’une note de 4 par son génie, sa présentation, son dessin et son coup de force social. Donc sans autre alternative je donne 5 étoiles a ce manga qui n’est pas un chef d’oeuvre mais n’en est pas loin. La fin du manga est très bien maîtrisé et l’histoire se lit vraiment agréablement. J’ai peine a trouvé des défauts à cette série et je trouve que toute personne qui critique comment les histoires sont abordé devrait se posé la question sur sa propre vie avant de critiquer celle des autres. Ce manga est une claque au visage qui fait réfléchir et je me dois de dire que tout le monde devrait au moins y jetter un oeil car cette série est unique et mérite d’être lu. Hautement recommandé pour les fan de Seinen.