Il existe un second train, lancé sur la planète gelée, dont les habitants vivent dans la terreur du choc frontal avec le premier Transperceneige qui erre au hasard, sur les mêmes rails, sans que l'on sache ce qu'il est advenu de ses éventuels survivants... C'est un monde clos d'où les humains s'évadent grâce à un virtuel de pacotille. Un espace confiné d'où seuls peuvent sortir les Arpenteurs, au péril de leur vie. Un univers rigidifié par un froid mortel où le mensonge règne en maître. Mais il y a toujours un homme, avide de vérité, prêt à faire voler en éclats le mur des apparences...
Le scénario est plus passionnant même si on se demande d'où sort ce second train. Je trouve l'Arpenteur plus réussi que le tome 1. Mais je me demand quand meme pourquoi créer un deuxieme train et pourquoi pas développer l'histoire dans le Transperceneige de tome 1.
Suite de l'excellent Transperceneige, sorti une 20aine d'années après son prédécesseur, écrit par un auteur différent.
On prend le symbole et l'historique du Transperceneige, où la civilisation est séparée en classes sociales, à l'intérieur d'un train qui file au-travers des mortelles dunes glacées, dernier bastion de l'humanité... Et on l'extrapole.
Parce que dans cette suite, on apprend qu'il existe en réalité un second train, plus gros et bâti comme l'a été le premier. Et celui-ci prend davantage l'allure d'une dictature. L'inégalité entre les classes existes toujours, mais au lieu d'ignorer le peuple plus désavantagé, on l'abreuve de propagande et de fausses informations.
Quelques hommes à bord du train, les Arpenteurs, ont la mission de sortir du train, lors d'exercices de freinage, afin d'aller chercher des ressources au coeur des anciens bâtiments habités, maintenant désertiques. Et c'est lors de l'une de ces expéditions que l'Arpenteur Puig Vallès découvrira des indices lui portant à croire qu'on leur ment, et que l'histoire du deuxième train est plus complexe qu'on le croit.
L'intrigue est moins complexe que dans le premier volume, alors qu'il s'agit moins d'une bande dessinée d'action que d'un thriller. Mais l'univers, déjà bien amorcé dans le premier tome, est construit davantage ici, et c'est très intéressant de constater à quel point la 20aine d'années qui s'est écoulée dans l'intrigue a pu amener d'autres facettes à cette dystopie. Le personnage de Val, qui fait son apparition dans ce tome, est notamment créatrice de mondes que les plus nantis peuvent visiter à l'aide de casques de réalité virtuelle. Intéressant de voir certaines notions artistiques arriver dans cet univers qui tenait davantage du survivalisme.
Bref, bonne suite à une histoire déjà intéressante.
Il existe un deuxième transperceneige. Dans lequel la société semble moins inhumaine, entre un prédicateur dont les apparitions télévisées calment les angoisses du peuple et une réalité virtuelle pourvoyeuses de rares échappées « touristiques » Parallèlement au premier tome, une histoire d’amour entre Puig Valles, un arpenteur et la fille du conseiller Kennel structure l’histoire et permet de balayer tous les échelons de la société. Puig sauve le train en réchappant d’une mission suicide qui révèle l’effondrement d’un pont et finit adoubé par le Conseiller et le General qui l’avait condamné à mort.
C'est une bonne lecture, mais relativement calquée sur le tome 1, et plutôt moins bien quand même.