Et le Transperceneige, train aux mille et un wagons, n'en finit pas de rouler, traversant la neige et le silence... La vie s'organise comme elle peut dans ce dernier bastion de la civilisation. Les uns s'enferment dans l'illusion des voyages virtuels. Les autres - on les appelle les Cosmosiens - sont persuadés de se trouver sur un vaisseau dérivant dans l'espace. D'autres encore - les Arpenteurs - ont pour mission de quitter le train afin d'explorer les vestiges de la civilisation qu'il croise parfois. Longtemps, les passagers ont vécu dans la crainte. On leur faisait croire qu'ils étaient embarqués sur un second Transperceneige, et qu'ils devaient prier pour ne jamais entrer en collision avec le premier... Cette fois, un frisson d'espoir parcourt les couloirs. Un signal aurait été capté. Une petite musique venue de tout là-bas, de l'autre côté de l'océan... La saga du Transperceneige continue. Et le dessin de Rochette, tout en teintes grises, traduit à merveille l'impression de froid, de vide et de désolation qui émane du récit. Bienvenue à bord... --Philippe Actère
This is a review for the entire graphic novel series.
I really liked the idea of the movie, and was happy when I heard an English translation of the source graphic novel was coming out. But I must say I was really quite disappointed. First, the silly idea (a train going around the Earth forever because it was somehow the most efficient way of keeping people alive!?) seemed even sillier, or maybe more blatantly metaphorical/allegorical. Even worse is the fact that women within the graphic novel are mostly treated as sexual objects that kind of float along with the male protagonist and other male characters. I don't know if this is a French thing (because I also got this impression while reading the Valérian and Laureline graphic novels) or a thing of the times (1960s-1970s-1980s), but it detracts from the whole.
"L'Arpenteur" et "La Traversée" forment le deuxième volume de la saga du Transperceneige.
Cet opus souffre de n'apporter rien de nouveau à un univers qui était original à la parution du premier volume, 15 ans plus tôt.
Mais le pire est sa pauvreté thématique. Transperceneige Vol.1 est une allégorie de la lutte des classes. Le Vol.2 est... Je cherche encore, honnêtement.
L'immersion est sans cesse rompue par des éléments sortis de nul part. Besoin d'un hélicoptère? Il y en a dans un wagon, et ne craignez pas pour le carburant, c'est au facile à trouver dans un train qui roule depuis 15 ans. Le chemin de fer devient inutilisable? Ce n'est pas grave, on se stationne 15 minutes, on met le train entier sur des chenilles et on quitte la voie.
Même l'auteur du Vol.3 traite poliment celui qui le précède de simple "aventure onirique".
Puig a rejoint le cercle restreint qui gouverne, mais le Général et le Révérend ne rêvent que de se débarrasser de lui. Une sorte de secte provoque un attentat et coupe le train en deux. Le Général croit avoir tué Puig qui s’en sort et redonne l'espoir aux survivants. Même si le « régime » semble moins totalitaire que dans les deux précédents tomes, la violence, les complots et les manipulations n’ont pas disparu.
Un semblant de légitimité et d'humanité de Puig et de ceux qui gouvernent avec lui (en tout cas de la bonne volonté), ainsi que l'espoir de s'en sortir, structurent ce tome.
La fin est belle, pour autant qu'est-ce que le tome 2 et 3 apportent au 1 ? Probablement pas grand chose.
review concernant les volumes 1 à 3 Le scénario de l’histoire est excellent en lui-même : un train qui doit rouler sans s’arrêter, car à l’extérieur, l’apocalypse a eu lieu et il fait -60 -80. Par contre j’avoue que pour moi l'histoire va un peu vite (évolution des persos), et le changement de train entre le volume 1 et 2 m’a pas mal perturbée.
C'est peut-être le temps(on crêve de froid dans ma piaule) ou l'état d'esprit (j'ai râté mon permis ce matin), mais j'ai beaucoup aimé ces livres. Je m'y connais pas trop en matière de bd science fi fraçaise et je ne savais pas à quoi m'attendre: un copain m'a dit qu'il y a plein de porno, una autre qu'on n'y comprend jamais rien, au total c'était pas brillant comme prélude.
Par contre, je suis chez moi dans les scénarios post-apocalyptiques et je trouve celui-là franchement réussi. Le train, le froid, le petit poème du début, l'ambiance est très bien construite. Il parait que l'auteur a dit que ça a du drame, des conflits politiques, amour, désespoir et poésie et il n'a pas tort.
J'ai préféré les deux derniers tomes. Les personnages sont plus attachants - il y en a plus, ils sont mieux définis. Le héros a un nom catalan, ce que j'aime bien même si c'est con et il a l'air d'un républicain de la guerre civile. Val, l'artiste, Kennel, le dictateur, la populace (un fou, des cons, des putes, des fanatiques, des militaires) y en a pour tous les goûts.
C'est vrai qu'il y a des conflits politiques et sociaux, mais l'auteur ne t'assome pas avec des métaphores trop évidentes et le drame reste personnel. On reconnaix quand même sa voix derrière quelsques commentaires cyniques.
On dit qu'on va faire un film avec Tilda Swinton. Je suis allée voir son rôle mais ils on changé le nom de tous les personnages ce qui à mon avis sucks ass. Ça n'a pas l'air d'être très fidèle à l'original, et de s'inspirer plutôt du premier tome, mais c'est sûr que ce sera un beau film à voir, le dessin de la bd s'y prête.
pas grand chose à se mettre sous la dent malheureusement encore une redite avec une fin sensée choquer, pas vraiment transcendant malgré le potentiel de l'histoire.