1943. Depuis deux ans, Alex Beaumont s’est retiré sur l’île de Wight, où il exerce la médecine. Shanghai n’est plus qu’un souvenir, Isaure d’Argreen et la LCS, des fantômes. Kathleen a renoué avec lui des liens amoureux et projette des fiançailles vers lesquelles il avance à reculons. Mais son passé va le rattraper dans les couloirs du Haymarket Theatre de Londres, où il croise Alberto Morani, l’Autrichien qu’il avait rencontré à Shanghai. L’homme, tueur pour le compte de l’Abwehr et proche de la mafia chinoise, tente de vendre sa pièce de boulevard à tous les metteurs en scène de la capitale. Il est le lien inespéré qui permettra à Alex de remonter jusqu’à l’énigme de la mort de son père et son implication dans la dissémination de la grippe espagnole.
Dans la lignée du premier tome : très documenté, bien écrit, épique, impressionnant. Encore plus captivant que le 1er tome, un suspense incroyable (course poursuite fluviale de la Suisse à la France, survie lors des bombardements de Hambourg...) Pages sombres de notre histoire du 21e siècle. Les responsabilités des autorités et des méchants qui bafouent les humains. Une réalité qui fait encore peur aujourd'hui. J'ai apprécié le suspense tout au long du livre. Ce qui est bien avec ces deux volumes de "Influenza", c'est qu'ils nous rappellent (ou nous enseignent) deux faits historiques effrayants que nous pourrions ignorer ou avoir oubliés. C'est tout d'abord la "grippe espagnole", véritable sujet de l'intrigue, qui a sévi vers et après la fin de la Première Guerre mondiale et le bombardement de Hambourg en juillet 1943, quelque peu occulté par celui de Dresde en 1945. Les faits sont très bien documenté avec ce qu'il faut d'imagination pour nous empêcher de relâcher notre attention une seule minute, on pourrait presque parler de roman d'aventures. Beaucoup de personnages, dont certains ont vraiment existé.
La suite des ombres du ciel. On prend les mêmes et on recommence Vite lu. Pas de surprise. Nous sommes toujours dans la 2nd guerre mondiale Moins passionnée par la quête du héros mais je trouve qu'Eric Marchal réussi à mettre de la tension dans le roman, j'ai eu plusieurs fois peur pour les personnages même s' ils n'étaient que secondaires.
Je ne pouvais m’empêcher de continuer avec le tome 2 de ce roman que j’ai adoré. Il a su garder mon intérêt jusqu’à la fin, ce qui n’est pas toujours le cas quand une histoire s’étire en plusieurs tomes. Bravo !