Alors que la terre se met à trembler, la mer à reculer plus que jamais, un vieux pêcheur décide de fuir vers le large plutôt que de courir vers le village. Avec ses collègues, il assiste, terrorisé, au déferlement du tsunami sur le rivage.
C’est un roman dur, et qui permet de se rendre compte des conditions dans lesquelles ont dû vivre les populations qui ont survécu au tsunami mais qui ont tout perdu : des proches, leurs maisons, leurs objets personnels. Un texte important qui se concentre sur l’humain avant tout et sur sa façon dont il envisage la reconstruction sur plusieurs niveaux.
Ce récit de la vie de rescapés aide à voir plus clairement ce que les catastrophes naturelles peuvent impliquer dans la vie des Japonais. Avoir une connaissance poussée de son territoire, pour, éventuellement, essayer d’échapper au pire. Voir des proches disparaître, sans ne rien pouvoir faire. Ne pas s’attacher aux biens matériels, que l’on sait provisoires. Devoir constamment vivre en étant conscient de cette réalité et savoir faire preuve de résilience. Et puis après est une lecture dont on ne sort pas intact, un peu moins innocent et un peu plus gêné d’être impuissant.
Je m'attendais a plus....Plus de patos et de description des sentiments (peur incommensurable en voyant le drame : pas juste un gars bourré qui s'endort au fond de son bateau), plus de social en detaillant par exemple les mechanismes de deplacements des victimes, plus d'errance des ames -les japonais sont si croyant.... On comprend qu'une japonaise longtps expatriee en France ait voulu temoigner. Mais cela reste trop superficiel, dommage!
Bon. C'est tout personnel mais les nouvelles courtes avec une histoire stagnante me plaisent généralement pas. L'écriture n'est pas non plus si incroyable (problème de traduction?)
Tout peut se résumer par "monsieur le pêcheur part en mer et un tsunami survient. Il perd sa maison mais sa femme est vivante. Ils sont dans un centre d'hébergement et puis la vie reprend"