Toute maison a ses secrets, mais aucune ne les protège plus jalousement que l’auguste demeure de la famille Delorme. Avec ses soixante-sept serrures et sa chambre forte où gisent les restes momifiés d’une femme serrant une brique entre ses dents, cette véritable banque privée a toujours tenu à l’abri des regards indiscrets son lot de biens mal acquis, de vices cachés, de rites cruels et de substances illicites. Jusqu’au jour où elle ouvre sa porte à Penny Sterling, une jeune intrigante dont les ressources n’ont d’égal que la curiosité...
Saga familiale joyeusement gothique où les vieilles filles se soûlent à l’extrait de vanille, les orphelins cherchent à venger leur héritage volé et les maisons assouvissent leurs pulsions meurtrières, La chambre verte illustre, avec un humour vif et caustique, la fatalité des fortunes bourgeoises?: la première génération amasse le capital, la deuxième le fait fructifier, tandis que la troisième dilapide le patrimoine jusqu’au dernier sou.
Deuxième d’une famille de six enfants, Martine Desjardins a reçu le baptême et la confirmation à Mont-Royal, où elle vit toujours avec son mari et leur fox-terrier Winnie. Après des études de russe, d’italien et de littérature comparée, elle a travaillé pour plusieurs magazines. Elle tient maintenant la chronique Livres à L’actualité. Saluée par la critique pour son premier roman, Le cercle de Clara, ainsi que pour L’élu du hasard, elle a reçu le prix Ringuet en 2006 pour L’évocation. Elle ne fréquente plus l’église et a horreur de voyager.
No conocía a la autora pero me atrajo la portada y, además, para mi, leer algo de la editorial Impedimenta es leer una historia que me va a gustar seguro. Este libro es muy original porque el narrador es una casa, la casa que alberga la cámara verde que le da título al libro. Los personajes que aparecen en la historia están muy bien trazados, hay de todo, gente malvada y tacaña que merece el calificativo de miserable; gente simple que se deja llevar por lo que le dicen que tiene que hacer; gente que sufre las maldades de los demás y gente que, afortunadamente, piensa de otra manera y quiere vivir sin dinero. La historia, narrada en capítulos largos, cuenta la vida de esa familia a través del humor negro y de una narración gótica muy buena. Sin duda seguiré leyendo a esta autora.
Esta es una de esas novelas con las que es fácil terminar con un sentimiento de decepción después de haberla empezado esperando mucho, tanto por su argumento como por la publicidad que se le ha hecho por parte de la editorial: obra maestra del gótico canadiense, que bien podrían haber firmado Shirley Jackson o Margaret Atwood, una de las más divertidas y mordaces sagas familiares de los últimos años, humor negro, historias perturbadoras... flaco favor.
El humor alrededor de la avaricia y la ambición de los Delorme puede llegar a arrancar alguna sonrisa al principio, pero pronto se vuelve obvio y repetitivo si quitamos alguna crueldad agradable de leer. El misterio sobre el cadáver que contiene la cámara verde llega un punto en el que se hace previsible, y en general desde el principio es fácil ver a dónde nos llevará toda la historia.
La narradora, la propia mansión, resentida con la familia y ansiosa por chismorrear, es una sorpresa agradable al principio, pero rápidamente se hace molesta con un error imperdonable: cuando algunos de los personajes salen de la casa, se convierte en narradora omnisciente y puede contar con pelos y señales lo que han hecho y dicho mientras estaban fuera, y en cambio, muy convenientemente para mantener el misterio, se muestra intrigada sobre a dónde van y qué hacen otros miembros de la familia al salir.
Plagada de sátira y de un perturbador humor negro, La cámara verde es una fábula aleccionadora sobre las consecuencias de la avaricia llevada al extremo, un relato mordaz, cáustico y dotado de cierta impasibilidad que resta dramatismo a las brutalidades que se llevan a cabo en sus páginas. Empleando un lenguaje rico y señorial, más cercano al de la novela victoriana que al de la narrativa contemporánea, Martine Desjardins nos deleita con una intrigante historia de celos, odios y ambición desmedida donde la naturaleza humana se revela en su más absoluta miseria y mezquindad.
Aïe 😅 Premièrement je pense que j’avais des attentes à ce que la maison soit un narrateur plus investi et avec plus de personnalité. Compte tenu que ce n’est pas le cas, je me sois moi-même déçue 🙈
Je suis aussi restée sur ma faim parce que les personnages sont majoritairement antipathiques. Pour ce qui est de la thématique de l’argent, tel que le protagoniste Vincent, ça me fait…ni chaud ni froid.
Cependant, ma plus grande déception est d’avoir trouvé la révélation de la fin au tout début. C’était trop évident et ça m’a agacé de voir clair 😅
J’aurais aimé me sentir plus interpellé par cette histoire, me sentir plus investie. 😕
Après un départ canon, le récit s'essouffle un peu... Heureusement, la narration inventive (c'est la demeure où se déroule le principal de l'action) revient après quelques chapitres. Persévérez , c'est étonnant. C'est sombre. C'est lent. C'est bien écrit. C'est pas le meilleur de l'auteure, mais laissez-vous tenter par cette proposition.
J'ai beaucoup apprécié cette lecture hors du commun! La principale narratrice se trouve à être la maison qui abrite la famille Delorme, une famille obsédée par l'argent et dont le seul but est d'en accumuler le plus possible. Ils vivent délibérément dans la pauvreté pour économiser et remplir de billets la fameuse chambre verte. J'ai aimé que l'auteur aborde ce thème sans compromis en allant loin au niveau du comportement de ses personnages. J'étais choquée par la façon dont les parents élève leur garçon! C'est exagéré, mais tellement efficace!
Súper divertida, esta novelita nos presenta a la familia más tacaña del universo, a extremos francamente delirantes. Disfruté mucho la lectura accesible (predecible, es cierto, pero no afecta el disfrute) y entretenida. Como ya he escrito en otras ocasiones, muy bien la cuidada edición de Impedimenta. Todos sus libros son una belleza.
J'avais adoré Maleficium, le roman précédent de l'auteure : j'avais aimé la richesse du vocabulaire, la sulfureuse atmosphère qui s'en dégageait. L'auteure explore un autre registre dans ce roman, et j'ai embarqué dans le récit tout autant. Dans une ville qui s'est développée sur une escroquerie (que l'on comprend rapidement être Ville Mont-Royal), où les fermiers ont été *convaincus* de vendre leurs terres à rabais, s'érige la maison des Delorme. Prosper, le patriarche, a une vision glorieuse et conquérante de sa fortune : il développera sa propre religion qui n'a pour but que de la célébrer. Son fils, Louis-Dollard, s'emploiera à l'enrichir cenne par cenne. Son épouse, l'affreuse Estelle, drapée de son manteau en fourrure de souris qu'elle a elle-même trappée, y verra. Jusqu'à temps que se présente à la porte la ravissante et mystérieuse Penny Sterling.
Il y a quelque chose du conte moral dans ce court roman, où la maison abritant la fameuse chambre verte se charge de nous raconter l'affligeante histoire des Delorme et les moyens rocambolesques avec lesquels ils s'ingénient à accumuler le sacro-saint dollar. Le rythme y est soutenu, jusqu'aux épisodes dramatiques de la fin. À suggérer aux lecteurs ayant envie d'une lecture courte, qui se lit avec un sourire en coin.
Is this my favourite Martine Desjardins novel? Hard to say. It might be my favourite because I just finished it, and it’s top of mind. Desjardins’s Montreal Gothic setting and shameless, money-grubbing family is absolutely rich – figuratively, but also literally, of course. And the book is funny! Funnier than her other novels. Reading it, you can’t help but hope, viciously and with much mirth, that everyone will get their just desserts …
J’ai été obnubilé par l’étrangeté que renferme ce livre. Le récit est unique. Le narrateur principal n’est rien de moins que la demeure familiale. Je dois avouer que j’ai adoré détester la famille Delormes. Leur obsession pour l’argent est démesurée, complètement folle mais ô combien fascinante. On assiste au fil des pages à leur remarquable ascension bourré de sacrifice mais aussi, à la chute qui les amènent à leur terrible perte. C’est le genre de livre qui ne laisse pas indifférent dû à son ambiance singulière. On aime ou on n’aime pas. Pour ma pars, c’est un gros coup de coeur.
Histoire captivante et narration originale. Écriture un brin acidulée pour le plus grand plaisir des lecteurs. Très agréable à lire, malgré certains rebondissements un peu prévisibles.
Viene a ser un "cuento oscuro" pero no lo calificaría como gótico como ha hecho la crítica. Creo que es algo mucho más ligero que un cuento gótico. Entretenido.
Un ejemplo espléndido de cómo la novela gótica puede adaptarse a cualquier época o situación; en este caso, el Quebec de los años cincuenta-sesenta. Cumple con todos los elementos del género (el caserón con Un Secreto Terrible, una maldición familiar, solteronas excéntricas y protagonistas que se van hundiendo cada vez más en sus propias obsesiones) pero la sorpresa más grata ha sido sin duda la voz narradora de la historia, que no es otra que la propia casa. El lenguaje, traducido de forma magistral por Luisa Lucuix Venegas, es descriptivo y vívido (otro punto a favor, porque la narrativa gótica depende mucho de su ambientación), y el sarcasmo que impregna cada una de sus páginas, plagadas de personajes a los que da gusto odiar, es impagable. Como bibliófila, no puedo resistirme la pedantería de añadir que la edición de Impedimenta es una delicia: cuidada hasta el más mínimo detalle, con unas tapas casi igual de bonitas que la sobrecubierta e impresa en un papel suave que convierte el paso de cada página en un placer.
La devoré casi sin respirar en menos de dos días, y estoy segura de que volveré a leerla en el futuro.
Une lecture délicieusement tordue pour moi qui possède une connaissance approfondie de l'histoire de la ville de Mont-Royal, où se déroule l'action. Une perspective intéressante au sujet des origines de la municipalité, à quelques lieues du discours officiel. Les détails véridiques qui émaillent le récit (parcs et commerces spécifiques, notamment, quoique disparus aujourd'hui pour la plupart) ajoutent encore au charme. Cela dit, qu'on ne s'y trompe pas: on nage en plein absurde, ici. On me dit que la famille sur laquelle est basée le roman - elle existe bel et bien ! - accueille avec une certaine consternation la publication de ce livre qui en dévoile certains secrets, ce qui m'amuse un brin et m'aura d'ailleurs convaincu de lire l'ouvrage. Curiosité malsaine, j'imagine.
Que sea la casa quien narre la historia, pese a su relativa "originalidad", tiene momentos poco convincentes, sobre todo en cuanto a la información que puede conocer y transmitir.
Que casi desde el principio se adivinen ciertas cosas y antes de la mitad se pueda saber gran parte de lo que va a pasar y por qué (aunque no todos los detalles) le quita parte del interés a la lectura.
Hay digresiones que pueden ser "divertidas", "críticas" y hasta (demasiado obvias) "explicativas", que a veces hacen perder el ritmo narrativo de una historia que, en realidad, cuenta más bien poco, y lo hace sin la menor sutileza: el mensaje es evidente desde el principio.
A pesar de contar con unos personajes carismáticos y una prosa cristalina ha habido algo que me ha hecho perder un poco el interés. Es una especie de cuento gótico a lo Tim Burton cargado de ese humor negro tan especial. Qué lástima, qué oportunidad perdida, lo tenía todo a su favor y se ha quedado en una novela del montón cuando podría haber sido una sobresaliente… yo creo que es el argumento que no llega a enganchar. Esto es como el póquer: puedes llevar buenas cartas y acabar perdiendo la partida. Seguramente en una relectura mi valoración podría variar. Tiempo al tiempo.
Martine Desjardins ne se prend pas au sérieux tout en étant une romancière accomplie jusqu'au bout des ongles; c'est vraiment ce qui fait la force de ses oeuvres. "Le cercle de Clara", "L'évocation" et "Maléficium" étaient à cet égard de vrais petits bijoux. Ici, on retrouve la même verve, la même ironie délicieuse, le même côté baroque et déjanté. Cependant, alors que la première partie m'a tenue sur la pointe des pieds, les deuxième et troisième m'ont semblé moins captivantes et réussies que ça à quoi m'avait habitué Martine Desjardins, qui compte parmi mes auteures actuelles préférées. En effet, à partir du moment où l'histoire s'attarde sur la vie du fils, Vincent, on perd un peu en couleurs et en plaisir, l'accent étant mis constamment sur la pingrerie d'Estelle et sur comment celle-ci a été mise en application tout au long de la vie de son fils. L'auteure a dû avoir du plaisir à trouver toutes ces anecdotes sur la mesquinerie du personnage et nous savons que nous sommes dans la caricature, mais le roman - et sa finale - aurait tellement eu plus de force si le personnage d'Estelle avait été légèrement complexifiée avec, par exemple, un peu d'amour maternel. De même, à la toute fin, les dialogues deviennent artificielles entre Penny et Vincent (dont on a deviné le secret dès la première partie). Un petit polissage de ce côté-là aurait rendu l'oeuvre sublime, car, pour le reste, tout y est et tout est extrêmement réussi.
La cámara verde, de la autora canadiense Martine Desjardins, es una de las mejores novelas que ha caído en mis manos en los últimos tiempos.
Aunque sea difícil de catalogar, ya que por un lado, contiene los ingredientes de la novela gótica y por otro, de la novela negra, lo cierto es que el resultado, por increíble que parezca, es un divertidísimo libro sobre una familia adoradora de un único dios: el dinero.
Es precisamente la avaricia que caracteriza a la familia Delorme la que le lleva a actuar de la manera más absurda y cruel con el único afán de ahorrar cueste lo que cueste.
Lo más interesante es que quien se encarga de darnos todos los detalles de la estrafalaria vida de los Delorme es la mansión en la que la familia reside, es decir, es la propia casa, quien a través de su narración, revela los secretos más turbios que ocultan los extravagantes personajes que la habitan.
La increíble caracterización que realiza la autora, el modo en el que trivializa las situaciones más dramáticas con el fin de arrancarle una sonrisa al lector y su insólito estilo convierten a La cámara verde en una auténtica obra maestra contemporánea.
Este libro esta lleno de cabrones... no me ha gustado mucho. Ademas lo venden como de estilo gótico y humor negro... si es verdad que tiene humor negro pero a la mitad del libro ya no me hacia gracia y respecto al estilo gótico no tiene nada de nada y ahí esta el fallo se parece mas a la película delicatessen, por lo sucio y asqueroso que es todo (delicatessen mola este libro no... que queda claro). Lo bueno que tiene es la voz del narrador que me sorprendió y me gusto bastante.
3,5* J’aime beaucoup Martine Desjardins, excellente pour créer des ambiances curieuses et récits étranges, même avec des thématiques plus « ordinaires », comme l’obsession pour l’argent par exemple. J’ai adoré le contexte dans lequel s’inscrivait l’histoire, avec l’Enclave et tout. ...mais personnellement j’ai trouvé qu’il y avait des petites longueurs des fois, malgré que le livre soit plutôt court, et que le dénouement était prévisible. Ça arrive 💁🏻♀️
C'est mon deuxième livre de cette autrice dans le mois, et je suis enchantée. Chose rare: elle écrit des livres qui ne pourraient être écrits par d'autres. Quelque chose entre la beauté de sa plume, l'originalité de ses personnages et son imagination un peu tordue rends ses oeuvres uniques, tout en gardant le récit accessible (et plutôt palpitant). J'en redemande.
Una fábula sobre la avaricia y la tacañería, divertida, bien escrita y muy entretenida. Recomendable 100% para cuando apetezca algo ligero, corto y fácil de leer.