Etudiant au monastère de la Source aux Eaux Savoureuses, Yu s'est levé pour lire en pleine nuit. Mais il est interrompu par la soudaine apparition d'une exquise jeune femme, vêtue d'une veste verte et d'une très longue jupe, qui le complimente pour son zèle nocturne. Pour Yu, en admiration devant sa taille de guêpe, si fine que l'on peut l'enserrer des deux mains, c'est le coup de foudre. Mais qui est cette irrésistible créature ? Ou plutôt, qu'est-elle vraiment ? Dans ces sept contes fantastiques peuplés de fantômes et de créatures magiques, les frontières s'estompent entre les hommes et les animaux, entre les vivants et les morts.
Pu Songling (simplified Chinese: 蒲松龄; traditional Chinese: 蒲松齡; pinyin: Pú Sōnglíng; Wade–Giles: P'u Sung-ling, June 5, 1640—February 25, 1715) was a Qing Dynasty Chinese writer, best known as the author of Strange Stories from a Chinese Studio.
Pu was born into a poor landlord-merchant family from Zichuan (淄川, now Zibo, Shandong). At the age of nineteen, he received the gongsheng degree in the civil service examination, but it was not until he was seventy-one that he received the xiucai degree.
He spent most of his life working as a private tutor, and collecting the stories that were later published in Strange Stories from a Chinese Studio. Some critics attribute the Vernacular Chinese novel Xingshi Yinyuan Zhuan to him.
Un recueil des comptes pour adultes, inégales en qualité présentant une continuité depuis les petites nouvelles très abouties au mieux, jusqu'au ébauches des scénarios qu'on ne peut plus sommaires "il a fait ça, ceci et cela, puis il est allé là-bas où il a fait ceci cela et autre", ce livre peut être comparé au Decameron, tant par l'étendue des récits que par leur qualité incomplète, laquelle était, je pense, à l'époque censée être colorée, peuple des personnages, parsemée des faits divers réels et imbue des coutumes locales - en somme - rendu vivante, par l'expérience et la fantaisie des conteurs itinérants qui devait certainement utiliser un support écrit et imprimé, mais qui ne pouvaient, bien sûr, mémoriser tout un tas de détails, qu'il fallait varier en fonction de son public.
J'ai toujours été une grande fan de contes et légendes, en particulier de ceux provenant de Chine. Et nous avons ici une belle petite sélection d'un maître en la matière, Pu Songling.
Il faut savoir que les contes chinois sont très différents des français, et qu'il n'y a que très peu de "et ils vécurent heureux..." à la fin de ceux-ci. Par contre, j'ai toujours trouvé qu'ils étaient de très bons révélateurs de la nature humaine, même s'ils nous parlent de montres et créatures magiques en tout genre. C'est encore le cas ici, et je ne saurais que recommencer chaudement ce petit livre (voir même la totalité des contes de Pu Songling).
(Bon, par contre, ils utilisent le système de romanisation Wade–Giles il me semble, ce qui me perturbe toujours, en tant qu'habitué du Pinyin).
Dans l’ordre : 1/ La demoiselle Mei ; 1-Ex æquo/ Houa-Kou-Tseu ; 1-Ex æquo/ La quatorzième demoiselle Sin ; 2/ Le taoïste de la secte du Lotus Blanc ; 3/ Chan-Hou ; 4/ La femme à la veste verte.