Impossible de finir ce recueil d'histoires courtes, j'ai trouvé ça malheureusement trop décousu (ce que je reproche par ailleurs aussi au début de sa saga Gloutons & Dragons) et je n'ai pas réussi à ressentir quoique ce soit... Dommage, je ne suis pas le bon public pour cette autrice, ça arrive.
This was fun! 10 short stories a lot of them centred around what becomes of the world/the people when the big baddie has been defeated? We get to see POVs of the hero, the princess who was kidnapped (which both saddens me and made me squee), and others. Then there are also other stories including a boy who needs to marry a goddess but there is a surprise, about centaurs and humans and work ethics/differences including a cute couple doing their daily things between that, an angel, and more. It was so interesting to read and while the art style wasn't always my cup of tea I did like it in the end.
Kui has a great knack of applying the mundane to the fantastical. She's quite Pratchettian that way. These are all short stories, and she has more trouble to develop the characters, which is the reason why I'm not going full four stars. Still, that version of Beauty and the Beast is going to live in my mind now.
Avec L’École des dragons sur la montagne, Ryoko Kui – autrice déjà culte propose un recueil de neuf récits où le merveilleux côtoie le trivial avec une grâce déconcertante. Ici, les dragons survolent les écoles, les centaures peinent dans un monde qui les traite comme bêtes de somme, un ange doute de sa vocation, et les héros revenus de guerre cherchent leur place dans un village qui ne les attendait pas vraiment.
C’est toute la magie de Ryoko Kui : prendre les codes de la fantasy pour en faire autre chose. Quelque chose de plus humain, de plus doux, parfois drôle, parfois mélancolique. Elle détourne les créatures et les mythes, non pour épater ou effrayer, mais pour interroger nos propres vies, nos choix, nos fatigues.
Le trait est net, expressif, précis. Chaque case respire l’intelligence et l’ironie, avec un sens du détail qui rend chaque univers pleinement crédible. Les récits sont courts, mais profonds ; ils tiennent en quelques pages et pourtant laissent une trace durable. Pas de longues sagas ici, mais des instantanés d’âmes, de pensées, d’êtres en marge ou en transition.
L’École des dragons sur la montagne n’est pas un recueil comme les autres. C’est une série de miroirs tendus vers nous, où l’on voit, derrière les plumes, les sabots ou les ailes, les questions très humaines que chacun porte : où vais-je ? Que vaut ce que je fais ? Suis-je à ma place ? Et comment vivre avec les autres, quand on est un peu… différent ?